Alors que nous nous dirigions vers l'infirmerie, nous traversions les couloirs de l'entreprise. La présidente Ayame m'avait révélé quelque chose de choquant qui expliquait pourquoi elle m'avait demandé de rester près d'elle. Nous croisions uniquement des personnes d'origine asiatique, ce qui était normal dans ce monde alternatif du Japon. Cependant, ce qui était inhabituel, c'est qu'il n'y avait pas de personnes à l'apparence caucasienne. D'après la présidente, mon apparence était si unique que les habitants pourraient être choqués en me voyant, soit positivement, soit négativement. Je me demandais ce qui avait pu se passer dans leur histoire pour que tous les habitants soient asiatiques. Cette question me taraudait constamment. En même temps, j'étais également impressionné par l'architecture futuriste de l'établissement dans lequel nous nous trouvions. Il était évident que l'époque dans laquelle j'étais projeté avait considérablement avancé dans le futur pour pouvoir concevoir une infrastructure aussi raffinée et élégante. Des hologrammes indiquaient les noms des différents secteurs et certaines personnes portaient des bracelets multifonctions qui remplaçaient leurs téléphones. Ces bracelets étaient dotés d'écrans holographiques permettant d'accéder à internet et de participer à des visioconférences. Tout ce qui était disponible sur un téléphone dans mon monde était désormais accessible sur ce bracelet de manière holographique, ce qui était exactement ce que j'avais toujours souhaité.
Cependant, j'ai également pu remarquer des défauts notables dans cette technologie. Malgré les avancées technologiques remarquables, je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer ce que je désirais le plus : les androïdes. Il me semble qu'ils n'existaient pas dans ce monde, ce qui m'inquiétait grandement compte tenu de son niveau de développement technologique.
̶ Nous y sommes Monsieur Rossi.
Ayame m'escorta jusqu'au cabinet médical de l'entreprise, qui était bien plus qu'une simple infirmerie étant donné que la société employait plus de 10 000 salariés. Il était évident qu'une simple infirmerie ne suffirait pas à couvrir l'intégralité du bâtiment. En effet, Kanegawa Industries comptait parmi ses employés des chercheurs et des médecins émérites, considérés comme les meilleurs du pays. Alors qu'un homme vêtu d'une blouse similaire à celles portées par Ayame et Midori s'approchait de nous, j'ai remarqué que celle-ci était de couleur bleu ciel. Il était probable que cela servait à différencier les secteurs d'activités. L'homme n'avait pas encore remarqué ma présence, mais il s'est approché de la présidente avec une grande excitation.
̶ Madame la Présidente ! C'est agréable de vous voir aujourd'hui, avez-vous besoin de .... AHHHHHHHHH !
L'homme s'est mis à crier et à tomber sur ses fesses en me fixant. J'ai essayé de m'approcher pour participer à la conversation, mais cela n'était pas une bonne idée. La réaction de l'homme à la vue de mon visage m'a laissé stupéfait. Ayame et Midori ont réagi avec indulgence, considérant qu'une réaction excessive était normale étant donné qu'il n'y avait personne d'autre dans ce monde avec un visage comme le mien. J'ai tendu la main à l'homme pour l'aider à se relever, mais son cri a attiré l'attention de tout le monde, y compris le personnel médical qui chuchotait en se demandant qui j'étais.
̶ Vous allez bien monsieur ? Vous ne vous êtes pas fait mal ?
Lorsque j'ai commencé à lui parler, l'homme a finalement repris ses esprits et s'est levé en s'aidant de ma main avant de s'incliner immédiatement.
̶ Je suis vraiment désolé de ma réaction monsieur !
La situation avait fini par me mettre mal à l'aise, mais je pouvais comprendre la réaction de l'homme étant donné les circonstances exceptionnelles. C'était un peu comme si vous deviez rencontrer des extraterrestres, n'est-ce pas ?
̶ Ce n'est pas grave, je comprends la situation. Je suis désolé que mon visage si moche, ait pu vous surprendre.
̶ VOUS N'ÊTES PAS MOCHE !
