Chapitre 4 ou la rencontre de Valence, le petit artiste damné

Par cirano

L’escalier tombait en pièces, il se tordait comme un serpent en craquant de partout. Mon maître m’avait attrapé par le col et jeté derrière lui pour me protéger. Tout tombait en ruines. La grande sphère rouge était encore là, elle semblait attirer à elle tous les débris, qui disparaissaient dans un trou noir. Ou rouge pour le coup. La rambarde qui était en métal s’est arrachée sur toute sa longueur et a été aspirée comme un spaghetti. Mon maître en prenait plein la gueule, il avait l’air robuste du haut de ces deux mètres cinquante, mais jamais j’aurais imaginé qu’il puisse encaisser un bloc de plusieurs tonnes de béton sur la tête, pratiquement sans broncher. S’il n’était pas là j’aurais été mort depuis très longtemps. La plateforme sur laquelle nous étions s’est elle aussi fait réduire en poussière puis aspirer. Nous sommes tombés l’un à côté de l’autre, sur un sol un peu mou, il faisait aussi plus lumineux, mais notre vision était toujours bloquée par le gigantesque nuage de poussière noir qui restait de l’escalier. La sphère s’arrêta complètement de bouger pendant quelques secondes, mon maître se jeta sur moi en un éclair avant qu’une deuxième explosion ne se produise. Elle balaya toute la poussière avec une puissance ahurissante, mais mon maître ne bougea pas d’un pouce. Le calme était revenu, j’étais étendu dans une herbe un peu jaunâtre, le ciel au-dessus de moi était rouge, parsemé de quelques nuages blancs. Il faisait vraiment chaud, mais pas le chaud insupportable qu’on pourrait attendre en enfer, juste un chaud qui donne envie de fermer les yeux et de dormir. Mon maître se laissa tomber sur le dos en poussant un grand soupir.

– Tu es un grand malade, tu sais ça ?

– On est en enfer ? ai-je demandé, trop soulagé pour faire attention à sa remarque.

Il se tut quelques secondes pour réfléchir puis dit :

– Ce serait logique.

J’ai hésité avant de lui poser une question qui me trottait dans la tête, puis j’ai craqué :

– Ça s’est passé comment votre baptême d’archange ?

– Curieux ? me demanda-t-il d’un ton un peu malicieux.

– Bha euh… ouai mais… ai-je paniqué. C’est juste que je connais pas l’endroit et que vous y êtes déjà allé, enfin je veux dire qu’il y a peut être des choses qu’il faut que je sache quoi !

Mon maître se leva en poussant un grognement puis se dirigea vers le sac à dos qui était resté pratiquement en dessous de l’explosion.

– C’était au tout début quand j’y suis allé, il y avait pas de ciel, juste une plaine avec un gros million d’âmes condamnées à brûler pour l’éternité, c’était pas très joli à voir, finit-il.

– C’est surtout pas très original, ai-je râlé alors que j’essayais difficilement de bouger.

– Ho un peu de respect ! me rabroua mon maître. Même s’ils ont mérité d’être ici, n’oublie pas que ce sont de vraies personnes qui souffrent et…

Il ne finit pas sa phrase.

– Oui ? ai-je essayé, en bougeant douloureusement ma tête dans sa direction.

– Y a un poulet, lâcha-t-il doucement

– Quoi ? me suis-je exclamé.

– Une poule ! cria-t-il pour que je l’entende.

J’ai éclaté de rire, mais je me suis vite arrêté à cause de la douleur. J’ai repris mon souffle puis j’ai dit :

– C’est rien, c’est le bâton.

– Quoi ? s’exclama mon maître.

– Il fait ça, c’est normal ! ai-je crié

– Ho, finit-il dubitatif.

– Par contre il aurait pas dû faire autant de dégâts, c’est peut-être parce que l’escalier était vachement grand, ai-je dit presque pour moi-même.

Mon maître ne répondit pas.

– Vous pouvez venir m’aider ? Je crois que je me suis cassé un truc, ai-je lancé.

Mon maître revint vers moi, avec le sac à dos sur une de ses épaules, il était vachement mal en point, tout comme le sac à dos d’ailleurs. Il le laissa tomber, puis s’agenouilla à côté de moi. J’ai fermé les yeux en attendant qu’il utilise un de ses pouvoirs d’ange pour réparer ce…

– WHAAAAAANONSVOUPLAISTOPARRÊTEZCESTSUPERDOULOUEUXPITIÉJESERAIGENTIL, ai-je hurlé.

– C’est déboité, dit mon maître en retirant son doigt de mon épaule.

