Une fois remontés à la surface, les Filleuls ne parlèrent plus que de Chimères, durant les cours d’histoire naturelle, mais aussi de politique, économie ou même de lutte (au grand dam des autres professeurs). Les discussions ne cessaient pas, tourbillonnant autour des êtres cauchemardesques qui peuplaient les entrailles du Collegium.
Ils tentaient d’imaginer à quoi elles ressembleraient avec de la peau et des muscles, à l’aide des gravures et croquis de chasseurs que Lady Thiang leur rapporta des archives. Herbivores ou prédateurs, ils étaient tous extrêmement dangereux, ne serait-ce que par leur allure titanesque.
La moyenne mesurait la taille d’un chalet, mais certains pouvaient atteindre celle d’une colline. Selon leur professeur, les Chimères qui avaient survécu à la grande Chasse étaient soit propres à des régions très reculées, comme les forêts Katchyniennes ou la toundra Ilarnaise, soit des espèces portées sur le camouflage.
Lady Thiang leur raconta d’un ton passionné l’histoire d’un village entier qui s’était installé sur le dos d’une Chimère en hibernation depuis plus de trente ans. Son réveil avait rasé les maisons et leurs habitants de la carte.
Les Filleuls étaient tour à tour extatiques et mortifiés par la perspective d’un jour se trouver face à face avec l’un de ces monstres. Certains allaient même jusqu’à demander le témoignage de Rok, mais pas un mot ne franchissait ses lèvres à ce sujet sans que Lady Thiang ne l’ai expressément demandé. Même là, il s’exprimait de la manière la plus brève et évasive possible.
De taciturne, le géant devint mutique, et il dégageait un tel bouillonnement d’animosité que les Filleuls finirent par ne plus l’approcher du tout, à l’exception de Hans, fidèle au poste d’unique ami du Katchynien. Le rouquin était assez sensible pour ne lui poser aucune question, malgré la pression que lui mettaient Lalëy et Galis, avides du moindre indice en plus sur ces monstres.
Pour sa part, Mathilde avait gardé le silence sur la détresse passagère du géant dont elle était seule témoin, plus par pudeur que par compassion. Elle avait assisté à quelque chose d’intime, elle le sentait. Elle se refusait à en parler à Galis, qui aurait sauté sur cette occasion pour l’asticoter.
Elle n’échappait pas à la curiosité générale et elle aurait autant souhaité le questionner… Cependant, à peine ouvrait-elle la bouche qu’elle revoyait la peur envahir ce visage d’ordinaire si rigide, et abattre en un instant le masque pour révéler un garçon vulnérable, si différent du Rok qu’elle connaissait. Malgré toutes les difficultés qu’il avait causées à leur équipe, elle n’avait pas cœur à leur remettre dans cet état.
Le géant lui-même avait senti ce changement dans son attitude et les précautions supplémentaires qu’elle prenait avant de former ses phrases, pour le ménager. Elle le voyait à cet air surpris qui défroissait ses traits à chaque fois qu’elle s’adressait à lui. S’il ne lui parlait toujours pas, il paraissait moins méfiant, plus observateur. Ses coups d’épée en entraînement se faisaient plus légers… Un progrès qu’elle savait apprécier à sa juste mesure.
Galis remarqua aussi ce changement, et Mathilde dut rassembler des montagnes d’ingénuité pour éviter ses questions et attirer son attention sur autre chose. Finalement, ce fut Lady Tymphos qui s’en chargea le mieux le jour de la remise des résultats des examens.
Après avoir tourné en ridicule tout ceux qui avaient eu des notes en dessous de l’excellence, elle leur annonça l’arrivée d’un important événement que les Filleuls attendaient avec impatience : leur retour à la Cour.
Il aurait lieu à l’occasion du Solstice d’été, qui promettait deux jours entiers de festivités somptueuses, bals et spectacles. Petra chantait les louanges de ces célébrations à chaque fois qu’elle en avait l’occasion, et Mathilde en avait également entendu parler par les lettres que sa sœur Jadice écrivait à sa mère depuis son mariage avec un Mauve.
