Le garde-manger occupait la majorité du rez-de-chaussée, mais Soreth n’en utilisait qu’une partie, laissant vides de nombreuses étagères poussiéreuses. Il justifiait son indépendance par la volonté d’habituer les habitants du château à ne pas le voir pendant longtemps, mais Lyne se demandait s’il ne préférait pas simplement la solitude. Cela, malgré la sympathie qu’il exprimait pour Lonvois et les Erelliens. Il lui rappelait par certains aspects la vieille Margareth, qui lâchait ses chiens dès qu’elle apercevait Lyne et ses frères dans son verger, et leur apportait en même temps de la tarte aux pommes quand ils étaient malades. Elle avait toutefois jugé plus sage de garder cette comparaison pour elle. Elle ne tenait pas à expliquer au fils de la reine qu’il avait le caractère d’une grand-mère.
Une fois leur nourriture empaquetée, Lyne et Soreth remontèrent dans la tour. L’ascension réveilla les courbatures de leur entraînement matinal, mais, peu désireuse de montrer ses faiblesses, la guerrière s’efforça de ne rien en laisser paraître. Même lorsqu’elle dut grimper le long d’une échelle usée afin d’atteindre le sommet, la moitié des victuailles pendues à un bras, maugréant silencieusement contre le prince et ses envies d’altitude.
Elle comprit toutefois pourquoi il tenait à manger sur les hauteurs dès qu’elle l’y rejoignit. Le soleil réchauffait agréablement le sol de l’édifice, dont le toit avait disparu depuis longtemps, et un panorama magnifique s’offrait à ceux qui avaient le courage d’y monter. Au nord l’océan scintillait sous la lumière de midi, tandis qu’au sud on distinguait les faîtages d’ardoises de Lonvois et les bateaux qui rentraient au port chargés de poissons. Avec de bons yeux, on pouvait même apercevoir les échoppes de la criée parmi lesquelles Lyne adorait patrouiller. Au milieu des embruns iodés et des vendeurs, dont la voix couvrait les chants des mouettes et les exclamations des enfants turbulents, elle avait l’impression d’être à sa place. Vigile tranquille de ce vaste port, transformé en symbole d’espoir par la volonté d’un homme et la force d’un peuple. Les siècles avaient passé sur la ville, mais personne n’avait oublié les miséreux qui l’avaient forgée, et tous s’évertuaient à se montrer aussi solidaires que leurs ancêtres l’avaient été. Protéger Lonvois n’était pas seulement un devoir, c’était une chance et une fierté.
Perdue dans ses pensées, Lyne revint à la réalité lorsqu’une odeur de viande fumée lui fit gargouiller l’estomac. Elle n’avait rien mangé depuis la veille, trop tendue pour y songer, et se sentait affamée. Heureusement pour elle, Soreth, installé sur un banc en granite à l’abri du vent et moins obnubilé qu’elle par la vue, avait déjà découpé plusieurs tranches de lard.
Elle quitta donc les créneaux, presque à contrecœur, et vint s’asseoir à côté du prince. Elle attrapa ensuite un morceau de pain et déclara en levant les yeux sur les goélands qui planaient au-dessus d’eux.
— J’étais sceptique à l’idée d’un repas dehors, mais cet endroit me fait changer d’avis.
— Il est toujours magnifique pour qui se donne la peine d’y grimper. C’est encore mieux pendant les tempêtes, si on sait s’accrocher.
Tout en terminant sa bouchée, Lyne détailla son interlocuteur et essaya de l’imaginer rester sous les rafales et les averses seulement pour le plaisir du paysage. Elle n’avait rien contre l’idée, elle adorait ces moments où les vents déchaînaient sur la côte les promesses d’aventures qu’ils avaient arrachées au large, mais c’était étrange pour un prince.
— Est-ce si étonnant ? fini par demander ce dernier en apercevant son regard.
— Non ! C’est juste que la pluie ne va pas trop avec la noblesse. Enfin… sans vouloir t’insulter.
Un sourire se dessina sur le visage de Soreth, puis il hocha la tête et lui passa une nouvelle tranche de jambon.
