– Ho bordel c’est beaucoup trop stylé ! ai-je crié.
– Comment ça ? demanda mon maître un peu intrigué.
– Vous reconnaissez pas la porte ? ai-je demandé toujours euphorique.
– Non, bien sûr que non. La dernière fois que je suis venu, c’était pour mon baptême, il y a vraiment très longtemps, répondit-il en posant sa main sur la paroi.
– C’est vraiment super classe ! murmurai-je. Ils ont internet en bas ? me suis-je exclamé en me tournant vers mon maître.
– Normalement non, non non je pense pas ! trancha mon maître en secouant la tête.
– Alors c’est qui qui l’a construite ? soufflai-je en prenant la clef qui était attachée au mur.
Mon maître se tut quelques secondes, réfléchissant puis dit d’un ton un peu mélodramatique :
– Satan lui-même, sans doute. Ou alors ses démons. Des monstres déguisés en femmes magnifiques parcourant les enfers pour torturer les âmes des impies ou écumant la terre pour semer la graine du péché et de la discorde dans le cœur de l’Homme.
– C’est sexiste, répondis-je en soufflant du nez.
Mon maître se tourna vers moi, me toisant d’un regard signifiant clairement qu’il me trouvait ridicule, mais moi je trouvais ça plutôt drôle. Il fit un geste de la main puis dit :
– Ho tais-toi un peu. Si tu veux, tu peux essayer d’ouvrir la porte, avant que je la défonce.
J’ai sursauté puis rapidement j’ai déclamé, sur un ton à moitié sérieux :
– Mais voyons, la porte a été faite par Satan lui-même. Ou alors ses démons. Des monstres déguisés en femmes magnifiques parcourant les enfers pour torturer les âmes des impies ou écumant la terre pour semer la graine du péché et de la discorde dans le cœur de l’Homme. Vous pensez vraiment que vous allez réussir à ouvrir cette porte là d’un coup de pied ? Non, je sais ce qu’il faut faire. Il suffit de prendre cette clef et de, en la faisant tourner dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, faire passer un courant dans la porte. Je sais pas trop quel voltage, mais par essai-erreur ça devrait aller. Vous pourriez faire apparaitre un truc pour faire passer…
BLAM
Le pied de mon maître était passé à quelques centimètres de ma tête, mes oreilles sifflaient. La porte n’avait pas été arrachée. La jambe de mon maître avait purement et simplement traversé le métal. Évidemment. Mon maître me donna une petite claque sur le haut de la tête avant de se diriger vers un des murs du couloir. Il sortit une clef de sa poche et la glissa dans le mur, sans que rien ne laissait supposer la présence d’une quelconque serrure. Ensuite il ouvrit le mur, comme ça ! Comme une porte de casier. Il en sortit un très, mais vraiment très gros sac à dos qu’il me lança :
– Attrape !
Le sac à dos atterrit sur mon torse, ce qui me fit tomber en arrière complètement abasourdit par le poids de la chose. Mon maître en remettant la clef dans sa poche dit :
– C’est bien pratique ce genre de trucs, ça ne me fatigue pas, mais ça ne marche pas quand on quitte complètement le paradis.
– J’imagine, répondis-je dans un souffle en faisant rouler le sac sur le côté.
– Et donc tu connais cet escalier ? Comment ça se fait ? me demanda-t-il.
– C’est une creepypasta sur internet, dis-je en hissant difficilement le sac sur mes épaules.
– Une creepyquoi ? fit mon maître en tourant la tête vers moi.
– Euh… une histoire d’horreur, c’est un escalier hanté, et il est très profond… et euh… y a des ombres qui bouges, et aussi une tête… et…
Mon maître, qui avait visiblement décidé de ne pas m’écouter, était parti dans l’escalier. Tout essoufflé par le sac qui devait bien faire la moitié de mon poids j’ai crié :
– Whohého attendez moi là, qu’est-ce que vous croyez, je veux pas me retrouver seul dans ce truc ! Et de toute façon y a pas de lumière dedans, vous avez de quoi faire de la lumière ?
– Allé on marche ! me lança mon maître, visiblement pas dérangé le moins du monde par le poids du sac que je portais à sa place.
– Mais, et la lumière ? ai-je demandé en m’élançant dans l’escalier à sa suite.
C’est seulement là que j’ai remarqué que mon maître brillait, de son corps et de sa tunique partait une douce lumière blanche qui permettait de voir les murs sales de l’escalier. C’était un bête escalier avec des plateformes semi-circulaires, séparées par des séries de treize marches, les murs étaient en béton et il n’y avait effectivement aucune source de lumière mis à part mon maître, luisant comme un ver. Nous avons descendu une dizaine de séries de marches, enfin, mon maître a descendu une dizaine de séries de marches, moi j’ai plutôt descendu une dizaine de rampes d’escalier en glissant dessus. Même si elles étaient rouillées, ma toge était assez épaisse et lisse pour que la glissade soit intéressante. Après ce n’était pas la folie non plus, mon énorme sac me ralentissait beaucoup malgré tout. Quand mes fesses ont commencé à ne plus supporter les glissades je me suis mis à marcher et j’ai commencé à vraiment sentir l’effet de l’atmosphère oppressante de l’escalier. J’ai essayé de lancer une conversation sur une touche humoristique :
– Il fait bon pour la saison non ?
