Chapitre 4 Caliawen

Par Keyran
Notes de l’auteur : Ce chapitre verra Keyran sauver la vie d'un enfant imprudent ainsi que faire la rencontre d'une jeune fille au caractère bien tremper.

Quelques heures après le départ du mystérieux loup. Keyran parvint non sans peine à ouvrir les yeux. La préparation d’ingrid avait concocté quelques temps au paravent avait tôt fait d’agir sur la douleur du jeune garçon. Lorsqu’il ouvrit les yeux il vit la sage-dame pencher sur lui le visage torturé par l’inquiétude.

-  Les dieux soient loués tu reprends enfin tes esprits. S’écria-t-elle avec soulagement.

Keyran émit un son rauque en se redressent sur le matelas moelleux de son lit, signe qu’il n’était pas encore entièrement guérit. Ingrid se mit alors immédiatement à observer son patient sous toutes les coutures n’épargnant pas le moindre centimètre carré. Mais elle s’attarda plus longuement sur le torse du jeune garçon là où se situait encore l’inquiétante cicatrice provoquée par le choc foudroyant de Keyran un jour au paravent, puis elle poussa un soupir de soulagement.

-  Tout va bien tu sembles en bonne santé mais ne me refait plus jamais ça j’ai manqué de faire une attaque. L’informa la sage dame en posant une main sur le front de son patient.

-  Je vous remercie d’avoir veiller sur moi pendant ma période d’inconscience… Mais que c’est-il passé ?

 

Ingrid marqua elle-même une pose avant de répondre au jeune garçon afin qu’elle choisisse également ses prochains mots car se que le jeune garçon venait de vivre ne devait pas se prendre à la légère. Elle prit alors une grande inspiration avant de lui relater le peu qu’elle savait de sa période d’inconscience. Keyran resta sans voix.

-  Je sais que ça peux sembler étrange mais c’est la stricte vérité dit -elle calmement en écartant ses longs cheveux d’argents découvrant ses oreilles pointues.

-  Il faut que je parte. S’écria le jeune homme en écartant vivement les couvertures. Mais il fut arrêté par la sage dame.

-  Je préfère que tu reste ici encore quelques heure pour que je m’assure que tu ne risque plus rien.

Il fallut alors à Keyran de longue minutes de délibération face à une sage-dame déterminée à le garder au lit. Fort heureusement l’arrivée du loup coupa court a la confrontation verbale. Assurant a la sage-dame qu’il le prenait en charge l’animal réussit à faire avec sortir le jeune garçon sous le regard préoccupé d’Ingrid. Ils se dirigèrent vers la porte en rencontrant quelques nouveaux arrivants de l’infirmerie que le loup gratifia d’un bref hochement de tête. Une fois à l’extérieur Keyran fut subjugué par la beauté et l’harmonie de se que ses yeux contemplaient. Devant lui se dressait un immense village constitué d’huttes imbriqué à l’intérieur d’immense arbres. De la fumée s’échappait de trou dans certains troncs d’arbre, il devait probablement s’agir de cheminées. Mais se n’était pas le plus surprenant les habitants de ce village semblaient vivre en parfaite harmonie avec la forêt et ses habitants. Les animaux n’était nullement traité comme de simples objets d’agriculture ou comme des chiens de garde non. Là ils étaient traité comme des membres de la communauté certains semblaient discuter avec des pécheurs, des singes aidait à la reconstruction de huttes ou encore les colibri aidait à la cueillette de petits fruit et, détail curieux tout les habitants du village ou presque qu’il soit humains ou presque ainsi que quelques animaux portaient une marque faciale tracée grâce à se qui semblait être de l’encre noire. Le loup eut un regard amusé en voyant le regard hébété qu’affichait le garçon.

-  Tu verra on si fait. Le rassura le loup. A présent suis moi. Ha et arrange moi ce sourire ça te donne l’air idiot… soit naturel.

-  «  Naturel ? comment veut-il que je sois naturel ? s’écria intérieurement Keyran. Je viens littéralement de changer de monde !! COMMENT puis-je être naturel !!»

Quelque mètre plus loin alors qu’ils suivaient un petit chemin de terre longé de part et d’autre de longue torche plantées en terre quelqu’un vint à leur rencontre.

-  Jeune homme pouvez vous nous aidez s’il vous plait. Mon fils est aller se coincer dans l’arbre là bas il ne peut plus en descendre. Expliqua t’il paniqué en désignant à quelques mètres de là un jeune homme de 6 ans perché en haut d’un arbre de plusieurs mètres.

Keyran adressa un signe de tête interrogateur au loup et celui-ci approuva d’un signe de tête. Le jeune garçon demanda au père de le conduire au près de son fils. Une fois devant l’arbre où était à présent littéralement pendus le garçon apeuré appelant à l’aide. Keyran examina le tronc de l’arbre, il était noueux mais idéal pour être escaladé. Keyran commença à escalader l’arbre mais glissa car ses pieds ne trouvaient pas d’accroche suffisante il revit plusieurs tentatives avec le même résultat. Il jeta un œil aux garçons accrocher en haut de l’arbre le temps lui manquait car le garçon perdait ses forces. Keyran du opter pour une méthode plus brutale, il demanda qu’on lui donne deux couteaux. Les hommes rassemblés autour de lui se consultèrent à voix basse en premier temps retissant ils finirent par lui donner se qu’il demandait. Keyran planta les deux couteaux dans le tronc de l’arbre et continua son ascension cette fois plus fructueuse que ses précédentes tentatives sous le regard indigné de tous les habitants du village qui étaient à présent rassemblés autour de l’arbre. Une fois parvenu jusqu’au garçon Keyran s’installa à califourchon sur la branche où se trouvait l’enfant en détresse, rangea les couteaux dans la corde qui lui servais de ceinture puis il pria le l’enfant de le rejoindre mais le garçon était paralisé par la peur et ne pouvait plus se mouvoir. Se fut alors Keyran qui rejoint mais la branche ne pouvait supporter le poids de deux personne et céda Keyran eu juste le temps d’attraper la main de l’enfant et de la serrer contre lui avant qu’ils ne chutent tout les deux. Juste avant qu’il ne percutent le sol Keyran se positionna de sorte à encaissé le choc à la place du jeune garçon et ferma les yeux. Lorsqu’ils percutèrent le sol Keyran s’attendait à ressentir la douleur qui aurais être du à la chutes mais se ne fut pas le cas… lorsqu’il rouvrit les yeux il s’aperçu que de la mousse avait amortis sa chute, mousse qui ne se trouvait pas à cet endroit lorsqu’il se trouvait encore en bas.