— Ce n’est pas offensant, et il y a beaucoup de gens qui pensent la même chose. Nous sommes là pour prendre des décisions importantes qui concernent des centaines de milliers de personnes, alors c’est difficile de nous imaginer dans des situations banales ou dévalorisantes. Seulement, reine, noble, prince, ce sont des fonctions, pas des individus.
— Je n’y avais pas réfléchi comme ça.
— Il y a beaucoup d’aristocrates qui en jouent, comme si leur statut les rendait parfaits ou qu’on ne pouvait les critiquer à cause de leur pouvoir. C’est répugnant. De mon côté, je compte surtout sur cette impression parce que les gens n’envisagent jamais qu’un mercenaire qui ressemble à un prince puisse vraiment être de sang royal.
Lyne acquiesça et avala silencieusement une nouvelle bouchée. Deux heures plus tôt, elle n’aurait pas cru Soreth s’il lui avait avoué se faire passer pour un spadassin. Maintenant, elle était curieuse de découvrir ses autres secrets. Elle songea un instant à cette idée, puis réalisa qu’elle attendait beaucoup de lui, mais ne lui avait encore rien dit d’elle. C’était probablement ce qu’il avait voulu savoir avec son étrange question dans la matinée. Une question à laquelle elle pouvait peut-être apporter un début de réponse.
Retenant un sourire, elle attrapa son coutelas ainsi qu’un radis rond posé à côté d’elle et commença à le tailler en fines lamelles rattachées par son centre. Son interlocuteur la regarda faire avec curiosité, puis laissa échapper un sifflement approbateur quand elle lui tendit sa création.
— C'est impressionnant. On dirait vraiment une fleur. Est-ce ton beau-père qui t'a appris à faire cela ?
La guerrière acquiesça tandis que Soreth contemplait sa réalisation.
— Il a voulu m’enseigner la cuisine quand j’étais plus jeune, mais il a abandonné en comprenant que les couteaux étaient les seuls instruments qui m’intéressaient. Alors n’essaye pas de me demander un civet ou je ne sais quoi d’autre.
— Dans ce cas, je me chargerai de ce qu'on ne pourra pas simplement découper.
Ils s’esclaffèrent, puis le prince croqua dans le radis et reprit.
— Si tu as des interrogations sur ton nouveau travail, je vais tâcher d’y répondre. Nous ne pourrons pas aborder tous les sujets, aussi nous complèterons plus tard.
Sa curiosité surpassant soudainement son appétit, Lyne avala sa bouchée la plus rapidement possible et posa la première des nombreuses questions qui s’agitaient dans son esprit.
— Milford est resté très vague sur nos attributions. Quelles sont-elles ?
— Les plus courantes sont : la collecte d’information, la protection de personnes importantes, la pacification des menaces. C’est le conseil qui nous coordonne, mais chaque agent peut décider de s’occuper d’une affaire s’il l’estime indispensable. Maintenant que le spectre de la guerre s’éloigne, le royaume semble paisible à beaucoup. Ne t’y trompes pas. De nombreuses menaces planent sur nous, qu’elles proviennent de l’Empire, des brigands ou de nos propres complots.
— Contre tout cela, demanda la guerrière en passant mentalement en revue les escarmouches et les morts qui parsemaient les rapports militaires du pays, de quels moyens disposons-nous ?
— Des fonds et de tout le matériel que nous pouvons mettre à disposition. Il y a de nombreuses cachettes où nous pouvons nous approvisionner. Chacun détient aussi de quelques lettres de change au cas où les choses se compliqueraient.
Lyne hocha la tête. Il ne semblait pas y avoir de limites à la confiance que l’Erellie accordait à ses prétoriens. C’était impressionnant et, s’ils étaient bien choisis, devait effectivement les rendre redoutables.
— Lorsque tu n’es pas en mission, finit-elle par reprendre, comment fais-tu pour te tenir au courant de ce qui se passe ?
— Je lis les rapports des soldats et des espions. De temps à autre, je vais dans les tavernes du port. Les marins sont bavards et ils voyagent partout.