Midori et tout le personnel soignant féminin ont prononcé ces mots en chœur. J'ai été tellement surpris que j'ai sursauté, car c'était parfaitement synchronisé. La clinique est restée silencieuse. J'ai regardé Midori qui était toute rouge, ainsi que le reste du personnel qui ne savait plus où se mettre.
Ayame s'approchait de moi avec un sourire amusé dans les yeux.
̶ Rossi, je crois que vous vous trompez sur un point.
̶ Qu'est-ce que vous voulez dire Présidente ?
̶ Lorsque je vous ai averti que votre apparence physique pourrait poser problème, ce n'était pas dans un sens négatif. En fait, nous n'avions jamais vu quelqu'un d'aussi beau. Pour la plupart des gens, vous seriez considéré comme l'idéal à incarner.
̶ Foutaise.
Je me sentais véritablement blessé par ce qu'elle avait dit, non pas parce qu'elle m'avait complimenté sur mon apparence, mais plutôt parce que ces gens-là semblaient rêver d'avoir un physique comme le mien. Ce genre de pensée m'horripilait car j'étais convaincu que chacun, quelles que soient ses origines, avait une beauté unique qui le définissait. Dans mon monde, j'avais côtoyé une incroyable diversité, et chaque individu avait sa propre beauté, son charme particulier. Bien sûr, dans mon monde, certaines personnes d'origine asiatique avaient recours à la chirurgie pour agrandir leurs yeux et se rapprocher des standards occidentaux. Mais pour moi, cela équivalait à renier leur identité, et je trouvais cela profondément regrettable. Je me sentais un peu coupable, craignant que ma simple présence ne mette en danger leur propre identité.
̶ Docteur Miyama, je vous présente Alden Rossi. Pour l'instant, il est le plus grand secret de l'entreprise et je vous prie de garder son identité confidentielle. Tous les employés de Kanegawa Industries seront également tenus au secret.
̶ Bien reçu Madame la Présidente.
̶ Pour être sûr de l'absence d'effets secondaires, j'aimerais que vous, en tant que médecin en chef de la clinique, procédiez vous-même à tous les examens de santé de Monsieur Rossi. Il vient d'une autre planète, un autre monde et nous ne savons pas si son arrivée aura des conséquences sur sa santé ou sur la nôtre.
̶ Attendez, vous voulez dire que cette pers...
Ayame interrompit immédiatement sa question, montrant son impatience.
̶ Dans quelques heures, je vous enverrai le rapport dont il est question. Toutefois, veuillez noter que je ne suis pas en mesure de répondre à d'autres questions pour le moment. J'ai juste besoin de vous pour cet examen, c'est compris ?
̶ Je m'en occupe de suite.
̶ Midori, je te confie Rossi. Je dois faire un compte-rendu de la situation. Si tu rencontres le moindre problème, n'hésite pas à me contacter par vidéo.
̶ Bien reçu !
Alors qu'Ayame quittait la pièce, je me suis retrouvé seul avec le docteur Miyama et Midori.
̶ Monsieur Rossi. Suivez moi, nous allons commencer l'examen médicale.
Finalement, j'ai suivi le docteur alors que les infirmières me scrutaient de haut en bas, comme si j'étais une proie. Elles discutaient de moi comme si j'étais un mannequin entrant dans la pièce. Il est vrai que je suis plus grand que la moyenne, assez élancé, mais peu musclé et plutôt mince. J'ai l'impression que personne n'osait travailler en ma présence. C'est pourquoi nous sommes entrés rapidement dans une autre pièce, évitant tout contact visuel. Nous nous trouvions dans le bureau du docteur en chef de la clinique. Une pièce spacieuse avec un petit salon, un bureau et un espace réservé aux examens médicaux. Nous nous sommes installés face à face sur les canapés.
̶ Je vais vous interroger pour votre dossier médical avant de procéder à l'examen physique.
̶ Je m'en remet à vous.
Midori se tenait debout devant la porte, écoutant et observant la scène comme un soldat.
̶ Votre âge.
̶ 26 ans.
̶ Votre origine.
̶ Terrien.
̶ Terrien ?
̶ Je suis né en France sur la planète Terre. Dans le système solaire.
̶ Maladie particulière ?