Mon maître tourna la tête vers moi en plissant les yeux, il ne comprenait absolument pas ce qu’il y avait de drôle dans ce que je venais de dire. Alors, la mort dans l’âme j’ai essayé de lui expliquer :
– C’est ce qu’on dit quand on veut commencer une conversation et qu’on sait pas quoi dire, on parle de la météo.
– Mais on est dans un escalier, en enfer, il y a pas de météo, dit mon maître, toujours les yeux plissés.
– Oui, mais, je disais pas ça pour parler de la météo, répondis-je.
Je ne m’attendais pas à devoir expliquer autant.
– Alors pourquoi tu parles de la météo ? demanda mon maître qui commençait définitivement à croire que je me foutais de lui.
– Mais pour faire une blague sur le fait que je savais pas quoi dire, m’exclamais-je.
– En parlant de la météo ? lâcha mon maître comme si c’était complètement débile.
Ce n’était pas complètement débile.
– Bha au moins maintenant on fait la conversation ! j’ai crié.
– Et bien tu veux parler de quoi si tu tiens tant que ça à faire la conversation ? demanda mon maître un peu énervé.
– Mais je sais pas c’est pour ça que je parlais de la météo, me suis-je exclamé, un peu plus énervé.
– Mais on est dans un escalier, y a pas de météo ! se fâcha mon maître.
– MAIS JE SAIS QU’IL N’Y A PAS DE MÉTÉO DANS UN ESCALIER ! j’ai hurlé, complètement énervé
– Hoooooo ! s’exclama mon maître en levant les bras.
– Hoooooo ! me suis-je exclamé en levant les bras.
Et le silence retomba, nous avons continué à marcher dans cet escalier sombre (malgré mon maître brillant), une plateforme après l’autre. On entendait que le bruit de nos pas ainsi qu’un « tac » régulier qui venait du manche de mon bâton qui cognait le sol à chaque fois que je descendais une marche. J’aurais bien eu envie de le réarranger, mais mon maître ne ralentissait pas et c’était absolument hors de question que je me retrouve seul dans cet escalier de l’enfer. Donc je supportais doucement, en plus du poids complètement abusé du sac à dos de mon maître, le « tac » régulier de mon précieux bâton. J’ai d’ailleurs eu envie de l’essayer, mais je n’avais pas grand-chose à viser. Ça aurait été vraiment pas cool et inutilement dangereux de ma part de tester sur mon maître. Je pouvais essayer sur un objet inanimé aussi, mais normalement ça ne marcherait pas. J’avais essayé de compter le nombre de séries de marches pour savoir à quel point nous approchions du bas de l’escalier, mais le stresse m’avait très vite fait perdre le compte. Mes mains tremblaient et je sentais descendre dans mon dos une goutte de transpiration glacée.
– Ça fait longtemps que vous êtes un ange ? j’ai demandé à mon maître qui marchait devant moi, imperturbable.
– Quoi ? répondit-il sans s’arrêter et sans tourner la tête.
– Ça fait longtemps que vous avez été promu ? ai-je répété, un peu plus fort.
– Ho ça, je n’ai pas été promu. Fit-il comme si de rien n’était.
– WHAAT sérieux ? me suis-je exclamé. Vous êtes un archange ? Mais c’est super…
Mon maître se figea.
– WHOOLANFOIRÉDESAMÈRELAPANTOUFLEQUESTCEQUECÉTAITQUECETTEMERDE ! j’ai crié.
C’était une ombre ! Une saloperie d’ombre qui était passée devant mes yeux comme si de rien n’était ! J’étais mort de trouille ! Dans la surprise je m’étais jeté en arrière et j’avais remonté les treize marches qui nous séparait du palier supérieur. Je les avais remontées sur mes fesses, à reculons, en hurlant, avec mon bâton et mon énorme sac, je vous raconte pas l’exploit. Quant à mon maître, et bien, il était resté parfaitement immobile, il avait juste porté sa main à sa rapière, il n’avait toujours pas bougé quand je suis redescendu à sa hauteur. J’ai pris le ton le plus enjoué dont j’étais capable et j’ai dit :
– C’était flippant hein !
– CHUT ! trancha-t-il toujours sans bouger.
Nous sommes restés un moment sans bouger, dans un silence total, ou presque.
– Tu entends ? chuchota mon maître.
Je tendis l’oreille.
– Hoo merde ! ai-je murmuré.
– Donc tu l’entends, finit-il.
