Cesare
Je plante le couteau dans la toile. La lame s’enfonce et transperce le paysage que j’ai peint. C’est médiocre. Trop médiocre. J’entends presque la voix de mon père prononcer ces mots. Je vois son visage penché sur mon épaule, juge constant de mon existence. Je pose la toile et en prends une deuxième. Celle-ci est pire. Elle mérite plus qu’une estafilade. Le poignard s’enfonce. J’imagine que c’est de la chair, celle de ce frère que je n’ai pas voulu, celle de ce frère qui va tout me prendre. Je le sais, je le sens. C’est un pressentiment qui m’envahit comme la morsure du froid. La lame pourfend la toile.
En haut. En bas. À droite. À gauche.
Quel magnifique carnage ! Il ne reste bientôt que des lambeaux qui ploient du cadre comme des cheveux d’ange.
Il est peintre ! J’avais comme infime espoir qu’il serait incapable de réaliser la moindre forme, mais non, c’est un faussaire. Seuls les meilleurs peintres peuvent être faussaires.
Tout le monde le sait.
La rage palpite dans ma cage thoracique.
Je me saisis d’ébauches au fusain et je les déchire à main nue. Qu’est-ce que c’est affreux ! Médiocre ! Tellement médiocre !
Je repense au moment où je les ai espionnés à leur arrivée. Il ressemblait à un mendiant, mais mon père ne le regardait pas ainsi. Ils se sont arrêtés devant le fronton pour lire notre maxime. J’avais l’impression qu’ils partageaient un moment d’osmose, ça m’a déchiré de l’intérieur.
Je le hais. Je le hais.
Je repense à ma discussion avec maman.
Ne laisse rien paraître. Ton père se rendra rapidement compte de son erreur. Reste irréprochable. Sois fort.
Je lâche les fragments de papier entre mes doigts. Pourquoi dois-je toujours être celui qui fait des efforts ? Je suis tellement fatigué de tout faire pour lui plaire !
Je me sens si vide. Détruire mes créations détourne la lame de mon corps, mais c’est un peu moi que je tue à petit feu.
L’image de Salvatore me traverse l’esprit. Non, je me suis juré de ne plus céder. Il me déconcentre, je ne peux pas me focaliser sur mon art si je passe mon temps dans ses bras. Je ne peux pas me tourner systématiquement vers lui quand je suis au plus mal.
Je m’effondre sur moi-même tant cette décision me brise. Je n’ai jamais autant désiré quelqu’un. J’ai l’impression qu’il me sublime, mais je déteste ce sentiment de manque qui se creuse dans mes entrailles quand nous sommes séparés.
J’attrape une feuille et un crayon et je me mets à esquisser les contours de son visage. Lui donner vie me le sortira de la tête. Des picotements remontent dans mes bras et, je m’arrête parfois pour me gratter violemment le coude, la main, la clavicule. Bientôt des griffes ensanglantées apparaissent sur mes membres.
Quelqu’un frappe à ma porte et une voix de femme s’élève.
— Cesare ?
Je me fige. Artemisia ! J’avais complètement oublié que je l’avais invitée aujourd’hui. A-t-elle croisé mon frère ?
Je me relève et range précipitamment les restes de tableaux pour ne pas l’effrayer. J’ouvre la fenêtre et aère la pièce. J’essaie de me recomposer un visage plus serein. J'enfouis ma colère et ma haine derrière le masque de la bienséance et j’ouvre la porte.
Mon amie m'accueille avec le sourire. Je me pétrifie en découvrant sa nouvelle coupe.
Ses cheveux ne sont plus roux, mais violets et se dressent sur sa tête dans un nid d’écrous et de rouages. Elle s’avance avec son fauteuil roulant et s’arrête dans un demi-tour maîtrisé.
— Tu aimes ?
— Oui, mais c’est particulier.
— J’espère lancer une nouvelle mode.
— Je ne savais pas que la mode t'intéressait…
— Je sais, mais je dois travailler mon image.
J’acquiesce.
— C’est nouveau aussi ça !
Je lui indique sa main. De son poignet à ses doigts, un chapelet de rouages s’emboîte, articulé par une bague. Grâce à ce mécanisme, j’imagine qu’elle peut activer à distance tout un tas de petits gadgets.
— Oui.
Un silence s’installe. Elle me dévisage de haut en bas. Je tire une chaise et m'assoit pour être à sa hauteur.
Ses yeux fauves se posent sur mon coude amoché que je m’empresse de cacher.
— Bon, alors, comme ça, il est là.
Je marmonne une réponse incompréhensible. Elle reprend :
— Il est plutôt mignon…
Je grogne.
— Je plaisante. Tu as vu ta tête ? On dirait que tu reviens des enfers !
— C’est un peu ça.
— Allez, arrête de faire le martyr. Tu agis comme si ce miséreux pouvait te concurrencer. Il n’y a pas meilleur peintre que toi sur l’île d’Egade.
— Si. Mon père.
Artemisia lève les yeux au ciel, habitué à cet argument que je lui ressors tous les jours.
— Son temps est révolu !
