Le remède d’Hygie m’a permis un temps d’oublier cette horrible souffrance. Toutefois, le réveil est brutal lorsqu’elle réapparait. J’ai la gorge sèche et le chiton trempé de sueur. Ma vision n’est pas aussi nette et le monde autour de moi tangue dangereusement.
J’aurais tant voulu que tout cela ne soit qu’un terrible cauchemar et qu’à l’instant où j’ouvrirais les yeux tout s’envole pour laisser place à l’avenir radieux auquel j’aspirais avec mes amies. Cependant, il n’en est rien, je ne suis que la plus sotte d’entre tous. Ma propre ignorance m’a condamnée.
— Perséphone ! Que je suis heureuse de te retrouver ! s’exclame la voix familière d’Eurydice.
Allongée à plat ventre, je sens qu’elle dépose sur mon dos des compresses. Ses mains délicates tentent de m’éviter la douleur, mais c’est peine perdue. Cette marque me ronge la peau et diffuse un poison bouillant. Chaque partie de mon être brûle. Je suppose que si je n’étais pas une déesse aussi défectueuse, le mal serait plus supportable ?
Rien n’a changé dans cette chambre depuis que je l’ai quitté. C’est la troisième fois que je me retrouve aux Enfers. Cela devient une terrible habitude.
— Comment te sens-tu ? demande la douce musicienne.
— Comme si on m’arrachait la peau et que l’on y glissait des tisons ardents, je réponds la tête enfouie dans le lit.
Elle caresse mes cheveux et m’en dégage le visage. La jeune femme porte un joli himation vert olive et le collier de son mari trône toujours près de son cœur.
— Je suis navrée de ne pas t’avoir parlé de cette marque. Je l’avais vu durant ton bain, mais je pensais que tu savais ce qu’elle représentait puisque tu semblais être une véritable combattante.
Eurydice trempe un linge dans de l’eau parfumée et l’étale sur mon dos. Les gouttelettes ruissèlent et imbibe tout autour de moi. Je me crispe de douleur et mon corps tressaute.
— Merci, Eurydice, tu n’étais pas obligée de faire cela.
— Cela me fait plaisir, et puis être dame de compagnie de la reine des Enfers ne me déplairait pas, dit-elle d’un air espiègle.
Je fronce les sourcils.
— Que dis-tu voyons, cela ne se peut.
La jeune femme essore son linge.
— Ne sois pas si modeste. Et puis, je me doutais bien que sa majesté semblait porter son attention sur toi ces derniers temps.
— Ne dis pas de sottise.
— Bien sûr que si ! Menthé aussi se méfiait de toi et…
Je me redresse sur un coude pour lui faire face.
— Eurydice, je t’assure que je ne vais pas devenir l’épouse du roi des Enfers. Crois-moi, nous sommes là pour défaire cette promesse.
— Mais on ne peut se défaire d’un serment si sacré.
— Je te garantis que c’est le cas, Hadès a prévu de convoquer la déesse Styx pour lui faire part de mon histoire et changer cette erreur. Je ne peux rester ici.
Le regard d’Eurydice se trouble. Elle serre les dents et parait aussi surprise que moi. Elle sait quelque que j’ignore, c’est certain.
— Que se passe-t-il, Eurydice ?
— Et bien, c’est délicat à t’avouer, mais j’ai entendu Hadès réunir ses conseillers afin de parler de l’organisation de la cérémonie de votre union.
Je me redresse et m’assois péniblement. Je suis dans l’incompréhension la plus totale. Entre les effets du breuvage de Hygie, la douleur lancinante dans mon corps et les propos surprenants de la musicienne, je ne suis absolument pas dans mon état normal. Mes pensées s’entrechoquent dans mon esprit.
En me levant, je ressens une perte d’équilibre dangereuse.
— Que fais-tu ? demande Eurydice.
— Je dois voir le roi au plus vite !
— Tu n’y songes pas, tu peux à peine tenir debout ! De plus, on ne peut assister au conseil privé du roi.
— Aide-moi alors je t’en conjure, je dis d’une voix anxieuse.