Les pleurs d’une petite fille venaient d’en dessous, environ deux-cents mètres en dessous. Elle appelait à l’aide et réclamait sa maman. J’ai senti les poils sur ma nuque se dresser.
– Ça aussi c’était dans ton internet ? demanda mon maître, toujours sur ses gardes.
– Yep, ai-je réussi à articuler.
Nous avons encore passé une longue minute à attendre, puis mon maître se tourna vers moi :
– Ho on va pas attendre tout la journée, déballe ce que tu sais !
– Ha ! me suis-je écrié en sursautant. Oui… euh et bien… je sais pas trop.
Mon maître soupira avant de se remettre à marcher. Je me suis élancé à sa suite en disant :
– On va pas se rapprocher des pleurs, ils vont s’éloigner en même temps que nous, par contre y a une tête.
– Une tête ? demanda mon maître d’un air incrédule, toujours en marchant.
– Ouai, genre blanche, et qui flotte, j’ai continué.
– Et je suppose que ça aussi c’est sur ton internet, fit mon maître, un peu amer.
– Hoo c’est bon hein, j’ai paniqué, elle était vachement flippante cette ombre vous trouvez pas ? ai-je dit.
Mon maître ne répondit pas, alors j’ai continué :
– Je suis sûr que ce serait moins paniquant comme situation si on parlait un peu, en tout cas moi je paniquerais moins.
Mon maître soupira, je ne perdis pas espoir :
– Vous connaissez le jeu du marché Padipado ? ai-je demandé.
– Non… je ne connais pas le jeu du marché Padipado, fit mon maître, dubitatif.
– Ok, c’est très simple. On imagine que j’ai un marché, et vous, vous me demandez ce que j’y vends. Moi je vous réponds si oui ou non je vends ce que vous me demandez. Et avec mes réponses vous devez essayer de comprendre la logique de mon marché, ai-je expliqué.
– Ça n’a pas l’air très compliqué, et tu t’amuses avec ça ? dit mon maître d’un ton moqueur.
– Allez essayez, demandez-moi ce que je vends dans mon marché Padipado ! ai-je tenté, toujours plein d’entrain, malgré l’angoisse qui m’habitait.
– Bon, je suppose que j’ai rien à perdre, lâcha mon maître. Est-ce que je peux acheter une épée dans ton marché ?
– Oui, ai-je dit, fier de faire jouer mon maître.
– Ha bha c’est une armurerie alors ton marché, pour dire vrai je m’attendais à plus de chalenge, ricana mon maître en haussant les épaules.
Pendant une seconde j’avais cru ce serait facile à expliquer, mais en fait non. Au moins le fait de faire comprendre le principe d’un jeu aussi simple à mon maître m’évitait de me concentrer sur les pleurs de la fillette, deux-cents mètres plus bas. Je suis resté silencieux quelques secondes puis j’ai dit :
– Ok, non en fait c’est pas un vrai marché, faut plutôt voir ça comme… un marché théorique avec un patron maniaque et fou qui déciderait complètement arbitrairement ce qu’on peut y acheter ou non.
– Je comprends pas vraiment, fit mon maître qui avait l’air un peu désolé pour moi.
– Ok, on va prendre des exemples. Dans mon marché, on peut acheter une épée, mais pas une rapière. On peut acheter la lune, mais pas le soleil. Le marché c’est juste un prétexte pour le jeu, si vous préférez on peut dire que j’ai en tête un critère qui sépare tous les éléments existant en deux catégories, et vous, en me posant des questions vous devez trouver ce critère, c’est plus clair comme ça ? ai-je dit, vachement fier de mon explication.
– Haaaaaa d’accord ! s’exclama mon maître, en levant la tête. Allé je suis partant !
Il se tut quelques secondes pour réfléchir, puis commença :
– Ok, c’est parti, on y vend des masses d’arme, dans ton marché thorique ?
– Oui, répondis-je
– Mars ?
– Oui.
– Jupiter ?
– Non.
Et on à continué comme ça pendant quelques dizaines de séries de marches, et mon maître s’est laissé prendre au jeu beaucoup plus facilement que prévu. À tel point que trente minutes plus tard, nous étions tous les deux à l’arrêt, en train de manger une barre énergisante.
– Je peux acheter du vin ?
– Oui.
– Un veau ?
– Non.
– Du vent ?
– Oui.
– Un fa ?
– Quoi ?
– Un fa, la note ! répondit mon maître presque euphorique.
– Haa, oui, tu… euh vous pouvez, j’ai répondu.
– Ok… une vie, je peux une vie ?
– C’est pas très éthique, non vous pouvez pas ! ai-je dit en rigolant.
– Alors j’ai trouvé ! s’exclama mon maître. Dans ton marché, tu ne vends que les mots qui n’ont pas d’« i » et pas d’« o » !
Ces yeux se sont illuminés, et j’ai éclaté de rire :
– Trouvé ! Vous voulez essayer ?
