Chapitre 4 : Jérémie, mon grand frère casse pied
Les jours de juin passèrent...
J'enchaine collège, basket et famille. Ma vie monotone l'ennui. La seule chose distrayante à mes yeux sont les matchs de basket passant à la télé et ses entrainements de basket. Le reste ne lui importe peu.
Un jour où elle prenait le bus pour rentrer chez elle, elle aperçut son frère, Jérémie, en grande discussion avec ses amis du collège.
Jérémie a 13 ans les cheveux marron coiffés en désordre pour donner bonne impression. Ses cheveux ont une casquette à la nouvelle mode. Ses yeux marron noisette sont cachés par des lunettes de soleil de marque. Jean noir, t-shirt super dry, veste de cuir et Converse, beaucoup de filles sont sous le charme. Des dents blanches alignées depuis qu'on lui a retiré son appareil dentaire font bonne impression auprès de ses camarades féminine.
Pendant que lui et sa bande discutent entre eux parfois le regard de l'un deux s'échappe et se dirige vers quelque chose ou quelqu'un. Celui de mon frère se tourne vers une fille de son âge, blonde à la longue chevelure, yeux gris et sourire parfait, c'est la seule qui n'est pas à ses pieds. Elle s'appelle Léa Roux et elle est sympathique. J'ai déjà parlé un jour avec elle, c'est pour ça que je dis ça. Mon frère ne la mérite pas. Je suppose qu'il veut l'avoir pour lui pour avoir un trophée de plus. Quel orgueilleux mon frère !
Heureusement que sa sœur jumelle, Inès, ne l'est pas même si parfois elle est vraiment énervante. Comme l'autre jour. Cette dernière se trouve avec ses deux meilleures amies : Jeanne et Léna. Je les aime bien, ses copines.
Jeanne est pétillante. Elle est toujours heureuse. Un sourire aux lèvres, elle est hyper sympathique. Elle aime, comme ma sœur, écrire des histoires et des romans. Elle aime aussi parler de sujet avec Morgane et Inès moins matures : les garçons. Mais bon... c'est l'âge.
Léna n'aime pas écrire. Non mais elle est très gentille. Inès m'a dit que, de l'extérieur, elle a l'air très réservée mais qu'elle est déterminée et pleine de joie. C'est une vraie amie sachant garder les secrets, comme Jeanne.
Je les vois discuter entre elles. Elles m'aperçoivent et me disent bonjour de loin. Je leur réponds de la même manière. Je suis en train de me diriger ver le bus quand quelqu'un m'attrape par le bras. Je me retourne brutalement et m'apprête à lui hurler dessus quand je me rends compte que c'est mon frère Jérémie. Je fronce donc les sourcils à la place de lui hurler dessus. Il s'en rend compte.
- Et petite sœur va falloir te calmer. Si chaque fois que quelqu'un t'attrape le bras, tu te mets à lui hurler dessus, tu vas aller dans un hôtel psychiatrique.
- Lâche mon bras, dis-je calmement.
Il le lâche. Ouf... J'ai eu peur qu'il m'embête longtemps. Je regarde derrière lui. Ces copains se trouvent à cinq mètres environ et nous regardent. Je me tourne vers mon frère et plante mes iris dans ses yeux. OH ! Il a enlevé ses lunettes qu'il a attachées à son t-shirt.
- Que veux-tu ? Je vois que tu as laissé tes toutous là bas. Que veux-tu me dire que tu ne veux pas que tes serviteurs entendent ?
- Arrête de faire ta fière pour m'impressionner, ça ne marche pas. Et puis, tu sais très bien que se ne sont pas mes toutous ou mes serviteurs. Ce sont mes amis mais bien sûr, tu ne connais pas ce mot puisque tu n'en a pas.
Une balle en plein cœur. J'ai mal de ce qu'il vient de dire. Sale petit prétentieux ! J'ai les larmes aux coins des yeux. Non ! Je ne peux pas pleurer. Je ne peux pas le laisser gagner. Et puis, ce qu'il dit c'est faux. J'ai des amis. Alors que seraient Mathis et les autres garçons ? Hein ? Juste ils ne prennent pas le bus. Je foudroie mon frère d'un regard noir. Son arrogance me dégoûte !
- Vraiment ? dis-je. Je n'ai pas d'amis ? C'est ce que tu penses ? Et ben, pense-le.
Il me regarde attentivement. Il croyait que j'allais baisser la tête et pleurer et ben non ! Et bam !
- Alors que veux tu me dire que tes soi disant amis ne peuvent pas attendre ?
- Ils peuvent bien l'entendre. Ils pouvaient venir, dit-il. C'est même un d'eux qui m'a soufflé l'idée. Je pensais seulement que tu préférais qu'ils ne soient pas là.
- Quelle idée ? dis-je soudain sur la défensive
- Rien de méchant, petite sœur, dit il en voyant mon changement d'attitude. Ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin de ton aide.
- Vraiment ?
- Oui. Veux-tu bien m'aider ?