Eurydice ne se fait pas prier, elle dépose une couverture sur mes épaules. Ensuite, elle passe un bras autour de moi et me retient par la taille afin de ne pas chanceler. Chaque pas est une souffrance. Je souffle fort et tente d’étouffer mes gémissements en serrant les dents. En traversant le dédale de couloirs, nous marchons devant l’une des grandes terrasses. Des pleures déchirants, en réchappent.
— Je crois que c’est Menthé, chuchote-t-elle à mon oreille. Voilà des années qu’elle se considérait comme la reine du palais, l’annonce de ton mariage a bouleversé son existence.
Je secoue la tête. Non, ce doit être une erreur.
À peine sommes-nous passées qu’une voix retentit derrière nous :
— Toi la putain d’Hermès ! Comment as-tu osé piéger ainsi Hadès !
C’est la favorite du roi. Son visage est ravagé par la colère et la tristesse. Les cheveux en batailles et les joues humides de larmes, elle pointe un doigt accusateur dans ma direction.
— Allons, il s’agit là d’un malentendu, je réponds en serrant les dents, honteuse.
— Tu n’es qu’une sournoise ! J’avais vu clair dans ton jeu depuis le début. J’espère que tu souffres mille tortures à cet instant.
À mon grand étonnement, Eurydice se place d’une manière protectrice devant moi.
— Il faut cesser de parler ainsi Menthé, vos émotions vous submergent et engloutissent votre raison. Si Perséphone devient notre reine, vous ne devriez pas lui chercher querelle.
L’amante outragée crie de rage et part en courant.
Hadès ne permettrait jamais une chose pareille. Pourquoi ses conseillers seraient-ils en faveur d’une telle mésalliance ? Quelqu’un aura simplement entendu quelques bribes d’informations et aura diffusé cette terrible rumeur. Je suppose que tout le monde souhaiterait voir le roi des Enfers prendre une épouse. Il est le seul des trois frères à n’avoir jamais eu de reine à ses côtés. Toutefois, je doute que ce soit ce qu’il recherche. Sa couronne est un fardeau à porter qu’il ne veut partager.
Je suis obligée de m’arrêter à plusieurs reprises pour reprendre mon souffle. Les effets du breuvage d’Hygie sont totalement estompés, je ne suis que souffrance à l’état pur. Ce palais est décidément beaucoup trop grand. J’ai la sensation que nous n’arriverons jamais à temps avant que je ne m’effondre de douleur.
La musicienne me désigne une porte dérobée près d’une tapisserie colossale où sont représentés des nymphes et des satyres dansant autour d’un feu. L’un d’entre eux semble me fixer d’un regard moqueur. Un frisson parcourt mon échine.
Je reconnais enfin ces colonnes vert émeraude et ses sculptures animalières. Il y a des cerfs majestueux, des lions endormis, des chevaux tout en élégance, et même un taureau. Il ne manquerait plus qu’un ours pour parfaire ce bestiaire. Enfermé sous terre, la décoration du palais n’est autre qu’une représentation grossière de la nature inexistante ici. Les boiseries symbolisant des guirlandes de feuilles parcourent les murs tel le lierre sur les façades des maisons et les colonnades sont aussi hautes que des arbres.
Eurydice me fait signe de ne pas faire de bruit. Je déglutis péniblement, et serre les dents pour garder en moi ma douleur. Cachée derrière une immense colonne, je peux apercevoir un groupe de personnes face au roi des Enfers bien installé sur son trône. Dans cette assemblée je reconnais facilement les visages déjà entraperçus durant le banquet. La déesse Hécate est assise au pied du trône royal. Elle arbore un himation gris si long que la traine a des allures de cascade ruisselante sur les marches. Non loin se trouve Nyx les bras croisés et enveloppée sous un délicat voile bleu marine. Appuyé sur une colonne c’est le dieu Thanatos jouant avec une lame. Enfin, trois hommes se tiennent debout face à Hadès et je crois me rappeler qu’il s’agit de Minos, Rhadamanthe et Éaque. Néanmoins, je ne sais les dissocier.
Les flammes des braseros projettent leurs ombres de manière inquiétantes sur les murs. Je me rapproche pour entendre ce qu’ils se disent malgré les signes d’Eurydice me suppliant d’arrêter.
— Mon roi, si tu épouses cette jeune fille, la colère de sa mère sera terrible. Déméter ne permettra jamais cela ! déclare la déesse de la lune.