– Oui, oui, mais on se remet à marcher, sinon on arrivera jamais en bas ! répondit mon maître de très bonne humeur.
J’avais l’impression qu’il n’éprouvait aucun mal-être, ou aucune peur à être dans cet escalier glauque. Je faisais bien semblant donc mon maître ne voyait rien, mais j’étais presque à bout de nerfs. Il essaya avec un marché qui ne vendait que des objets dont le nom avait un nombre pair de lettres, un grand classique, que j’ai découvert en quelques minutes. En râlant gentiment mon maître me laissa le tour. Il a eu un peu de mal à trouver que mon marché ne vendait que des objets qui contenaient du métal, mais il s’améliorait vite, pour ma part j’étais de moins en moins concentré. Mon maître sentait certainement que je mettais moins d’entrain au jeu car après m’avoir fait deviner un marché qui ne vendait pas d’objets dont le nom possédait deux « m » ou deux « n » consécutifs nous avons arrêté. J’avais pris mon bâton à la main, car son « poc » régulier sur les marches m’angoissait. Je ne sentais plus mes épaules, mais toujours le poids du sac à dos. Au moins l’atmosphère me gardait éveillé, jamais je n’aurais réussi à dormir dans cet endroit. Maintenant que mon maître et moi ne parlions plus, j’entendais très distinctement les pleurs de la petite fille un peu plus bas, elle appelait sa maman. Il fallait que je continue de parler pour ne pas perdre la tête :
– Pourquoi c’est moi qui vous accompagne ?
Mon maître laissa passer quelques secondes avant de me répondre :
– Probablement car tu étais le non-ange le plus qualifié et qui n’avait pas été testé depuis le plus longtemps.
– Je pense pas que je sois qualifié pour ça, j’ai lâché, défaitiste.
– Et comment tu pourrais le savoir ? demanda mon maître sur un ton qui se voulait rassurant.
– Bha je sais pas, j’ai pas de force, pas d’expérience, je suis même pas au paradis depuis si longtemps, j’ai jamais été testé, répondis-je
Mon maître se retourna, et me jugea d’un œil mi-inquiet, mi-curieux. Il esquissa un sourire compatissant et continua :
– Tu n’es pas censé faire la mission à ma place, juste m’accompagner, et jusqu’ici tu te débrouilles bien. La seule chose qui pèse sur tes épaules, c’est ce sac à dos.
Je me tus quelques secondes, pensif.
– J’aime pas cet escalier, je suis pas comme ça d’habitude… c’était beaucoup plus drôle de le descendre sur mon ordi.
– J’aime pas cet escalier non plus, répondit mon maître.
Il réfléchit quelques secondes puis essaya de changer de conversation, pour me rassurer :
– Tu aimes faire quoi sur ton ordi ?
Je tremblais de tous mes membres, mes dents claquaient et j’étais mort de froid. Je ne sentais plus les doigts de ma main droite tant ils étaient serrés autour de mon bâton. Je descendais les marches une à une, incroyablement lentement, mais mon maître se calait à mon rythme pour ne pas me laisser derrière. J’ai répondu :
– Si je veux abandonner, je fais comment ?
Mon maître eut un petit sourire désolé puis me répondit :
– Tu remontes l’escalier, tu retraverses le couloir, tu passes la porte, tu siffles et tu préviens le Patron, il m’enverra quelqu’un d’autre.
– Merci, ai-je dit pitoyable
– Je ne te jugerai pas si tu veux arrêter, tu auras bien fait et personne ne pourra te blâmer, dit-il sur un ton compatissant.
– Mer… ai-je commencé.
Les pleurs de la petite fille s’étaient arrêtés.
– Vous avez remarqué ? ai-je demandé alors qu’un frisson dans mon dos chassait toute mon auto dépréciation pour la remplacer en terreur pure.
Mon maître s’était tourné vers le bas de l’escalier et hocha doucement la tête. Il ne dit rien, sa main était posée sur son épée. Il était parfaitement immobile et j’entendais sa respiration profonde et posée. De mon côté je tremblais, beaucoup, j’avais posé le sac à dos au sol et je brandissais mon bâton. Je ne me faisais pas beaucoup d’illusion quant à mon utilité en cas d’affrontement. Le silence était pratiquement parfait, aucun bruit autre que nos respirations n’était perceptible.
« poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc poc »
Un rire cristallin écartela le silence, des bruits de talons frappaient les marches en dessous de nous et montaient rapidement. Mon maître tira son épée et se mit en garde. J’ai senti les larmes me monter aux yeux, ma poitrine était soulevée de spasmes incontrôlables.
– Bordel j’me barre putain désolé, ai-je lâché en me retournant pour fuir.
Un visage, sans corps, sans bouche, les yeux vitreux, à quelques centimètres de moi.
– HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, ai-je hurlé mort de panique.
Mon maître se retourna vers moi et sursauta légèrement en voyant le visage.
« pocpocpocpocpocpocpocpoc » faisait la petite fille en bas qui semblait s’être mise à courir.
