Le palazzio Tilano se dévoile aux premières lueurs de l’aube. Je ne m’attendais pas à ça. Il est beaucoup plus classique que le palazzio Senlis.
On le voit de loin sur un piton rocheux, grand rectangle de marbre dentelé de colonnes corinthiennes.
La calèche s’arrête. Des murailles se dressent devant nous, elles sont impressionnantes. Le cocher discute avec le garde de l’entrée puis la calèche repart.
Je regarde ma belle-mère. Elle a toujours un mouchoir de soie sur le nez pour masquer l’odeur à l’intérieur du vehicule.
Mon geniteur est immobile comme si les miasmes ne l’incommodaient plus. Il contemple silencieusement son territoire.
Nous pénétrons dans la ville. Je me colle à la fenêtre pour discerner les environs. Cela ne ressemble pas du tout à ma cité. Les toits sont faits de tuiles et les immeubles de pierre rouge. Ce ne sont pas des canaux, mais de larges avenues où cavaliers et marchands se croisent. Les bruits sont différents.
Ici, tout paraît plus assourdissant. Les carrioles produisent des grincements horribles sur les dalles inégales. Même s’il est tôt, il y a du monde dehors. Ça parle, ça crie, ça se houspille, mais ça pue moins que dans les sanglots.
Les habitants possèdent des tenues criardes et texturées, des chapeaux extravagants et des bottines en cuir. Je comprends que la cité des tailleurs d’images tient à justifier son titre de capitale de la mode.
La calèche entame une longue montée vers le palais, j’agrippe la poignée en fer à ma droite pour ne pas m’effondrer sur ma belle-mère.
J’imagine sans peine qu’une nouvelle proximité avec moi signerait mon arrêt de mort.
Mon cœur bat de plus en plus en fort.
J’ai un frère. Je vais le rencontrer.
J’examine mes habits. Ils sont couverts de taches de vomi : je ne vais pas faire une grande impression. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours voulu avoir un frère. J’imagine que j’aurais fait les quatre cents coups avec lui. Peut-être que si j’avais eu un frère, j’aurais toujours mes deux mains. Cette réflexion me fait broyer du noir. Je regarde mon moignon gauche. Même s’il est bien cicatrisé, il reste laid à contempler. Comme dit Mino, on dirait le bout d’un saucisson.
La calèche se stabilise et m’extirpe de mes pensées. Un garde ouvre la porte. Ma belle-mère se dépêche de sortir. Le chien-chef-d’œuvre saute souplement au sol et la talonne en direction du palais. C’est à mon tour de m’extraire de l’habitacle. Une flopée de marches immaculées s’étend devant moi. Mon géniteur m’attend et nous grimpons jusqu’à l’entrée du palais. Sur le fronton, je peux lire une phrase écrite en lettres majuscules : “Maîtrise ce que tu donnes à voir, c’est la clé du pouvoir”.
Je sens son regard sur mon visage. Il souhaite lire ma réaction. Je dois avouer que cette phrase me plait. Elle me parle.
— C’est la maxime de la famille ?
— Tout à fait.
Je scrute de nouveau ces mots. En tant que faussaire, j’ai l’impression qu’elle a été forgée pour moi. Ma tête bascule vers la droite, attirée par un mouvement aux fenêtres. Un rideau est subitement tiré, cachant la silhouette d’un homme.
— Avance.
Mon geniteur me pousse dans le dos. Je reprends mon ascension et franchis le seuil. Ce que je découvre me statufie. Un immense escalier en double hélice s’élève en plein milieu de la salle de réception. Tout est immaculé, épuré, le marbre règne en maître dans ce lieu. Le plafond s’élève quinze mètres au-dessus de moi et des rayons du soleil viennent griveler les pavés d’albâtre à mes pieds. C’est incroyable cette lumière !
Dans ces lieux, je me sens sale, je ne me sens pas à ma place. Même lors de mes virées dans les quartiers fortunés de ma ville, je n’ai jamais foulé un sol aussi rutilant.
— Ne reste pas planté là !
Le ton courroucé de mon geniteur me donne un coup de fouet et je me dépêche de le rejoindre dans l’escalier. Une fois au premier étage, une ribambelle de serviteurs nous attend.
— Assurez-vous de le rendre présentable pour le repas.
Deux femmes m’attrapent les bras et m’emportent dans une salle de bain. Malgré mes protestations, elles me déshabillent sans ménagement, faisant fi de ma pudeur et me poussent dans une immense baignoire en fonte. La première servante attrape ma tignasse et me savonne les cheveux avec virulence - elle doit s’imaginer que c’est la première fois qu’ils sont lavés. La seconde m’arrache à moitié la peau avec un outil de torture qui ressemble à une brosse.
— Aïe ! AÏE ! Mais… Mais… Aïe !
Ma nuque craque sous les mains de la première tortionnaire. Elle veut me tordre le cou, c’est certain ! Elle prend du plaisir à me martyriser !
Les deux domestiques renversent ensuite un seau d’eau tiède sur moi. Je ruisselle, mes yeux me piquent. Le brosse de l’enfer revient crisser contre ma peau.
— Mais arrêtez !
Je les repousse violemment.
— Vous aurez beau frotter comme des forcenées, ma couleur ne s’enlèvera pas !
Les femmes se pétrifient. J’ai vu juste. Elles pensaient m’éplucher comme une mandarine jusqu’à ce que je devienne plus blanc que les pavés.
— Partez ! Je vais terminer seul !
Les domestiques se jettent un regard et se précipitent de nouveau vers moi. Une protestation s’échappe de mes lèvres : sans effet.
* *
*
Deux heures plus tard, je ne me reconnais plus. Je porte une chemise en lin doublé d’un pourpoint carmin ainsi que des collants et des hauts-de-chausses. Autant sur les autres, je trouve ces habits magnifiques, autant sur moi-même, j’ai l’impression d’être le bouffon de la cour. Je tire sur mes manches dénuées de boutons. Je repense à ma belle collection chez ma mère et soupire. Quel gâchis ! Tant de trésors à jamais perdus !