Madame Eth’Arken aimait à les lire à voix haute lors de leurs soirées en famille, ou encore lorsque ses amies venaient boire le thé chez elle. Mathilde y avait toujours vu une manière de se vanter de l’union avantageuse qu’avait faite sa fille, mais elle devait admettre que les réceptions décrites avaient de quoi envoûter n’importe qui — et ce n’était pas seulement dû au style fleuri de sa sœur.
Mathilde ne pouvait pas tout à fait éteindre son appréhension à retourner dans une Cour dont elle gardait si mauvais souvenir, mais la curiosité de découvrir ces lettres prendre vie la maintenait investie dans les recommandations de Lady Tymphos. La Directrice Adjointe du Collegium refroidit d’ailleurs leurs attentes d’un coup en exposant le véritable but derrière leur retour à la Cour.
— Hormis quelques-uns d’entre vous, vous manquez tous de relations dans le milieu de la Noblesse. Vous n’avez ni appuis ni connaissances et vos atouts se placent uniquement dans votre titre de Filleuls, leur expliqua-t-elle. C’est loin d’être suffisant pour vous faire une place et encore moins si vous comptez vous insérer dans l’élite influente de la Cour. Votre médaillon vous ouvrira certaines portes, mais pas toutes. C’est pourquoi votre tâche principale sera de créer du lien et vous trouvez des Nobles pour vous soutenir.
Elle marqua une pause, puis reprit avec lenteur, son regard violacé teinté d’une certaine amertume.
— N’oubliez jamais que si vous gardez ce titre de Filleul à vie, il n’implique pas forcément que vous obtiendrez un Sylphe. Vous devrez donc montrer à la Cour que même sans, vous leur serez non seulement utile, mais indispensable. Servez-vous de ce que vous avez appris ce semestre, et brillez autant que vous le pourrez.
La gorge serrée, Mathilde donna un coup de coude à Galis pour attirer son attention.
— Je rêve où Lady Tymphos vient de nous donner un conseil sincère ?
Galis hocha la tête avec un sourire ironique.
— En effet. La harpie doit parler d’expérience. Après tout, qu’y a-t-il de plus inutile qu’un Filleul sans Sylphe ? Même si notre titre nous vaudra toujours une solde impressionnante et un poste élevé dans la hiérarchie, cela ne nous empêchera pas de sombrer dans l’oubli ou d’être simplement écartés si nous ne prouvons pas notre « utilité » à la Cour… Charmant !
Mathilde tritura nerveusement sa tresse, les sourcils froncés. Elle n’avait nulle envie de prouver quoi que ce soit à cette Cour Imperienne. Elle pouvait déjà imaginer les regards des Mauves la disséquant pour savoir les avantages qu’ils pourraient tirer d’elle. Elle n’avait aucune envie de recracher ses leçons comme un chien savant et de caresser ces Nobles dans le sens du poil pour obtenir leur soutien.
Le seul service qu’elle se sentait capable de fournir honnêtement était de devenir musicienne de Cour, et encore… Elle devrait sacrifier toute une partie de son répertoire pour cela ! Non, l’idée d’être écartée de la Cour ne lui semblait pas si désagréable. Si elle passait inaperçue, peut-être lui donnerait-on un poste suffisamment anecdotique pour lui permettre de s’adonner librement à sa passion ?
Cette seule idée la fit sourire et la porta à travers les préparatifs de la semaine. Ils avaient toujours cours, mais ils finissaient plus tôt dans la journée. Le temps « libre » était réservé aux études des différentes personnalités importantes de la Cour et à des cours de danse de salons. Les cours d’étiquettes furent également allongés et étendus à l’intégralité de la classe.
Un matin, on annonça l’arrivée d’un certain Mr Robert Damaus au Collegium. En entendant ce nom, Petra piailla d’excitation.
— Le Robert Damaus ! Tu te rends compte que le meilleur tailleur d’Impera vient spécialement pour nous réaliser des costumes pour le Solstice d’été !