– Aaron, tu vas reculer doucement, dit mon maître d’une voix apaisante.
Je pointais mon bâton en direction du visage.
– TU T’APPROCHES ET JE TE DÉGOME PUTAIN, TU BOUGES PAS OU JE TE DÉGOME PUTAIN ! ai-je hurlé sur le visage.
Les yeux des visages gravés sur mon bâton se mirent à briller d’un rouge sanglant.
– AARON TU TE CALMES ET TU RECULES BORDEL ! me cria mon maître, d’une voix beaucoup moins apaisante.
Un deuxième rire éclata, vraiment, vraiment trop fort, vraiment, vraiment trop proche.
– JE VAIS TIRER JE T’ASSURE QUE JE VAIS TIRER PUTAIN ! ai-je hurlé au visage en le pointant de mon bâton tremblant
Une sphère rouge se forma à l’extrémité de mon bâton, grandissant de seconde en seconde.
– AARON NON C’EST UNE IDÉE DE MERDE, cria mon maître hors de lui.
– ET T’AS ENCORE RIEN VU ! JE SUIS LE ÉLON MUSK DES IDÉES DE MERDE !
– C’EST QUI ÉLON MUSK ??
– TA GUEULE BRIGITTE !!
J’ai fait feu. Une boule de lumière rouge de la taille d’une citrouille est partie de mon bâton et percuta directement le visage livide. Elle explosa en nous propulsant moi et mon maître contre un mur. Tout l’escalier se mit à briller d’une lumière de sang. Un énorme craquement retentit et tout de suite après une gigantesque faille traversa toute la structure.
C’est comme cela que se finit la descente de cet escalier des horreurs avec mon maître. Malgré l’ambiance oppressante et une petite crise de panique de ma part à la fin, c’était une expérience qui nous a rapprochés, mon maître et moi, et je pense que c’est pour le mieux.
J'pense que mon passage par chez toi conclura mon marathon des HOs :P
Coquillettes :
- Chapitre 1 :
"— Noooon, dis-je abasourdis (abasourdi), ça veut dire que…"
"« j’ai choisis (choisi) le premier nom de la liste »"
"Mon maître c’est (s'est) arrêté une seconde devant la porte
- Chapitre 2 :
"ses armatures étaient constituées de têtes humaines carbonisées qui hurlaient avec des torrents de sang leur sortaient (qui leur sortaient / leur sortant) par les yeux et la bouche
"Le sol pour ça (sa) part, se payait le luxe d’être pavé d’yeux."
"Une fois les pieds de mon maître enroulé(s) dans mon écharpe"
"– Ce serait surement sûrement) plus rapide d’y aller en utilisant vos ailes alors, ai-je répondu innocemment, mais d’une voix ou (où) pointait l’agacement.
"ai-je répondu complètement agacée (agacé, non ?)"
"parti(t) à toute vitesse vers le bout du couloir
"Mais c’est vrai que j’ai l’impression que mes jambes piques (piquent), à l’intérieur, pourquoi ça fait ça ?"
"avec une aire (un air) comme s’il avait tout compris"
"Après le choc, par réflex (réflexe) j’ai porté mes mains à mon visage"
"Allé (Allez) un peut (peu d’entrain"
-Chapitre 3 :
"complètement abasourdit (abasourdi) par le poids de la chose"
"mais le stresse (stress) m’avait très vite fait perdre le compte"
Waw, c'est tellement barré, j'adore :D
J'aurais p'têt aimé un début un peu plus lent, histoire de comprendre un peu plus l'univers, et surtout ce qu'il se passe dans la tête de ton personnage, avant que tout se barre très vite en cacahouètes :P Là, c'est pas qu'on a pas le temps de reprendre son souffle, c'est même qu'on a pas inspiré depuis le tout début, où Aaron se fait surprendre par son "patron" en train de glander !
Les dialogues entre Aaron et Elios sont magnifiques en tous cas, mes préférés sont décidément celui avec le vouvoiement-tutoiement au tout début, puis la météo, et la toute fin, parce que ces toutes dernières répliques, elles sont d'anthologie xDD (J'crois que la météo, ça m'a même fait rire tout haut, ce qui est super rare en lisant je trouve, donc chapeau !)
Les idées délirantes me plaisent beaucoup aussi, mention spéciale au couloir d'yeux qui sont pas ravis de se faire gentiment piétiner, et les mains "empathiques", et puis y a un SCP dans le chapitre 3, alors je suis conquise d'emblée :P (j'adore les SCP, et l'escalier sans fin est vraiment un des plus connus, à raison, les "enregistrements" des prisonniers qui le descendent sont super cools à écouter)
Bref, une plongée bien délirante dans ton univers, ça m'a bien plu ! Je reviendrai !
Merci pour les correction c'est trop bien !
