Jacob sortit dans la rue, suivi de près par Cytan. L’air renfrogné, il monta rapidement sur son cheval et se mit en route pour l’auberge sans même attendre les gardes. “Laissez faire l’armée !” Quel effronté ce König ! C’est bien parce que l’armée ne fait pas son travail correctement que des trafiquants de drogue s’installent à Tracanepont ! Voilà ce qu’il aurait dû répondre ! Mais Jacob s’était contenté d’insister sur la gravité de la situation, rappelant bêtement à quel point la drogue détruisait des vies. Naïf qu’il était, il avait cru cela suffisant pour faire réagir le major.
Cytan et Oscar le rattrapèrent en un instant et ils poursuivirent leur chemin vers le Navire sans Coque. Jacob passa le trajet à maugréer silencieusement contre le toupet et l’inconscience du major König. Ils finirent par arriver devant l’auberge où les attendait Victor, Franck et Arnold. Ce dernier avait été libéré de son poste par les soldats en garnison envoyés par König dès que Jacob lui eut expliqué la raison de sa visite.
Sur le seuil de la porte de l’établissement deux individus discutaient avec Théodore, le propriétaire. Ils tournaient le dos à Jacob, mais leurs coiffures caractéristiques ne trompaient pas, même dans l’obscurité qui commençait à tomber sur la ville. S’ils portaient des dreadlocks, il ne pouvait s’agir que de Sylviques. De la caste inférieure, à en juger par leurs cheveux courts.
Heureusement, Jacob n’eut pas à attendre la fin de leur discussion puisqu’ils quittèrent l’aubergiste au moment où il le rejoignait.
Jacob adressa un léger sourire à l’homme qui lui faisait face, et descendit de son cheval. Cytan et Oscar firent immédiatement de même.
— Bonsoir Théodore. Mon fils est passé vous prendre des chambres tout à l’heure, vous m’avez bien attribué la même que d’habitude ?
— Bonsoir monsieur. C’est un plaisir de vous revoir. Bien évidemment, vos affaires vous attendent dans votre chambre préférée. La meilleure des chambres pour le meilleur des clients ! s'exclama l’aubergiste avec le grand sourire qui le caractérisait.
Celui-ci parvenait à tasser encore plus la dense moustache noire qui surplombait les lèvres de Théodore. Jacob était intimement persuadé qu’il ne la taillait pas afin de compenser la calvitie qui s’étendait de son front jusqu’à l’arrière de son crâne, en plus de ses cheveux qu’il laissait pousser jusqu’à la base de son cou.
— Et encore, vous avez eu de la chance ! On affiche complet ce soir, les deux Sylviques ont pris la dernière chambre. Vous avez failli ne pas avoir de place !
— Et mon fils ? Dans quelle chambre est-il ?
— Celle à côté de la vôtre, au bout du couloir. Vos gardes dormiront dans les chambres d’en face. D’ailleurs ils ont déjà pris les clés.
— Je vais aller le chercher puis nous descendrons souper. Pouvez-vous nous débarrasser une table à l’écart de la foule ?
— Bien sûr monsieur. Que dites–vous de celle sous les escaliers ? Il n’y a que deux places, mais vos gardes pourront manger à la table voisine.
Jacob essaya de se remémorer la disposition des tables dans l’auberge mais n’obtint qu’une image assez vague de la grande salle.
— Cela fera l’affaire. Qu’y a-t-il au menu ce soir ?
— Ce soir, c’est soupe aux oignons et carottes. Mais je vais demander à ma femme de vous faire du poulet. Entrez donc, je vais vous donner la clé de votre chambre.
Jacob leva simplement les rênes de sa monture au niveau du visage.
— Ne vous inquiétez pas de ça, Simon va s’occuper de vos chevaux. Simon ! hurla-t-il. C’est un brave gars mon fils vous savez. C’est pas le plus malin, mais il se débrouille très bien avec les chevaux. Et il est aussi costaud que son père !
— Votre fils s’occupe des écuries maintenant ?
— Oui, Patrick est au comptoir maintenant. Ça me libère un peu de temps, j’en avais besoin. Et ma fille aide ma femme à la cuisine et au service. Ça m’aide à attirer la clientèle, ajouta Théodore en riant nerveusement. Le problème, c’est que j'ai commencé trop tard à épargner pour sa dot. Je crains de recevoir des demandes de clients bourrés en attendant de lui trouver un mari. Vous comprenez, je ne veux pas la confier au premier venu, elle est quand même très utile ici.