Il m'a posé un nombre incalculable de questions qui semblaient interminables. Je ne saurais dire combien il en a posé, tellement il y en avait. Lors de l'examen physique, il a examiné mes yeux, mes oreilles et mes temps de réaction à la recherche de signes de maladie ou d'effets secondaires éventuels. Bien sûr, il n'a rien trouvé car je me sentais bien. Il a même constaté que j'étais en très bonne santé, bien plus que la moyenne des habitants de ce monde. C'est plutôt étrange car je suis quelqu'un qui mange mal et ne pratique aucun sport particulier. J'ai souvent des caries. Un être humain normal en fin de compte.
L'examen avait duré plusieurs heures. Nous avions passé un scanner, une IRM et le docteur m'avait examiné en détail. J'espère qu'ils n'invoquent pas des personnes tous les jours, sinon cela représenterait une perte d'argent considérable. En attendant les résultats, j'étais assis sur le canapé dans le bureau du docteur, en train de boire du thé. Il lisait les résultats finaux avec une expression renfrognée.
̶ Un problème docteur ?
̶ Aucun, c'est pour ça.
̶ Pas de problème, que des bonnes nouvelles.
̶ En réalité, c'est une bonne nouvelle mais aussi inquiétante. Votre corps est en très, très bonne santé. On dirait même que vous êtes un nouveau-né. Vous ne ressentez rien d'inhabituel ?
Sa question a semé le doute en moi. Au fond de ma bouche, j'avais une fausse dent suite à une grosse carie. Les nerfs avaient été retirés et la dent s'était ébréchée au fil du temps. J'avais l'habitude de toucher le trou avec ma langue, mais je ne l'avais pas fait depuis l'invocation. Maintenant rassuré par les résultats des examens, je l'ai fait machinalement, mais le trou n'était plus là. J'ai eu peur et me suis dirigé vers le miroir. Je ne m'étais pas observé depuis mon arrivée. Quand j'ai ouvert ma bouche, j'ai remarqué que les pansements des caries n'étaient plus là et que ma dent du fond était en bon état. Mes dents étaient blanches et saines. Les légers boutons d'acné que j'avais sur le front avaient également disparu. Ma peau était nette et lisse. J'ai scruté mon visage et mon corps pour repérer tous les défauts, mais je n'ai rien trouvé et effectivement ...
̶ Je viens de naître ?
Je rejoins la pensée de SinnaraAstarot; sur le fait que tout semble aquis et sûre pour ton héros. Et en même temps il donne l'impréssion de vouloir découvrir d'autre chose: comme les androïde.
Je pense que tu devrais revoir ton premier paragraphe et étoffé un peu la visite avec la présidente. Cela pourrait énormément aidé. Car le premier paragraphe est "lourd" à lire.
Tu utilises énormément de temps "passé" et présent. De ce fait, cela casse le rythme.
Pour finir, je te dirais de te poser et revoir tous cela. Sans prise de tête.
J'espère ne pas avoir été trop dur. Je ne souhaite pas être blessant.
C'est prévu, c'est une histoire déjà écrite jusqu'au chapitre 30. L'amélioration se fera en réécriture, mais je sais que chaque nouveau chapitre écrit, grâce à vos commentaires me rendra plus prudent.
Merci !
Le gars il a fait trois bouts de couloirs, et il croit déjà tout savoir de ce monde en mode : « Hm, je n’ai pas vu d’androïde, c’est qu’ils ne doivent pas exister. » OK Jean-Michel Omniscience.
Peut-être nuancer davantage, en disant « Je n’avais pas encore croisé d’androïdes, mais j’étais encore loin de tout savoir de ce monde. Peut-être existaient-ils quelque part et aurais-je la chance d’en rencontrer plus tard. »
Parce que sinon ça fait très catégorique : je n’en ai pas vu, donc y en a pas, Saint Thomas est en moi.
« Alors qu'un homme vêtu d'une blouse similaire à celles portées par Ayame et Midori s'approchait de nous, j'ai remarqué que celle-ci était de couleur bleu ciel. » Les formules telles que « je remarque » « je vois » « je constate » etc. ça peut devenir un peu lourd et un des pièges de la narration à la 1ere personne. Tout ne doit pas forcément passer par un rappel de l’intériorité du narrateur. On sait que c’est lui qui voit, sent, touche, entend. Au lieu de dire ce qu’il voit, il est préférable de simplement montrer les choses sans préciser que c’est parce qu’il peut les observer lui-même avec ses yeux, on le sait déjà, puisque c’est le mode « par défaut » de la narration à la 1ere personne.
