CHAPITRE 4 - AMBROISE

Vous avez déjà eu un coup de foudre amical ? Une rencontre où, dès les premiers instants, le lien avec la personne en face de vous apparaît comme une évidence.

Cette intuition m’a frappé quand j'ai proposé mon aide à Ilidia, sur le parking du supermarché. On a vu plus glamour, certes. Il n'empêche qu'elle s'est confirmée. Depuis notre après-midi à la plage, nous nous voyons presque tous les jours. Elle a de la compagnie quand sa sœur bosse, et j’ai une excuse pour éviter les appels de mon coach.

Aujourd'hui, j'ai prêté le vélo de ma mère à mon amie, lui promettant en échange de « réfléchir à l’année prochaine », pour que nous puissions nous rendre dans la ville voisine.

- Ta surprise a intérêt à valoir le coup, halète Ilidia, ses mains serrées sur le guidon.

- Promis, ça va te plaire ! crié-je pour couvrir le vent.

Après les routes de campagne tortueuses, nous atteignons le centre-ville, où nous déposons nos vélos. J'emprunte ensuite une petite ruelle pavée, mon amie sur mes talons.

- C'est par là.

Cette nouvelle fréquentation a étonné mon entourage. Je ne suis pas renfermé sur moi-même, mais je ne suis pas non plus du genre à avoir des tas de potes. Nous nous sommes simplement découvert des passions communes : engloutir des litres de thé glacé quand le reste de mes amis se met à la bière, couper le son des débats télévisés pour inventer leurs répliques… Durant l'une des émissions, Ilidia a improvisé une recette de pain aux raisins car le politicien qui s'exprimait remuait des mains en permanence. Lorsque ce dernier a commencé à s'énerver contre son adversaire, elle a adopté un accent du Sud exagéré en s'écriant : « mais nan, tu la mets après la levureuh ! »

- Pourquoi tu rigoles ?

Sa voix me détache de mon souvenir. Me revoilà dans la ruelle, Ilidia à mes côtés.

- Je repensais à la recette de pain au raisins, confié-je

Aussitôt, elle relève la tête d'un air théâtral en agitant ses poignets.

- Ensuiteuh, tu prends de la farineuh-

Nos éclats de rire résonnent dans tout le quartier.

Quand nous débarquons devant l’enseigne, je m’arrête et tends les bras pour lui présenter la fameuse surprise : ma friperie préférée. La vitrine dévoile des mannequins en tenues colorées, de vieux appareils photos et du mobilier vintage.

- Ok, ça vaut le coup, admet-elle.

- Et t’as encore rien vu !

Les riches odeurs de bois et de cuir envahissent la boutique. Je retrouve l'immense poupée de cire installée sur un canapé des années 70. Son visage figé et ses yeux vides me font flipper à chaque fois.

Je me dirige vers un des portants chargé de t-shirts, fais glisser les cintres contre la barre de fer. Ilidia observe autour d'elle. Les enceintes qui crachent You Spin Me Round (Like a Record) de Dead or Alive. Je fais défiler les hauts, encore et encore, jusqu'à tomber sur ce que je veux.

- Ah, voilà. Viens voir !

Elle s'approche et observe les chemises à manches courtes aux motifs ridicules, des palmiers aux fleurs hawaïennes en passant par les formes abstraites des 80s. Son regard s'illumine.

- Trop cool !

Mon amie en choisit plusieurs, qu’elle essaye en cabine. J’ai le droit à un défilé de mode, où une nouvelle pose se dévoile à chaque ouverture de rideau, Elle flotte dans toutes les chemises qu'elle me présente. Face à mon expression amusée, elle commente :

- Je sais qu'on se rapproche plus du style d'un grand-père excentrique, mais… Je sais pas, je me sens bien dedans.

- Si tu savais à quel point je comprends, répliqué-je.

Notre proximité a entraîné quelques questions de la part de mes potes.