— Ce n’est pas comme ça qu’il voit les choses.
— Ton père est une ordure sans coeur, tu devrais arrêter de vouloir lui prouver ta valeur.
— Facile à dire pour toi, tu es adulée par ta famille et toute l’île. Où que tu ailles, les habitants chantent tes exploits. Il ne te manque plus que le trophée du concours pour finaliser ta légende !
Un sourire de plus en plus grand se dessine sur le visage de mon amie.
— Ta phrase m’a donnée un frisson. Répète-la.
Je lui lance un morceau de toile à la figure qu’elle attrape d’une main agile.
— Bon, maintenant que tu t’es un peu déridée, parle-moi de ton frère.
— Demi-frère. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
— Je ne sais pas, où se terrait-il toutes ces années ? Qui est sa mère ? Est-ce que c’est un artiste ? Est-ce qu’il a une éducation ? Est-ce qu’il sait créer des machines ? Pourquoi a-t-il accepté de venir ? Que recherche-t-il ? Pense-t-il gagner ? Est-ce qu’il est puceau ? Est-ce qu’il préfère les hommes comme toi ? Est-ce qu’il a la même tache de naissance sur la hanche que toi ? Tu crois qu’il a déjà utilisé une de mes machines ? Quel âge a-t-il ? Est-ce qu’il est sympa ? Comment a-t-il perdu sa main ?
Mes cils papillonnent. Comme d’habitude, il est difficile de suivre le raisonnement d’Artemisia. Son cerveau est trop rapide pour moi. Parfois, ses mots sont en retard sur sa pensée et je suis souvent perdue dans sa logorrhée.
— À Lénisia.
— Quoi ?
— Il vient de Lénisia.
— Ah oui. Très bien.
Elle attend la suite de mes réponses. Comme si je me souvenais des autres questions. Elle fait une moue déçue.
— Tu devrais t’en faire un allié plutôt qu’un ennemi.
— Tu en as d’autres des conseils aussi pertinents ?
Elle sourit et ignore mon sarcasme.
— Imagine que tu sois mis dans la même chambre que lui à l’Académie.
Je la regarde, horrifié.
— J’espère que je serai avec Salvatore.
— Je croyais que vous n’étiez plus ensemble ?
— C’est le cas.
Cette phrase me coûte. J’ai l’impression d’avoir un chat dans la gorge.
Je tousse.
— Il l’a pris comment ?
— Mal.
— Quelle raison tu lui as donné ?
— Que j’ai besoin de me concentrer sur mon futur Chef-d'œuvre.
— C’est un bon argument.
— Tu trouves ?
— C’est une raison que j’aurais pu donner, en tout cas.
Je m’assombris. Je ne sais pas si cette comparaison me rassure. Artemisia est connue dans l’académie pour ne jamais se détourner des études. Les amours n’ont aucune place dans sa vie.
Je commence à regretter mon choix. Comment je vais faire pour survivre là-bas sans lui ?
Quelqu’un frappe à la porte de ma chambre.
— Maître ? C’est l’heure du déjeuner.
Artemisia fait pivoter ses roues.
— Merveilleux. Regarde-moi.
Je la fixe.
— Bon ça va, t’es toujours le gars le plus beau du coin même avec ton air de chien battu.
J’esquisse un mince sourire.
Heureusement qu’Artemisia sait toujours me remonter le moral.
Elle ouvre la porte avec un de ses bras mécaniques et s’élance dans le couloir.
Elle connaît les lieux comme sa poche. Nos mères sont très proches depuis l’enfance.
À peine sortie, la réalisation du tableau de famille envahit mes pensées. Mon père souhaite que je termine l'œuvre avant mon départ pour l’Académie : il ne me reste plus beaucoup de temps.
C’est la première fois qu’il me commande une œuvre.
Si au début, je me suis senti flatté, j’ai maintenant peur qu’il n’apprécie pas ma réalisation. Je n’aurais pas dû choisir le palais en arrière plan. La couleur de sa veste n’est pas exactement la même que dans la réalité. Et ce regard. Il va détester ses yeux. J’en suis sûr. Il faut que je reprenne tout depuis le début. Je n’ai pas le choix. Je ne peux pas le décevoir. Et il me reste si peu de temps.
Je m’arrête. Artémisia se retourne.
— Où tu vas ?
— Je dois continuer ma peinture. Je mangerai plus tard.
— Cesare, si tu me laisses toute seule avec tes parents, je te jure que je t’assassine dans ton sommeil.
J’hésite. Elle a raison. Je ne peux pas l’inviter et l’abandonner pour faire la conversation à ma famille.
Je reviens sur mes pas. J’ai la gorge sèche de nouveau et l’esprit en pagaille. La peinture est revenue dans ma tête et je ne pourrais plus me la sortir du cerveau tant que je n’ai pas un pinceau dans la main.
Nous arrivons dans la salle à manger. Andréa est déjà là, il est assis à ma place habituelle. Ce constat me fait grincer des dents. Il se retourne vers nous et ses yeux s’écarquillent en découvrant mon amie.
— Salut, je suis Artemisia Da Vincia.