Ariette mimait son excitation sans vraiment la partager, car ce nom lui était totalement étranger, comme à la majorité des Filleuls des îles Périphériques. En tout cas, elle parut très soulagée en apprenant que le Collegium se chargerait de tous les frais.
Ainsi, Mr Damaus passa l’après-midi à recevoir les Filleuls les uns après les autres dans un des petits salons du rez-de-chaussée pour prendre leurs mesures et noter leurs désirs quant au design du costume.
C’était un petit homme maigrelet au regard attentif et précis, d’un violet tirant sur le bleu nuit. Il arborait une étrange barbiche qui rebiquait et une moustache gominée en deux boucles sur les coins de sa bouche, qui tressautait parfois en un tic nerveux.
Ses manières étaient douces, comme drapées dans du velours. Son impeccable costume et chapeau haut de forme aux couleurs vives montraient qu’il ne laissait pas son origine Roturière le définir.
Lorsque Mathilde pénétra à son tour dans le petit salon, il l’accueillit avec une élégante révérence.
— Mademoiselle Eth’Arken, c’est un honneur.
Mathilde tiqua en entendant son nom, puis se contenta d’incliner la tête, consciente qu’elle ne pouvait pas ployer le genou face à un Roturier.
— Il en va de même pour moi, Monsieur, répondit-elle poliment. Votre réputation vous précède.
Le tailleur hocha la tête avec un sourire.
— Certes, certes. Commençons, voulez-vous ?
Il sortit son ruban gradué de sa poche et entreprit de mesurer chaque parcelle du corps de Mathilde, notant chaque chiffre dans un petit carnet relié de cuir qu’il sortait régulièrement de la poche de son veston. Son doigté était aussi léger qu’un souffle d’air. C’était à peine si elle sentit le contacte du mètre sur sa peau. Le tout ne dura que quelques minutes.
— Avez-vous une idée de ce qui vous ferait plaisir ? demanda-t-il en se redressant. Une préférence particulière quant à la forme de votre robe ? Je sais que votre sœur préfère avoir une coupe mettant en valeur son port de tête, souhaitez-vous aussi un col évasé ?
Mathilde l’arrêta d’un geste de main, prise de court.
— Vous connaissez ma sœur ?
Mr Damaus hocha la tête.
— Bien sûr ! C’est tout de même une grande cantatrice. Et puis, elle est l’une de mes plus fidèles clientes. Je mets souvent mes talents à sa disposition pour qu’elle puisse autant briller par sa robe que par son incroyable voix.
La moustache du tailleur tressaillit et il ajouta d’un air amusé.
— Elle m’a parlé de vous. Quand je lui ai fait part de ma prochaine venue au Collegium, elle s’est inquiétée de vos… lacunes en matière de mode et m’a chargé de vous conseiller abondamment.
Mathilde leva les yeux au ciel. Évidemment. C’était du Jadice tout craché. Si on la laissait faire, elle serait capable de refaire la garde-robe de quiconque croiserait son chemin avec des vêtements démodés, et cela au détriment des préférences de l’intéressé. Mathilde en avait fait l’expérience toute son enfance. Enfin, il fallait reconnaître que sa sœur avait du goût.
— J’aime l’idée d’un col dégagé, et celle des épaules nues aussi. Ma seule requête serait la légèreté du tissu. Je ne tiens pas à mourir de chaud le jour du Solstice d’été.
Mr Damaus griffonna ses mots dans son carnet puis claqua dans ses mains.
— Parfait. Vous faites mon bonheur avec ce genre de demande, Mademoiselle. Vous me laissez pratiquement carte blanche, nous sommes d’accord ?
— Euh… Oui. Néanmoins, je ne tiens pas à être trop… voyante. Vous comprenez ?
Le tailleur éclata d’un rire léger et inclina la tête.
— Je comprends.
Il la raccompagna à la porte, puis s’arrêta, la main sur la poignée et les sourcils froncés.