« Mais euh, avec Ilidia… »

« C'est pas pour faire ma commère, hein… »

« Je veux dire, l'amitié garçon fille existe, tout … »

« Mais il se passe un...un truc entre vous, ou… ? »

Les voir patauger dans leur maladresse me fait bien marrer. Ils ont l’air conscients de dire une connerie, mais ils ne peuvent pas s’en empêcher. J'ai dû leur expliquer que non, une fille et un garçon qui se rencontrent en vacances ne vire pas forcément en amour d'été. On est où, dans une comédie romantique ?

Maintenant que je « passe », j'ai l'impression d'être moins proche de mes amies filles. Même avec Solenn, je ressens une certaine distance. En compagnie d'Ilidia, je retrouve cette proximité. Nos accords silencieux (qui nous assurent la victoire au kem's), nos fou-rires complices. L'exemple le plus marquant reste le vieux monsieur que nous avons vu se pavaner en sortant de l'eau, un morceau d'algue verte collée à son crâne dégarni.

À la plage, Ilidia reste avec moi. Elle ne m’a pas interrogé sur mon refus de me baigner. Quand les autres partent dans l’eau, elle s'étale sur sa serviette et propose un classement du meilleur cerf-volant, du plus beau secouriste, du gosse le plus bruyant.

Après réflexion, c'est vrai qu'on a l'air d'un couple de vieux. Je comprends qu’on se pose des questions.

Ilidia vient à nouveau interrompre mes pensées :

- J’ai la dalle, on va chercher un goûter ?

Un peu plus tard, nous sommes installés sur un muret de pierre, nos sachets de chouquettes dans les mains. À nos pieds, un sac kraft contient trois chemises hawaïennes.

- Ch'est les meilleures vacances de ma vie, s'exclame-t-elle la bouche pleine.

Je promène mon regard dans la rue passante quand un détail m’arrête. Tirant sur sa manche, j'interroge Ilidia :

- Ok, le gars là-bas… C'est un banquier qui en a marre des costumes alors il se lâche en vacances ?

- Mieux : un espion du futur qu’on a envoyé ici en lui faisant croire que c’était la mode. Du coup, il a l’air ridicule aux yeux de tout le monde.

- Pauvre petit espion.

- Le plains pas trop non plus, il trompe aussi sa femme.

J’explose de rire, bientôt rejoint par mon amie. Nous avons bien du mal à contenir notre hilarité lorsque l’homme passe devant nous.

Oui, je suis certain que notre amitié est sincère. Car seuls des gens assez proches peuvent s’allier pour se moquer du reste du monde, pas vrai ?

*

- T’as jamais regardé Killing Eve ?

- Non…

- Mais enfin ! s’étrangle Ilidia. Sandra Oh ! Jodie Comer !

Je secoue la tête. Elle soupire, se laissant tomber contre le dossier de mon canapé.

- Faut vraiment tout t’apprendre ! Dès qu’il pleut, on reste ici pour regarder la première saison.

- On est en été, tu sais.

- On est en Bretagne, rappelle-t-elle.

- Elle est forte, chuchoté-je assez fort pour la faire rire.

Mon portable se met à vibrer contre la table basse. Je me penche pour le récupérer, lis le nom de Solenn sur l’écran.

- Allô ?

- Tu viens ce soir ? m’interroge cette dernière sans prendre la peine de me saluer.

- Ce soir ? Qu’est-ce-qu’il y a, ce soir ?

- La fête nationale, ça te dit quelque-chose ?

Tous les quatorze juillet, la commune organise un feu d’artifice, que les gens regardent depuis la plage. Évènement qui ramène pas mal de monde, donc ils installent des stands en conséquence : de la nourriture, une scène avec un DJ qui passe des remix ringards.

C’est plutôt marrant.

- Ah oui, bien sûr ! Ouais ouais, j’y serai ! Ilidia peut venir aussi ?

- Comme si la question se posait. Allez, à ce soir !

Je raccroche. Mon amie m’interroge du regard. Quand je lui explique, elle s’exclame :

- Trop bien ! Je vais pouvoir me bourrer la gueule et manger des galettes-saucisse ?