– Ha, ai-je lâché au bord de la syncope, ça veut dire que…

« Cloc »

Et je me suis évanoui en hurlant beaucoup d’insultes dans ma tête. Quand je me suis réveillé, il faisait un peu moins clair et un peu moins chaud. J’étais toujours couché dans l’herbe, je me suis redressé, mon épaule me faisait beaucoup moins souffrir. Mon bras était soutenu par ce qui ressemblait à ma toge d’apprenti, déchiré en bandes et nouée. J’ai regardé mon torse, effectivement c’était bien ma toge d’apprenti qui soutenait mon bras. J’ai regardé autour de moi et j’ai aperçu mon maître, en train de brosser ses longs cheveux blancs. Il avait changé sa tenue règlementaire contre un ample pantalon de toile et une chemise tout à fait classique. Ça ne se voyait pas autant dans sa tenue règlementaire, mais il était vraiment, mais genre vraiment baraqué. La seule chose qu’il avait gardée était une longue écharpe de soie blanche et or qui, bien qu’elle fût enroulée autour de son cou, lui tombait jusqu’à la taille. Il me remarqua et, toujours en se brossant les cheveux, m’indiqua un petit tas de vêtements propres à mes pieds.

– Fais attention à ton épaule, demande-moi si tu as besoin d’aide pour t’habiller, dit-il.

J’ai avancé sur mes fesses jusqu’aux vêtements, il y avait un jeans tout à fait classique et un t-shirt blanc. C’était assez galère d’enfiler le pantalon, mais c’était un foutu enfer de mettre le t-shirt. Heureusement qu’il était bien grand sinon j’aurais jamais réussi.

– Je pensais que vous pouviez rien faire apparaitre en enfer ? ai-je demandé en regardant mon t-shirt qui était vraiment trop grand.

– C’est parce qu’on est pas encore en enfer, répondit mon maître dans le plus grand des calmes.

– QUOI !? me suis-je exclamé

Mon maître me lança un regard amusé puis dit :

– Je l’ai pris dans le sac.

J’ai poussé un grand soupir de soulagement.

– Ho ouf ! on est bien en enfer hein ? ai-je demandé.

– En plein dedans, répondit mon maître.

J’ai poussé un deuxième soupir de soulagement. En suite j’ai essayé sans succès de me lever. Après quelques minutes de tentatives infructueuses, je me suis contorsionné pour attraper mon précieux bâton et m’en servir comme d’une canne. Une fois sur mes deux jambes j’ai observé le paysage. Nous étions dans une sorte de renfoncement, le sol était sec et l’herbe était morte. À quelques mètres de moi se trouvait la trace de l’explosion de l’escalier, rien n’aurait pu laisser croire qu’une structure en béton s’enfonçait dans le sol. Probablement que les personnes qui géraient les enfers aimaient autant jouer avec l’espace que ceux qui géraient le paradis. Nous étions entourés de buissons en mauvais états de sorte qu’il était impossible de voir loin de là où nous étions. La seule chose qui pouvait indiquer une possible direction à suivre était une gigantesque colonne de fumée noire qui s’élevait dans le ciel. J’ai repensé au million de personnes qui brûlaient pour l’éternité et je me suis soudain senti un peu mal. Je me suis retourné pour aller me rassoir par terre, mais je suis tombé nez à nez avec une drôle d’apparition. Un petit garçon, entre douze et quatorze, une vraie gueule d’ange. Il avait des yeux bleus impressionnants et des cheveux bruns en bataille, il portait sur une épaule un petit sac de toile. Il me détaillait du regard, posa sa main sur mon bâton et…

– HAAAMERDEÇAFAITTROPMALBORDELDESALEPETITFILSDEMAPUTAINDÉPAULE, ai-je crié, plus énervé que surpris.

Le sale gosse m’avait arraché mon bâton des mains et l’avait utilisé pour me donner un violent coup sur mon épaule bandée.

– MAAAAAAAAAAAITRE ! ai-je crié alors que je me roulais par terre.

Celui-ci ne me portait pas beaucoup d’attention, par contre il lançait un regard absolument terrifiant à l’enfant qui fuyait avec mon bâton en direction des fourrés. Mon maître prit une position de sprinter, un éclat de lumière se refléta dans son dos puis se volatilisa. Il réapparut dans un grand bruit d’explosion devant le gosse. J’étais complètement abasourdi, mon maître était un héros de shonen ! L’enfant pour sa part était complètement tétanisé, il tomba sur les fesses et recula doucement en se tirant sur le sol. Le regard de mon maître est graduellement passé de meurtrier, à noir, à intrigué, à neutre, à tout à fait serein.

– C’est un enfant ! me lança-t-il comme s’il venait de découvrir quelque chose.

J’ai cligné quelques fois des yeux, un peu intrigué par ce que mon maître venait de dire.

– Nooooon sérieux, j’étais sûr que c’était un gâteau, me suis-je moqué en me relevant difficilement.

Mon maître leva les yeux au ciel puis dit :

– Je pensais que c’était un démon !

– J’avais pas imaginé que vous étiez si impatient de les voir, ai-je dit en ricanant.

Mon maître me lança un regard complètement choqué. Quand je suis arrivé à la hauteur de l’enfant, je lui pris mon bâton des mains. D’une voix étrangement mélodieuse, tout en me fixant d’un regard absolument flippant, il fit :

– HAAAAAAAAAAAAAAA

– Ça aurait pu être dangereux si ça avait été un démon, essaya de se justifier mon maître en me donnant une claque sur le haut du crâne.

– HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, continuait l’enfant qui s’était levé.

– Je sais je sais ! rigolai-je en protégeant ma tête de mon bras valide.

– HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, persévérait l’enfant en s’approchant de nous.