— J’ai l’impression d’oublier quelque chose… Ah !
Il retourna fouiller dans sa sacoche et en sortit une enveloppe cachetée.
— Tenez Mademoiselle. Lorsque je lui ai appris mon prochain passage au Collegium, votre sœur m’a prié de vous transmettre ceci dès que j’en aurais l’occasion. Je crains que vous n’ayez attendu trop longtemps pour lui donner des nouvelles.
Le cœur de Mathilde fit un soubresaut et elle recueillit l’enveloppe à deux mains comme un trésor inespéré. Elle était lourde et épaisse et l’adresse de Jadice y était calligraphiée à l’encre violette. Mathilde l’aurait embrassée, elle et le tailleur, si la bienséance le lui avait permis.
— Merci ! Mille fois merci !
Le tailleur parut surpris de la voir aussi émue, mais reprit prestement une attitude professionnelle.
— Je n’ai fait que mon devoir de gentilhomme, Mademoiselle. Cependant, je vous serais reconnaissant de garder cela pour vous. La gestion du courrier a toujours été une affaire épineuse à la Citée Impériale.
Mathilde promit et prit congé du tailleur en pressant la lettre de sa sœur contre son cœur, sous sa veste. Elle la sentait palpiter sur son cœur. Cela faisait presque deux semaines qu’elle avait parlé de son problème épistolaire à Artag et elle n’avait pas eu de nouvelles depuis.
Elle avait envoyé une simple lettre presque télégraphique, comportant à peine trois phrases, pour rassurer ses parents, mais elle était restée sans réponse. Cette lettre, surgie de nulle part dans les mains d’un inconnu, était un cadeau du Ciel.
Elle attendit de se retrouver seule dans sa chambre verrouillée, se jeta sur son lit et brisa le sceau de l’enveloppe. Trois plis glissèrent sur son oreiller, tous parés d’une écriture différente. Mathilde déplia le premier, les doigts tremblants de nervosité. Elle reconnut aussitôt l’écriture alambiquée de sa sœur.
Mathilde,
Maman est furieuse depuis la lettre que tu lui as envoyée. Le ton expéditif et évasif que tu as employé l’a blessée et elle te fait savoir par moi que tant que tu ne lui rédigeras pas une lettre digne de ce nom, elle ne t’écrira plus.
Pour ma part, j’ai appris que les Filleuls ne reviendraient à la Cour qu’à partir des célébrations du Solstice, donc je te pardonne ne pas être venue me rendre visite depuis ton arrivée à la Capitale.
J’ai eu vent des exploits que tu as faits lors de ton arrivée à la Cour, et j’ai dû endurer nombre de commentaires désagréables par ta faute. Je suppose que ton entraînement de Filleule inclut un mode d’emploi pour éviter les gaffes à la Cour. Aussi, je compte sur toi pour ne pas recommencer ! Tu portes l’honneur de la famille sur tes épaules, tâche de ne pas le tourner en ridicule.
Réponds-moi sous peu à cette adresse.
Jadice de Romacis
PS : À leur demande, je te transmets les lettres des garçons. Tu devrais leur répondre !
Mathilde grimaça. Elle avait oublié combien sa sœur pouvait être tranchante avec ses mots, surtout lorsqu’elle avait raison. Elle soupira, puis ouvrit le deuxième pli, dont elle reconnut les mots soigneux et économes en fioritures de Charles.
Chère Mathilde,
Que de difficulté pour avoir de tes nouvelles ! Cette machination, organisée par Jadice, est notre dernier espoir de te parvenir, car tu nous as bien alarmés avec ta lettre. Jamais je ne t’ai vu écrire un mot aussi court. Toi qui es si friande de belles phrases et de détails, tu ne nous écrirais que trois malheureuses phrases ?
Nous nous doutions déjà de quelque chose George et moi, mais cette lettre a scellé nos inquiétudes. Je ne sais pas ce qui t’a poussé à nous en dire si peu, si tu manques de temps ou si tu n’as pas le droit de donner de détails, mais sache que nous serons toujours à l’écoute.