-  C’est incroyable ! s’écria quelqu’un. L’esprit de la forêt l’a protégé.

C’est alors que le père de l’enfant s’approcha et soulagé il s’écria :

-  Merci ! Merci a vous comment puis-je vous remercier ?! je vous dois tellement et…

Keyran qui était toujours allongé sur la mousse miraculeuse l’arrêta d’un geste de la main.

-  Vous ne me devez rien s’était tous naturel.

Mais le père insista pour lui offrir un repas. Keyran se dit qu’il ne pouvais pas refuser après s’être relevé il convint alors avec le père qu’ils se retrouveraient le lendemain soir. Ils se quittèrent quelques minutes plus tard après que l’enfant ait longuement remercié Keyran de l’avoir sauvé. Après cet incident le loup et Keyran reprirent le trajet du sentier de terre une bonne demi heure durant pour finalement arriver face à une falaise face habitation encastrée non pas dans un arbre mais dans la pierre. Le loup invita le garçon a entrer. Keyran poussa alors la porte et entra. Il découvrit alors une chaleureuse habitation où d’énormes  racines formaient la plus par du mobilier. La lumière semblait être produite par de grosse fleurs qui semblait contenir de petites lucioles.

  • Installe-toi mets toi à ton aise. Dit le loup en désignant un fauteuil dont les habituel coussins étaient remplacés par la même mousse qui avait amortis sa chute une demi-heure plutôt. Il prit place sur le fauteuil et s’y endormit tué par la fatigue

 

Le loup  laissa le jeune garçon se reposer, il l’avait bien mérité. Pendant ce temps le loup gravit les marches de pierre  menant à l’étage supérieur, tourna à droite, traversa un petit couloir éclairé par de petites torches et s’arrêta devant une porte en bois.

 

-  Caliawen. Appela-t-il.

 

Des bruits de pas se firent entendre, puis un loquet s’ouvrit et une jeune fille se présenta sur le seuil. Elle avait un corps fin, ses cheveux blonds descendaient sur ses hanches, ses yeux étaient d’un bleu qui rappelaient un ciel d’été. La jeune fille s’accroupit pour arriver à être face à face avec la tête de son amis loup.

-  Le garçon dont je t’ais parlé est en bas. L’informa le loup

-  Et ? demanda l’adolescente en arquant un sourcil interrogateur.

-  Et je souhaiterais que tu le guide et lui inculques les coutumes de notre peuple.

Caliawen baissa la tête et resta silencieuse un moment, elle releva alors la tête regardant.

-  Je regrette mais je ne pense pas être la bonne personne pour cette mission, je préfèrerais que quelqu’un d’autre s’en charge.

Le loup poussa un soupir, mais ne poussa pas la conversation plus loin. Mais il connaissait trop bien cette jeune fille pour ignorer que son caractère bien trempés n’aurais pas fais d’elle la meilleure candidate mais il savait également qu’elle saurait endurcir le garçon même si Keyran avait déjà fait preuve d’un grand courage et d’un grand cœur trop grand cœur malheureusement. Il devait donc insister mais Caliawen était butée mais au bout d’un bon quart d’heure de délibation accompagné a l’occasion de quelques injures de la part de Caliawen le loup finit par la convaincre de prendre Keyran avec elle. Après avoir informée la jeune fille que le garçon cohabiterait à présent avec elle au grand étonnement de Caliawen qui gratifia le loup de protestation ponctuées de nouvelles injures qu’il ignora le loup redescendit voir le garçon. Celui-ci dormait encore profondément

 

  Le lendemain Keyran s’éveilla à l’aube particulièrement courbaturé au niveau du dos en raison de la position dans laquelle il s’était assoupit et c’est courbaturé qu’il se dirigea au hasard dans la pièce examinant les différentes étagères murales où reposaient nombre d’énorme volumes sur des sujets qui lui étaient inconnus car il ne pouvait lire les titres, ils étaient écrits dans une langue que Keyran ne pouvait pas lire. Il passa ensuite son regard sur le mobilier fait de racine comme pour l’entièreté de ce village.

 

C’est alors qu’il entendit quelqu’un descendre les marches de pierre qui menaient probablement à l’étage supérieur. Keyran remit alors rapidement en place le livre qu’il tentait vainement de déchiffrer et se tourna vers la provenance du bruit. Là il vit une jeune femme vêtue d’une tunique blanche, chaussée de simples sandales et portant une longue chevelure blonde ainsi que des yeux de couleur bleu descendre gracieusement les marches. Keyran dut luter pour garder la bouche fermée. Mais la jeune fille eut tôt de lui remettre les idées en place.

-  Qu’est-ce que tu regarde ?! S’écria t’elle.

 

Keyran sut alors que cette fille n’allait pas être simple à vivre

-  Oui bonjour a toi aussi. Fit Keyran en soupirant, Saluant la jeune fille d’un signe de main mollement exécuté

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