Chapitre 3 (Partie 2/4)

Jacob était étonné du sanglage de sa selle. Comment un nain comme Mirio pouvait-il aussi bien la fixer alors qu’il passait sous les chevaux sans même se baisser ? 

— Dis-moi Jacob, quand repasses-tu me voir ? Nous n’avons pas fini de nous raconter nos affaires je te rappelle. 

L’intéressé se retourna pour faire face à son ami. 

— Qui voudrait écouter tes histoires de cœur Johan ? Elles sont bien trop courtes et trop nombreuses pour y prêter attention. Je préfère encore les mondanités de la capitale, elles ont le mérite d’ennuyer plus élégamment. 

— Hier le bar, maintenant mes conquêtes ! Continue à me charrier de la sorte et ça se retournera contre toi, répliqua Johan avec un sourire moqueur. 

— Tiens donc, et que feras-tu pour te venger ? Je te défie de faire pire que le matelas que tu m’as refourgué cette nuit.  

— Qu’est-ce que tu me racontes ? C’est le même matelas que d’habitude. Tu ne serais pas en train de te payer ma tête par hasard ? 

— Je t’assure que non. Je n’ai pas passé une nuit aussi désagréable depuis bien longtemps.  

— C’est parce que tu t’es habitué à ton matelas de roi ! Quitte la capitale plus souvent, ça ne te fera que du bien. 

— Je crois plutôt avoir fait un mauvais rêve. Mais impossible de m’en rappeler ! Et mon matelas n’a rien à voir avec celui du roi, tu peux me croire ! 

— J’aurais pourtant juré que tu avais accepté ton poste pour le luxe qu’il t’offrait. Toi qui en raffoles ! N’est-ce pas pour quitter ta maison de simple marchand que tu as rejoint les beaux parleurs de la cour ? À moins que ce ne soit pour l’argent ? 

— Ma maison de simple marchand ? Je crois que tu ne l’as pas bien vu, Johan. Peut-être devrais-je t’y inviter de nouveau ? 

— Tu admets donc vivre dans le luxe ! (Johan se tourna vers un interlocuteur imaginaire et pointa Jacob du doigt.) Voyez comme cet homme est vénal ! Voyez comme il se détourne de la grâce du Seigneur en courant après l’or et l’argent ! Cet infâme personnage mérite le bûcher ! 

Jacob ria aux éclats, suivi de près par Johan. 

— Lis donc les Saintes Ecritures avant de prononcer des sentences divines déraisonnées. Cela fait bien longtemps qu’aucun bûcher n’a été organisé à Elcavir.  

Le regard de son ami se déporta par-delà son épaule. 

— Ah Victor, te voilà ! Ton vieux père commençait à s’impatienter figure-toi. C’est que sa carcasse ne lui permet plus de tenir debout bien longtemps, vois-tu ? 

— Cesse tes âneries Johan, tu vas finir à court de salive. 

Johan s’approcha de Victor et lui souffla à l’oreille, suffisamment fort pour que Jacob l’entende :  

— Je compte sur toi pour le convaincre de venir ici plus souvent. L’air de la capitale est mauvais pour lui, ne manque pas de lui rappeler. D’accord mon grand ? 

Il lui donna une tape sur l’épaule. 

— Je n’y manquerai pas. Mon petit. 

— Ouh... aurais-je blessé ton ego ? Faut-il que l’on t’appelle “monsieur” maintenant ?  

Victor n’eut pas le temps de répondre. 

— Je plaisante bien évidemment. Tu as tout fait raison de t’imposer. Excuseras-tu le vieil homme que je suis ? 

Victor regarda l’armateur dans les yeux, le regard pétillant, un sourire retenu au coin des lèvres. 

— Mhh... Ça ira pour cette fois. 

Johan pouffa. 

— Fais attention Victor, tu deviens comme ton père. 

— Je ne vois pas où est le problème, plaisanta Jacob. Allons Victor, il est temps de partir, rajouta-t-il en montant sur son cheval. 

Victor échangea une brève étreinte avec Johan avant d’enfourcher le sien. Les gardes firent de même et se placèrent autour des Rivell. 