Papa a reçu l’assurance de ta bonne santé par un collègue (il n’a pas vraiment précisé qui), et je veux croire qu’il a raison. Georges aimerait que je te raconte tous nos déboires à l’école des officiers, mais ce sera pour une prochaine fois : je manque de place.
Prends soin de toi et donne-nous des nouvelles dès que possible,
Ton frère,
Charles Eth’Arken
Mathilde essuya ses yeux brouillés de larmes et serra la lettre contre son cœur. Charles et sa délicatesse… Elle pouvait sentir son inquiétude à travers chaque mot. L’instinct de son frère le mettait sur la bonne voie et Mathilde enrageait de ne pas pouvoir immédiatement lui répondre. L’idée qu’une autre de ses lettres se « perde » la brisait.
Elle reposa soigneusement la lettre sur le lit, en songeant à l’homme qui avait transmis de ses nouvelles à son père. Se pouvait-il qu’il s’agisse d’Artag ? Après tout, il lui avait promis qu’il rassurerait sa famille…
Elle prit entre ses doigts le dernier pli et le trouva aussitôt plus lourd que les autres. Lorsqu’elle le déplia, un objet tomba sur les draps. C’était un bracelet mêlant cuir et chaîne en argent, agrémenté d’un fin boîtier de métal ovale, gravé de motifs minuscules et complexes. On aurait dit une montre sans aiguille dont le mécanisme aurait été ajouré. La feuille en elle-même était presque vide. On y lisait seulement quelques mots griffonnés d’une écriture brouillonne et familière.
À porter sur soi en toute circonstance.
George
Ps : En cas d’urgence, placer son pouce sur la plaque.
Mathilde chercha plus d’information au dos de la feuille, mais outre ces deux phrases énigmatiques, la feuille était vierge. C’était étrange, bien sûr, mais elle ne s’en préoccupa pas. Elle ignorait ce qui avait traversé l’esprit de son inventeur de frère lorsqu’il avait créé ce bracelet, mais elle le connaissait assez pour lui faire confiance.
Elle le passa à son poignet. Il était joli et discret, idéal pour se fondre dans n’importe quelle tenue, George avait dû demander conseil à Charles pour cela.
Deux taches humides tombèrent sur la feuille et Mathilde se frotta les yeux sans succès. Ses larmes ne s’arrêtaient plus. Son cœur se serrait si fort dans sa poitrine qu’elle avait l’impression qu’il allait exploser. Ils lui manquaient tant…
Elle trouverait un moyen de leur répondre, elle s’en faisait la promesse !
Damn, je n'apprécie pas fortement Jadice, elle a bien pris de sa mère... Mais les deux frères sont adorables, et ceci dit, Jadice a quand même tout fait pour faire parvenir ces lettres à Mathilde ^^
Je me demande à quoi sert exactement et comment fonctionne cet intriguant bracelet !
Et comme on dit, "telle mère, telle fille" (il fallait bien qu'il y en ai au moins une de la fratrie qui tienne un peu plus de sa mère XD)
J'aime l'évolution subtile de la relation de Mathilde et Rok... hâte d'en être au bal (spoil de tes dessins oblige, hâte d'en être à la valse !)
Heureusement que Mathilde a l'habitude cela dit, parce qu'avec les mots qu'elle emploie, difficile de déceler la chaleur qui s'y cache.
Très content de retrouver Mathilde. Un chapitre très axé sur le ressenti, celui de Rok et de Mathilde vis-à-vis de lui. L'instant intime qui a été capté au chapitre précédent permet très naturellement d'ouvrir sur l'amorce d'évolution de leur relation que l'on ressent très discrètement ici.
Ah ah la lettre de Jadice est top ! J'ai hâte d'être au face à face entre les soeurs !
J'ai beaucoup l'idée de Mathilde de se faire discrète, puis même d'être oublié malgré de potentielle réussite durant sa formation. C'est un sentiment, et même un désir qui me parle beaucoup, pour l'avoir semi-appliqué il y a quelques années.