— Andréa.
Je me détourne du miroir. Le Paternel me fait face. Il est accompagné d’une autre personne, qui lui ressemble beaucoup.
Mon cœur manque un battement. C’est lui.
— Je te présente Cesare, ton frère. Il va te montrer ta chambre et l’atelier.
Sans attendre une remarque de ma part, le Doge sort à grands pas de la pièce. Je croise le regard de Cesare. Il a l’air plus âgé que moi. Pourtant, si je prends en compte les discussions dans la calèche, nous sommes de la même année.
Il est vêtu de noir des pieds à la tête, ce qui, dans un palais de marbre blanc, me fait doucement sourire. Il y a peut-être, derrière cette attitude glaciale, un petit esprit rebelle ?
Il ne m’adresse pas un mot et fait volte-face. Je le talonne. Nos pas résonnent contre les pavés en désaccord. Ça se voit que son oxygène c’est le dédain, comme notre paternel.
Il se tient si droit. J’ai l’impression d’être un arbre qui a poussé de travers à côté de lui.
Ça m’énerve. Ses cheveux bruns, plus clairs que moi, sont plats et épais, bien disciplinés, alors que les miens sont une pagaille de boucles même après ce bain forcé.
— Voilà ta chambre.
C’est une pièce de bonne taille, très lumineuse. De grandes fenêtres offrent une vue à 180 degrés sur la ville. Elle me plait immédiatement.
— Magnifique !
Un hoquet moqueur saisit mon frère en entendant mon commentaire. Ma mâchoire se crispe. Je le dévisage.
— Qu’est-ce qui te fait rire ?
Il se renferme. Nos regards s’accrochent. J’attends la pique qui lancera la guerre. J’attends la remarque condescendante qu’il contient. Silence.
Demi-tour de sa part. Drapeau blanc.
J’émets un grognement pour montrer mon mécontentement. Moi aussi je peux faire des bruits bizarres. Il va où ce troufion ?
Je lui emboite le pas. Ça y est, je suis de mauvaise humeur. J’avais espéré que mon frère soit quelqu’un de plus sympa que le Duc, mais non, il se révèle être la caricature des fortunés. C’est bien ma veine.
Il s’arrête devant une imposante porte en bois, attend que je sois à sa hauteur et ouvre. Ses gestes sont gracieux, tout son être respire la retenue. J’ai l’impression d’être un éléphant à côté de lui. Je baisse la tête. Je n’ai déjà plus envie de le suivre.
À l’intérieur, l’ambiance change totalement. Dans le couloir, le sol est recouvert d’un beau parquet, les murs sont ornés de tableaux. Les cadres transcendent les œuvres. Certains sont en métal, d’autres en bois et enfin quelques-uns en laiton.
Chacun d’entre eux est unique.
Cesare traverse la galerie sans jeter un regard aux merveilles qui l’entourent. J’avance. Je me retrouve happé par les peintures. Je reconnais le travail des plus grands artistes ayant vécu sur cette terre : Gustavo Velozzio, Agnesca Filiponi, Freya Cerano, Daniele Opourno et bien sûr toute la famille des Sforzi.
J’imagine subitement ma mère à mes côtés. J’entends sa voix me décrire avec précision comment la peintresse a exécuté la montagne sur ce tableau, comment il faut toujours apporter du soin aux mains des personnages que l’on représente, comment un sourire ou un regard peut déterminer la qualité d’une œuvre. Ma poitrine se comprime. J’espère qu’elle va bien. J’espère que le Duc ne lui fera pas de mal.
Cesare a disparu du couloir. Je m’en fiche. Je préfère contempler ces peintures que sa tête. Lorsque j’arrive au dernier tableau, je suis intriguée par la lumière qui éclabousse le corridor en provenance de la salle qui fait l’angle.
Je débouche sur une vaste pièce circulaire aux larges fenêtres. Je souris en découvrant les lieux. Quel que soit leur rang social, les peintres partagent cette capacité à transformer leur espace en bazar organisé. Trépieds, tables, draps, plantes, esquisses, œuvres s’amoncellent dans tous les coins. Sur les bureaux, j’aperçois du charbon, des crayons, des plumes, des pinceaux, des coquilles par monceaux.
Tout l’attirail nécessaire.
Cet atelier, c’est un peu le 1er étage de ma maison, en plus impressionnant. C’est une atmosphère qui m’apaise. La lumière tombe en pluie du dôme ouvert et je peux voir le ciel en levant les yeux.
Cesare ne me prête pas attention. Il est debout, le pinceau à la main, absorbé dans son travail. Il fait face à une toile de deux mètres sur deux. Je me rapproche, intrigué. Il représente la famille Sforzi. Je reconnais tout de suite le Duc ainsi que sa femme avec sa longue chevelure blonde et ses milliers de bijoux. La silhouette de Cesare n’est encore qu’une esquisse.
— Pousse-toi, tu me gênes.
Je fais un pas sur le côté pour l’éviter. J’ai l’impression d’être un insecte qui perturbe sa concentration.
— Tu réalises cette peinture tout seul ?
Il se retourne. Ses yeux bleus me transpercent.
— Évidemment. Tu en as d’autres des questions idiotes ?
Je décide de ne pas surenchérir.
— Moi, j’ai toujours peint avec ma mère.
Il se fige. Son regard s’assombrit. Il pose ses pinceaux, mais je perçois le léger tremblement de sa main.
— Comment peux-tu créer ta propre empreinte si tu ne peins jamais seul ?
Je le dévisage. Avouer mon véritable métier est dangereux, mais j’ai envie de lui clouer le bec.
— Je suis un faussaire, je n’ai pas d’empreinte.
Sa mâchoire se crispe, son souffle devient court. Il roule fébrilement ses instruments dans une pochette sans me regarder.