— Andréa.
Il ne donne pas son nom de famille. Artemisia attend une remarque de sa part, un signe qui prouverait qu’il l'idolâtre.
Rien. Il reporte son attention sur les couverts en argent.
— Tu n’as pas entendu parler de moi ? insiste-t-elle.
— Tu es une héritière ?
— Je ne suis pas qu’une héritière. Je suis Artemisia Da Vincia.
Il fronce un sourcil.
— J’avais bien entendu ton nom.
Je le fusille du regard. Vivait-il dans un coin si sordide que les exploits de mon amie ne soient pas arrivés à ses oreilles ? Non, il doit en faire exprès. Il manie certainement l’insolence comme le couteau à peinture. Mon amie fait crisser les roues de son fauteuil et effectue un demi-tour pour se placer près de moi. Elle est vexée. Je me lève pour lui verser un verre d’eau en espérant qu’elle y dilue sa déception. Mes parents pénètrent à leur tour dans la salle. Le regard de mon père glisse sur moi et s’arrête sur Andréa. Mon ventre se noue.
Je murmure :
— Père, mère.
Ma mère marche jusqu’à moi et dépose un baiser sur ma joue. Son parfum floral m’envahit. Une odeur de lilas et de fleur d’oranger. Je crois qu’elle a eu la main lourde.
— Comment vas-tu mon ange ?
— Très bien.
Mes parents s’assoient en face de nous. Du coin de l'œil, je note que mon demi-frère fronce le nez comme s’il était incommodé par les effluves. Il regarde aussi avec grande attention ses couverts comme s’il ne savait lesquels utiliser.
Aucune éducation.
On nous sert l’entrée. Il s’agit d’un homard, l’un de mes plats préférés.
— Comment avancent tes projets Artémisia ? demande ma mère.
— Très bien. Je travaille sur une nouvelle machine que j’ai nommée l’odomètre. Elle sert à calculer la distance d’un lieu à l’au…
Un éternuement coupe l’explication de mon amie. Andréa se saisit d’une serviette en lin pour étouffer un autre éternuement. Il grimace, embarrassé.
Les serviteurs nous proposent de l’eau.
— À quoi cela ressemble-t-il ? reprend mon père.
— À une grande brouette. À chaque tour de roue, un mécanisme fait tomber un caillou dans un panier. Il suffit ensuite de compter le nombre de cailloux pour calculer la distance parcourue.
— J’imagine que cette machine n’est qu’une étape dans ton processus de création, poursuit mon père.
— Tout à fait. J’ai dans l’idée de mesurer exactement la surface de l’île.
Un nouvel éternuement retentit. Ma mère lance un regard désapprobateur à mon demi-frère.
— Désolé, je suis allergique aux lilas, bafouille Andréa.
Je me demande s’il en fait exprès.
— Et à quoi va servir cette mesure ? insiste mon père.
Artemisia noue ses mains l’une contre l’autre.
— Je m’excuse, je ne peux pas en dire plus. C’est un travail préparatoire pour mon chef-d'œuvre lors du concours.
— C’est bien tu as déjà réfléchi à ton projet. J’espère que c’est la même chose pour toi, Cesare ?
Mes oreilles bourdonnent. Mes doigts se crispent sur mes couverts. Mon cœur n’est plus qu'une cavalcade. Un voile noir s’empare des alentours.
— Oui, père, évidemment.
— C’est bien.
J’évite son regard, craignant qu’il comprenne que je mens. J’ai soudain envie de m’agenouiller au sol et de le supplier de ne pas m’envoyer à l’académie. J’ai si peur de voir luire la déception dans ses prunelles. Je l’entends déjà me dire que je suis un peintre raté.
Indigne de sa lignée.
Nouvel éternuement suivi d’un long reniflement. Je dévisage mon demi-frère, estropié comme il est. Non, je ne peux pas déclarer forfait et laisser ce nuisible porter les couleurs de la maison. Impossible. Ma mère ne supporterait pas cet affront.
Alors qu’on nous apporte le plat principal, mon père se tourne vers ma mère.
— Hilda, tu devrais retourner dans notre chambre.
Ma mère écarquille les yeux.
— Comment ? Mais pourquoi ? Nous avons à peine commencé le repas !
Ils se dévisagent. Les yeux de mon père deviennent presque vitreux. Je comprends qu'il ne veut pas se répéter.
Un frisson me parcourt. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Un vertige me saisit. Je ne comprends pas. Pourquoi une telle demande ? Pourquoi humilier ainsi ma mère ? Lui reproche-t-il quelque chose ?
Le souffle de ma mère devient rauque, son visage rouge vif, ses doigts griffent presque la table. Elle va exploser. Même Artemisia ne bouge plus en attendant l'issue fatidique de ce duel de regards.
Andréa éternue une nouvelle fois. Ses yeux sont brillants.
J’ai envie de me jeter sur lui pour l’étrangler.
Ma mère détourne soudain ses prunelles de celles de mon père et se lève, le corps tendu comme un arc. Je recule ma chaise dans l’optique de la suivre.
— Reste assis, Cesare. Ne t’avise pas de bouger.