Les lèvres de la guerrière se plissèrent et elle acquiesça à la remarque. On ne faisait pas taire facilement un matelot de Lonvois. Elle dévisagea ensuite le prince et, se remémorant l’une des questions qui l’intriguaient depuis la veille, demanda.
— Tu n’es pas obligé de répondre si c’est trop personnel, mais étais-tu vraiment à Bascroix lors de l’incendie des fourneaux ?
— Hélas oui, grimaça Soreth avant d’ajouter dans un soupir. Ce fut l’un de mes plus grands échecs. Je savais qu’il y allait y avoir une attaque alors que les gardes refusaient de me croire, mais je me suis trompé de suspect. J’ai assommé un banal voleur et j’ai dû le traîner avec moi pendant que les fours explosaient les uns après les autres autour de nous.
Un sourire triste passa sur le visage du prince, et Lyne sentit son cœur se serrer.
— Je suis désolée, j’aurais dû penser que ce n’était pas un bon souvenir. Il y a eu tellement de morts…
— Ne t’en fais pas. J’ai eu du mal à l’admettre à l’époque, mais on ne peut pas réussir à chaque fois.
Tandis que la brise emportait la voix de son interlocuteur, la guerrière dut reconnaître qu’il n’était pas aussi insouciant qu’il le paraissait. Elle se demanda même si ce n’était pas exactement l’inverse, mais préféra garder ses interrogations pour elle. Elle était là pour devenir une prétorienne, pas creuser dans le passé de Soreth. Afin de lui changer les idées, elle relança la conversation avec question plus anodine.
— Comment arrivez-vous à conserver votre existence secrète ? Je peux comprendre qu’une sergente comme moi n’en ait jamais entendu parler officiellement. Mais pas une rumeur, c’est impossible.
Délaissant son air maussade, le prétorien haussa les épaules avec amusement.
— Parfois, je m’en étonne moi-même. Je crois que c’est plus simple pour les gens de ne pas penser à nous. Notre travail consiste à accomplir des tâches qui pourraient être effectuées par d’autres, alors c’est ce qu’ils doivent supposer. Qui pourrait dire si un assassinat a plus été déjoué par des gardes ou par le page d’une noble de passage ? Ou bien si c’est plus grâce à une marchande qu’à ses mercenaires qu’une bande de pillards a été fait prisonniers. Il est sûr que les nations voisines ont eu vent de notre existence, mais ils n’ont pas de preuves et aucun moyen de remonter jusqu’à nous.
— Ne pourraient-elles pas interroger l’un des nôtres si elles arrivaient à le capturer ?
— Les prétoriens d’autrefois étaient un groupe soudé, mais aujourd’hui ils ne se connaissent quasiment pas entre eux. Les tourmenter serait… inutile.
— Ne pourraient-ils tout de même vous signaler toi et Mil…
La question mourut dans la bouche de Lyne lorsqu’elle se rendit compte que Soreth ne l’écoutait plus. La tête baissée, il portait toute son attention sur le couteau qu’il tenait entre ses mains et avait complètement oublié le monde extérieur. La guerrière le dévisagea avec perplexité, surprise par ce brusque changement d’attitude, hésita à l’interpeller, puis décida de le laisser en paix. Aussi impoli que ce soit, s’il n’avait plus envie de parler elle ne voulait pas le forcer.
Afin de s’occuper l’esprit, et pour arrêter de s’inquiéter d’avoir fait quelque chose de travers, Lyne rangea les provisions restantes et jeta les miettes au sol pour les mouettes et les goélands qui tournaient autour d’eux. Elle s’apprêta ensuite à regagner les créneaux, mais retint son geste quand un mouvement de Soreth attira son attention.
À côté d’elle, le prince plongea la main dans la bourse de cuir qui pendait à sa ceinture. Il en sortit un anneau d’argent sur lequel était enchâssée une magnifique pierre bleu foncé. Bien que ses dimensions ne soient en rien exubérantes elles dépassaient de loin les gemmes que Lyne avait l’habitude de contempler et, plus étonnant encore, lorsqu’on la regardait attentivement, on la voyait palpiter dans la main du prétorien, illuminant par à-coups les lettres ciselées de sa monture.