– Vous pouvez pas le faire taire ? ai-je demandé. Après le couloir qui hurle quand on lui écrase les yeux je supporterai pas ça longtemps.

– Toi aussi tu hurles si on t’écrase les yeux, lâcha l’enfant.

– Qu… HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, ai-je hurlé en retombant au sol.

Il m’avait enfoncé ses doigts dans mes yeux. Mon maître se cacha la bouche pour s’empêcher de rire. Le garçon s’avança vers lui et lui décocha un coup de pied dans le tibia. Évidemment il ne broncha pas, mais il fut tout de même très surpris pas l’audace de cette petite chose.

– Qu’est-ce que tu fais ici petit ? demanda gentiment mon maître en se penchant vers lui.

– Pour ma part j’ai une petite idée de pourquoi il a été envoyé ici, ai-je lancé, en me frottant les yeux.

– Chut ! me coupa sévèrement mon maître, avant de reporter son regard sur l’enfant qui se tenait le pied, une larme aux yeux.

Il ne répondit pas, et se contenta de jeter un regard noir à mon maître, celui-ci ne perdit pas espoir et réessaya :

– Comment tu t’appelles ?

– Valence, je suis un artiste, lança-t-il dans un élan de dignité.

– Et bien Valence l’artiste, tu veux bien me dire d’où tu viens, demanda mon maître sur un ton coopératif.

Valence le regarda bizarrement puis lança en levant le menton :

– Je suis français !

– Ha ! Je l’aurais parié ! me suis-je exclamé.

Valence et mon maître se tournèrent vers moi, toujours au sol, en me lançant un regard noir.

– Ho c’est bon, dis-je en me relevant.

– C’est pas ce que je voulais dire, recommença mon maître. Quel chemin à tu pris pour arriver ici ?

Valence pointa la direction opposée à la colonne de fumée. Il laissa mollement retomber son bras, j’avais l’impression qu’il voulait demander quelque chose, puis ça m’a frappé :

– Maître, comment ça se fait qu’il est en enfer ? ai-je demandé.

Il se tourna vers moi en me fixant d’un air interrogateur, puis tourna son regard vers Valence avant d’ouvrir des yeux ronds. Il se précipita sur lui en l’attrapant par les épaules.

– Tu te rappelles de quelque chose, comment est-ce que tu es mort ? demanda-t-il, un peu en panique.

Je me suis jeté sur lui, complètement abasourdi, j’ai essayé de le pousser, mais il ne bougea pas. Alors j’ai attrapé Valence par les épaules à mon tour et je l’ai écarté de mon maître.

– Sauf votre respect, le tact, ça vous dit quelque chose ? me suis-je un peu énervé.

Mon maître n’eut pas l’air choqué le moins, du monde, il était plutôt inquiet d’ailleurs. Sans faire cas de ma remarque, il lança d’une voix autoritaire :

– Aaron, reprend le sac, on va dans la direction que l’enfant a pointée.

– Whoo, deux secondes ! ai-je lancé en pointant mon épaule bandée.

Sans rien dire, il prit le sac et se mit en route, il était sacrément de mauvaise humeur. Je me suis tourné vers Valence, une larme coulait sur sa joue. J’ai pris une grande inspiration, j’étais de mauvaise humeur aussi et je n’avais certainement pas aidé à le rassurer. Je lui ai fait un grand sourire qu’il ne m’a absolument pas rendu. J’ai voulu dire quelque chose pour le réconforter, mais je n’ai rien trouvé. Alors j’ai murmuré en posant ma main sur sa tête :

– Désolé.

Il haussa les épaules, dédaigneux. Mon maître commençait à monter le petit talus qui nous entourait, alors j’ai entrainé le gosse à ma suite, il s’est laissé faire. Il fallait encore qu’on marche, mes jambes étaient en miettes, j’avais faim et soif. Et en plus avec mon maître de mauvais poil, Valence qui faisait la gueule et moi qui me sentais coupable y avait une sacrée ambiance. J’ai essayé de relancer la conversation, en prenant soin d’éviter le sujet de la météo.

– Tu transportes quoi dans ton sac ? ai-je demandé

Valence me lança son regard noir avec ses grands yeux bleus et ne me répondit pas. Super ! J’espérais qu’on arriverait vite là ou on voulait arriver, parce que c’était presque aussi angoissant que de traverser le SCP-087. Alors j’ai admiré le paysage. Et il n’y avait pas grand-chose à admirer. Ce n’était qu’une grande plaine d’herbe sèche avec quelques petits arbres qui avaient l’air de mal supporter la chaleur. Le soleil baissait toujours, il n’allait d’ailleurs pas tarder à disparaitre derrière des montagnes qu’on pouvait deviner au loin. Les nuages étaient étrangement beaux, le blanc ressortait avec la couleur du ciel. Si on m’avait demandé de dessiner ce que les âmes des damnés voyaient en levant les yeux, jamais je n’aurais pensé à ça. Au paradis le ciel était parfaitement bleu, contraste assez marrant à remarquer, sauf qu’il n’y avait pas de nuage. Et l’herbe elle sentait différemment qu’au…

– Des instruments de musiques.