— Oui, père.
Je me rassois, fébrile, fiévreux, furieux. Le cœur serré, je contemple ma mère qui traverse la pièce, les poings serrés.
La porte claque. Le silence tombe.
Plus personne n’ose lever le nez de son assiette.
Mais mon Artemisia sera à la hauteur :p
Mais je trouve ça bien d'avoir le point de vue du frère, comme ça, il devient plus qu'un simple rival pour Andréa, d'autant plus qu'il y a aussi des tensions entre Cesare et le père. Ce point de vue incite à en savoir plus sur Cesare.
Je crois que les parents stricts qui ont trop d'attentes pour leurs enfants font partie des pires méchants de livre !
Une question que je n'ai pas pensé à poser : Que sont les tailleurs d'images ? C'est quand même le titre du livre alors c'est important, mais tu as d'abord parlé de la famille des tailleurs-d'images avant de parler de la ville des tailleurs d'images...
En tout cas, encore un super chapitre, ton histoire dépeint une fantasy d'un nouveau genre, un peu plus éloignée de l'heroic fantasy que j'apprécie particulièrement, mais j'aime bien sortir de ma zone de confort.
Tara
En ce qui concerne les points de vue, c'était très important pour moi de montrer les différences entre les deux frères ;)
D'ailleurs, par la suite, on aura d'autres points de vue !
"Je crois que les parents stricts qui ont trop d'attentes pour leurs enfants font partie des pires méchants de livre !"=> On est d'accord...
"Que sont les tailleurs d'images ?"=> C'est le nom de la corporation des sculpteurs, peintres et modistes à la Renaissance Italienne.
"En tout cas, encore un super chapitre, ton histoire dépeint une fantasy d'un nouveau genre, un peu plus éloignée de l'heroic fantasy que j'apprécie particulièrement" => merci beaucoup ! Cette remarque me touche beaucoup <3
J'espère que la suite continuera de te plaire :)
Mak'
Je vois que tu réponds à mes commentaires à mesure que je lis les chapitres et que j'en laisse !
Merci pour la précision à propos des tailleurs d'images, je fais de l'art depuis longtemps, mais j'avoue que la culture artistique et l'histoire des arts ne sont pas mes points forts...
La suite continue effectivement de me plaire.
Pour les petites remarques:
Au début du chapite, je me demandais si tu voulais faire en sorte qu'on comprenne plus rapidement qu'on était dans le point de vue de Cesare, même si on avait plus ta note en début de page?
Y a des petites coquilles :
"Ta phrase m’a donnée un frisson" --> m'a donné (avec auxiliaire avoir, on accord si le complément direct est avant le verbe; ici tu m'as donné quoi/qui --> des frissons ; si j'ai bien compris les bôtés infâmes du français ;) )
Ici aussi, on est du point de vue de Cesare qui parle de lui uniquement au masculin si je ne m'abuse:
"Parfois, ses mots sont en retard sur sa pensée et je suis souvent perdue dans sa logorrhée." --> perdu
Petit questionnement aussi car il dit "mon demi-frère, estropié comme il est" comme si c'était une insulte pour lui (c'était mon impression en tout cas) alors qu'avec son amie en fauteuil qu'il admire tellement, je me demandais si ça faisait sens ?
Bref : bien écrit, personnages variés, stylés et dont on capte assez vite la personnalité pour s'y attacher d'emblée --> génial ! :'D
J'adore aussi Artemisia (bon dans ce premier jet, je n'ai pas encore pu trop la développer, mais je m'y attacherai dans la réécriture).
"Au début du chapitre, je me demandais si tu voulais faire en sorte qu'on comprenne plus rapidement qu'on était dans le point de vue de Cesare, même si on avait plus ta note en début de page?"=> Par la suite, j'indique le narrateur. Je pense que je vais le rajouter dès ce chapitre comme ça, il n'y aura aucun risque de se tromper.
(même si les deux narrations ne se ressemblent pas du tout).
"Petit questionnement aussi car il dit "mon demi-frère, estropié comme il est" comme si c'était une insulte pour lui (c'était mon impression en tout cas) alors qu'avec son amie en fauteuil qu'il admire tellement, je me demandais si ça faisait sens ?"=> Mmm bonne question, en vrai cela n'apporte rien, donc je pourrai trouver une autre formulation, peut-être au niveau de son origine sociale, ce serait plus pertinent. Merci !
Merci pour les coquilles, je m'en vais de ce pas les corriger !
"Oh et aussi, le petit passage avec la mère qui en prend plein la tronche, ça permet de nuancer ce personnage qu'on aimait pas d'emblée avec un pointe de compassion et c'est très appréciable (personnellement j'ai de la peine avec les 100% méchants, surtout si c'est pas des hommes cis dominants mais ça c'est encore une autre histoire^^)"=> J'essaie de nuancer un max mes personnages (même le père des garçons) après ça reste un 1er jet, donc certaines nuances peuvent être à retravailler.