Faisant mine d’être vexé, je marmonne :

- Tout de suite les stéréotypes…

- Dans ce cas, je vais aller me préparer.

Je la raccompagne jusque dans le hall de son immeuble. Elle appuie sur l’interphone, qui produit un long bourdonnement jusqu’à ce que sa sœur décroche :

- Ouii ?

- Bonjour, ouvre-moi !

- À vos ordres, gamine ingrate.

Ilidia ouvre la porte et s’apprête à franchir le seuil. Au dernier moment, elle s’arrête et se tourne vers moi.

- Au fait, je ne t’ai jamais montré mon appartement ! Tu veux visiter ?

- Pourquoi pas.

Appuyée contre le battant, à la manière d’un groom, elle désigne la cage d’escaliers d’un geste de la main.

- Après vous.

Nous atteignons la deuxième volée de marches lorsque la porte se referme en claquant. Le son résonne dans tout le bâtiment. Et me fait sursauter, par la même occasion.

- Désolée, j’ai oublié de te le dire que cette porte est horrible, grimace-t-elle.

En haut, Ludovica nous attend dans l’encadrement, les bras croisés.

- Salut vous deux. Je commençais à croire que tu avais oublié notre adresse, ajoute-t-elle à l’adresse de sa sœur.

Cette dernière lui tire la langue avant de s’engouffrer à l’intérieur. Je la suis en riant.

Le couloir étroit me projette dans une atmosphère familière, celle des jours gris où la lumière semble avoir quitté le ciel. J’arrive dans le séjour, d’apparence assez simple : murs blancs, parquet clair, table en bois entourée de chaises, deux fauteuils en guise de salon et un coin cuisine.

- Un peu petit, je sais, mais c’était le prix à payer pour la vue sur mer. Et Lu tenait à sa vue sur mer. Je pense qu’elle veut juste crâner auprès de ses collègues.

- C’est plutôt mignon. Bon, je devrais peut-être te laisser. On se voit ce soir ?

- Vous sortez ? s’enquiert Ludovica depuis leur chambre.

- Je vais me gaver de galettes au cidre ! s’enthousiasme mon amie.

Son aînée sort pour nous faire face, une expression consternée sur le visage. Je frappe mon front du plat de ma main. Super, la réputation.

- Mais fais donc. Assure-toi simplement de ne pas rentrer ivre morte, hein ?

Je m’éclipse avec un geste de la main.

De retour chez moi, je me douche pour retirer la pellicule de sueur qui me colle à la peau, puis commence à démêler mes cheveux. Tâche qui se révèle un peu plus difficile que prévue. Au bout du troisième « aïe », ma mère débarque et pousse un soupir en me voyant les bras levés, mon peigne coincé dans mon afro.

- Attends, je vais t’aider.

Elle se place derrière moi pour tenter de le retirer, ce qui me fait grimacer de douleur.

- Depuis combien de temps tu n’as pas coiffé , hmm ?

- Euh…

Avec un nouveau soupir, elle retire délicatement chacune des dents de plastique. Quand j’avais les cheveux longs, enfant, ma mère s’en occupait. Quand je les ai rasés, plus besoin de les coiffer. Depuis, ils ont repoussé. Mais j’ai perdu l’habitude et la flemme l’a remplacée.

- Il va falloir les laver. Allez, au bain !

- Quoi ? Mais va prendre des heu-

- Fais-moi confiance, m’interrompt ma mère.

Contre mon gré, je me retrouve donc assis dans la baignoire, la tête penchée, le jet du pommeau de douche passant dans mes cheveux. En essayant de ne pas rendre le processus trop douloureux, ma mère rince, démêle, frictionne.

- Si tu ne peux pas entretenir, il faudra couper.

- Je sais, Maman.

- Non pas que j’en ai envie. J’aime beaucoup tes cheveux.

Un souvenir me revient, où Sohrab prononce exactement ces mots.

J’aime beaucoup tes cheveux.