Celui-ci se leva ensuite sans un mot et fit quelques pas dans le vent qui sifflait autour d’eux. Il émanait de lui un étrange mélange de calme et de force, qui le rendaient soudainement aussi imposant que distant. Lyne regretta aussitôt d’avoir souhaité qu’il se montre plus altier et se demanda où était passé l’homme avec qui elle discutait quelques minutes auparavant. En guise de réponse son successeur se tourna vers elle, la bague dans sa paume droite, la gauche tendue dans sa direction.
— Mets-toi à genoux s’il te plaît, la pria-t-il d'une voix plus douce que son allure le présageait.
Lyne sentit son cœur s’emballer. Tout en s’évertuant à garder un visage impassible, elle plaça son genou gauche à terre et sa main opposée dans celle du prince. Il esquissa un sourire en la voyant frissonner et, comme pour la rassurer, referma délicatement ses doigts sur elle.
— Connais-tu la promesse des gardes royaux ?
— Oui, Votre Altesse.
— Alors si tu l’acceptes tu peux t’y lier.
Lyne toussa, autant pour s’éclaircir la voix que pour l’empêcher de trembler, et inspira profondément. Elle avait rêvé mille fois de ce moment tout en sachant qu’aucune roturière n’avait jamais prêté serment.
— « Qu’entendent céans ancêtres et royaume, ce serment de défendre le trône.
D’un bras preux ignorant les frontières, j’abriterai ceux qui foulent cette terre.
Mon cœur insoumis battant avec fierté, sans peur face aux ennemis de la liberté. »
Le coeur battant à tout rompre, la guerrière releva ensuite les yeux sur Soreth et remarqua qu'il la dévisageait avec fierté. Elle sentit la chaleur lui en monter aux joues sans comprendre pourquoi, puis le prétorien déclara d'un ton solennel.
— Puisque ta résolution est sans failles Lyne, première fille de sire Nascod et de dame Agnès, moi Soreth, troisième enfant de la reine Thescianne et du roi Lothin, je t’accepte au sein de la garde royale. Par cette bague je te confère notre autorité, depuis et pour des siècles.
Nimbé par la lumière du soleil, le prince glissa le bijou d’argent le long de l’annulaire droit de sa protectrice. Puis, comme le voulait la coutume, il l’invita à joindre les mains et la tira vers le haut afin de l’aider à se relever.
— Puisses-tu servir ton pays et ses causes avec le dévouement de nos héroïnes et la sagesse de nos ancêtres.
Lyne acquiesça, les jambes flageolantes et la gorge sèche. Elle n’oublierait jamais cet instant. Elle l’avait fait. Elle était devenue une garde royale. Une prétorienne.
Tandis que son cœur s’apaisait, elle laissa son regard vagabonder sur le jeune homme qu’elle avait juré de protéger. Il avait retrouvé son flegme naturel et son visage à nouveau ouvert le rendait moins inaccessible. Elle le préférait comme cela. Il avait peut-être moins l’air d’un prince, mais il ressemblait plus à son nouveau partenaire.
Je ne t'ai ni oublié ni abandonné, je suis juste une lectrice ponctuelle. J'ai accumulé du retard par rapport à ta publication, mais je compte bien poursuivre à mon rythme. =)
C'est vraiment un très beau chapitre que tu nous offres ici. Le paysage en haut de la tour est magnifique. J'ai beaucoup aimé ta façon de mêler la description des éléments au sens strict avec leur signification historique. Le port qui protège en quelque sorte la ville, le flambeau de ce peuple, son ouverture sur le reste du monde grâce à sa position côtière, et la fierté et la responsabilité que les habitants en retirent.... Ça renforce la beauté du spectacle, qui est pourtant déjà en lui-même splendide. Un pique-nique en hauteur avec des oiseaux marins sur un sol de pierre, c'est carrément stylé ! Malgré ma nullité totale en géologie, je suis totalement fan de tout ce qui est granit. J'ai l'impression de l'avoir déjà dit, mais je trouve une certaine chaleur à ce minéral pourtant sombre et froid. ^^
L'échange entre Soreth et Lyne se déroule très naturellement. Certains te reprocheront peut-être que ça se passe comme un interrogatoire (on m'a déjà fait cette remarque ^^), mais je trouve que c'est adapté ici, ça sonne juste. Il vient de la recruter, il lui laisse poser ses questions et y répond au fil de l'eau. Aussi, il y a la bonne dose d'incise à propos du repas (jamais facile à doser, je trouve) pour éviter que ce soit monotone de toute manière. Et Lyne en vient même à un moment donné à être celle qui fournit des informations sur elle, donc la dynamique est bonne de bout en bout. Et côté informations, si rien de révolutionnaire n'est partagé, ce sont des bonnes bases pour la suite, et c'est non moins important que des révélations choc.