Merciiii pour ton commentaire ça me fait trop plaisir :D Et oui je comprends le fait que le début est peut être un peu brusque, mais c'est parceque l'important de l'histoire est censé se passer en enfer, et c'est l'enfer qu'on est censé découvrir petit à petit au cours de chapitres. Mais je suis trop content que ça t'ais plus et c'est vraiment une victoire pour moi si j'ai réussi à te faire rire :D
et pour le coup le délirant et le WTF c'est un peu le truc que je préfère écrire (en plus de foutre des références à n'importe quoi partout xD).
En tout cas t'imagines même pas comme ton commentaire te fait plaisir, ça faisait longtemps que je n'étais plus passé par ici, et la je viens et j'ai 5 nouveaux lecteurs, 15 nouveaux commentaires, je pense que je vais être obligé de revenir xD
Encore un immense merci Rim ! T'imagines pas comme ça me fait plaisir !
Alors, pour être barré, on peut dire que c'est barré :p Peut-être un peu trop par moments, j'ai eu un peu de mal à suivre le délire à certains endroits xD En fait, je crois que c'est dû au fait que ça commence vraiment très brusquement. Tu ne nous présentes pas le personnage principal ni le contexte et tu nous balances dans sa tête comme si on était déjà en plein milieu de l'histoire. Je ne suis pas partisane des grandes scènes d'exposition, loin de là. Mais une rentrée un peu moins brusque pourrait aider, je pense.
Autre point qui m'a un peu fait trébucher à la lecture : les temps verbaux. Je n'ai pas trop compris le pourquoi de l'utilisation du passé composé en fait. Parce que le souci avec ce temps, c'est que par sa construction, il a tendance à alourdir. D'autant plus que quelques fois, je t'ai vu glisser vers le passé simple ou le présent. En fait, vu la dynamique de l'histoire, je l'aurais bien vue au présent. C'est cool, le présent, ça pourrait servir ton propos x)
En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est que cette histoire ne manque pas d'idées. Et je suis sûre qu'en revoyant un peu la forme, ça serait un vrai régal à lire ! Bonne continuation à toi ♥
On m'a déjà fait la remarque que mon début est peut-être un peu trop "in media res", mais en fait moi dans ma tête, toute la partie où ils ne sont pas encore en enfer est l'introduction et c'est censé un peu se calmer dans les chapitres d'après où ils sont véritablement en enfer ^_^' mais effectivement que je devrais un peu retravailler ces trois premier chapitres pour qu'on ait moins l'impression d'être "noyé" sous la vitesse du récit.
Ouiiiii je sais désolééééé pour les temps, j'ai beaucoup de mal avec ça, rester consistant avec les temps c'est vraiment mon gros challenge, mais tu as complètement raison à propos du présent, il faudra que je fasse une grosse relecture centré sur les temps pour réussir a faire tout passer au présent.
En tout cas un immense merci pour ton commentaire très juste et très motivant :D
Et cette réplique est anthologique : je suis le Elon Musk des idées de merde XD
En plus, j’ai eu l’impression d’une très nette amélioration du style : les phrases sont mieux construites, plus claires, et du coup la lecture est vraiment très agréable.
Encore un immense merci pour ton commentaire :D !!!
J'adore le personnage de l'archange. Et puis en plus il fait veilleuse, si c'est pas beau ça ❤
Par contre je suis pas sûre d'avoir compris toutes les subtilités autour du creepypasta : l'escalier propose des trucs horribles en fonction de ce qui fait peur aux passants ? genre Aaron a lu une histoire qui lui a fait peur, et il la retrouve matérialisée ?
http://fondationscp.wikidot.com/scp-087
si tu veux tout comprendre à propos de l'escalier, c'est juste une énorme référence à la fondation SCP
ça me fait trop plaisir que mes personnages te plaisent et qu'ils soient attachants c'était un truc très important pour moi ^_^'
et ouai le côté "petit résumé en fin de chapitre" était une idée qui me plaisait bien par son absurdité xD
Encore merci pour ton commentaire, ça me fait vraiment trop plaisir !
La réf à KEM <3
J'ai adoré le dialogue de sourds aussi sur la météo XD
AH et pour la concordance des temps bravo car c'est beaucoup mieux ! ;)
Et c'est vraiment géniale que tu trouves ça encore drôle (j'ai l’impression que chaque chapitre est moins drôle que le précédent) j'espère que les chapitres suivants te plairons autant !!
Encore merci pour ton commentaire qui me fait trop plaisir !
- "La dernière fois que je suis venu, c’était pour mon baptême" : haha c'est génial ^^
- "C’est sexiste, répondis-je en soufflant du nez." >> TEAM AARON <3
C'est vraiment trop drôle cet ange super violent, j'en peux plus XD
- luisant comme un ver. >>> c'est drôle tellement la phrase veut rien dire en soi mais on comprend super bien grâce à l'évocation "ver luisant" XD
- "lâcha mon maître comme si c’était complètement débile.