– Quoi ? ai-je dit en sursautant.

– Et de quoi écrire, fit Valence d’une voix fière en tapotant doucement son sac de toile.

– Ho, c’est chouette, tu joues quoi comme …

« Miaou »

– Miaou ? ai-je demandé.

Valence me laça un regard noir et gêné. Il s’arrêta et ouvrit son sac pour que je regarde dedans. Effectivement, il y avait des instruments de musique, petits et faciles à transporter et dont je ne connaissais pas le nom. Il y avait aussi quelques petits carnets à la couverture brune et pliée. Et au milieu de tout ça, il y avait un chat, albinos, qui reposait sur une écharpe qui faisait office de coussin. Il avait l’aire de juste se réveiller et me miaula dessus. C’était bien, au moins lui aussi était de mauvaise humeur, ça aurait été dommage que l’ambiance s’améliore.

– Je pense qu’il veut sortir, fit Valence

– À mon avis, tu peux le laisser, on le verra même s’il part loin, répondis-je en tentant un petit sourire qu’il ne me rendit pas.

Alors il s’arrêta, tira la bête de son sac et la déposa au sol, elle alla immédiatement se frotter à sa jambe.

– Il s’appelle John, lâcha-t-il.

– John, c’est un nom qui porte la poisse, pour un chat, dis-je en essayant de le faire rire.

Il me lança un regard noir. Ça ne l’avait pas fait rire. Évidemment que ça ne l’avait pas fait rire, ce n’était absolument pas drôle. Mais j’étais plutôt mal à l’aise à côté de lui. La plupart des personnes ont une humeur assez flexible, même s’ils sont de mauvais poil, un sourire, un merci ou un petit compliment suffit pour rendre leur journée un peu meilleure. Et Valence avait cet air de serpent hargneux qui vit avec la colère comme animale de compagnie. Mais c’était peut-être juste à cause de la situation, après tout, tout le monde ne vit pas spécialement bien le fait de mourir et d’être envoyé en enfer.

– Tes yeux ont une belle couleur, ai-je essayé.

– Ta gueule, répondit-il

– Ok, ai-je fait, gêné.

J’étais vraiment mal à l’aise à côté de lui. Je me suis tu et j’ai regardé le chat blanc qui courait parmi les herbes sèches. La voix de mon maître a résonné au loin :

– Grouillez-vous un peu !

J’ai fait un regard désolé à Valence pour lui faire comprendre que nous allions devoir courir. Il a sifflé dans ces doigts, et le chat est revenu. Il l’a glissé dans le sac puis m’a planté là en sprintant vers mon maître. J’ai poussé un long soupire puis je me suis mis à doucement trottiner, en faisant attention à ne pas trop remuer mon épaule. Mes deux joyeux compagnons m’attendaient à côté d’une grande plateforme en pierre qui était à peine visible dans la broussaille. J’étais un peu vexé d’avoir été laissé en plan donc je suis monté sur la construction sans même leur accorder un regard. Un grand pentacle était dessiné au sol, je l’ai tout de suite reconnu :

– C’est le dessin qu’il y a sur les chaises de l’accueil au paradis ! me suis-je exclamé.

– C’est ici que les âmes apparaissent après avoir été triées, répondit mon maître.

Il y avait aussi un petit panneau en bois sur lequel était attachée avec deux clous une petite feuille jaunie et cornée que mon maître s’est empressé d’aller lire. À l’opposé de la plateforme se trouvait une petite table en plastique sur laquelle reposait une caisse de petites bouteilles de jus d’orange et des madeleines.

– What ? me suis-je exclamé surpris par la vision incongrue.

Je me suis approché de la table en même temps que Valence. Sur celle-ci était collée une petite feuille en papier avec écrit « Servez-vous ^_^ ».

– Maître, vous avez vu ça ? ai-je lancé

Il se retourna et ouvrit des grands yeux en voyant le petit buffet, il s’exclama :

– N’y touchez surtout…

Puis s’arrêta en posant son regard sur Valence qui afonnait son jus d’orange avec une bouche plein de madeleines. Le garçon lui lança un regard noir et lui fit un doigt d’honneur. J’ai pris une bouteille dans la caisse, sans pour autant qu’une bouteille soit enlevée à la caisse. C’était quelque chose d’assez classique au paradis aussi. J’ai essayé avec la corbeille de petits gâteaux, pareil. J’ai croisé le regard de Valence, il laissa tomber sa bouteille vide, elle se brisa au sol avant de disparaitre. Mon maître arriva en marchant et renifla au-dessus de la table en plastique. Il haussa les épaules en soupirant puis s’empara de cinq jus d’orange et d’une bonne quinzaine de gâteaux avant de s’assoir sur le sol et de commencer à manger.

– Tu as lu le panneau ? demanda-t-il à Valence.

Celui-ci acquiesça sans même le regarder.

– Aaron, va lire le panneau, tu vas être content, me dit-il d’un ton ironique, mais un peu las.

Au moins il était de meilleure humeur qu’il y a quelques heures. Je me suis donc dirigé vers la petite feuille :

« Bonjour, bonsoir.