— La déesse de l’agriculture n’hésitera certainement pas à attaquer le royaume, renchérit l’un des juges.
— Elle ne peut descendre ici sans déclencher de guerre, Zeus voudra intervenir, poursuit Hécate.
Je suis terrifiée. Il ne s’agit pas là de dissoudre mon serment, mais de savoir si oui ou non un mariage est envisageable ! Les entendre parler ainsi de ma mère me bouleverse. Je ne pensais pas qu’elle inspirait autant de crainte chez les autres divinités.
— Mais peut-être, est-ce cela que tu recherches, après toutes ces années ? demande Nyx, la voix pleine d’insinuations.
— Une déesse de la terre, liée au pouvoir de la fertilité pourrait apporter de grande chose dans notre royaume, imaginez cela, déclare Thanatos.
— Elle est trop jeune pour régner sur notre royaume ! De plus son aura divine est défectueuse, elle ne sait maitriser son pouvoir, elle pourrait être immortelle comme mourir d’une simple chute ! le coupe Hécate.
Thanatos gravit quelques marches pour s’approcher d’Hadès.
— N’est-ce pas l’occasion que tu espérais pour te venger après toutes ces années ? La disparition de Leucé a créé cette blessure au fond de toi majesté. Peut-être est-ce là le moment de la refermer…
— Mon roi, vous devez faire passer les intérêts du royaume avant tout. Votre décision ne peut se baser sur une vengeance d’antan, dit un juge en coupant la parole au dieu de la mort.
Je ne comprends pas de quoi parle Nyx. Je savais que ma mère n’appréciait pas Hadès comme la plupart de toutes les divinités olympiennes. Qu’a-t-elle fait pour créer autant de rancœur parmi les conseillers des ténèbres ?
— Dois-je vous rappeler à tous comment cette odieuse créature a privé notre roi de sa promise !
— Tu sais bien que Leucé n’était pas heureuse ici ! rétorque Hécate.
— Non seulement elle n’a pas veillé sur la nymphe, mais elle a refusé à notre roi de pouvoir faire son deuil ! s’écrie Thanatos.
Je suis abasourdie par tout ce que j’entends.
Tout à coup, une nouvelle silhouette apparait dans la pénombre. Un homme à la longue chevelure blanche s’avance. Ses yeux noirs comme l’onyx ont quelque chose de déroutant et familier.
— Majesté, la jeune fille est forte et bienveillante. Mais dois-je vous rappeler combien il est difficile pour ces êtres vivants au soleil de demeurer ici à l’ombre du monde. Toutefois, certaines fleurs sont capables de s’épanouir dans la nuit la plus noire.
— Hypnos ! Je refuse de revivre ce qu’il s’est passé avec Leucé, clame Hécate. À quoi bon répéter les mêmes actions ? Si nous gardons sa fille, Déméter se vengera et le chaos s’abattra sur nos royaumes !
Je frissonne en entendant ce nom. Hypnos est le dieu du sommeil. Je ne savais pas qu’il avait une place au conseil. Il est de loin l’une des divinités les plus craintes par les plus puissants. Ses mots m’ont-ils condamné ?
— Mais s’il ne l’épouse pas, elle mourra dans d’atroces souffrances et sa mère nous en tiendra pour responsable, annonce Thanatos d’une voix solennelle.
Le roi des Enfers garde le silence depuis le début. Il écoute attentivement chacun de ses conseillers. Je suis engloutie par ma propre peur. Ce n’est pas possible, ce doit être une erreur.
Hadès est un roi juste. Après tout ce que j’ai pu faire dans son royaume, il m’a permis de m’entrainer et de libérer Médusa, il m’a sauvé d’Hélios et emmené loin du palais d’Athéna, il nous a offert une île où vivre cachée et a soigné nos blessures. Hier encore il me soutenait et se confiait à moi. Ce n’est pas un menteur ni un manipulateur.
Je serre les dents sous la douleur et m’avance dans la lumière des braseros. Toutes les têtes se tournent vers moi. J’ai conscience de mon état pitoyable. Je me retiens de hurler sous la souffrance afin de me donner meilleure allure.
— Hadès ? Que se passe-t-il ? je demande, effrayée.
Son visage est dénué de toutes émotions. Il semble si froid et distant. Avec les derniers jours que nous avons vécus ensemble. Je n’imaginais pas qu’il puisse me repousser ainsi d’un simple regard.