Alors qu’ils commençaient à s’éloigner, Johan lança : 

— Au passage, puisque tu ne comptes proposer que l’Ouest au roi, dis-lui que je ne louerai que La Gallega. Je réserve Le Pentaléon pour les autres caps. 

L’éclat de rire de Jacob retentit dans la cour aux murs de pierre. 

— Je m’étonnais que tu ne reviennes pas sur ton offre ! Tes navires seront utilisés comme bon te semble. Mais n’oublie pas de faire baisser la note ! 

— Compte sur moi, vieux radin ! 

Ils sortirent de la cour et rejoignirent le silence qui succédait à l’aube dans la rue de pierres pavée. 

 

Deux jours s’écoulèrent avant que Tracanepont n’apparaisse entre les arbres de la forêt de Bramoncelle. Kahld avait déjà avalé l’un des trois sacs de viande crue que Jacob avait achetés et sa croissance allait de pair avec son appétit. L’oiseau avait déjà gagné quelques centimètres depuis son achat. Seul Victor le nourrissait, afin qu’il s’habitue à lui. Mais il se montrait encore méfiant à l’égard de Jacob. En témoignait la douloureuse expérience de la veille, quand il avait voulu le caresser au moment du souper. 

La pluie du matin avait laissé place au ciel dégagé d’une belle fin d’après-midi estivale. Victor continuait de fixer la cime des arbres, laissant son regard vagabonder d’un côté à l’autre de la route. Que trouvait-il d’intéressant dans ces amas de feuilles et de branches ? 

Victor n’était pourtant pas bien compliqué à cerner. Quand il ne pensait pas aux mages ou à la navigation, son esprit voguait en direction des animaux. Jacob ne comprenait cependant pas son engouement pour des choses aussi simples que la nature ou la mer. Il ne s’intéressait même pas aux sujets primordiaux de la société. Ni Jacob, ni Rafford n’avaient réussi à éveiller en lui le goût de la politique, de l’économie ou de l’histoire. Jacob était persuadé qu’il ne connaissait même pas les origines de Tracanepont. 

Les six cavaliers s’avancèrent entre les premières maisons de bois qui bordaient la route de Rozeberg. Chaque fois qu’il passait par Tracanepont, Jacob se faisait la même réflexion. Se rendre dans ce genre de commune en tant que maître des coffres n’avait rien à voir avec un voyage en tant que jeune marchand. À l’époque, il n’avait pas de garde rapprochée, pas de vêtements de luxe, pas de cheval de bât, rien que l’âne et la charrette de son père. 

Il lui arrivait parfois de regretter cette vie-là. S’il avait su tous les problèmes qui accompagnaient la course à l’argent, il aurait été moins fougueux à l’idée de s’en mettre plein les poches. Parcourir les villes et les routes à la recherche de bonnes affaires avait le mérite d’être reposant, en comparaison avec les affaires de la cour. Oh, il fallait bien faire attention aux bandits, et constamment surveiller si une occasion ne pointait pas le bout de son nez, mais on était que rarement ralenti par les conflits politiques et l’assouvissement des egos des gens de la haute. 

“Fais toujours en sorte de paraître plus pauvre que tu n’es”, voilà la règle qu’il s’efforçait alors de suivre pour échapper aux regards mal intentionnés. Maintenant que sa renommée était établie, il devait tout mettre en œuvre pour y déroger. En particulier depuis que le roi l’avait nommé maître des coffres. 

Aujourd’hui, ni la rareté des occasions ni l’affluence des bandits ne le préoccupaient au cours de ses voyages, mais les affaires de la cour l’épuisaient de plus en plus. Et les moments de solitude se résumaient à ses levers et couchers maintenant que le roi l’avait chargé de former les anciens disciples de Georges Delbré. Ces douze-là le suivaient partout, à la manière des hommes de Cytan dès lors qu’il posait le pied hors de l’enceinte du château. 

Encore maintenant, alors qu’ils pénétraient au sein de Tracanepont, les quatre gardes les encerclaient lui et Victor. Jacob devait tout de même reconnaître que ces mesures étaient justifiées. Le village était très rapidement devenu ville à la sortie de la guerre et l’armée avait mis trop d'années avant d’investir les lieux, laissant les brigands et les voleurs en faire un terrain de chasse de prédilection.  