Vous êtes morts, il n’y a pas de bonne manière d’annoncer cela, aussi j’en suis désolé de ne pas pouvoir vous le dire en personne. Je tiens à m’excuser également pour cet accueil austère, croyez que si ça avait été en mon pouvoir j’aurais été présent personnellement. Mais n’hésitez pas à vous servir sur le petit buffet qui est mis à votre disposition (normalement vous ne devriez pas avoir de problèmes d’allergies). De là où vous êtes, vous devriez apercevoir une colonne de fumée noire, s’il vous plait marchez dans cette direction, c’est la porte des enfers. On vous y accueillera et on répondra à vos questions.

En vous priant de croire à l’expression de mes sentiments les plus honnêtes et amicaux,

SATAN »

Et c’est comme cela que, enfin arrivés en enfer, nous avons rencontré Valence, un damné au sale caractère, John, son chat albinos. Et nous avons découvert notre prochaine destination, la porte des enfers ! ENCORE ! Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
AudreyLys
Posté le 17/03/2020
Coucou ! Je viens te faire un petite retour sur les trois derniers chapitres ^^
Et histoire d'expédier le plus pénible en premier, voici les coquilles et suggestions,
Chap 2 :
>La porte était… plutôt un portail en fait… gigantesque et avec la forme d’une porte d’église, en forme d’ogive -> répétiton de « forme »
>– HAAAaaaAAAAAAAaAAAAAaaaaAAA HAAAaaaAAAAAAAaAAAAAaaaaAAA, hurlaient les yeux sur lesquels mon maître se tenait
Et >HAAAAAaaAAaAA HAaaAAAA HAAAAAaaAaAAAAAAAAAaaaAAAAAaAAAAA -> le texte s’affiche avec des espaces bizarres
>Attend j’arrive, cria mon maître.-> attends
>Bha, je sais pas
Et >Bha comme vous avez dit, -> bah
>Ouai, mais pour le coup
Et >Ouai, t’as raison, me dit-il en soufflant du nez. -> ouais
>Bha la bouteille -> bah
>avec une aire comme s’il avait tout compris. -> un air, et même si je compresse ce que tu veux dire, la syntaxe ne m’a pas l’air correcte
>Vous la créez vous-même ou vous la piquez sur terre, finis-je -> point d’interrogation après « terre »
>je préfère la porter. Répondit-il plus sérieux.-> virgule et pas de maj « porter, répondit »
>par réflex j’ai porté mes mains à mon visage -> réflexe
>ouvrit sa canette et l’afonna.-> un mot que je ne connaissais pas XD tu l’as réutilisé dans le chap 4, c’est uenexpression belge si j’ai bien compris
>Allé un peut d’entrain -> allez, un peu


Chap 3 :
>Normalement non, non non je pense pas ! -> il y a un problème de ponctuation ici, ou alors il faut enlever deux « non »
>ce qui me fit tomber en arrière complètement abasourdit par le poids -> abasourdi
>Bha au moins maintenant on fait la conversation ->
>Ho ça, je n’ai pas été promu. Fit-il comme si de rien n’était. -> Oh, promu, fit
>– WHOOLANFOIRÉDESAMÈRELAPANTOUFLEQUESTCEQUECÉTAITQUECETTEMERDE ! j’ai crié. -> entre une fois les espaces s’affichent mal
>Et on à continué -> on a
>Bha je sais pas, j’ai pas de force -> bah


Chapitre 4 :
>Ou rouge pour le coup -> j’aurais mis une virgule après « rouge »
>S’il n’était pas là j’aurais été mort depuis très longtemps -> s’il n’avait pas été là
>– WHAAAAAANONSVOUPLAISTOPARRÊTEZCESTSUPERDOULOUEUXPITIÉJESERAIGENTIL, ai-je hurlé.-> encore les espaces trop longs
>Je suis français ! -> Français
>comment ça se fait qu’il est en enfer ? -> qu’il soit

Fautes récurrentes d’orthographe (après ça se discute, c’est pas vraiment des mots) :
Bha -> bah
Oui -> ouais
Allé -> Allez
Ho -> oh (et ha -> ah)

Voilààààà. Sinon, pour la forme, il y a toujours un petite problème de concordance des temps. J'ai aussi une remarque à propos de la manière de parler d'Hélios, je l'imaginais beaucoup plus soutenue, vue qu'il est très sérieux. Ça pourrait servir à accentuer l'écart entre lui et Aaron. Après, je dis ça, c'est un avis perso bien entendu^^

Pour la fond, rien à dire, c'est excellent en tout cas c'est très drôle ! Le "ta gueule Brigitte" du chap précédent m'a tuée XD
pour ce chapitre ne particulier j'ai été confusion au début sur le où, quoi, comment, peut-être que ça mériterait d'être plus posé.
Bref, j'ai beaucoup aimé, c'est assez rafraîchissant !

Bisouilles et à bientôt <3
cirano
Posté le 02/02/2021
je suis de retours :D ! j'ai décroché du site pendant un petit moment, et là je reviens et j'ai pleins de nouveaux commentaires sur mon histoire xD c'es trop bien !
Rholala je vais devoir essayer de revenir m'installer de manière un peu plus définitive.