En tout cas, je suis ravie que ça te plaise :)
Bonne lecture et merci encore de tes précieux retours :)
Mak'
Ton histoire est une pause bienvenue, et je suis particulièrement fan de Cesare (comme tu l'avais prédit). Aaaah ces personnages torturés et perfectionnistes, comme je les aime ! J'aime également beaucoup Artemisia : sa personnalité a l'air parfaite pour contrebalancer la noirceur de Cesare. C'est aussi parfait parce que ça empêche Cesare d'être unidimensionnel. On n'est pas dans le cliché de l'antagoniste au sombre passé, il a des liens en dehors de sa famille et ça le rend humain et d'autant plus attachant. Et Salvatore !!! J'ai hâte de le voir de plus près (mais j'avoue que je m'attendais presque à un Micheletto, pour garder ta ligne historique). Bon, je suis fan de Cesare, plus de retour en arrière.
"— Bon ça va, t’es toujours le gars le plus beau du coin même avec ton air de chien battu.
J’esquisse un mince sourire.
Heureusement qu’Artemisia sait toujours me remonter le moral. " --> J'ai ri, la vanité lui va bien au teint x)
"Je crois qu’elle a eu la main lourde. " --> Je pense que tu peux l'enlever, peut-être en le remplaçant par une description qui dit la même chose mais indirectement, pour que le lecteur comprenne mais plus "légèrement".
Les éternuements qui cassent le spleen de Cesare me TUENT x)) Un super équilibre entre noirceur et humour pour alléger !
Et pour finir, la cruauté du père qui s'affirme. On savait que c'était un sale type, mais tu renforces la haine dans les lecteurs. Pour notre plus grand plaisir !
Bref, ce fut un long commentaire, mais c'est la preuve que je suis complètement plongée dans ton histoire, dira-t-on x) Très, très hâte de lire la suite !!
À bientôt,
Bleiz
Je savais que Cesare allait te plaire, c'est vrai qu'en tant que lectrice, j'aime bien les persos torturés et perfectionniste :p
"Et Salvatore !!! J'ai hâte de le voir de plus près (mais j'avoue que je m'attendais presque à un Micheletto, pour garder ta ligne historique)"=> Ahahah excellent, mais j'aime moins comme prénom :P
Je note pour alléger le passage avec le parfum !
"Et pour finir, la cruauté du père qui s'affirme. On savait que c'était un sale type, mais tu renforces la haine dans les lecteurs. Pour notre plus grand plaisir !"=> et encore, ce n'est que le début.
"Bref, ce fut un long commentaire, mais c'est la preuve que je suis complètement plongée dans ton histoire, dira-t-on x) Très, très hâte de lire la suite !!"=> super merci <3
Moi j'ai très hâte que tu la découvres aussi !
A bientôt sur ton histoire ou la mienne <3
Mak'
Encore un chapitre très intéressant ! J’ai beaucoup aimé qu’on soit dans la tête de Cesare. Il a une personnalité très différente d’Andréa, mais je l’adore déjà lui aussi ^^ Il a vraiment un gros manque de confiance en lui, en fait ! Et c’est terrible de voir comment il vit mal la pression que lui inflige son père.
Toujours aussi insupportable le père d’ailleurs. Personne n’est épargné avec lui !
Sinon, j’aime beaucoup Artémisia. Elle m’a l’air d’être quelqu’un de très intéressant et sa relation avec Cesare est chouette ! Ça a l’air mal parti pour qu’elle s’entende bien avec Andréa par contre… Elle semblait très curieuse d’en savoir plus savoir sur lui, mais son égo n’a pas supporté qu’il n’ait jamais entendu parler de ses exploits. J’adore XD
Curieuse de rencontrer Salvatore aussi. Ça me fait trop rire de voir comment Cesare est tellement contradictoire, à vouloir à la fois s’éloigner de lui pour se concentrer sur son futur Chef-d’œuvre et en même temps il peut pas s’empêcher de souhaiter être dans la même chambre XD
Oui, son père l'a bien démoli. Niveau confiance en lui, il est proche de 0.
Artémisia est aussi un personnage que j'aime beaucoup ! Pour l'instant, je ne peux pas lui donner autant d'ampleur que les deux frères mais ça ne va pas tarder :p. En effet, elle n'aime pas que l'on ne connaisse pas ses exploits !
Et enfin Salvatore ! Le grand amour de Cesare ! Tu verras que Cesare est toujours très contradictoire quant il s'agit de son ex :p. Tu verras ça un peu plus tard ;)
Je file répondre à tes autres commentaires !
Pleins de bisous :)
Mak'
Ah j'ai toujours très hâte d'avoir le retour des lecteurs sur ce chapitre ! En effet, le contraste est fort entre les deux frères ! Cesare va, en effet, être un personnage intéressant à suivre :p
Le père va jouer un rôle important dans l'histoire et les deux frères vont beaucoup évoluer vis-à-vis de lui.
A bientôt ma petite Gabhany ! J'espère que la suite te plaira !
J'ai pas fait exprès de le demander mais voilà le chapitre du frère ! J'ia bien aimé le contraste de son point de vue avec celui de son demi-frère. Je trouve le chapitre intense émotionnellement et ça me plaît énormément.