Ma réponse a eu son petit effet : je suis fier de moi.
— Ne me suis pas, ordonne-t-il en quittant la pièce.
Je me retrouve seul devant son tableau. Je me rapproche pour étudier l’œuvre. Tout de suite, je suis saisi par la justesse de son trait, par la délicatesse des expressions retranscrites. Le Duc possède ce regard mystérieux qui me terrorise et ma belle-mère contemple un bracelet à son poignet avec fascination. Le couple semble fait de chair, j’ai presque l’impression de voir les veines pulser le long de leurs mains diaphanes.
Il y a du brio dans cette œuvre. Même si elle n’est pas terminée, je sais que c’est une peinture qui aura une âme.
Je dois bien avouer que mon frère est un peintre de génie.
Je ne comprends pas.
Pourquoi le Duc a-t-il besoin de moi pour assurer sa réussite ?
Oui en effet, c'est surprenant ! Ce frère reste ambigu dans ce chapitre, impossible de savoir ce qu'il pense et s'il est réellement comme ses parents.
J'ai tout de même un petit espoir que cela ne soit pas le cas, car il cache visiblement son caractère réel.
Tu le découvriras dans le chapitre suivant :)
Merci de ta lecture de ces trois premiers chapitres !
mak'
Après trois chapitres, j'avoue que j'ai terriblement envie de savoir ce qui va arriver à Andréa, et je me pose la même question que lui : qu'est-ce qu'il fait là ?
Au niveau de l'écriture, j'ai été véritablement saisi par la qualité des descriptions, des villes autant que des tableaux. Les personnages sont eux aussi dépeint avec précision, et on rejette tout de suite ce père hautain et cette belle-mère précieuse.
Par contre, j'ai été tellement envoûté par cette phrase : "des rayons du soleil viennent griveler les pavés d’albâtre ", que je suis allé voir la définition de griveler dans le dictionnaire, et d'après la plupart des dictionnaires, ça veut dire "faire des profits illicites", donc je ne sais pas si c'est le bon mot ^_^
À bientôt !
Bienvenue dans Tailleur d'Images !
Je suis très contente de savoir que ton intérêt est titillé par cette fin et que cela te donne envie de découvrir la suite !
Merci pour tes compliments sur l'écriture et l'atmosphère (j'ai essayé de soigner tout cela) !
Cela me fait très plaisir que tu le relèves en tout cas !
Pour ton relevé de ma phrase, j'avoue que je me demande si je ne me suis pas trompée de verbe ? Je vais vérifier ça ! Merci.
Au plaisir !
Mak'
Je passe ici suite aux HO :)
Je yrouve ce chapitre 3 très réussi, je dirais même plus que les 2 autres, grâce aux nuances que tu apportes sur Cesare. Les autres personnages n'ont pas (encore) crtte complexité qu'on entrevoit ici : le méchant père abandonnant ses enfants, la velle-mère marâtre, la gentille mère aimante... et Cesare, le.. mmh le frère mieux que soi, l'artiste rival, le double maléfique, je ne sais pas et c'est très bien.
Je salue aussi au passage les descriptions de ces villes aux accents italiens, je ne suis jamais allé à Venise mais j'ai cru y être <3
À bientôt !
C'est sûr que les deux premiers chapitres me servent surtout à planter le décor et les personnages, la nuance vient après, dès le prochain chapitre !
"Je salue aussi au passage les descriptions de ces villes aux accents italiens, je ne suis jamais allé à Venise mais j'ai cru y être <3"=> Merci !
Au plaisir !
Mak'
Très chouette de découvrir Cesare. C'est donc le frère d'Andrea qui a été nominé aux Ho... Voilà qui donne tout de suite envie de mieux le découvrir ! Son portrait est réussi. Tu dresses d'abord le portrait attendu du fils modèle, élevé dans l'ombre de son père. Puis en fin de chapitre tu nous laisses entrevoir des nuances, des petits indices d'un caractère différent de ce qu'on pourrait imaginer, d'un potentiel lien futur entre les frères. Et puis la découverte du tableau est le point culminant du chapitre. On comprend son talent et comme Andrea on se pose plein de questions. La chute est très réussie et donne très envie de découvrir la suite.
Je me faisais une réflexion par rapport à mon retour sur le chapitre 2. Je me demande si une ellipse ne serait pas intéressante entre la séparation et l'arrivée de la Haute-Ville même si elle est au final assez courte. Ca pourrait permettre de suggérer la tristesse et la colère d'Andrea sans avoir à leur accorder trop de lignes.
Dans tous les cas, ces trois premiers chapitres sont hyper prometteurs, avec un univers très chouette. Très content de mon passage !
Mes remarques :
"Mon geniteur est immobile comme si les miasmes" -> géniteur
"il reste laid à contempler." couper à laid ? ou remplacer contempler par voir ? je trouve que contempler ça fait un peu bizarre pour un moignon
"J’espère qu’elle va bien. J’espère que le Duc ne lui fera pas de mal." couper à bien ? je trouve que tu peux laisser le lecteur faire la déduction lui-même que la menace pour la mère est le duc comme c'est clairement établi dans le Chapitre 1
Un plaisir,
A bientôt j'espère !
Oui, dans ce chapitre on découvre Cesare par les yeux d'Andréa et tu verras qu'il est bien différent encore de ce qu'il renvoie ;)
"La chute est très réussie et donne très envie de découvrir la suite."= >merciiii :)
Je note tes remarques sur les reformulations !
A bientôt !
(et bravo pour ta victoire aux HO ;) )
Mak'
Merciiiiii !!
Voici enfin la rencontre avec le fameux Cesare et je ne suis pas déçu. Tu lui as donné tous les traits de l'artiste condescendant et certain de sa supériorité. Alors certes, j'imagine que ce portrait peu flatteur sera lissé et embelli de failles par la suite, mais pour l'heure c'est exactement ce à quoi je m'attendais pour poser les bases d'une rivalité croustillante entre les deux frangins.