J'espère que tu ne t'étais pas trop inquiété de ma disparition, vu que tu m'avais dit que tu t'étais inquiété pour la disparition de JDD ;p

mais en tout cas merci pour ce commentaire, ça me fait vraiment trop plaisir !
AudreyLys
Posté le 02/02/2021
Oh tu es revenu <3
J'allais t'envoyer un mail justement ! Mais je voulais pas trop t'embêter vu ce que tu traverses. J'espère que ça va mieux en tout cas <3
cirano
Posté le 02/02/2021
ouiiii je suis de retours, ça va beaucoup mieux en effet :D j'ai fait un post sur mon journal de bord et je vais aussi en faire sur l'autel des offrandes ^_^ désolé si je t'ai inquiété ;p
Gabhany
Posté le 03/01/2020
Alors je crois que j'ai oscillé tout du long entre "qui c'est ce mioche relou" et "oh mais il est trop drôle ce Valence" XD Tu m'as achevée avec la référence à John <3 J'ai bien kiffé aussi le héros de shonen ^^
Un chapitre un peu plus calme, mais toujours drôle !
cirano
Posté le 02/02/2021
Merci pour ton commentaire, c'est bien qu'on trouve ce chapitre un peu plus lent parcequ'on m'a dit que les trois précédent étaient trop rapides xD mais comme ils sont maintennant ne enfer, que le trio est complet et que l'introduction est finie l'histoire peut prendre un rythme un peu plus "de croisière" ^_^

Encore un très grand merci pour ton commentaire !
Sorryf
Posté le 12/11/2019
Ce chapitre est un peu plus sérieux, le petit Valence est touchant et je crève de hate d'en savoir plus sur lui ! j'espère qu'ils vont devenir une équipe, ça m'a l'air bien parti !

J'ai beaucoup rigolé quand le Maitre voit le poulet (meme si je n'ai pas saisi la ref) et le chat qui s'appelle John, nom qui porte la poisse... my feelings... T.T

la suite !
cirano
Posté le 12/11/2019
Hey merci pour ce commentaire :D
Tu saurais me dire pourquoi tu trouves ce chapitre plus sérieux ? C'est important parce que pour l'instant j'ai l'impression de "mal" gérer l'ambiance de mes chapitres ^_^'
Pour ce qui est de la potentielle équipe, seul le temps nous le diras !
En fait le bâton est une arme du jeux skyrim qui est un peu random, un truc qu'elle peut faire, c'est transformer les "ennemis" en poulet
Et pleure pas tout de suite pour John, il est pas encore mort xD
Et ouai Vendredi :D !!!
cirano
Posté le 12/11/2019
Encore merci pour ton commentaire, en vrai c'est trop chouette j'attends le vendredi avec impatience pour pouvoir poster mon chapitre xD
Sorryf
Posté le 18/11/2019
Pourquoi je trouve ce chapitre plus sérieux, je sais pas, peut-être a cause de l'arrivée du petit qui n'a clairement pas envie de rire !
Mais ça reste drole hein !!
Hinata
Posté le 11/11/2019
Re !
Y a deux trois trucs que je comprenais pas trop sur le coup : toute l'explosion des escaliers et comment ils arrivent sur l'herbe par exemple, je suis un peu dans le flou (bon, c'est pas gênant dans le sens où de toute façon on suit l'histoire et les transitions ont pas méga d'importance, mais bon voilà, je voulais quand même te le signaler ^^)
Mes petites répliques préférées <3
- "mon maître était un héros de shonen !" Je suis morte XD
- "C’était bien, au moins lui aussi était de mauvaise humeur, ça aurait été dommage que l’ambiance s’améliore."
- " John, c’est un nom qui porte la poisse, pour un chat" Aaah comment as-tu osé XD Je suis partagée entre deuil immense et fou rire incontrôlable T T
- "tout le monde ne vit pas spécialement bien le fait de mourir et d’être envoyé en enfer." Haha yes, merci Aaron
- "C’est le dessin qu’il y a sur les chaises de l’accueil au paradis !" Je crois que c'est ce que j'ai trouvé le plus drôle de ce chapitre XD XD

Bon, c'est trop cool hein, ton histoire, continue continue on veut la suite !!
cirano
Posté le 11/11/2019
Heeeeey :D merci pour ton commentaire ^_^ ça me fait trop plaisir :D
En fait le bâton à fait disparaître l'escalier et donc techniquement ils se sont retrouvés "en dessous" (mais les gens aiment bien jouer avec l'espace et le temps en enfer et au paradis ^_^)

et ça me fait trop plaisir aussi tous les petits trucs que tu as relevé :D et j'ai complètement osé xD et j'ai pas finit de m'amuser avec notre petit john xD

Encore un très grand merci pour ton commentaire, c'est vraiment trop bien :D j'ai jamais été autant motivé à écrire ^_^
Renarde
Posté le 08/11/2019
" C’était au tout début quand j’y suis allé, il y avait pas de ciel, juste une plaine avec un gros million d’âmes condamnées à brûler pour l’éternité, c’était pas très joli à voir, finit-il.
– C’est surtout pas très original" Là, j'ai éclaté de rire XD. Je suis trop fan des petite remarques d'Aaron.