J'ai du mal à voir la pertinence de l'affaire du lilas pour le moment, mais soit, je réserve mon jugement pour plus tard.
Je suis curieuso de voir comment tu vas tenir le personnage dans la durée, entre montrer comment c'est de vivre avec de l'anxiété vs ne pas tomber dans de la redondance. Bref, j'ai ha^te de lire la suite !
Plein de bisous !
Oui, tu te doutais bien que je n'allais pas rester que du point de vue d'Andréa ! Il faut bien un peu complexifier le récit :p
"Je suis curieuso de voir comment tu vas tenir le personnage dans la durée, entre montrer comment c'est de vivre avec de l'anxiété vs ne pas tomber dans de la redondance.""=> ça ne va pas être une mince affaire !
En tout cas, je trop contente que tu aies trouvé le chapitre émotionnellement intense !
Pleins de bisous <3
On ressent bien toutes les tensions notamment au moment du repas. Le père terriblement autoritaire, sévère, et aussi toutes les rancœurs. J’ai beaucoup aimé les petits détails que tu insères, le naturel dans le déroulement des dialogues : )
J’ai adoré la série de question d’Artemisia, du tout au tout !!! Le dialogue est frais, naturel
De toutes petites corrections pour t’aider dans la relecture :
Artemisia lève les yeux au ciel, habitué à cet argument que je lui ressors tous les jours.
Accorder habituée
Et ici l’inverse
« Bon, maintenant que tu t’es un peu déridée, parle-moi de ton frère. »
Déridé
Ici « À peine sortie, la réalisation du tableau de famille envahit mes pensées. »
je mettrais cette phrase à la ligne vu ce qui précède et suit ; )
« Non, il doit en faire exprès. » Dans le dialogue ici, j’ai un doute sur ce « en », j’aurais dit « le faire exprès » plutôt. Mais je ne sais pas, c’est peut-être une ancienne expression ? Tu utilises deux fois l’expression d’ailleurs, peut-être éviter la 2ème fois ?
Sinon, parfois tu écris l’Académie avec une majuscule, parfois sans.
C'est très bien écrit et l'intrigue est bien menée, cette concurrence entre les deux frères, le mystère autour de tout ça, j'aime beaucoup :)
Merci pour les petites coquilles, je vais corriger sur mon fichier. Merci pour tes compliments, ça me fait très plaisir !
Pleins de bisous <3
J'espère que la suite continuera de te plaire !
Je suis toujours friand des changements de POV narratifs, surtout quand l'accroche est efficace comme ici.
Le début fonctionne très bien, d'ailleurs je n'ai pris presque aucune note. Le premier paragraphe est génial.
La caractérisation du personnage fonctionne bien. L'identification aussi. C'est un anti-héros pas si "noir" que ça. Sa relation avec son père est très intéressante. Avec son amie également. Sa relation avec son ex m'a semblé un peu trop appuyée par contre - car lui n'est pas là. Je trouve que tu insistes beaucoup dessus et que tu nous prends un peu par la main pour nous faire comprendre les choses. Je me demande si tu devrais pas garder quelques données pour la suite, quand on le rencontrera lui pour la première fois.
La fin m'a laissé un peu perplexe. Je ne sais pas trop où tu veux nous emmener avec cette sortie de table de la mère (tandis que l'amie reste). Hâte de savoir ce qu'il se trame du coup.
Quelques notes sinon :
« Ce ne serait vraiment pas sympa. »
>
Ça dénote avec sa façon d’être. Il est bourgeois. "Sympa", ça fait argot dans sa bouche.
« Andréa est déjà là, il est assis à ma place habituelle. »
>
J’ai du mal à croire qu’il se soit assis où il voulait, sans être repris par la mère.
À moins que le père ne cherche à créer du conflit et lui a proposé ce siège spécifique, auquel cas ce serait intéressant de le préciser. Ça rendrait la jalousie du frère plus poignante encore à mes yeux.
« Quel cul vaseux… »
>
Amusant détournement de cul-terreux. J’aurais mis un tiret pour renforcer le clin d’œil.
« Désolé, je suis allergique aux lilas »
>
Il sait ce que c’est ? Il y en a de là où il vient ? Il en a certainement déjà peint, mais de là à savoir ce que ça peut sentir.
À très bientôt pour la suite.
Artichaut
Je suis trop contente si tu as aimé ce changement de point de vue ! Je commence à te connaître et je sais que tu es pointilleux ! Si tu n'as rien à dire c'est bon signe :p
"Sa relation avec son ex m'a semblé un peu trop appuyée par contre - car lui n'est pas là. Je trouve que tu insistes beaucoup dessus et que tu nous prends un peu par la main pour nous faire comprendre les choses. Je me demande si tu devrais pas garder quelques données pour la suite, quand on le rencontrera lui pour la première fois.
"=> Ce n'est pas faux, mais Salvatore est tout le temps dans les pensées de Cesare donc, c'est normal que cela fasse un peu appuyé.