Ils progressèrent le long des bâtiments de bois qui succédaient à l’entrée de la cité. Il y avait vingt ans encore, le large chemin de terre sur lequel ils avançaient était la route de Rozeberg. Aujourd’hui, il s’agissait de l’une des rues de Tracanepont, car la ville s’était principalement étendue en longueur, suivant l’axe de transport reliant Denohan à la capitale. Longeant grossièrement les fluctuations du fleuve Soine, cette route qui quittait Denohan en direction du Nord faisait un coude vers l’Est après avoir traversé Tracanepont. 

Jacob appréciait beaucoup la place centrale de la commune, car elle réunissait plusieurs bâtiments qu'il chérissait. Le Navire sans Coque, dont il était un client récurrent depuis sa création, la maison de son grand-père, à laquelle tant de souvenirs étaient rattachés, et enfin l’église, dans laquelle il avait passé de nombreuses heures durant son enfance. 

Il aimait beaucoup le style de cette église. Très sobre, ses murs de pierre lisse ne s’élançaient pas vers les cieux comme ceux des cathédrales des grandes paroisses mais veillaient seulement à rester un peu plus élevés que ceux des bâtiments de Tracanepont. Seul son clocher osait s’aventurer là où il pouvait dominer la ville de sa hauteur, guidant ainsi les voyageurs vers le centre du bourg. 

La simplicité de son architecture était évidemment due au budget limité dont disposait les premiers habitants des lieux, mais Jacob y voyait surtout un profond respect des Saintes Ecritures, qui stipulaient que le corps de chacun suffisait pour exercer la prière et que la création de lieux dédiés à cette dernière ne devait servir aucun autre but que la réunion des fidèles. 

Alors qu’ils atteignaient la place centrale de la ville, l’enseigne du Navire sans Coque se profila de l’autre côté du rectangle terreux. En vérité, le propriétaire de l’auberge avait ôté bien plus que la coque pour créer le symbole de son établissement. Seuls les ponts, le mat, la voile et les cordages avaient été laissés à la cogue, le tout formant une drôle de silhouette plane en fer forgé. 

Des claquements semblables à ceux d’un fouet se firent entendre sur leur droite, par-delà les habitations. Ils virent alors sur la place une charrette au conducteur pressé débouler de la rue adjacente, tirée par deux chevaux galopant de toutes leurs forces sur le chemin que libéraient les passants affolés. 

La charrette continua sa course folle sur la place mais sa roue buta dans un trou creusé par la pluie. Elle fit un bond dans les airs et retomba violemment sur le sol. L’impact la déséquilibra, la renversant brusquement. Le cocher fut éjecté du véhicule. Tirés en arrière par leurs harnais, les chevaux s’effondrèrent dans la boue. L’homme atterrit sur le flanc et roula au sol avant de s'immobiliser, face contre terre. 

La cargaison se déversa sur la terre humide, la teintant de vert. Jacob était cependant trop loin pour voir de quels légumes il s’agissait. L’homme au sol se releva, visiblement sain et sauf, et se précipita sur une caisse tombée de sa charrette dont les roues continuaient de tourner dans le vide. Son contenu ne s’y trouvait apparemment plus puisqu’il commença à la remplir nerveusement avec ce qu’il ramassait autour du lieu de sa chute. 

Il se tourna soudain dans leur direction et se figea instantanément. Il lui fallut un instant pour se redresser sur ses deux jambes. Il détala à toute allure et disparut dans une ruelle qui débouchait sur la place. 

Johan se retourna pour voir ce qui avait pu l’effrayer ainsi. À part Cytan et sa cotte de mailles, personne derrière lui ne détonnait de la foule habituelle de Tracanepont. Était-ce d’eux dont il avait eu peur ? Que transportait-il dans cette caisse ? 

Johan, Victor et les gardes continuèrent de s’avancer sur la place en direction de la charrette abandonnée. Les légumes qui jonchaient le sol étaient principalement des haricots, bien que quelques courgettes eussent aussi été expulsées de leurs récipients. Près de l’endroit où s’était affairé le cocher gisaient de petits champignons bleuâtres, aux tâches tirant vaguement sur le jaune. 