On sent bien qu'Andrea détonne dans ce monde qui n'est pas le sien, la scène avec la baignoire et les servantes m'a rappelé ce passage de la série Kaamelott où le roi Arthur ordonne aux deux paysans crasseux de prendre un bain, cultissime !
Merci d'avoir pris le temps de faire des commentaires tout au long de ta lecture !
Ton ressenti sur Cesare est intéressant, et tu verras que, des failles, il en a plein !
"On sent bien qu'Andrea détonne dans ce monde qui n'est pas le sien, la scène avec la baignoire et les servantes m'a rappelé ce passage de la série Kaamelott où le roi Arthur ordonne aux deux paysans crasseux de prendre un bain, cultissime !"=> ahah oui, en effet !
Merci pour ton retour !
Au plaisir,
Mak'
Je profite des HOs pour reprendre ma lecture, j’avais déjà beaucoup aimé le chapi 1 !
Chapi 2
“À moins qu’il ne me donne ses magnifiques boutons de manchette” J’ai ri x)
“Je cherche, dans ma mémoire, la localisation de cette cité" J’ai eu un instant de confusion par rapport à de quelle cité il parlait, vu qu’il y a un dialogue entre deux…
“La porte de l’habitacle s’ouvre de l'une d'entre elle(s) dans un grincement strident" Je crois qu’il y a trop de mots dans cette phrase haha (ou alors “de l’habitacle de l’une d’entre d’elles” ?)
Chapi 3 :
“Mon geniteur (géniteur - l’accent est manquant à plusieurs reprises dans ce chapitre) est immobile comme si les miasmes ne l’incommodaient plus"
Un petit problème de latéralité : y a "moignon gauche" et "poing gauche" dans le chapitre 2 - et comme (après vérification )dans le chapi 1 Andrea dit avoir perdu sa main droite, je pense que la bafouille est dans ce chapi-ci :P
“Gustavo Velozzio, Agnesca Filiponi, Freya Cerano, Daniele Opourno et bien sûr toute la famille des Sforzi" Je trouve ça très cool d’avoir plus de noms de femmes que d’hommes dans cette liste, et puis juste après je tombe sur "peintresse" aaah j’aime beaucoup
“c’est un peu le 1er (premier) étage de ma maison"
Tout m’intrigue dans ce monde que tu nous laisses entrevoir, mais surtout (pour le moment) cette histoire de Souffle divin et de concours d’Inspiration - c’est trop cool comme façon d’intégrer l’art à un univers de fantasy je trouve, et puis il me semble n’avoir jamais vraiment vu ça comme ça avant !
Le début est très prenant en tous cas, comme je l’avais déjà dit pour le chapi 1 : tu nous plantes très vite le personnage narrateur, la cité / le monde, et puis le problème principal. Il est arraché à sa mère, voilà. Et le chapitre 3 répond très bien au “et maintenant ?” qui suit : il est là pour le concours, et tu rends ça d’autant plus intriguant (à part le fait que je suis très curieuse par rapport à ce concours, donc) qu’André ne comprend pas, et nous non plus, pourquoi son demi-frère aurait besoin d’aide. J’y pense du coup, le père est au courant de son travail de faussaire ? ç’aurait un rapport avec ça ??
Je reviens dès que possible en tous cas <3
Trop contente de te revoir sur un de mes textes :)
Merci pour le relevé des coquilles et autres phrases bizarres, hihi.
Je suis contente que tu sois sensible à l'humour d'Andréa ! Moi aussi !
En ce qui concerne les peintresses, je suis contente que tu le fasses remonter ! C'est important pour moi de placer un peu de féminisme dans tous mes textes ;)
"out m’intrigue dans ce monde que tu nous laisses entrevoir, mais surtout (pour le moment) cette histoire de Souffle divin et de concours d’Inspiration - c’est trop cool comme façon d’intégrer l’art à un univers de fantasy je trouve, et puis il me semble n’avoir jamais vraiment vu ça comme ça avant !"=> merci, ça me touche :)
"J’y pense du coup, le père est au courant de son travail de faussaire ? ç’aurait un rapport avec ça ??"=> ahah, il faudra lire pour savoir !
Merci pour ta superbe lecture et ton analyse du début qui est bien en adéquation avec ce que je voulais faire :)
A bientôt !
Mak'
Merci pour ton retour
J'aime que la rencontre avec le frère ne soit pas un gros clash dès le début. Cesare a l'air tout en retenue, ce qui donne des scènes plus subtiles, même si on sent que ça ne va pas être la franche camaraderie tout de suite ! Les questions que se pose Andrea en fin de chapitre sont non seulement très pertinentes, mais attisent du coup la curiosité et donnent très envie de tourner la page vers le chapitre suivant.
Ah oui, et je trouve aussi très bien, depuis le début, que tu ne racontes pas encore comment ni pourquoi Andrea a perdu sa main. Je sens que ça n'est pas du tout anodin.
Encore bravo, j'aime vraiment beaucoup ces premiers chapitres ! Des bisous !
Ton com me fait rougir ! Merciiii, je suis trop contente que ça te plaise !
"J'aime que la rencontre avec le frère ne soit pas un gros clash dès le début. Cesare a l'air tout en retenue, ce qui donne des scènes plus subtiles, même si on sent que ça ne va pas être la franche camaraderie tout de suite ! "=> Oui, Cesare n'est pas du tout ce qu'il paraît être. Tu verras réellement sa personnalité dans le chapitre suivant où on est dans son point de vue et tu verras que ça change beaucoup de la vision d'Andréa.
"Ah oui, et je trouve aussi très bien, depuis le début, que tu ne racontes pas encore comment ni pourquoi Andrea a perdu sa main. Je sens que ça n'est pas du tout anodin."=> Tu sais que je ne laisse rien au hasard dans mes romans :p évidemment que c'est important !