Du coin de la rue à droite apparut alors un garçon blond aux cheveux courts. Sa taille et sa carrure avaient le mérite de ne pas faire mentir son père : sa musculature était intimidante. Alors que Théodore était plutôt trapu, son fils faisait une bonne tête de plus que Jacob. Ses grands yeux bruns et ses longs cils, en revanche, atténuaient son aspect menaçant. Pour l’avoir croisé plusieurs fois par le passé, Jacob le savait incapable de faire du mal à une mouche, bien qu’il eût la force de maîtriser un cheval fougueux.
Simon salua de la tête les trois cavaliers et prit les rênes de leurs montures. Puis il s’en retourna à l’endroit d’où il était arrivé.
— Allons donc chercher votre clé ! s'exclama Théodore.
L’aubergiste pivota sur ses talons et passa dans l’ouverture de la porte d’orme brun. Jacob lui emboîta le pas, Cytan le collant de près. Des qu’ils eurent mis le pied à l’intérieur, le brouhaha qui s’entendait de l’extérieur se mua lentement en un murmure étouffé. Ils suivirent Théodore jusqu’au comptoir, se faufilant entre les bancs et les tabourets sur lesquels reposaient les voyageurs prenant leur repas. Une grande partie d’entre eux s’était arrêtée pour observer les nouveaux arrivants et tous avaient baissé la voix pour commenter leur venue.
Les réactions des autres clients mis à part, rien n’avait changé pour Jacob depuis la création de l’établissement. L’escalier à la rambarde basse longeait toujours le mur de droite, débouchant sur l’étroite mezzanine qui accordait l’accès au couloir de l’étage et aux chambres qu’il contenait. Celles du rez-de-chaussée en revanche n’étaient atteignables que par la porte au fond à gauche de la salle, à côté de celle de l’habitation de Théodore, propriétaire des lieux depuis leurs débuts.
Au-dessus du comptoir, sous le plancher de la mezzanine, reposait encore sa cuillère à pot Sentient, maintenue au mur par des cordages de lin. Ce sabre d’abordage l’avait accompagné sur tous les bateaux sur lesquels il avait servi pendant la guerre et il ne se lassait pas de raconter les souvenirs qu’il y avait rattaché.
— Hé Patrick ! s'exclama Théodore. File-moi la clé que je t’ai donné tout à l‘heure.
L’homme derrière le comptoir fouilla dans ses poches et en sortit l’objet demandé. Théodore lui arracha des mains et la tendit à Jacob.
— La voilà. J’espère que votre séjour sera aussi agréable que les autres fois, dit-il avec le même grand sourire que d’habitude.
— Merci.
Jacob monta les escaliers et emprunta le couloir donnant sur les chambres. Suivi par les gardes, il entendit le brouhaha derrière lui reprendre vie petit à petit.
Ils s’arrêtèrent devant les portes de leurs chambres. Jacob inséra sa clef dans le trou de la serrure mais ne la tourna pas.
— Cytan, ,dit-il séchement, vous n'aviez pas à me suivre jusqu’au comptoir. Franck et Arnold avaient déjà les clefs de vos chambres, vous avez entendu Théodore.
— Vous rigolez ? Vous avez vu le monde autour des tables ? Un coup de couteau, ça part vite.
— Surveillez votre ton bon sang ! C'est la deuxième fois que je vous reprends aujourd’hui ! Je sais que le roi vous a chargé de me protéger, mais il n’y a pas de danger dans cette auberge. Théodore a l’oeil pour repérer les mauvaises âmes, elles n’auraient pas passées le seuil de la porte.
Cytan grommela une phrase inintelligible et disparut dans sa chambre, laissant Oscar veiller sur le couloir.
Jacob pénétra dans la sienne et vérifia que ses affaires s’y trouvaient toutes. Puis il alla chercher Victor et ils descendirent souper sous les regards curieux des voyageurs encore à table, évidemment suivis par les gardes qui avaient attendu devant leurs chambres.
Ils dînèrent rapidement, poussés par l’envie d’une bonne nuit de sommeil. La simplicité de la soupe n'ôtait rien à son goût, lequel était admirable ; et le poulet était à la fois tendre et doré, pour le plus grand plaisir des papilles. Les repas du Navire sans Coque étaient de ces délices qui participaient à la réputation de l'auberge. Jacob les appréciait particulièrement parce qu’ils constituaient une preuve que la bonne cuisine n’était pas réservée aux habitants du palais royal.