Tout à coup, Cytan arrêta sa monture. 

Johan se retourna vers lui. 

— Un problème, Cytan ? 

Cytan resta figé sur son cheval. Puis il se décida : 

— Ces champignons. Ce sont des sampelles. 

Jacob fronça les sourcils. 

— Ils ont quelque chose de spécial ? 

— Un peu, oui ! répondit Cytan en ricanant nerveusement. Certains en mangeaient au front pour décupler leurs réflexes. Ils ont été interdits à cause des effets secondaires. 

— Comment ça “décupler leurs réflexes” ? 

— Cette merde agit comme une drogue. Ça vous booste quelques minutes, ça vous fait voir le monde au ralenti. Ceux qui en prenaient devenaient plus rapides grâce à ça. C’est après que ça déconnait. 

Jacob se raidit. Une drogue ! S’il se trafiquait de tels produits à Tracanepont, il fallait en informer le major König. Surtout avec la nouvelle bande qui rôdait aux alentours de la ville. 

— Ah le fumier ! Si j’avais pu le choper ! s'exclama Cytan. 

— Rien ne vous empêchait de le poursuivre quand il s’est enfui. 

— Si ! Je vous rappelle que je suis censé vous protéger. 

— Vous auriez très bien pu me laisser vos hommes, il n’y avait pas de menace. Et attraper ce trafiquant de drogue était prioritaire ! 

— Comment je pouvais savoir que c’était un trafiquant de drogue ? J’ai juste pensé que c’était un mec qui avait des trucs à se reprocher, moi ! Je ne pouvais pas savoir qu’il transportait des sampelles ! 

— Vous allez baisser d’un ton sur le champ. Rappelez-vous à qui vous vous adressez. 

Cytan se calma instantanément. 

— Veuillez m’excuser monsieur, je me suis emporté. Ça n’arrivera plus. 

— J’espère bien. Voilà ce que nous allons faire. Cytan, vous et un de vos hommes restez là pour surveiller que personne ne vienne se servir dans les sampelles. Les deux autres, allez avec Victor au Navire sans Coque et prenez des chambres. Moi je vais informer le major König de ce qui vient de se passer. 

— Je regrette monsieur, mais je ne peux pas vous laisser vous balader seul dans cette ville, répondit Cytan. Nous venons avec vous. 

— Alors vous viendrez seul. Laissez un de vos hommes ici, et les deux autres accompagneront Victor. 

— Papa, je peux très bien aller prendre des chambres tout seul. 

— Non ! Pas dans cette ville. Tu seras accompagné, un point c’est tout. 

— Monsieur, un seul de mes hommes suffira amplement pour escorter votre fils de l’autre côté de la place. Et dès qu’il aura pris les chambres, il reviendra surveiller la charrette. Nous serons donc trois à vous escorter.  

— Celui qui accompagnera Victor ne le quittera pas, répondit fermement Jacob. Est-ce bien clair ? 

Cytan ferma les yeux et expira doucement. 

— Oui monsieur. Nous vous escorterons donc à deux, un restera là, et le dernier prendra les chambres avec votre fils. Cela vous convient ? 

Jacob réfléchit un instant avant de répondre. 

— Oui. Nous ferons ainsi. 

Cytan se tourna vers le soldat à l’avant-bras de métal. 

— Franck. Tu prends les chambres.  

Puis son regard se déporta sur les deux autres gardes. 

— Arnold, la charrette. Oscar, avec moi. 

Tous s’exécutèrent sans mot dire et le groupe de cavaliers se vit divisé en trois, le cheval de bât accompagnant ceux qui se rendaient à l’auberge en premier. 

— Franck, n’oubliez pas de dire que vous venez de ma part pour prendre les chambres. L’aubergiste nous en donnera de meilleures. 

Le soldat acquiesça du chef et partit en direction du Navire sans Coque avec Victor, visiblement vexé par la décision de Jacob. 

Ce dernier se dirigea vers la rue de l’Eglise, qui menait à la caserne de Tracanepont, emmenant avec lui Cytan et Oscar. 