Ce n’était pas complètement débile." >> haha mon dieu t'as quand même réussi à refaire l'effet comique de la dernière fois, mais en inversé, ça passe NI-QUEL XD
J'adore le mot "rapière."
– Tu remontes l’escalier, tu retraverses le couloir, tu passes la porte, tu siffles et tu préviens le Patron, il m’enverra quelqu’un d’autre. >>> la vache, je comprends qu'Aaron ait pas la fois haha ! Et ça rend encore plus drôle le fait qu'il soit tellement flippé après qu'il veuille remonter XD
La petite réf à KEM au milieu de tout le bordel de la fin ça m'a clairement achevée x)
si tu veux avoir la ref de l'escalier tape "scp-087" dans google et clique sur le premier lien ^_^
Sinon petites réactions à tes trucs en vrac :
- "La dernière fois que je suis venu, c’était pour mon baptême" pourquoi tu trouves ça géniale ? C'est à cause du contraste baptême><enfer ?
-Pour le coup je suis bien content d'avoir trouvé le "luisant comme un ver" xD
- En vrai ça m'amuse beaucoup de faire des jeux entre les dialogues et la narration, mais il faut que je fasse attention à pas être redondant ^_^
- J'adore le mot rapière aussi, c'est pour ça qu'Élios en a prise une xD
- et comme tu l'as peut-être remarqué je suis un grand fan des références, et comme mes lectures "pour le plaisir" du moment se résument à ce qu'il y a sur PA, il va y en avoir d'autre des clins d’œil du genre xD
Un grand merci pour ton commentaire, ça me fait vraiment beaucoup trop plaisir !!!
Juste le fait qu'un ange se fasse baptiser (comme un vulgaire humain si je puis dire) je trouve ça drôle ! Fallait y penser quoi x)
T'inquiète, pour l'instant ce n'est pas redondant du tout ! Je te ferai signe si jamais ça arrivait ;) (en toute bienveillance évidemment !)
Owi, plein de références ! ça promets XD
Ha c'est vrai je n'y avais pas pensé xD
Et t'inquiète pas je suis habitué, j'ai des parents bien violent en terme de critique xD je sais encaisser !!
Je suis justement en train de réfléchir à comment est-ce que je pourrais caser une ref à la scène de Solène émue devant Kenza et Dimitri qui s'embrassent xD
j'adore quand le dialogue passe en caps lock à la fin, même le maitre s'y mets, je rigolais tellement xDDD
J'ai meme pas eu peur ! alors que j'en garde de sales souvenirs de cet escalier T.T (pas en jeu mais en let's play)
je connaissais pas le padipado tu m'as appris un jeu ! en plus Aaron explique très bien ! c'était mignon ce passage.
Le héros qui explique laborieusement en quoi sa remarque sur la météo est une blague m'a fait trop rire aussi !
Quand le maitre défonce la porte au début, une seconde j'ai cru que son pied était resté coincé dedans xDD
Je trouve le maitre un touchant ! On voit qu'il s'attache a son élève, c'est trop mignon <3 !
Je suis content que tu n'ai pas eu peur ^_^ (même pas au moment ou les cris de la fille s'arrêtent ?)
En vrai le padipado c'est un jeux auquel je joue avec ma famille pendant les trajets en voiture xD
Pour le coup en fait ça me semblerait logique que son pied reste coincé, ou que au moins Élios galère un peu à l'enlever, je devrais l'ajouter ?
Et je suis content que l'évolution de leur relation passe bien j'ai un peu peur de faire ça n'importe comment ^_^
Un grand merci pour ton commentaire :D !!
Dans l'ensemble tes chapitres ont été agréable à lire. Par contre, je trouve que tu es fâché avec les virgules. Certaines phrases mériteraient un peu plus de coupures pour que le lecteur puisse souffler.
Les différentes situations décrites sont bien trouvées et aussi loufoques les unes que les autres.
Bon pour le moment, je n'ai pas beaucoup rit. J'ai un humour difficile lol.
En tout cas j'ai hâte d'en lire plus. Ton récit est plaisant et me détend.
À bientôt.
Alisée.
Et c'est bien que tu ais un humour difficile, ça me donne du challenge :D !!
J'espère que tu continueras à aimer en tout cas :D
à bientôt !
Bon je te dis le seul truc que j'ai moins aimé, comme ça je m'en débarrasse, et après je te dis tout ce qui m'a plu:
J'ai trouvé un peu too much le "ooohhhh" qu'ils font tous les deux, à tour de rôle, en levant les bras, à la fin de la conversation sur la météo. Et peut-être la blague de la météo un tout petit peu longue, mais bon, ça je suis pas sûre.
Voilà c'est tout, maintenant, tout ce que j'ai adoré:
1. "– On va pas se rapprocher des pleurs, ils vont s’éloigner en même temps que nous, par contre y a une tête.
– Une tête ? demanda mon maître d’un air incrédule, toujours en marchant.