"Encore bravo, j'aime vraiment beaucoup ces premiers chapitres ! Des bisous !"=> merci !
A très vite !
Mak'
L'arrivée dans le palais du Duc est aussi mémorable qu'on se l'était imaginée x) Le clash des cultures est violent.
J'aime beaucoup aussi la devise de la famille Sforzi ça me parle aussi ahah (j'adore le thème des apparences et des masques).
La rencontre avec le frère ne se passe pas très bien mais c'était à prévoir : il y a clairement matière à rivalité là-dedans. Un batard qui arrive de nulle part pour soi-disant aider un peintre de génie à gagner une compétition.
Je me demande aussi pourquoi est-ce qu'il pourrait pas gagner tout seul, et pourquoi le Duc a besoin d'Andréa ? Mais je me doute qu'on le saura bien assez vite ^^ Et pourquoi pas aller vers une alliance des deux frères in fine ? Ce serait intéressant ! A voir ^^
En tout cas c'est encore une fois un chapitre très efficace qui nous donne toutes les informations nécessaires pour comprendre les enjeux et les tensions de l'histoire, et nous donner envie de lire la suite :)
C'était un plaisir, et je te dis à bientôt pour la suite ;)
Tu te poses des questions très pertinentes auxquelles je ne répondrai pas :p
Oui, clairement, il va y avoir une bonne rivalité entre frères (mais c'est ça qu'on aime !).
En tout cas, je suis contente que ça t'embarque et que ça te plaise !
A bientôt !
Mak'
Avec plaisir, à bientôt ;)
Je viens de lire les trois premiers chapitres. Je trouve que ton univers se déploie très rapidement dans toute son originalité. J'aime bien l'idée de l'oeuvre d'art à laquelle un dieu prévoit d'insuffler la vie, je trouve cette idée très poétique et aussi très juste. D'autre part, la rudesse de la langue d'Andréa, à travers qui on perçoit ce qui se passe, et qui ressent beaucoup de haine et de colère, donne une autre dimension à ton roman, qui est très intéressante. Je suis contente d'avoir découvert ton écriture !
A bientôt !
Merci beaucoup pour tes gentils retours !
Je suis contente que ce début te plaise !
Au plaisir !
Mak'
Nouveau décor, nouvelle vie ! J'ai encore un peu de mal à comprendre comment fonctionnent les lieux : ils passent d'une cité à une ville ? Ce n'est pas une partie différente de la même ville ?
"“Maîtrise ce que tu donnes à voir, c’est la clé du pouvoir”." --> Ouuuh très classe cette maxime. Elle donne le ton pour le reste de l'histoire et la famille des tailleurs d'image...
"Les domestiques se jettent un regard et se précipitent de nouveau vers moi. " --> je visualise très bien la scène x)
"— Je te présente Cesare, ton frère." --> Borgia spotted
"geniteur" --> oubli d'accent
"Il se fige. Son regard s’assombrit. Il pose ses pinceaux, mais je perçois le léger tremblement de sa main." --> La réaction me semble disproportionnée, mais peut-être est-ce volontaire. Son attitude après la réponse d'Andréa suffirait à faire passer le message, sinon.
La nouvelle étape de l'aventure d'Andréa se met en place et ça fait plaisir à lire ! J'aurais bien aimé un peu plus de descriptions, mais c'est ma marotte.
À bientôt,
Bleiz
"ils passent d'une cité à une ville ? Ce n'est pas une partie différente de la même ville ?"=> En fait, il y a six cités marchandes toutes dirigées par une famille bourgeoise (en gros, je me suis inspirée de Florence, Sienne, Mantoue, Venise, Milan et Amalfi).
Je suis contente que la maxime des Tailleurs d'image te plaise, je l'aime bien aussi !
""— Je te présente Cesare, ton frère." --> Borgia spotted"=> Ahah en effet même si son caractère est très différent de celui que l'on connaît.
" J'aurais bien aimé un peu plus de descriptions, mais c'est ma marotte."=> Oui, j'ai conscience que ça manque un peu, une fois mon 1er jet terminé, j'en ajouterai quelques unes.
J'ai hâte que tu découvres dans le chapitre suivant le point de vue de Cesare ;)
A bientôt !
Mak'
Me revoici =D
>> "grand rectangle de marbre" > Hmmm un peu planplan "rectangle" - peut-être plus subtil et imagé de mobiliser un objet qui garde la forme rectangle ? Par exemple "un grand pavé" ?
>> "La calèche s’arrête. Des murailles se dressent devant nous, elles sont impressionnantes. Le cocher discute avec le garde de l’entrée puis la calèche repart. Je regarde ma belle-mère. Elle a toujours un mouchoir de soie sur le nez pour masquer l’odeur à l’intérieur de la calèche. " > Trois fois "calèche" dans ce passage. Pourquoi pas "véhicule" et "attelage" pour en retirer deux ?
(D'ailleurs il y a au moins trois paragraphes qui commencent par "la calèche" - ça vaudrait le coup de varier les tournures pour éviter un effet redondant.)
>> "“Maîtrise ce que tu donnes à voir, c’est la clé du pouvoir”." > Très joli ! ça pourrait même faire une tagline sympa au roman. Beau rythme, petite rime interne, très classe <3
>> "Ça m’énerve." > Je mettrais plutôt "ça m'agace". À l'époque, énerver ne veut pas dire comme aujourd'hui "enquiquiner", mais "é-nerver" : retirer les nerfs au sens figuré, rendre apathique en somme.
Eh bien eh bien ! On continue la découverte de cette famille pour le moins froide et de noir vêtue. Pas très accueillante huhu. J'ai bien aimé l'image très forte du frère vêtu de noir dans le décorum tout blanc, c'est comme une lutte de jeux d'échecs. On imagine bien les noirs / les blancs avec tout ce qui s'affronte là. Toujours sympa au passage, la répartie d'Andréa. Et les thématiques que cela semble annoncer.