J’essaie de fermer les yeux pour ne pas pleurer, mais les larmes roulent sous mes paupières sans que je puisse les retenir.

- Ambroise, tu pleures ? Oh, viens là…

Elle me berce doucement en caressant mon front.

- Sohrab aussi il aimait bien mes cheveux, murmuré-je d’une voix brisée.

J’ai l’impression d’être un gamin.

- Je sais que c’est difficile, mon ange. Je ne peux pas me mettre à ta place mais je ressens ta douleur. Excuse-moi de vouloir te pousser à faire le deuil. Mon seul souhait, c’est de retrouver ton beau sourire.

Je ne réponds rien. Je n’avoue pas que, depuis la mort de Sohrab, j’ai du mal à sourire.

Je garde tout pour moi. La colère, la tristesse, les larmes.

Le niveau d’émotions dans ma bouilloire augmente d’un cran.

*

Habillé, coiffé et sacrément en retard, j’arrive à notre lieu de rendez-vous. Beaucoup de mes amis sont déjà présents, dont Solenn. Lorsqu’elle m’aperçoit, cette dernière écarte les bras d’un air dramatique.

- T’en as mis du temps !

- Désolé. Ilidia est là ?

- Elle arrive.

Effectivement, je reconnais sa silhouette s’avancer vers nous, vêtue de sa nouvelle chemise. Ses mèches brunes sont coiffées en boucles soyeuses qui encadrent son visage.

- Regardez-moi ça, une autre personne à la coiffure impeccable, lance-t-elle en pointant ses index vers moi, ses pouces levés vers le ciel.

- Ta sœur t’a aidée ?

Elle hoche la tête.

- Ma mère a fait pareil, avoué-je en riant.

Je lui fais visiter la petite place. Sur la scène, improvisée à partir d’un grande remorque, le DJ prépare ses platines. Quelques enfants courent sur l’esplanade. Des dizaines de personnes font déjà la queue devant les stands de nourriture. Mon estomac se met à grogner.

- J’ai faim, pas vous ?

Les autres approuvent aussitôt. Nous rejoignons la file, guidés par les odeurs de sucre et de friture. J’offre comme promis une galette-saucisse à Ilidia, qui selon elle peut « désormais mourir en paix ».

L’instant d’après, son expression se fige, comme si elle avait commis une gaffe, avant de se détendre à nouveau. Ce changement est si bref que je ne l’aurais pas remarqué si j’avais cligné des yeux. Une légère confusion s’empare de moi, puis le sentiment disparaît.

Le soleil entame sa descente. Nous dansons avec des gamins qui tournent sur eux-mêmes, un couple bourré d’énergie qui n’ont pas fait une pause depuis des heures, et un mec bourré tout court. Le DJ balance des tubes des années 80. Entre chaque morceau, il gueule dans son micro des questions rhétoriques que nous ne comprenons qu’à moitié, mais auxquelles nous répondons tout de même par un « ouaiis ! » en hurlant à plein poumons.

À minuit, les lampadaires s’éteignent. La fraîcheur de la nuit s’installe, le silence aussi. Les parkings, dont celui de l’hôpital, sont remplis de véhicules endormis. Tout le monde retiennent leur souffle, le regard rivé vers l’esplanade d’herbe à l’autre bout de la plage. Les spectateurs sursautent quand les éclats stridents succèdent aux premières illuminations.

Assis sur le sable, je contemple les fusées exploser dans le ciel, l’éclairer quelques secondes de leurs couleurs vives, puis retomber vers le sol en crépitant. Chaque détonation résonne dans tout mon corps, infiltre mes os et cogne mon crâne. Comme des coups de feu. J’essaie d’ignorer comme je peux les vagues lointaines qui s’écrasent contre les rochers, mais leur fracas, couplé au choc des « belles rouges » et des « belles bleues », devient vite insoutenable. Je quitte la plage, murmurant des excuses à mesure que je traverse le public. Dans mon dos, le bouquet final retentit dans l’immensité étoilée. La multitude de cris qui s’élève me donne la nausée. Les jambes engourdies, je presse le pas.