Ainsi on aurait pu écrire tout simplement : « Un homme vêtu d’une blouse bleu clair, similaire à celles que portaient Ayame et Midori, s’approcha de nous. »
« AHHHHHHHHH ! » : ici outre le fait encore que ça fait très manga/BD, il serait plus logique de doubler les A que le H qui est muet. Donc AAAAAAAAAH. Étant donné l’exagération et le côté théâtrale de cette réaction, qui est déjà une onomatopée assez forte, je me passerais quand même des majuscules et je me contenterais d’un : Aaaaaaaah !
« C'était un peu comme si vous deviez rencontrer des extraterrestres, n'est-ce pas ? » un nouveau passage étrange à la 2e personne, à moins que ce soit justifier quelque part ou une façon de briser le 4e mur avec le narrateur qui s’adresse directement à un auditoire fantasmé ou au lecteur, ça fait bizarre. Et si ce ton décalé est employé avec ce désir de converser avec le lecteur, il faut que ce soit instauré dès le début et de façon régulière, pour que ça paraisse normal.
« Bien sûr, dans mon monde, certaines personnes d'origine asiatique avaient recours à la chirurgie pour agrandir leurs yeux et se rapprocher des standards occidentaux. »
Petit (gros) point culture, je ne sais pas pour le Japon, mais en ce qui concerne la Corée du Sud où la chirurgie esthétique est très répandue, on pense à tort que cette esthétique qu’ils recherchent est en lien avec les standards de beauté européens, mais absolument pas. Cette beauté basée sur une peau pâle, de grands yeux débridés en amandes et une mâchoire finement sculptée se retrouve déjà dans les tableaux de l’ère Joseon, notamment les portraits de courtisanes de l’époque. C’est un idéal hérité de leur propre culture, lié notamment à un physique idéalisé qu’on attribuait aux nobles et aux riches (la peau claire, le teint de porcelaine, les yeux de poupée, les joues rondes, en particulier) et qui n’a rien à voir avec les Européens.
J’ai même envie de dire c’est une autre preuve d’eurocentrisme de croire que tout le monde veut leur ressembler, alors que dans le cas de la Corée du Sud, c’est une interprétation totalement erronée.
Dans la philosophie confucéenne, la beauté physique est le reflet de l’âme, et les traits représentent le caractère d’une personne. Il y a donc un standard de beauté avec des traits physiques précis qui font consensus depuis longtemps, bien avant l’arrivée des occidentaux en Asie, et qui tendent vers une perfection à la fois externe et interne.
D’ailleurs, je peux t’assurer que quand tu vois les Coréens qui ont recourt à la chirurgie, ils ne ressemblent en rien à des Européens, c’est une esthétique très particulière qui leur est propre, et c’est pour cela que c’est aussi standardisé, car ils n’ont qu’un seul modèle en tête, basé sur ces études de physiognomie développées par les philosophes confucéens. L’influence des Européens a pu jouer sur les avancées médicales en termes de chirurgie, mais jamais les Coréens n’ont développé cette culture de la chirurgie esthétique pour chercher à leur ressembler. C’était quelque chose de déjà très ancré dans leur culture, on le voit d’ailleurs avec tout le maquillage, les coiffes, les produits de beauté, etc. qui circulaient déjà à l’époque Joseon et qui explosent de nos jours.