"La fin m'a laissé un peu perplexe. Je ne sais pas trop où tu veux nous emmener avec cette sortie de table de la mère (tandis que l'amie reste"=> Le père est très autoritaire et si subitement il souhaite quelque chose, il aime que la personne obéisse directement.
"ce ne serait vraiment pas sympa"=> Oui, je vais essayer de trouver un autre mot.
"J’ai du mal à croire qu’il se soit assis où il voulait, sans être repris par la mère." => Andréa est arrivé le premier. Ensuite Cesare et enfin les parents. Je pense que je pourrais rajouter une remarque de la mère avec le père qui la contredit, ça pourrait être pas mal.
"« Désolé, je suis allergique aux lilas »
>
Il sait ce que c’est ? Il y en a de là où il vient ? Il en a certainement déjà peint, mais de là à savoir ce que ça peut sentir."=> Andréa a beaucoup traîné dans les habitations des fortunés donc il sait reconnaître le parfum des lilas !
Merci encore de ta lecture et de tes retours constructifs.
A très bientôt !
Mak'
Je pensais qu'il ressentirait du mépris et/ou de l'indifférence pour Andréa, mais cette colère, cette jalousie m'ont prise aux tripes, la scène où il déchire ses tableaux plutôt que de se faire du mal à lui-même est poignante. Il déteste Andréa, il déteste ses œuvres, il se déteste lui-même, j'ai l'impression que tout ça se mélange dans sa tête et le rendu est incroyable !
"Seuls les meilleurs peintres peuvent être faussaires" : j'ai aimé cette phrase, elle m'a amusée sans pour autant détonner dans la haine de Cesare, et après avoir passé trois chapitres avec Andréa je crois comprendre ce que Cesare entend par là, le fait qu'être faussaire exige de se glisser dans la peau des peintres qu'on reproduit, au lieu de développer "seulement" son propre style.
L'arrivée d'Artemisia crève la tension et le chapitre devient beaucoup plus drôle et léger, le changement d'ambiance était flagrant… J'aime beaucoup le duo qu'elle forme avec Cesare, très contrasté par leurs façons d'être à l'opposé l'une de l'autre, mais en même temps uni sur certains points comme leur obsession pour leurs œuvres.
J'apprécie aussi le personnage d'Artemisia en elle-même, avec cette apparence fantasque qui tranche sur l'image d'"intello ambitieuse et renfermée" qu'on pourrait lui prêter lorsque tu dis qu'elle est connue pour ne pas laisser les amours la détourner des études. J'ai apprécié que tu renverses ce cliché !
Elle m'a fait beaucoup sourire dans ce chapitre, surtout le passage où elle pose quinze (j'ai compté !) questions sur Andréa. Le "Est-ce qu'il est puceau ?" sorti de nulle part m'a bien fait rire… et elle pense vraiment que Cesare a vu la hanche d'Andréa ??
J'ai adoré Andréa pendant le dîner, ses interventions constantes dont les autres ne savent pas trop s'il s'agit de maladresse ou d'insolence… Sa façon de vexer Artemisia dès le début était satisfaisante à lire, ça fait ressortir l'ambition et la vanité d'Artemisia et ça rend Andréa un peu acteur de la situation, il n'est pas juste assis dans son coin à se plaindre dans sa tête, même s'il ne peut pas faire grand-chose d'autre…
L'intervention du père à la fin du chapitre, l'emprise qu'il exerce sur la mère de Cesare… ça par contre, ça m'a glacée. Est-ce qu'il exerce une sorte de pouvoir sur elle (vu les manifestations physiques que déclenchent son regard "vitreux"), ou est-ce qu'elle est terrifiée ? On n'a pas encore entendu parler de magie dans cet univers, exceptée celle exercée par le Sérénissime (ou alors c'est moi qui n'ai pas relevé), mais ce passage me fait penser que ça n'est pas à exclure. En tout cas Cesare et sa mère me font de la peine, coincés avec ce salaud…
Bref bref, j'ai adoré ce chapitre, je n'ai rien à y redire j'ai été embarquée dedans du début à la fin ! Je me lance avec plaisir dans la lecture du suivant !
J'attendais ton retour avec impatience sur ce chapitre !
" je ne m'attendais pas à ce que Cesare ressemble à ça de l'intérieur ! Il en cache des choses sous son apparence dédaigneuse…"=> Mais oui on ne se rend pas compte qu'il n'a pas du tout confiance en lui dans le chapitre précédent ! J'aime bien créer des contrastes entre la façon dont on les voit et comment ils sont intérieurement :). D'ailleurs, c'est souvent le cas, dans la réalité. Je suis super contente que ce chapitre fonctionne et que tu aies été prise au tripes :p.
Je crois que Cesare prend la vedette sur Andréa avec ce chapitre :p.
J'aime beaucoup ta lecture du personnage et ton interprétation qui est celle que je voulais transmettre donc ça me rassure !
J'adore Artémisia aussi, je me suis bien amusée avec ses questions :p. Et je me suis vraiment imaginée à la place de Cesare qui a du mal à la suivre.
Concernant le repas, j'étais moi aussi glacée en écrivant la fin du chapitre, je n'avais pas vraiment prévu qu'il se termine comme ça, mais en l'inventant, j'ai trouvé ça bien oppressif l'emprise qu'il a sur tout le monde (et sans magie !).