"Y a un poulet" La sortie mythique du chapitre XD.

"– Je suis français !
– Ha ! Je l’aurais parié ! me suis-je exclamé." Là, je mets ma main à couper que c'est une petite vengeance pour un 6-0 France-Belgique ;-)

"– Il s’appelle John, lâcha-t-il.
– John, c’est un nom qui porte la poisse, pour un chat, dis-je en essayant de le faire rire." Non, alors là c'est ÉNORME ! Merci pour ce grand moment de rigolade/fierté, je suis hyper touchée ^_^

"afonnait" ? J'ai cherché, c'est un belgicisme si jamais ;-)

J'ai vraiment le sentiment que ton style s'améliore au fil des chapitres ! C'est toujours aussi marrant et décalé, mais ton écriture me paraît plus mature.

Toujours un plaisir à lire et merci pour le clin d’œil !
cirano
Posté le 08/11/2019
Merci pour ton commentaire, ça me fait trop plaisir :D !!!
- C'est chouette que ces petites remarques te fassent rires, c'est un des trucs qui me fait le plus rire aussi en écrivant ^_^
- Bien vu c'est complètement une vengeance xD
- Pas de problèmes xD en vrai ça m'est apparu comme une évidence au moment où j'ai décidé que Valence aurait un chat

- Pour afonnait je savais pas du tout que c'était un belgicisme xD tu aurais un autre mot pour le fait de boire très rapidement et d'une traite une volume de liquide ?

- ça me fait super plaisir que tu trouves que je m'améliore. En vrai c'est la première fois que j'arrive à me tenir à écrire un peu tous les jours, à ce qui parait ça aide à améliorer l'écriture ^_^ Et je pense c'est aussi grâce à tous les chouettes conseils que j'ai ici et la bonne motivation :D

C'est toujours un plaisir d'avoir tes commentaires :D
Renarde
Posté le 08/11/2019
J'aurais dit "siffler" pour boire rapidement.

En espérant n'avoir pas remplacé un belgicisme par un helvétisme XD.
cirano
Posté le 08/11/2019
Ha ouai c'est pas une mauvaise idée, mais j'ai l'impression que c'est un peu trop chic XD pour moi on siffle une flûte de champagne et on afonne un verre de bière XD
El
Posté le 08/11/2019
COUCOU
Je ne dirai qu'une chose : "Y a un poulet". Et ton bâton, il s’appellerait pas Wabbajack par hasard ? xD Non, parce qu'il ressemble quand même vachement au Wabbajack...
Valence, c'est un p'tit con. Mais tant que c'est pas un connard, ça va.
La lettre de Satan, y a une couille dans le pâté non ? (est-ce une expression lorraine ou elle est compréhensible pour tout le monde ?)
Et tu tue pas le chat. Et en écrivant ça je me dis que peut-être, il est déjà mort. snif.
cirano
Posté le 08/11/2019
HEEEY :D Wabbajack ? c'est vrai qu'on pourrait croire qu'il y a une petite ressemblance entre les deux XD Mais bon comme je suis un grand fan de TESV c'est possible que je m'en sois UN PEU inspiré XD
Valence est complètement un petit con, mais je pense que c'est le genre de petit con qu'on va finir par apprécier ^_^
Et pourquoi est-ce qu'il y aurait une couille dans le pâté (je pense que c'est compréhensible pour tout le monde xD) Pourquoi Satan ne pourrait pas être attentif au bonheur de ses résidents ? XD
*Cirano sort un couteau* Ha bon ? je peux vraiment pas tuer le chat ? Ha oui c'est vrai, il faut que j'attendes que ça mort entraîne la mort d'un de mes personnages principaux T_T MERCI RENARDE !!!
El
Posté le 08/11/2019
Je sens poindre une légère rancoeur à l'égard de Renarde...? (chut, je n'ai pas lu la prophétie des lucioles, pas encore)
cirano
Posté le 08/11/2019
Non, pas une rancoeur, je dirais plus une envie qu'elle n'oublies pas ce qu'elle à fait ! Mais après c'était aussi surtout par la blague de la petite ref ^_^
Joke
Posté le 08/11/2019
OUI ENCORE UN CHAP! je suis trop contente :)
Il est trop bien ce chapitre.
Je crois que c'est mon préféré depuis le début!

Je t'explique pourquoi:
Dans celui-là y a toujours ton humour qui me fait trop rire, mais y a aussi une dimension un peu attristée de ton personnage quand il découvre un enfant en enfer, j'aime beaucoup qu'il soit triste pour Valence malgré son côté teigneux, bref j'adore la dimension empathique que tu lui donnes, au milieu des gags et des punchlines trop drôles. ça rend vraiment super bien.