À la fin du repas, Victor voulut aller nourrir Kahld dans les écuries, mais Jacob insista pour qu’il se fasse accompagner par un garde. Victor eut beau se défendre en soutenant qu’il était capable de s’y rendre seul, Jacob eut le dernier mot et Arnold suivit Victor en dehors de l’auberge.
Jacob monta se coucher. Une fois dans sa chambre, il enfila sa tenue de nuit et s’étendit dans le lit aux draps bordés, apaisant les douleurs que le bas de son dos malmené par le voyage lui faisait subir. Il songea à Léna, au fait qu’elle demeurait la seule enfant du domaine désormais. Il lui faudrait revenir plus souvent pour lui tenir compagnie, malgré ses occupations à la capitale. Oh, le roi lui avait bien proposé de loger ses enfants au palais, mais Jacob préférait leur épargner les complications liées à une telle vie.
Finalement la fatigue du voyage eut raison de lui, et il sombra doucement dans le sommeil.
Sous la lumière de la lune, les deux hommes pénétrèrent silencieusement dans l’écurie.
— Retrouve-moi les chevaux de ces enculés de Sylviques. Ils vont comprendre qu’ils ont rien à faire là.
— T’aurais pu être un peu plus doux avec le gosse. Il a pas choisi d’être là, c’est le fils du proprio.
— Ça va, je l’ai juste assommé. Fais gaffe le nouveau. Dans ce métier, si t’hésites, t’es mort.
— Justement Braun, il s’pourrait bien que tu l’ais tué le marmot. Sa tête a cogné si fort que le bois a craqué, j’te dis.
— Je voulais juste l’étouffer mais il m’a vu avant. J’avais pas le choix, j’ai fait ce qu’il fallait faire. Cherche dans les box, plutôt.
— C’est ce que je fais. Tiens, regarde ce que j’ai trouvé là. Il y a un piaf bizarre en cage.
— On s’en fout. On est là pour les chevaux de ces putains de Sylviques.
— D’habitude, ça te dérange pas de voir des étrangers en ville. Pourquoi tu en veux plus à ceux-là qu’aux autres ? demanda l’homme, les yeux rivés sur sa découverte.
— J’ai eu une journée de merde, je te rappelle ! Faut bien que je me défoule sur quelqu’un. Et ceux-là, c’est des Sylviques ! Qu’ils retournent chez eux !
— J’l’ai trouvée plutôt bonne c’te journée, moi.
— Bonne ? Et la cargaison de “sampelles”, t’en fais quoi ? Deux caisses ! Deux caisses perdues ! En plus, c’est l’armée qui a tout récupéré. Tout ça parce que ce con de cocher a détalé. Si je le retrouve, je lui fais la peau, parole de Braun !
— C’est incroyable ce qu’il bouffe, celui-là ! Sa cage est remplie de viande et il n’arrête pas de piocher dedans. J’ai jamais vu un oiseau pareil, viens voir.
Le dénommé Braun s’approcha du box à pas pressés.
— T’écoutes ce que je dis ? On cherche des chevaux, pas des piafs.
Il s’arrêta devant la porte de bois et jeta un coup d’œil à l’intérieur. Son
— Oh, bien joué le nouveau. C’est l’orniscur du noble, ce con l’a laissé à l’écurie. Ça va nous rapporter un bon paquet d’oseille, ça.
— T’as dit qu’on prenait juste les chevaux et qu’on partait. Il a jamais été question de voler un piaf.
— C’est toi qui a insisté pour que je vienne voir. Maintenant, tu assumes et tu vas me le chercher.
— Comment tu sais que c’est un orniscur, hein ? C’est pas censé être géant ces bestiaux ? Il fait juste la taille d’un petit milan, lui.
— Hé, je suis un vrai brigand, moi. Je m’y connais dans le domaine. Les orniscurs, ça commence comme ça et ça grandit après. C’est à ce moment-là que ça coûte le plus cher, parce qu’ils sont plus faciles à dresser.
— Le chef a dit qu’on touchait pas aux riches dans la ville.
— Le boss ne saura rien de tout ça. Et on touche pas aux nobles, on vole juste un piaf. Un qui vaut une fortune en plus !
— Si tu voles ce piaf, j’le dirai au chef. On respecte les règles.
— Si tu me menaces encore une fois, je te tue direct, compris ? Je te rappelle que c’est pas toi qui décides.
— Tu me tueras pas. C’est la règle numéro un.