Prendre soin de son corps, de sa santé et de son apparence a toujours été primordial pour eux (on peut penser à leur obsession pour le ginseng, par exemple). C’est aussi pour ça que les hommes sont toujours rasés de près et bien coiffés, c’est une question de statut et d’honneur. La barbe représente l’indolence, l’oisiveté, un manque de soin personnel. Et de ce que j’ai lu, dans une certaine mesure, ça s’applique aux Japonais aussi, parce que j’ai trouvé ça notamment :
« L'intérêt moderne des Coréens par rapport aux apparences vient du VIIe siècle, venant des racines de la physiognomie (Gwansang). Ce concept qui permet de connecter l'identité et l'apparence est devenu plus fort durant la Colonisation japonaise de la Corée, selon les croyances japonaises certains traits faciaux montre des aptitudes intrinsèques plus fortes. »
C’est même carrément les Japonais qui ont renforcé cette mentalité chez les Coréens avec leur vision d’une beauté idéale, et les Européens n’ont rien à voir là-dedans. D’ailleurs, je ne dirais rien sur les atrocités commises par les Japonais en Corée du Sud, c’est une autre histoire. Eux aussi dans le genre détruire la culture des autres qu'ils jugent inférieurs pour imposer la leur, ils étaient pas mal.
Désolée pour le gros pavé, mais c’est un sujet qui me tient à cœur, donc voilà. x)
Du coup le syndrome du sauveur blanc qui se croit le centre du monde et tellement parfait qu’il pense pouvoir détruire des millénaires de culture juste parce qu’il se croit beau gosse, à la poubelle, allez hop ! xD
Les employés ils sont genre 10 000, tu ne peux pas garder un secret à 10 000, c’est pas possible. xD Ou alors ça devient une conspiration et tu assassines tout ceux qui savent. x)
Alors avec Alden Rossi comme nom, je ne me figurais pas un français. xD Soit un Anglais/Américain, soit un Italien, maybe. x) À la limite un Allemand. Pour moi, il a une tête à s’appeler Pierre Delaroche. xD
La fin est très intéressante. Le « Je viens de naître » est un peu étrange, parce qu’il ne s’est pas retrouvé dans le corps d’un nourrisson non plus, et vu le personnage et le melon qu’il a l’air d’avoir, malgré ses moments de fausse modestie et de dépréciation pas très crédibles, je m’attendais plus à un « Je suis devenu parfait » ou un truc du genre. x)
C’est quand même un chapitre mieux écrit, plus fluide et facile à lire et à comprendre que les précédents. Il y a encore quelques maladresses, mais beaucoup moins.
Le personnage me laisse toujours aussi perplexe, je ne sais pas si c’est un vieux mec prétentieux un peu ignorant qui se croit meilleur que tout le monde et qui prend les gens de haut ou un loser pathétique et défaitiste. xD L’un dans l’autre, ça revient un peu au-même, mais ce qui est sûr, c’est que pour le moment, je ne l’apprécie pas du tout. ^^’
En fait au début, je veux le faire comme s'il savait tout pour se faire prendre une claque plus tard. Mais je l'ai mal emmené, je vais donc prendre en considération tes changements.
Merci beaucoup !
Après là je t'avoue je sais pas trop comment t'aider pour améliorer l'écriture de ton personnage. Je pense que ça va passer par l'écriture justement et par la narration, pas la profondeur que tu lui donnes à travers tes mots, la cohérence de ses pensées et de ses réflexions.
Après j'étais trigger par le truc de l'histoire des standards de beauté asiatique, mais je pense que tu le savais, la majorité des gens d'ailleurs pensent à tort que c'est le cas. C'est pour ça que parfois faire des recherches plus approfondies sur certains sujets pour mieux en traiter, ça peut être utile.
Après on peut jouer sur cette ignorance du personnage et justement comme tu dis, le ramener sur Terre et face à ses propres préjugés et conclusions hâtives plus tard.
Mis à part cela, le personnage est quand même un peu plus posé dans ce chapitre, il a du potentiel pour être un bon personnage, avec ses défauts et ses qualités, mais faut qu'à travers l'écriture, on sente que tout est bien assumé et cohérent.
En plus quand je dis "j'apprécie pas le personnage", je peux même pas dire que c'est parce qu'il a pas une bonne personnalité, y a des antagonistes affreux que j'adore, des gros losers qui sont tellement bien écrits que tu adores t'énerver contre eux et avoir envie de les secouer.
Mais là du coup je sais même pas en fait quel genre de personnage ça, j'arrive pas à cerner sa personnalité, est-ce qu'il humble ou prétentieux, savant ou ignorant, c'est un peu perturbant. x)
Donc là, je pense vraiment que c'est plus la narration qu'il faut travailler, faut donner du corps au personnage à travers les mots.