"En tout cas Cesare et sa mère me font de la peine, coincés avec ce salaud…"=> On est d'accord... Mais je réserve quelques surprises le concernant !
Merci de ta lecture <3
Je réponds un peu plus tard à tes autres coms <3 mais sache que tu as refais ma journée avec tes ressentis de lecture !
Mak'
Effectivement, cette emprise est extrêmement oppressive, et ça se ressent bien ! Que le père y parvienne par manipulation psychologique, sans magie, est encore plus terrifiant, j'espère qu'on le verra encore à l'œuvre avec Andréa…
J'ai hâte d'en savoir plus sur le père dans ce cas, j'aime les personnages objectivement détestables qui ne se réduisent pas pour autant à cela !
Artemisia est super chouette par contre, et je suis contente que Cesare ait au moins une amie !
C'est toujours aussi top, j'adore "cul vaseux" pour parler des gens des sanglots !!!
Oui le père est un trouDuc avec tous le monde. Pas de favoritisme XD
Tellement contente de te retrouver sur le texte et d'avoir ton ressenti de lecture :)
Je te livre les remarques que je me suis faites au fur et à mesure de ma lecture :
"Quel magnifique carnage !" j'aime beaucoup ce genre de phrase, je crois que c'est révélateur de la psychologie de ton personnage.
"L’image de Salvatore me traverse l’esprit. Non, je me suis juré de ne plus céder. Il me déconcentre, je ne peux pas me focaliser sur mon art si je passe mon temps dans ses bras." je suis intriguée par ce personnage, Salvatore. J'ai hâte d'en savoir davantage à son sujet.
"Artemisia lève les yeux au ciel, habitué" -> habituée ?
Le personnage d'Artemisia est très intéressant, surtout dans sa relation avec Cesare ! Si je suis bien ton histoire, je devine qu'elle est une autre héritière (confirmé un iota plus tard), et va donc concourir contre lui. Pourtant, je sens une franche amitié plutôt qu'une rivalité, et j'aime beaucoup cela.
C'est peut-être ma tendance à m'attacher aux personnages torturés, mais Cesare me plaît beaucoup. Vraiment. Il me fait de la peine, et m'est très sympathique en même temps, et je ressens un besoin de le soutenir qui me rend Artemisia plus sympathique encore parce qu'elle le soutient justement.
"Je lui emboite le pas" ...Pardon... sans mauvais jeux de mots, vraiment, mais n'est-elle pas dans un fauteuil roulant ?(*rire nerveux*)
"et je ne pourrais plus me la sortir du cerveau tant que je n’ai pas un pinceau dans la main." -> un côté obsessif criant de vérité, et de réalisme de ton personnage.
De manière plus succincte : un excellent chapitre. C'est vraiment une très bonne idée de nous offrir la perspective de Cesare, parce qu'on ressent bien davantage ici tout l'enjeux de l'arrivée (intempestive) d'Andrea.
Je vais lire le prochain chapitre de suite !
Hihihi trop contente si tu adores Cesare ! Moi aussi c'est mon chouchou <3
Artemisia aussi !
"je suis intriguée par ce personnage, Salvatore. J'ai hâte d'en savoir davantage à son sujet.")> T'inquiète, tu vas bientôt le rencontrer :p
Merci pour la coquille, je m'en vais la corriger !
"C'est vraiment une très bonne idée de nous offrir la perspective de Cesare, parce qu'on ressent bien davantage ici tout l'enjeux de l'arrivée (intempestive) d'Andrea.
"=> Dans toute la première partie, on aura les points de vue des deux demi-frères puis dans la seconde, un peu les autres aussi !
Allez je file répondre à ton dernier com ! Trop contente que l'histoire te plaise !
Tu sais créer de belles dynamiques entres tes personnages :)
Je vais directement lire la suite car j'ai le sentiment que le Duc a quelque chose à annoncer :O
"Tu sais créer de belles dynamiques entres tes personnages :)"=> Héhéhé j'essaie !
Pour la rencontre avec Artemesia, leur relation me plaît beaucoup, en quelques phrases tu crées une bonne alchimie. Décidément les duos opposés ça marche bien :P. Si jamais tu veux quelques tips, en mettant en place quelques actions d'adaptation de la part de Cesare je pense que tu pourrais mieux souligner le handicap de son amie sans avoir à parler uniquement de sa chaise.
Pas douée la fille !
Je suis très contente que tu sois surprise de Cesare ! Tu as raison, j'ai mieux réussi à traduire la pression parentale dans ce livre que dans Nimbe.
Je suis contente que tu notes la modification de l'écriture selon si c'est Andréa ou Cesare qui parle, j'ai essayé de le soigner.
Artemisia, je l'adore ;). J'ai hâte que tu rencontres les autres personnages aussi !
Oh oui, je veux bien quelques conseils pour parler des adaptations d'Artemisia sans avoir besoin de mentionner sa chaise !
Trop sympa de ta part <3
Merci à toi <3
Mak'