— J’emmerde les règles ! J’étais dans la bande avant que le boss rencontre Enebish, tu m’entends ? Il avait pas peur des morts, à cette époque !
— Mais il se contentait des meurtres essentiels, c’est ce qu’il nous a dit.
Braun laissa échapper un rictus.
— Que des meurtres essentiels, hein ? Ouais, on peut dire ça. Maintenant, tu me trouve ces putains de chevaux et moi je prends la cage. Et tu discutes pas.
Les deux hommes s’exécutèrent silencieusement et sortirent de l’écurie, l’un tenant les rênes de deux chevaux à la main, l’autre transportant l’alliage de métal contenant Kahld.
— Arrêtez-vous !
Théodore brandissait Sentient dans leur direction, l’air menaçant.
— Tiens donc, qui voilà ? Mais c’est le proprio ! Alors ? T’apprécies la raclée que j’ai mise à ton fiston ? Tu ferais mieux de t’en occuper plutôt que de nous menacer avec ton jouet, lança Braun en posant la cage de Kahld au sol.
Il saisit l’étui qui pendait à sa ceinture et en sortit un long couteau de chasse.
— Je ne veux pas d’ennui. Alors laissez les chevaux et partez.
— Pour qui tu te prends à nous donner des ordres ? Tu accueilles des nobles et des Sylviques dans ta putain d’auberge !
— Il n’y aucun noble dans mon auberge ! Maintenant, range ton couteau et déguerpis.
— Ne mens pas ! Tu en abrites un en ce moment-même. Je l’ai vu avec l’armée royale !
— Rivell ? Ce n’est pas un noble, juste un marchand. Les soldats du roi sont avec lui parce qu’il est maître des coffres.
— T’entends ça le nouveau ? C’est pas n’importe quel piaf. C’est celui du maître des coffres. Maintenant, fini la causette, l’aubergiste. Je vais te faire la peau avant de partir. Ce serait embêtant que tu alertes le voisinage, tu comprends ?
— Braun, on avait dit pas de meurtres. C’est la règle numé...
— Ta gueule avec tes règles à la con ! Je fais ce que je veux ! Tu vas y passer aussi si tu continues !
— Range ce couteau et barre-toi ! J’ai déjà envoyé quelqu’un chercher le colonel König, tu feras moins le malin quand il arrivera avec ses hommes.
— Tu mens. C’est du bluff.
— Viens voir par ici si je bluffe, dit Théodore avec un sourire en coin. Je tiendrai bien assez longtemps pour qu’ils aient le temps d’arriver.
Braun eut un moment d’hésitation.
— Putain d’enfoiré ! Viens le nouveau, on se casse ! File-moi un cheval !
Il attrapa au vol les rênes que lui lançait son comparse. Théodore s’élança vers eux le bras armé. Les deux voleurs sautèrent sur les équidés et martelèrent leurs flancs de leurs talons. Les chevaux partirent au galop en hennissant bruyamment et disparurent dans une rue adjacente sous le regard impuissant de Théodore.
Merci beaucoup pour cette troisième partie du chapitre 3, c’était un plaisir de la lire. Comme d’habitude je vais te faire un retour détaillé en suivant les événements dans l’ordre de ma lecture.
« Mais Jacob s’était contenté d’insister sur la gravité de la situation, rappelant bêtement à quel point la drogue détruisait des vies »
Son avis est certes compréhensible, mais je crois qu’un indice sur la relation personnelle qu’entretien Jacob avec la drogue permettrait d’y ajouter un peu de profondeur. Est-ce qu’il connaît quelqu’un dont la vie a été détruite à cause d’une dépendance? S’agit-il uniquement de connaissances théoriques ? Quoiqu’il en soit, ses arguments n’ont pas réussis à convaincre son interlocuteur et c’est bien dommage.
« Ils finirent par arriver devant l’auberge où les attendait Victor, Franck et Arnold. » -> les attendaient Victor, Franck et Arnold. Ils sont plusieurs à attendre.
« Sur le seuil de la porte de l’établissement deux individus discutaient avec Théodore, le propriétaire. » Je pense qu’il manque une virgule entre les mots « établissement » et « deux ».
« Dreadlocks » Je croyais qu’il n’y avait pas d’anglais dans ton monde ? ^^ Mis à part ce détail, le fait que les Sylviques indiquent leur statut par la longueur de leur cheveux me rappelle les Dothraki dans A Song Of Ice And Fire. Est-ce une source d’inspiration pour cette civilisation ?