— Tu ne devrais pas être là.
— Majesté, je ne comprends pas ? Où est Styx ? je demande d’une voix suppliante.
Je vois ses poings se serrer sur les accoudoirs de son trône. Il soupire.
— Je crois que j’ai changé d’avis Perséphone.
— Non, Hadès, pitié…
Je recule d’un pas et secoue la tête. Mon cœur est brisé. C’est à peine si je ressens la douleur de la marque du Styx dans mon dos, tant ma peine est grande. Je tombe à genoux. Il ne peut pas me faire cela !
— Inutile de me supplier, c’est indigne de toi.
— Mais je te faisais confiance ! je crie.
— Et je t’ai déjà dit de ne faire confiance en personne, déclare Hadès, impassible.
Comment ose-t-il me parler ainsi ! Hadès m’a donc trahi ? Les évidences s’abattent dans mon esprit comme le roulement des vagues de l’océan. Il maîtrisait tout depuis le début ! Le dieu des morts s’est joué de moi. Il a gagné ma confiance en m’aidant de toutes les manières possibles, me faisant croire que j’étais maitresse de ma destinée ! Il est resté sur l’île, car il savait que la marque allait réclamer son dû. Il a découvert que l’amitié de mes compagnes était ma faiblesse et il en a profité pour éloigner Hermès de moi, le seul qui aurait certainement pu empêcher cela. Un piège, voilà ce que c’était. Il était le prédateur et moi la proie et je n’ai rien vu venir.
— Il existe des règles Perséphone, que toi-même tu ne peux contourner, déclare-t-il d’une voix autoritaire. On ne peut défaire une promesse sur le Styx, tu deviendras ma reine dès ce soir.
Oser me dire que je dois me plier aux règles de ce monde alors qu’il me faisait croire qu’il était possible de les combattre ! Combien de fois devra-t-on me menacer de cela ? Anéantie et humiliée, ma peine se transforme en une rage folle furieuse ! Un feu ardent brûle en moi et se déverse dans mes veines. La douleur de la marque du Styx n’est rien en rapport à la fureur qui explose en moi. Je hurle ma colère sous les yeux effarés des conseillers qui prennent leurs distances.
Mon pouvoir est abyssal et s’empare de tout mon être. Soudain, jaillissant de toutes parts, des ronces aussi luisantes que le fer s’abattent dans la salle du trône. Elles griffent, étouffent et dévastent tout ce qu’elles rencontrent. Mais surtout, elles foncent avec violence sur le roi des Enfers. Il saute de son trône à l’instant où l’impact a lieu. L’immense symbole du pouvoir éclate en mille morceaux. Je détruis tout ce qui est à ma portée.
Le sol gronde et le plafond du palais tremble. Les braseros renversés déversent leurs flammes. J’entends des cris autour de nous, mais je n’ai que faire de la peur qui s’insinue chez les habitants des Enfers. Je refuse d’en devenir la reine et rester enfermée ici pour toujours ! Je détruirais tout s’il le faut !
Mais soudain, je manque de souffle et panique. J’ai déjà vécu cela. Mes plantes s’évanouissent comme dans un mauvais rêve. Hadès se tient debout un bras levé dans ma direction. Son pouvoir est écrasant. D’une violence et d’une noirceur abominable. Il a beau être à quelques pas de moi, j’ai l’horrible sensation que sa main se trouve autour de mon cou ou peut-être dans ma poitrine menaçant de m’arracher le cœur.
— Cesse de te battre contre moi Perséphone, c’est toi qui es à l’origine de tout cela.
Je suffoque et tombe sur le sol. Tous les conseillers infernaux nous entourent. Hadès s’accroupit au-dessus de moi.
— À y réfléchir, d’une certaine manière ce n’est même pas de ta faute, mais celle de ta mère. Si Déméter t’avait élevé comme une véritable déesse, tu n’aurais jamais cherché à te rebeller dans ce monde que tu ne connais pas. Et peut-être que j’aurais pu me montrer plus magnanime si la déesse n’avait pas commis l’affront qu’elle m’a fait subir par le passé.
