Chapitre 35 : Jeu de cartes.

Notes de l’auteur : Bonne lecture et bonne fête à tous.

Toujours seule dans sa chambre, une fois que Cordélia a brûlé la carte, Iago fait son apparition.  

 

 

Iago. — Bonjour mademoiselle, je vois que vous êtes servie d’une de mes cartes. 

 

 

Cordélia. — Vous êtes bien le sorcier que l’on prénomme Iago ?

 

 

Iago. — En effet, il n'y a pas erreur sur la personne. 

 

 

Cordélia. — Si vous voulez tout savoir, cette carte m’a été confiée par Oreste, il m’a dit que vous pourriez me rendre service.

 

 

Iago. — C’est encore une des clauses du contrat. 

 

 

Cordélia. —  Vous avez tout compris ! Au fait, pourquoi vous servez-vous de cartes pour vos tours de magie. 

 

 

Iago. — Les jeunes sont biens ignorants ! Connaissez-vous au moins des jeux de cartes ? 

 

 

Cordélia. — Vous me prenez pour qui ! Cela fait partie de mon éducation, je suis une démone. J'ai commencé d’abord par apprendre la bataille, puis le pouilleux massacreur, le kem's, le huit américain, la belote, le bridge et le rami sans oublier les plus populaires le poker et le black jack.

 

 

Iago. — Très bien, vous allez vite comprendre ma magie liée aux jeux de cartes. Les cartes symbolisent l’art du combat, elles servent lors de batailles et si vous ne tombez pas sur la bonne carte, elle peut vous massacrer. 

 

 

Cordélia. — Sérieusement ! Je suis loin d’être naïve ! 

 

 

Iago. — Puisqu’il te faut une explication terre à terre, je vais faire simple. Les sorts prennent du temps et consomment une quantité énorme d’énergie, c'est pour ça que les grands sorciers préparent à l’avance des objets magiques. Les cartes sont faciles à déplacer et plus discrète qu’une baguette. 

 

 

Cordélia. — J’ai besoin que vous trouviez quelqu'un pour moi.

 

 

Iago. — Il vous faut un sort de localisation, c’est l’enfance de l’art, je serai presque vexé d’être appelé pour si peu.

 

 

Cordélia. — Le sort marchera même si la personne ne se trouve pas dans la même dimension que nous ?

 

 

Iago. — C’est plus compliqué mais pas impossible, il va me falloir un sort plus puissant que je ne le pensais avant. 

 

 

Cordélia. — Vous avez besoin de quoi ? 

 

 

Iago. — D’un jeu de cartes !

 

 

Cordélia. — Vous devez l’avoir avec vous ? 

 

 

Iago. — En fait, je l'ai laissé dans mon autre veste, j’allais la prendre mais c'est à ce moment que vous m'avez invoqué. 

 

 

Cordélia. — C’est pas vrai ! 

 

 

Iago. — Évidemment mes cartes ne me quittent jamais, elles sont dans ma poche. J’aurais aussi besoin d'un objet appartenant à la personne recherchée.  

 

 

Cordélia. — Je dois avoir ça dans mon placard. 

 

 

Pendant que Cordélia va chercher l’objet dans son placard, Iago bat ses cartes, il tire une de ses cartes la jette en l’air et un chaudron apparaît, il recommence à battre ses cartes, tire plusieurs cartes qu'il jette dans le chaudron, un liquide d’une couleur sombre apparaît au fond de la marmite Cordélia apporte une broche qu’il plonge dans le liquide. 

 

 

Iago. — Vento et aquis voco elementorum ac naturae vim. Hercle? Ubi es?

 

(Quelques secondes plus tard.) Je l’ai trouvée.  

 

 

Cordélia. — Vous avez été rapide ! 

 

 

Iago. — Je suis un professionnel, je vous laisse ma carte.

 

 

Cordélia. — Et ma mère ? 

 

 

Iago lui tend une autre carte. — Prenez cette carte ! Elle vous mènera à votre mère. 

 

 

Il disparaît. 

 

 

 

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