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Xanne
Posté le 15/03/2021
Salut :)

Le début de cette nouvelle partie commence avec un nouveau mystère : Mirio aurait-il plus d’un tour dans son sac ?

L’échange entre Jacob et Johan est très plaisant à lire. J’espère juste que la référence au bûcher n’est pas un foreshadowing funeste pour Jacob.

La réponse de Victor à Johan m’a fait sourire. J’imagine que Johan a l’habitude de l’appeler « mon grand » et que Victor, maintenant qu’il veut entamer sa vie étudiante, en a marre de cette appellation ? Je ne me souviens plus bien de l’âge de Victor (il me semble qu’il a 18 ans, peux-tu me le confirmer ?) et je demande à partir de quel âge l’on est considéré comme majeur dans ton univers, sous-entendu que le concept de majorité existe, bien évidemment.

Je vois que Kahld a déjà bien entamé sa croissance. J’ai bien envie de lire plus de passage qui décrivent les interactions de Victor avec son animal de compagnie.

« Quand il ne pensait pas aux mages ou à la navigation, son esprit voguait en direction des animaux. » Ça me rappelle quelqu’un ;-)
Au passage, le manque d’intérêt de la part de Victor pour la politique ou l’économie donne un premier aperçu d’une potentielle « faiblesse » de ce personnage. Est-ce que son ignorance dans ces domaines va lui jouer des tours à l’avenir ?

Je ne me souviens pas de Georges Delbré, est-ce un nouveau personnage ?

Les descriptions géographiques aident mieux à se faire une idée de ton monde, j’ai cependant du mal à me les représenter sans l’aide d’une carte.

L’incident de la charrette est bien amené. Après quelques descriptions des lieux, l’action est bienvenue.

« Ça vous booste quelques minutes » Cytan emploie le verbe « booster » qui est un mot d’origine anglo-américaine si je ne me trompe pas. Dois-je en conclure que l’anglais est également une langue courante dans ton univers et qu’elle teinte les autres langues dans les expressions quotidiennes comme chez nous?

On sent dans le choix des mots que les gardes s’expriment d’une manière bien plus vulgaire que Victor et son père.

J’étais un peu surprise par le « major König ». Major est un grade militaire, mais König signifie « roi » en allemand. Peut-être que je pousse l’interprétation trop loin, mais je ne peux pas m’empêcher de me demander s’il y a une signification cachée dans le choix de ce nom.

La fin de cette partie est assez amusante à lire, car les formalités (qui va accompagner qui pour faire quoi) durent assez longtemps, ce qui reflète un peu la vie compliquée que dois mener Jacob depuis qu’il est maître des coffres.

J’ai juste une petite remarque concernant la forme :
« Et les moments de solitude se résumaient à ses levers et couchers maintenant que le roi l’avait chargé de former les anciens disciples de Georges Delbré. » Le « Et » en début de phrase est peut-être de trop.

Comme d’habitude, j’ai hâte de découvrir la suite.

Xanne
Romiklaus
Posté le 15/03/2021
Encore une fois, merci beaucoup pour ton commentaire ! Ca aide toujours d'avoir des retours sur son travail.

Tes remarques sur le choix des mots chez les gardes, les formalités de fin de chapitre, l'incident de la charrette et le "mon grand" de Johan font très plaisir. Ce sont des objectifs atteints. ^^

Concernant le verbe booster, je vais corriger ça. J'avais fait attention jusque là à conserver la langue française chez mes personnages, justement parce qu'il n'y a pas d'anglais dans mon monde.

Georges Delbré est effectivement un nouveau personnage. Il va falloir se préparer à voir apparaître de nouveaux noms à tous les chapitres... ;)
Quant à König, il tient son nom de Erwin König, un soldat allemand qui a "peut-être" servi durant la seconde guerre mondiale (son existence est contestée, je te laisse voir sur wikipédia anglais).

Ca tombe bien que tu veuilles plus d'interaction entre Kahld et Victor, tu en auras dans la partie 4 de ce chapitre !

J'espère que la suite te plaira au moins autant que cette partie ! ^^
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