Je ferme les yeux. C'est un véritable cauchemar. Comment ai-je pu en arriver là ? Soudain, une odeur d'agrumes envahit mon être comme un doux parfum d'espoir. Le messager des dieux fait son entrée avec fracas. Il regarde autour de lui, constatant les dégats avant de poser ses yeux sur moi. Je dois paraître si pathétique, immobilisée ainsi au sol.
— Qu’est-il arrivé ! hurle-t-il
— Tu tombes bien Hermès, car j’ai une mission pour toi.
Le dieu du voyage est profondément choqué.
— Laisse-la partir !
— Mais je ne peux pas voyons, c’est elle qui a juré sur le Styx, explique Hadès d’un ton sarcastique.
Il enserre mon épaule et me retourne comme un pantin afin de monter la preuve de ma bêtise à Hermès. Il secoue la tête horrifiée.
— Majesté, mon oncle…
— Cesse tes supplications toi aussi. Envole-toi pour la Sicile et annonce à Déméter que sa fille chérie se trouve ici même aux Enfers et qu’elle va devenir mon épouse.
Des larmes de rages apparaissent dans les yeux du dieu du voyage. Il serre les dents. Je crois n’avoir jamais vu Hermès retenir autant sa colère. Tout dans la tension de ses muscles montre qu’il ne souhaite qu’une chose, c’est se ruer sur le dieu des morts. Les autres divinités observent la scène en retrait, mais à la seconde où il entreprendra quoi que ce soit ils se jetteront sur lui. Je ne veux pas qu’il l’affronte. J’ai compris la leçon.
En silence, je secoue lentement la tête pour signifier à Hermès ne rien tenter. Il crie de rage et recule.
— Alors finalement tu es comme tous les autres. Tu es monstrueux Hadès ! je parviens à articuler.
— Traite-moi de monstre si cela te fait plaisir, mais ce soir tu seras ma reine Perséphone.
Je respire à nouveau. Le roi des Enfers se redresse et lance des ordres à propos de la cérémonie. Il me jette un regard froid et menaçant. Malgré la douleur, je refuse de baisser les yeux. Jamais il ne pourra me garder enfermée ici. Je ne me soumettrai pas à ses règles !
À suivre ...
Toutes mes félicitations pour ce livre enivrant, inspirant, transportant et palpitant!!
Tu peux être tellement fière de toi. Ta manière d'écrire est véritablement agréable à lire, on s'attache aux personnages, on se prend dans l'action.
Vraiment Bravo.
Je ne doute pas que la suite de cette histoire sera tout aussi incroyable <3
NB: Elle sait quelque que j’ignore, c’est certain
Je ne l'ai pas vu venir une seconde et je suis absolument sous le choc
Il faut absolument une suite a cette incroyable histoire
Hadès ne cesse d'être plus fascinant, intelligent et malin dans son désir de vengeance je suis conquise !
Tu nous tiens en haleine comme jamais, j'espère que tu ne tarderas pas trop à nous donner la suite!!!
Je suis sur des charbons ardents, je n'arrive pas à savoir si je déteste Hadès ou pas; il a certes caché la vérité à Perséphone, mais quand elle a juré sur le Styx il n'avait pas l'air de vouloir ça et de toutes façons il n'a pas le choix puisque sinon son serment va la faire mourir! En même temps, se servir de ça pour se venger de Déméter, c'est pas cool...
En tout cas, ça fait un peu revenir au mythe d'origine, puisqu'elle est coincée aux Enfers contre son gré, mais j'aime bien que ça soit pour une autre raison qu'un enlèvement et d'avoir mangé 3 pépins de grenade: là ce sont les conséquences des ses actions à elle, elle n'est pas passive.
Bref, enore bravo, et j'espère à très bientôt !!!
Qui l'a vu venir ???
Tu me transperces le coeur J.J.
Il y a les bienveillants, les malveillants. Mais les traîtres sont le pire absolu.
Tu nous replonges-là dans l'horreur, mais la pire !
Pitié ! Trouve une solution. Ce cauchemar est impossible.
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Bien joué J.J. !
Il faut un tome 2 n'est-ce pas ?
Tu m'as embarquée par le talent de ta plume et la force de ton imagination. Je me suis vraiment régalée !
A très bientôt j'espère. Il le faut ! Pour tes personnages et pour tes lecteurs.
Grand merci J. J. Canovas et bravo.