Bisous !
À une prochaine =)
Merci pour tes remarques de style ! J'ai suivi tes conseils et changé quelques éléments :)
""“Maîtrise ce que tu donnes à voir, c’est la clé du pouvoir”." > Très joli ! ça pourrait même faire une tagline sympa au roman. Beau rythme, petite rime interne, très classe <3"=> Merci ! Chaque maison a sa devise ;)
"Ça m’énerve." > Je mettrais plutôt "ça m'agace". À l'époque, énerver ne veut pas dire comme aujourd'hui "enquiquiner", mais "é-nerver" : retirer les nerfs au sens figuré, rendre apathique en somme."=> Merci pour cette précieuse information ! Je note !
"J'ai bien aimé l'image très forte du frère vêtu de noir dans le décorum tout blanc, c'est comme une lutte de jeux d'échecs."=> super !
Maintenant j'ai très hâte que tu découvres le point de vue du frère au prochain chapitre !! Tu verras, on change de ton :p
Bisous bisous !
A la prochaine !
Mak'
J'aime beaucoup cette suite qui intervient comme une présentation du nouvel espace de jeu d'Andréa. Les échanges avec sa famille sont brefs mais intense, c'est chouette à suivre.
Voici quelques retours techniques que j'ai pu relever :
"Je comprends que la cité des tailleurs d’images tient à justifier son titre de capitale de la mode."
> Je comprends mieux pourquoi la cité des tailleurs d’images tient tant à justifier son titre de capitale de la mode.
Le garçon est choqué par ce qu'il entend et ce qu'il voit. N'hésites pas à exagérer l'explication qui va avec. Plus de l'émotion, moins dans le factuel.
"Tout est immaculé, épuré, le marbre règne en maître dans ce lieu."
> Tout est immaculé, épuré. Le marbre règne en maître.
Ton personnage est statufié, il n'en croit donc pas ses yeux et est impressionné. Fait le nous ressentir par des phrases courtes, fortes, impactantes.
"Ça se voit que son oxygène c’est le dédain, comme notre paternel."
> Son oxygène, c’est le dédain. Comme notre paternel.
Je trouve que le "cela se voit" est de trop et alourdi l'idée que tu souhaites exprimer. De manière générale, si une émotion, un geste ou une attitude est extrêmement clair
(pour la scène, et donc pour le lecteur), tu n'as pas besoin de l'expliquer avec des verbes de type : voir, entendre, comprend etc...
"Ses cheveux bruns, plus clairs que moi, sont plats et épais, bien disciplinés, alors que les miens sont une pagaille de boucles même après ce bain forcé."
> Ses cheveux bruns sont plats et épais, bien disciplinés, alors que les miens sont plus foncés, plus sauvages. Même après le bain, ils ressemblent à une pagaille de boucles.
La proposition que je t'écris est un exemple de réorganisation de ta phrase. Non pas qu'elle soit mauvaise, car les images y sont jolies et rigolotes. Mais plutôt mal organisées : tu fais des allers-retours
entre Cesare et Andréa au milieu de ta description, ce qui casse le rythme et rend la description plus confuse.
"Il s’arrête devant une imposante porte en bois, attend que je sois à sa hauteur et ouvre. Ses gestes sont gracieux, tout son être respire la retenue. J’ai l’impression d’être un éléphant à côté de lui. Je baisse la tête. Je n’ai déjà plus envie de le suivre."
> Il s’arrête devant une imposante porte en bois et attend que je sois à sa hauteur. Ses gestes sont gracieux, tout son être respire la retenue. J’ai l’impression d’être un éléphant à côté de lui. Je baisse la tête. Je n’ai déjà plus envie de le suivre. Cesare ouvre la porte.
Garde bien les actions les unes après les autres pour ne pas perdre le lecteur. Le fait d'ouvrir la porte à la fin de la comparaison rend le tout plus lisible et on transitionne parfaitement avec la suite ainsi.
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""Autant sur les autres, je trouve ces habits magnifiques, autant sur moi-même, j’ai l’impression d’être le bouffon de la cour. Je tire sur mes manches dénuées de boutons. Je repense à ma belle collection chez ma mère et soupire. Quel gâchis ! Tant de trésors à jamais perdus ! "
Enfin, un grand bravo pour cette scène qui m'a subjugué ! C'est très imagé, et je le vois parfaitement être déçu, se mordiller la lèvre, repenser à l'avant, à ses trésors. Bravo.
Mes salutations,
En tout cas, j'ai hâte que tu découvres le point de vue de Cesare, tu verras que ce n'est pas du tout la même narration :p
Merci encore de ta lecture ! Je suis contente que ça te plaise toujours :)
Mak'
Très contente de retrouver Andréa ^^ Vraiment, plus j’en lis à son sujet, plus je l’adore celui-là !
J’ai beaucoup aimé ce chapitre. Découvrir le nouveau lieu de vie d’Andréa était intéressant et on fait enfin la connaissance de son frère. Malheureusement pour Andréa, Cesare n’est pas plus accueillant que son père, sa belle-mère et les domestiques… Mais on l’a à peine vu pour l’instant, donc j’attends d’en savoir plus à son sujet et de voir comment ça évolue.
Étant donné leurs derniers mots échangés, je me demande ce que Cesare pense du fait que Andréa soit faussaire. Visiblement, ça a l’air de pas mal l’affecter.
Et je me pose exactement la même question que Andréa à la fin : mais pourquoi donc son père lui demande-t-il d’assurer la réussite d’un frère qui est de toute évidence très talentueux ?
A première vue, en effet, Cesare n'est pas très accueillant, mais bon on lui impose un frère qui sort de nul part et qui va lui aussi concourir...