Bon ça c'était pour le côté sérieux, maintenant tout ce qui m'a tuée de rire:
- "y a un poulet" LOL le truc qui sort de nulle part XD
(par contre j'étais pas sûre d'avoir compris, c'est le bâton qui a créé un poulet, ou qui s'est momentanément transformé en poulet? enfin peu importe ça m'a fait trop rire)
- "je suis français" XD mais... mais.. on est pas tous prétentieux, sans déconner XD
- "Vous pouvez pas le faire taire ? ai-je demandé. Après le couloir qui hurle quand on lui écrase les yeux je supporterai pas ça longtemps." XD XD XD
- le chat appelé John XD XD Renarde va être à fond XD
- la lettre de Satan mais MDR

Après, y a aussi d'autres phrases que je voulais relever, pas parce qu'elles étaient drôles, mais parce que je les ai trouvées hyper poétiques. Je te les mets ici, parce que j'ai trouvé ça super:
"Il faisait vraiment chaud, mais pas le chaud insupportable qu’on pourrait attendre en enfer, juste un chaud qui donne envie de fermer les yeux et de dormir." super bien trouvé!
"Probablement que les personnes qui géraient les enfers aimaient autant jouer avec l’espace que ceux qui géraient le paradis."

"La plupart des personnes ont une humeur assez flexible, même s’ils sont de mauvais poil, un sourire, un merci ou un petit compliment suffit pour rendre leur journée un peu meilleure. Et Valence avait cet air de serpent hargneux qui vit avec la colère comme animale de compagnie. Mais c’était peut-être juste à cause de la situation, après tout, tout le monde ne vit pas spécialement bien le fait de mourir et d’être envoyé en enfer."

Après y a deux trois petits détails que j'ai pas bien saisis, mais bon c'est du détail, il doit me manquer des refs peut-être..
Bravo encore c'est trop bien, et surtout ne t'arrête pas!
Joke
Posté le 08/11/2019
PS j'allais oublier le plus important: TROP BIEN DECRIT le coup de l'épaule déboîtée, c'est clair que c'est HORRIBLE comme douleur. Bon j'ai jamais eu d'épaules déboîtée mais en revanche j'ai déjà vu des blessés de ce type, les gens sont dans un état de douleur extrême que tu as super bien expliqué, vraiment parfait!
Pauvre Aaron...
Joke
Posté le 08/11/2019
ET TROISIEME PS ENCORE PLUS IMPORTANT: pour le gamin, on est bien d'acc qu'y a maldonne, hein? Il peut pas être damné le gosse, ils vont le sauver de là, il a rien à foutre ici! Hein? Hein? RASSURE MOI!
cirano
Posté le 08/11/2019
HEEEY tes commentaires me font à chaque fois trop plaisir :D
Et c'est vraiment géniale que tu aimes bien le développement de Aaron, je stressais un peu à l'idée de pas faire ça bien ^_^

- Pour le poulet, en fait le bâton a transformé l'escalier en poulet, c'est une petite référence à un jeu vidéo : Skyrim
- Je pense que je devais bien ça à Sorryf après son chapitre "allé les bleus" XD mais tkt pas ce n'est pas parceque Valence est français qu'il est arrogant, il l'est de nature :D
- J'ai complètement appelé le chat John XD

ça me fait super plaisir les phrases poétiques que tu as relevé <3 <3

Et c'est quoi les petits détails ? si c'est des refs je veux bien te les expliquer, et si c'est vraiment des trucs qui sont pas claires j'irais voir pour peut-être corriger ça.

Encore un grand merci pour ton commentaire, c'est toujours un plaisir d'avoir ton avis, ça me motive vraiment à continuer :D

PS: Haa chouette, je trouvais ça important de vite mettre en avant le fait que les personnages pouvaient se faire des blessures graves. Et ça va, c'est naturel dans le récit ? ça coupe pas trop le fil de l'histoire ?

PPS: HOO tu n'est pas au bout de tes surprises ^_^
Joke
Posté le 08/11/2019
T'as pas à me remercier, c'est moi qui te remercie!

J'étais en mode déprime parce que KEM était en train de se terminer, et là t'arrives et tu publies une histoire qui me réjouit à fond alors merci à TOI!

Et tu vas voir, il va y avoir PLEIN DE GENS qui vont l'aimer ton histoire, elle vaut vraiment le coup!

Ah non mais t'inquiète, moi ça m'allait la blague français=arrogant, t'as raison vous nous devez bien ça les belges, et ça m'avait fait rire XD

Le coup de l'épaule passe parfaitement, ça ne coupe pas du tout le fil de l'histoire, au contraire! t'as très bien fait, et puis ça serait bizarre s'ils avançaient en mode balade, ça serait un peu artificiel. En tout cas moi j'aime bien.

Les refs c'est quand tu dis le "SCP-087", j'imagine que c'est une ref JV mais je ne suis pas une gameuse...
Et un autre truc mais là ça me revient plus..
Bref ce n'est pas grave t'embête pas à m'expliquer, j'arrive à tout suivre, si à un moment je bloque, je te demanderai mais pour l'instant c'est pas le cas.
cirano
Posté le 08/11/2019
Ça me fait vraiment trop plaisir (<3 _<3)
C'est super cool pour l'épaule ^_^ parce que mes personnages ont une vilaine tendance à se faire de gros bobos xD

Tape "SCP-087" dans google et clique sur le premier lien ^_^

Encore plein de merci :D j'ai hâte de poster le prochain chapitre ^_^
Vous lisez