« Jacob adressa un léger sourire à l’homme qui lui faisait face, et descendit de son cheval. » La virgule avant le « et » n’est pas nécessaire.
« Votre fils s’occupe des écuries maintenant ?
— Oui, Patrick est au comptoir maintenant. » Ça fait deux « maintenant » dans des répliques très proches. Comme c’est du langage parlé, ce n’est pas très dérangeant, mais ça m’a quand même sauté aux yeux.
« Jacob lui emboîta le pas, Cytan le collant de près. » Quel pot de colle, ce Cytan !
« Les réactions des autres clients mis à part » -> mises à part ?
Je serais curieuse de savoir d’où vient le nom « Sentient » ?
« — Cytan, ,dit-il » Erreur de virgules ^^
« Théodore a l’oeil » -> l’œil
« le roi lui avait bien proposé de loger ses enfants au palais, mais Jacob préférait leur épargner les complications liées à une telle vie. » Malgré toutes ses précautions, je pense qu’il ne pourra pas les protéger éternellement… Je pense surtout à Victor.
Dans la deuxième moitié de cette partie du chapitre, le changement de ton est radical, ça se ressent tout particulièrement dans les dialogues. L’échange entre les deux brigands exsude le racisme envers les Sylviques.
Je me demande si « box » n’est pas un autre terme anglais qui s’est invité dans la langue française. Je me trompe peut-être.
Apparemment Kahld est réveillé, sinon il ne « piocherait » pas dans sa viande. Ça m’étonne un peu que les voleurs parviennent à récupérer sa cage sans que l’orniscur ne montre une quelconque agressivité. De mémoire, Kahld est encore très méfiant et n’hésite pas à mordre les gens qui l’approchent. Comment se fait-il que l’oiseau ne réagit pas face à la menace imminente ? Est-il trop occupé à manger et digérer son repas ?
« Le boss ne saura rien de tout ça. » Boss. Another English word here.
« Rivell ? Ce n’est pas un noble, juste un marchand. Les soldats du roi sont avec lui parce qu’il est maître des coffres. » Théodore n’est pas très malin. En quelques phrases, il a donné beaucoup trop d’informations aux brigands.
Les échanges verbaux ont l’air assez vifs (il y a beaucoup de points d’exclamation), ça ne réveille pas le voisinage ?
« Bluff. » You understand what I mean.
Il me semble qu’ils ont laissé la cage de l’orniscur par terre ? Heureusement, car je n’avais pas envie que Victor soit séparé de Kahld. Mais vu que tu m’avais promis des interactions entre ces deux-là dans la partie 4 de ce chapitre, je n’étais pas trop inquiète non plus. Merci pour le « spoil », au passage XD.
Ce chapitre 3 est assez chargé en action, ça change du calme dans les deux premiers chapitres. J’espère découvrir la suite prochainement. Ne me fait pas attendre trop longtemps s’il te plaît ^^
À très vite j'espère,
Xanne
Merci pour ta réactivité ! Dès que je poste, je sais que ton commentaire n'est pas loin. Il y a de quoi faire plaisir ! ^^
Concernant tout ce qui est faute d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe, je réglerai ça dès que possible.
Pour ce qui est des mots anglais... Je me sens bien bête d'avoir affirmé y faire attention avec autant de poissons passés à travers mes filets ! J'avoue songer de plus en plus à les laisser, notamment parce que je veux donner un langage proche du nôtre à mes personnages, et que les équivalents français sont parfois très peu usités.
Je ne vais pas appeler des dreadlocks des "tresses rasta" en tout cas ! XD
Non, l'inspiration des cheveux longs/courts ne vient pas des Dothraki, mais des Incas ! ^^
Tu as raison à propos de la surprotection qu'offre Jacob à ses enfants. C'est aussi une de leurs faiblesses.
Sa réaction et ses arguments concernant la drogue sont issus d'expériences et non de connaissances seulement. Je n'étais pas très satisfait du fait que je l'omette, maintenant je pense que je vais modifier un peu ma manière de le présenter.
Théodore a voulu anticiper la question "Que fait-il avec des gardes royaux s'il n'est pas noble ?" mais a effectivement donné beaucoup d'infos d'un coup.
Tes remarques sur Kahld et le voisinage sont très pertinentes. Il va falloir que je retouche ces passages.
Le changement dans la seconde partie est radical et exsude de racisme ? Tant mieux ! Je voulais créer un véritable changement de décor.
Voilà ce que je peux répondre sans spoil supplémentaire (oups...). J'espère aussi que la suite arrivera vite ! ;)