"Mais on l’a à peine vu pour l’instant, donc j’attends d’en savoir plus à son sujet et de voir comment ça évolue."=> Tu vas déjà en savoir un peu plus sur lui car le prochain chapitre est dans son point de vue :p
"mais pourquoi donc son père lui demande-t-il d’assurer la réussite d’un frère qui est de toute évidence très talentueux ?"=> Ah oui, c'est LA question du livre :p
A bientôt Saskia ! J'espère que le récit continuera a te plaire !
Mak'
Je suis tout aussi curieuse qu'Andrea de savoir pourquoi le Duc a fait appel à lui. Le mépris de toute la famille envers Andrea est bien montré et j'ai mal au coeur pour lui, petit chou.
Je suis d'accord avec Tac, ta plume a beaucoup évolué, c'est fluide et ça va droit au but !
Je m'amuse bien à écrire les répliques de notre petit Andréa !
Merci beaucoup pour les compliments sur ma plume, ça me fait très plaisir !
A bientôt <3
Ce chapitre 3 m'a bien happéo ! La rencontre avec le demi-frère est intéressante. Il a l'air si blasé de rencontrer son demi-frère, je serais bien curieuso d'avoir l'histoire de son point de vue :')
Je trouve que tu as vraiment évolué dans ta plume, tu m'as lair d'être bien dans ton élément ici, c'est très agréable à lire.
Le passage avec les servantes dans le bain fait mal au coeur mais il est important et au dosage approprié, je trouve.
Plein de bisous !
Je suis contente que le passage du bain te plaise, j'avais peur que ce soit un peu lourd !
Pleins de bisous <3
Me revoilà pour ce troisième chapitre ^^
Très chouette chapitre, dont la fin, avec ce questionnement, donne envie de comprendre la trame de cette histoire : ) c’est fluide, je n’ai pas grand-chose à redire pour la forme. On est emportés par tes descriptions, par ce magnifique univers artistique autour de la peinture. C’est très bien rendu, bravo ^^
Au début, quand j’ai lu combien ton personnage a envie d’avoir un frère, toutes les bêtises qu’il ferait avec lui, ça m’a fait mal au cœur car je devinais déjà qu’il va vite déchanter… ce frère sera probablement odieux et impitoyable avec lui, il le détestera vus ses parents et son éducation. Pauvre Andréa !
Et effectivement en lisant la suite j’ai constaté que j’avais vu juste… dédain, sarcasmes et compagnie. J’imagine ensuite qu’il fera tout pour l’humilier, bref, ça promet !
J’ai bien aimé la maxime du père d’Andréa “Maîtrise ce que tu donnes à voir, c’est la clé du pouvoir”.
La scène du bain est facile à se représenter car c’est le genre de scène que l’on s’imagine et voit dans les livres ou les films : le garçon des rues qui se fait laver chez les nobles car il est tout crasseux ^^ j’avais peur que ce soit trop cliché, mais c’est bien rendu ^^ .
Petite correction ici :
« je suis intriguée » conjuguer au masculin
Cesare reste mystérieux, il a la classe, c’est un personnage charismatique est très bien fait : ) On ressent qu’il est très doué. Cela va challenger notre petit Andréa, et le faire murir !!
"ce frère sera probablement odieux et impitoyable avec lui, il le détestera vus ses parents et son éducation. Pauvre Andréa !"=> Ah les apparences sont parfois trompeuses :p. Tu le verras dans le chapitre suivant !
"J’ai bien aimé la maxime du père d’Andréa “Maîtrise ce que tu donnes à voir, c’est la clé du pouvoir”."=> J'ai trouvé des maximes pour chaque famille, je me suis amusée :D
"Cesare reste mystérieux, il a la classe, c’est un personnage charismatique est très bien fait : ) "=> Comme je te le disais plus haut, Cesare va te surprendre ;)
A bientôt Ayunna et merci encore de ta lecture !
J'ai lu et commenté ton chapitre 4 déjà ^^
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, même si j'ai été frustrée de ne pas voir Cesare et Andréa échanger plus longtemps, Cesare a piqué ma curiosité je dois dire… Est-ce qu'il méprise son frère ? Est-ce qu'il est juste réservé ? Quand est-ce qu'il a su qu'il avait un frère, d'ailleurs ?
Par moments, le point de vue d'Andréa me paraît un peu trop "léger", je ne sais pas trop comment le formuler : j'ai l'impression de ne pas vraiment être dans sa tête, de n'avoir accès qu'à une fraction de ses pensées (ses réactions immédiates, ses sensations physiques mais pas ses pensées plus profondes). C'était le cas quand les domestiques essaient de le nettoyer par exemple.
Mais la plupart du temps je m'immerge bien dans son point de vue, j'ai trouvé la rencontre avec Cesare bien écrite, et j'ai beaucoup aimé le voir évoluer dans l'atelier de son frère, le découvrir de cette manière différente !
Est-ce vraiment imprudent de la part d'Andréa de révéler qu'il était faussaire ? Son père est déjà au courant après tout, puisqu'il a compris que sa mère lui présentait un faux…
Je suis contente de voir qu'Andréa se pose les mêmes questions que moi à propos de son implication dans le concours : à quoi va-t-il bien servir ? Est-ce qu'on attend de lui qu'il élimine les autres candidats ? Un peu suspect… Qu'il les intimide ? Risqué…
Je dois m'arrêter là pour aujourd'hui, mais j'ai hâte de voir ce que la suite me réserve !
Tu auras tes réponses rapidement concernant tes questions sur Cesare (dans le prochain chapitre :p).
J'aime réinvestir des mots féminins qui ont été interdits par l'académie française, peintresse, trobairitz (féminin de troubadour, poétesse...). C'est la moindre des choses de les faire revivre.
Je note pour le côté un peu léger des pensées d'Andréa, je pourrais peut-être un peu plus développer lors de la réécriture. Tu es dans un 1er jet complet, je poste au fur et à mesure de mes avancées (ça me motive).
Hâte d'avoir tes retours sur le point de vue de Cesare <3
Merci encore pour ces retours précieux :)
Je ne connaissais pas trobairitz, c'est super joli comme mot en plus ! Merci de me l'avoir fait découvrir !