Soreth - qu'on connaît moins parce qu'on ne suit pas son point de vue d'aussi près que celui de Lyne - a le bon équilibre entre noble et abordable, même en dehors du fait que Lyne en soit encore au stade où ça l'étonne et donc qu'elle le souligne beaucoup. Je trouve qu'il a un excellent recul sur sa naissance et sa famille et la société en général. Qu'il arrête brusquement d'écouter son interlocutrice est le seul passage qui m'a laissée perplexe. Je me suis dit qu'il s'était passé quelque chose, mais non, il a juste subitement pris la décision de lui faire prêter serment et se préparait mentalement, en quelque sorte. Souvenirs des derniers serments qu'il a dû faire prendre, peut-être ?
Quoi qu'il en soit, c'est très intéressant, cette cérémonie qui ressemble à une demande en mariage passée à l'envers. C'est Lyne qui se met à genou à la demande de Soreth, puis c'est elle qui prête serment, et ensuite il lui passe la bague au doigt. J'aime beaucoup les parallèles, et suis à la fois impressionnée et contente que tu aies réussi à n'y laisser passer aucune connotation romantique. Quoi que le sort réserve à Lyne et Soreth sur ce plan, au moins, ce sera amené en son temps, et je trouve ça agréable. Leur duo se pose très bien, pour le moment. Il est son mentor sans être inaccessible, et elle est sa nouvelle recrue tout en ayant sans doute aussi des choses à lui apprendre. Ils peuvent construire une relation riche ensemble, et ça va être sympa de regarder tout ça se dérouler.
Voilà pour moi pour cette fois. On se revoit au moins au prochain chapitre. =)
P.S.: quelques coquilles (ou pas) :
- "s’il ne préférait simplement pas la solitude" -> "pas simplement" sonne plus naturel à mon oreille, mais il se peut que les deux aient le même sens.
- "les miséreux qui l’avaient forgé" -> "forgée" (la ville)
- "moins obnubilé elle par la vue" -> "moins obnubilé qu'elle"
- "déclara en levant les yeux sur les goélands qui planaient au-dessus d’eux." -> Deux-points sont attendus à la fin de cette phrase, puisqu'elle annonce explicitement la prise de parole qui suit.
- "les gens n’envisagent jamais qu’un mercenaire qui ressemble à un prince puisse vraiment en être un" -> Qu'il ne puisse pas vraiment être quoi ? Un prince, ou un mercenaire ? La phrase est ambigüe. ^^
- "Une question auquel" -> "à laquelle"
- "dans un soupire" -> "soupir"
- "Je suis désolé" -> "désolée" (Lyne parle)
Merci pour ce long retour très complet ! (je vais corriger mes coquilles de ce pas).
Je suis content que ce chapitre fonctionne pour toi, je me demande parfois si j'ai bien fais de l'écrire, mais quand je constate qu'il marche bien ainsi, ça me motive à le garder ^^
J'aime beaucoup aussi le granite, c'est toute mon enfance et ça correspond bien à l'image de l'Erellie je trouve (la radioactivité en moins :P)
À plus tard pour la suite, je suis curieux d'avoir tes retours !
Ton style est de plus en plus fluide. J'avoue que j'attends un peu impatiemment que l'action commence, que les enjeux se dévoilent. Et j'ai été surpris par la cérémonie si peu protocolaire !
Je me plonge dans la suite pour voir où tu nous emmènes !