– Ouai, genre blanche, et qui flotte, j’ai continué."
J'en pouvais plus de rire à ce moment-là XD
2. Aaron qui fait le jeu du marché de Padi Pado, rohlala trop mignon, j'adore XD On dirait exactement un réflexe d'animateur de colo, qui doit faire patienter des gamins en attendant un bus, à part que là c'est avec un archange en plein couloir des enfers, et tout ça c'est pour se rassurer lui-même, j'ai trouvé ça génial, j'ai trop aimé.
J'adore d'ailleurs la phrase quand tu dis qu'il est trop fier d'avoir réussi à le faire jouer, c'est trop ça! :)
3. J'ai dû taper Elon Musk pour savoir qui c'était XD merci tu m'as appris un truc.
4. Le "Ta gueule Brigitte" en ref à KEM j'ai adorééééééééééé!
5. J'aime trop la phase d'auto-dépréciation de ton perso, enfin non, ça me fait trop de peine pour lui, mais ça me parle à fond alors j'aime XD
6. J'ai adoré le moment où il s'excite tout seul sur la tête en hurlant, alors que deux minutes avant il était au bout de sa vie, prêt à partir, là il s'envoie grave et j'ai vraiment aimé!
Petite remarque, tu appelles tout le temps l'ange "mon maître", je pense que ça serait bien d'alterner avec d'autres termes, tu pourrais l'appeler Elios parfois, tu l'avais fait dans le chapitre 1 et ça passait bien, ou inventer des surnoms qu'il lui donnerait... Mais peut-être que tu fais exprès, pour montrer que plus ils avancent dans leur aventure, plus il se sent lié de cette façon-là à lui, je sais pas... Enfin j'ai l'impression que ça serait bien d'alterner avec son prénom quand même au moins, d'autant que c'est carrément dans ton titre, Elios aux enfers, et ça fait quand même classe.
Bref continuuuuuee!
Pour le coup je ne savais pas trop comment finir le dialogue sur la météo, mais c'est vrai qu'il faudrait que je réfléchisse à un moyen de le rendre un peu plus dynamique ^_^
1- Pourquoi ça t'as fait autant rire ? XD
2- Depuis que je suis tout petit on fait ce jeux pendant les longs trajets, ça m'a semblé une évidence de faire jouer Aaron et notre Archange :D
3- Je suis content de t'avoir appris quelque chose xD
4- Je pense que je vais bien m'amuser avec les références dans cette histoire. Dans le prochain chapitre ils rencontrerons un champignon informaticien et un kiwi sans bras ! (c'est pas sur non plus hn xD)
5- Je peux pas non plus faire des blagues tout le temps, sinon les personnages seront jamais développés xD mais je suis content d'avoir bien fait ça ^_^
6- En vrai c'est pas facile à faire ressentir de la panique en écrivant, je suis content que ça t'ai plus :D
Et oui je me doute qu'il faudrait que j'alterne, mais le problème c'est que Élios c'est son prénom, et que Aaron ne dois pas le tutoyer (et comme tout est raconté par Aaron ...), et j'aimerais vraiment faire attention à garder la relation bien hiérarchisée, pas que ça devienne juste deux potes. Mais peut être que caser des "Archanges" et des "mon maître Élios" aiderait
Encore un grand merci ça me fait trop plaisir que cette histoire te plaise :D !!!
4. Trop bien XD XD
5. C'est une très bonne chose de développer tes persos, si
ton histoire était juste une avalanche de gags peut-être qu'on se lasserait, alors que là on est aussi émus par ton narrateur donc c'est top.
Pour les noms, oui alors je comprends mieux, effectivement si tu veux faire bien apparaître la relation hiérarchisée, il faut laisser tel quel, comme tu l'as mis c'est très bien.
Ecris bien!
– C’est sexiste, répondis-je en soufflant du nez." Tu m'as tuée là XD.
Coquille :
"Ho tait-toi un peu" Tais-toi avec un "s"
"Le sac à dos atterrit sur mon tors" Torse, il manque le "e"
J'adore toujours autant le contraste entre Aaron qui est perpétuellement en mode Nawak et son maître qui essaie de se dérider. Un peu.
Le "TA GUEULE" à la fin, c'est un clin d'oeil à "TA GUEULE BRIGITTE !" ?. Tu pourrais même écrire "Ta gueule Brigitte !" en fait XD
Je me demande bien où tu nous emmènes avec ton histoire ! En tout cas, ça me fait toujours autant marrer !
Et je suis super content que ça t'ai plus, et je suis content de réussir à garder un chouette contraste entre ces deux personnages :D
O.O c'est une idée beaucoup trop bonne, je fonce faire ça avant que Sorryf ne le voit xD
Et pour le coup je me demande aussi où elle va mener cette histoire, mais j'espère que je pourrai continuer à te faire rire :D
Encore merci pour ce commentaire ^_^
Et oui hn l'angoisse à un peu fait péter un câble à notre héro ^_^