Il y a un point de vue Cesare ?? Génial !
Me revoilà.
Un chapitre qui pose le cadre de l'intrigue et de la belle-famille parfaitement.
Ça se lit tout seul. Les personnages sont cohérents avec eux-mêmes. Les dialogues bien sentis. L'humour bien balancé. Top.
C'est celui que j'ai préféré jusque là.
Je me demande quel est l'intérêt pour le frère de faire un portrait de famille. Si j'ai bien saisi, ce sont les "créations" et les inédits qui semblent l'emporter au concours de l'inspiration divine. Quel serait l'intérêt pour le Sérénissime d'animer quelque chose qui existe déjà ?
J'imagine que nous en découvrirons plus très vite à ce sujet. ^^
Le seul truc qui m'a fait tiquer finalement, c'est le terme "peintresse" que je n'avais jamais croisé. Et en creusant, je me suis aperçu qu'il est principalement utilisé de manière ironique (cf. dictionnaire de l'Académie Française), là où "une artiste peintre" ou "une femme peintre" ou "une peintre" n'ont pas de connotation associée.
Hâte de découvrir la suite.
À bientôt
Artichaut
"Je me demande quel est l'intérêt pour le frère de faire un portrait de famille"=> Ici, c'est juste une commande du père. Cesare ne travaille pas sur son futur Chef-d'oeuvre.
"Le seul truc qui m'a fait tiquer finalement, c'est le terme "peintresse"=> ah si, il existe dès le Moyen-âge, c'est d'ailleurs l'Académie Française qui a fait disparaître le terme au XVIIème siècle (tout comme autrice d'ailleurs). Tu peux lire "les femmes aussi ont fait l'Histoire" de Titiou Lecoq, elle en parle.
A bientôt sur ton histoire ou la mienne ! Je lirai certainement la suite de ton histoire dans le bus ou le train ;)
A bientôt !
mak'
Lecture de ton troisième chapitre, et je remarque quelque chose : habituellement, je ne suis pas fan de l'écriture à la première personne. Pourtant, je la trouve très adaptée à ton texte !
Remarques diverses :
"mais ça pue moins" quand il parle de la ville. A-t-il toujours vécu dans les sanglots ? Si oui, est-il réellement conscient de l'odeur, du fait que ça y pue ? Si c'est l'odeur à laquelle il a toujours été habitué je veux dire.
"escalier en double hélice" -> inspiration Chambord ? :) C'est ce à quoi ça m'a fait penser.
"le Duc sort à grands pas" -> je ne me souviens pas qu'il avait été mentionné que son père était duc. Je crois me souvenir de la mention de doge en revanche. Je pense que tu pourrais peut-être mieux l'introduire.
"Moi aussi je peux faire des bruits bizarres. Il va où ce troufion ?" Oh, un peu dommage, alors qu'il semblait quand même plutôt content à l'idée d'avoir un frère. Je ne dirai pas qu'il ouvre les hostilités, mais il semble se laisser vite emballer par une potentielle rivalité fraternelle.
Petite coquille : "je suis intriguée" -> intrigué
Dans l'ensemble un bon chapitre, mais je suis surprise que notre petit Andrea soit si vite lâché dans son nouveau chez lui. Je trouve aussi que son échange avec son frère est rapide. Ce dernier sait-il pourquoi Andrea est là ? Quand la mère de Cesare l'a vu, elle a dit quelque chose comme "alors c'est vrai" ce qui me laisse penser qu'elle n'était pas totalement sûre de la suite, qui pourtant semble ici évidente à Cesare. Juste une pensée, mais peut-être ton texte éclaircira ce sujet par la suite !
À bientôt :)
"habituellement, je ne suis pas fan de l'écriture à la première personne. Pourtant, je la trouve très adaptée à ton texte "=> Ah super :)
"Si oui, est-il réellement conscient de l'odeur, du fait que ça y pue ? Si c'est l'odeur à laquelle il a toujours été habitué je veux dire."=> Oui, car il est allé volé chez les riches et il a bien vu la différence;
""le Duc sort à grands pas" -> je ne me souviens pas qu'il avait été mentionné que son père était duc. Je crois me souvenir de la mention de doge en revanche"=> Oui, en fait, il est Duc et Doge. Doge c'est le titre que porte celui qui dirige la Confédération.
Pour la coquille, je suis tellement habituée à être dans la tête de persos féminin dans les autres projets que j'oublie que ce n'est pas le cas ici :p
"Ce dernier sait-il pourquoi Andrea est là ? "=> Oui, son père le lui a dit mais c'est vrai que je n'en parle pas, a voir si cela parait vraiment nécessaire.
Merci pour toutes tes remarques pertinentes <3
Ce frère a l'air bien mystérieux ! Et sa peinture aussi d'ailleurs. Surtout avec la phrase "je sais que c'est une peinture qui aura une âme".
Parce qu'au fond, quel est le but du Duc ? Et cette peinture a-t-elle un lien ? Olalah...
"Parce qu'au fond, quel est le but du Duc ? Et cette peinture a-t-elle un lien ? Olalah."=> Ahaha je ne dirai rien !
Merci encore pour ta lecture, ça me touche !
En quelques paragraphes tu as réussi à bien rendre le caractère désagréable de son bro', l'évolution du héro à ses côtés va être amusante. Ça fait plaisir qu'il lui annonce qu'il est faussaire et c'est encore mieux de voir qu'il assume d'aimer le travail de son frère.
Encore merci de cette publication :D
Je suis contente si tu aimes la maison ! On en sera plus un peu plus tard sur la perte de sa main (mais c'est important !).
Tu verras dans le prochain chapitre que Cesare cache bien son jeu. J'ai hâte d'avoir ta réaction :p
Oui, Andréa sait reconnaître un excellent travail quand il en voit un !
Encore merci de ta présence :)