Le bracelet et la petite note qui l'accompagne m'ont fait penser à un gadget type James Bond ! Je trouve ça génial.
J'ai relevé deux petites choses :
"sans que Lady Thiang ne l’ai expressément demandé."
ait ?
"pour éviter les gaffes à la Cour."
Le mot gaffe pour Jadice n'est pas trop vulgaire d'une certaine manière ? ^^
A très bientôt au chapitre suivant ! :)
Quel plaisir de retrouver tes commentaires après ma longue pause avec les réseaux de cet été !
J'ai vu que tu m'en avais posté pas mal depuis le temps, donc je vais m'appliquer à y répondre.
Ce chapitre découle en effet des événements du chapitre précédent. La relation de Mathilde et Rok se met enfin en branle et c'est pour moi un plaisir de vous les montrer apprendre peu à peu à se connaître.
Les retrouvailles des sœurs... oui, moi aussi j'ai hâte de vous les partager ! XD
Merci pour les petites coquilles (ça m'aide toujours ^^)
A très vite ! =^v^=
Emmy
Quel chapitre!! L'approche du retour à la Cour suscite l'impatience et la curiosité donc c'est génial (j'ai particulièrement hâte de voir la robe de Mathilde, je trouve qu'elle a pris des risques en ne donnant pas plus de directives au tailleur, surtout si elle veut rester discrète, mais en même temps, il elle se fait remarquer, ça promet des moments intenses!)
C'est aussi un soulagement et une très bonne surprise qu'elle ait des nouvelles de ses frères et soeur (même si j'ai un peu envie de baffer Jadice j'avoue ^^)
Tu as fait plus de coquilles que d'habitude, mais si tu l'as fait en une nuit blanche c'est compréhensible ;)
- « la moyenne mesurait la taille d’un chalet » → mesurer la taille de me semble un peu redondant et maladroit
- « certain pouvait atteindre » → certains pouvaient
- « les Chimères qui avaient survécu à la grande Chasse étaient soit propres à des régions très reculées » → l’expression « propre à » ne me semble pas tout à fait convenir ici, ça implique une relation utilitaire
- « le moindre indice en plus » → un peu familier, supplémentaire, additionnel…
- « elle n’avait pas cœur à leur remettre dans cet état » → alors j’ai l’impression que « avoir cœur » ne se dit pas trop, plutôt, « avoir à cœur de », et c’est « le » remettre, pas « leur » remettre
- « les précautions supplémentaire » → supplémentaires
- « un progrès qu’elle savait apprécier à sa juste mesure » → j’ai l’impression que « juste mesure » a tendance à limiter l’appréciation, si ce n’est pas ce que tu veux, il vaudrait mieux « à sa juste valeur »
- « elle leur annonça l’arrivée d’un important événement » → le terme arrivée me semble un peu maladroit, peut-être « approche », et je mettrais l’adjectif « important » après « événement »
- « votre tâche principale sera de créer du lien et vous trouver des Nobles » → et de vous trouver des Nobles
- « vous leur serez non seulement utile mais indispensable » → utiles, indispensables
- « le Collegium se chargerait de touts les frais » → tous
- « si elle sentit le contacte du mètre » → contact
- « lorsque je lui ai appri mon prochain passage » → appris
- « à la Citée Impériale » → Cité
→ « en pressant la lettre de sa sœur contre son cœur, sous sa veste. Elle la sentait palpiter sur son cœur » → répétition de « cœur »
→ « notre dernier espoir de te parvenir » → le mot parvenir ne convient pas, atteindre, ou joindre
→ « saches que nous serons... » → sache
Des bisous, hâte de lire la suite ;) <3
Me voici de retour sur les réseaux après ma pause de cet été et je réponds enfin à ton commentaire ^^
Je suis contente que ce chapitre t'ai plu et j'espère que ceux que je prépare pour cette année te plairont autant ;)
Merci pour les notes.
A bientôt =^v^=
Emmy