*

Allongé sur mon lit, n’arrivant pas à fermer les paupières, je fixe mes carnets, mes cartes, le sourire de Sohrab. Il aurait dû être là, ce soir. Il adorait les feux d’artifices. Lorsqu’on s’y rendait, je pouvais voir toutes les couleurs se refléter dans ses yeux émerveillés. Une image me revient en mémoire, de plus en plus nette. Il danse sur Free From Desire, ses cheveux bruns s’agitent dans tous les sens et ses mouvements sont tellement ridicules que je reste plié en deux.

- Arrête de te moquer, viens danser avec moi !

Sa voix me vrille les tympans avec la même intensité que les détonations des fusées. Mon corps se tend, comme après un cauchemar. Pendant un instant, il m’a paru si proche, comme s’il était à mes côtés. Je me rends compte que j’avais oublié le son de sa voix. Comment ai-je pu oublier une chose pareille ?

À force de ne plus l’entendre, sans doute.

J’essaye de m’empêcher d’y penser. Mais la nuit, la pente savonneuse des souvenirs est plus compliquée à remonter. Nous possédions très peu de photos ensemble, malgré notre proximité. Maintenant, je regrette de ne pas en avoir fait plus. Je me raccroche aux minces extraits de vidéos que nous faisions en groupe, ou aux clichés que d’autres amis ont posté pour ses précédents anniversaires.

Il me manque tellement. Je dois arrêter de ruminer ça, ou la douleur prendra le dessus un soir de plus. Repense plutôt à ce soir. À Ilidia qui mange sa galette en faisant tomber la moitié du fromage comme un boulet. Un sourire réussit à remonter jusqu’à mes lèvres.

Plus d’une semaine s’est écoulée depuis son arrivée. La date de son départ s’approche. Le temps file, mes chances de mettre mon plan à exécution se réduisent. Il faut que je réussisse à lui parler avant, à la convaincre.

Et si j’échoue ? Réussirai-je à continuer ? Ou déciderai-je de rejoindre Sohrab ?

Le sommeil m’entoure de ses bras avant que mon esprit ose effleurer l’autre alternative.

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coeurfracassé
Posté le 01/12/2023
Salut !!!
Très bon récit. Je n'ai pas posté de commentaires avant car je n'avais rien à redire : superbe travail. J'aime beaucoup la dynamique de l'histoire, à la fois très légère et pourtant... On sent que derrière cette innocence se cache des choses beaucoup, beaucoup plus sombre, comme nous le suggère Ambroise. J'ai hâte de voir comment les personnages vont évoluer.
Il y a dans ce chapitre quelques petites choses à améliorer, je pense, mais rien de très grave =)
- le troisième paragraphe est un peu maladroit, on ne comprend pas tout de suite ce qu'il fait, à qui il promet quoi, et pourquoi il le fait. Après, peut-être que c'est juste moi qui ai eu du mal avec ce paragraphe.
- quand Ilidia invite Ambroise chez elle : "Salut vous deux. Je commençais à croire que tu avais oublié notre adresse, ajoute-t-elle à l’adresse de sa sœur." --> deux fois le mot adresse, peut-être qu'il faudrait changer le deuxième mot.
Alors voilà, je cours lire la suite !
Aspen_Virgo
Posté le 11/08/2023
Pourquoiiiiii ton histoire est descendue si bas dans ma PAL !!
J'ai envie d'être leur ami. Vraiment. Parce iels sont super touchants (et avec des bons goûts musicaux en plus xd) et que les jeux qu'ils font échos à certains des meilleurs moments de ma vie ! C'est plein de légèreté, malgré les difficultés (ce qui les rend ton récit encore plus touchant). Je trouve cette histoire vraiment belle. Et vivante. C'est une bouffée d'air. Merci pour ça.
Lou Santos
Posté le 15/09/2023
hahaha, ça me touche beaucoup merci :) j'ai hâte de reprendre Juliette Juliette(s) !
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