- Ça dépend, dis-je. C'est quoi ?
- Voilà un de mes amis m'a dit qu'il t'a déjà vu parler avec Léa Roux. Plusieurs fois. Est-ce que tu peux lui montrer mes qualités pour qu'elle m'aime.
- Tes qualités ? dis-je, Parce que tu en as ?
Il me regarde bouche bée. Et bam ! Bien tapé celle-ci. Ça fait du bien de voir mon frère orgueilleux ne sachant pas quoi répondre.
- A part, si être orgueilleux, prétentieux, con et énervant en sont.
Et boum ! Un autre coup ! Tu la méritais celle-ci ! Je vois qu'il est blessé dans ses yeux. Un petit changement. Mon frère est tellement fier que la seule façon de savoir ses véritables émotions est ses yeux. Sans cela, on ne peut rien savoir. C'est un désavantage pour lui d'enlever ses lunettes de soleil. Je le vois se reprendre.
- Tu te crois meilleure, di- il, Détrompe toi.
On s'affronte ainsi du regard pendant quelques minutes. Nos yeux marron noisettes se lancent un défi, attendant que l'autre cède. Il soupire. Il me demande alors :
- Si je n'ai aucune qualité à tes yeux, trouves-en pour elle.
- Tu veux que je lui mente ? demande-je, Tu veux que je lui mente pour qu'elle t'aime ? Juste pour l'avoir comme un trophée ?
- Ce n'est pas pareil cette fois...
- Si c'est pareil ! je lui hurle à la figure, Tu ne penses qu'à ton égo masculin ! Tu ne penses qu'a toi ! Léa Roux t'aimeras, si tu le mérite ! Maintenant, laisse la tranquille avec ton caractère de chien et laisse moi avec tes idées débiles !
Je tourne les talons et me dirige vers le bus d'un pas énergique. La colère me défigure le visage. Je pose mon pied sur la première marche du bus. Alors, je tourne la tête vers Jérémie. Il est de retour avec ses copains. Tous me regardent. Mais mon regard est seulement tourné vers mon frère. Il me regarde. Je le regarde. Puis je continue de monter les marches du car.
L'odeur de tabac me rentre de plein fouet. Tel une claque. L'odeur tellement détesté de mes narines me donne la nausée. Je regarde le conducteur. Une cigarette entre les lèvres, son regard de fumeur de longues années me scrute. Je continue le chemin entre les sièges bleus. Me trouvant à la moitié du car, je m'assois à côté de la fenêtre. Posant mon sac sur l'autre siège, je sors mon portable et me mets à jouer à un jeu, un jeu de basket.
Quelques minutes plus tard, le conducteur klaxonne. Signalement du départ dans une minute ou deux. Le conducteur écrase sa cigarette pendant que des élèves commencent à monter. Nathan, des inconnues, Jeanne, Inès, Léna et la bande de copains de mon frère. Ce dernier passe devant moi, il ouvre la bouche mais, avant qu'il ne prononce un mot, je le foudroie du regard. Il referme sa bouche, lève les sourcils moqueurs et effleure mon sac. Un petit papier tombe de la main du frère de 13 ans. Il continue son chemin pour rejoindre ses amis et des filles sous son charme. Le bus démarre. Il commence alors à rouler. J'attrape le morceau blanc. Je le déplie et lis de l'écriture quelconque de mon frère.
Je t'ai réservé une place pour un hôtel psychiatrique.
Le bus repart. Nathan, Inès, Jérémie et moi venons de descendre du bus. Notre maison se trouve à 500 mètres de là où nous sommes. On voit le panier de basket et les cages de foot. Nous nous dirigeons vers la maison.
Je bouillonne toujours de colère après mon frère avec son mot. Mon envie de l'étrangler, le décapiter, le trucider et le couper en petits morceaux est toujours intacte. Il va le payer.
Inès et Nathan sont devant nous. Moi je marche à la même hauteur que l'imbécile que j'ai comme frère. Un moment, cet imbécile en question tourne vers moi son visage avec son sourire arrogant.
- Tu as préparé tes valises pour l'hôtel psychiatrique ?
C'est la goutte d'eau de trop. Ma colère explose. Me tournant vers lui, mon poing atterrit sur son nez. Le sang gicle de ses narines. Il recule, choqué, la main sur son nez. Mon frère et ma sœur ont hurlé face au spectacle. Me voyant prête à repartir au combat, Inès sort de sa torpeur et intervient.
- Arrête Sarah !
Elle m'attrape par le bras. Nos regards se rencontrent. Et tout d'un coup, je me sens ridicule. Ridicule d'avoir laissé exploser ma colère, ridicule de répondre à l'assaut de mon frère alors que c'est ce qu'il recherchait (pas comme ça mais c'est pareil), ridicule d'avoir frappé mon frère et ridicule de lui avoir fait sorti du sang des narines. Je suis honteuse de mon geste. Me voyant calmé, elle relâche mon bras et se dirige vers son jumeau. Elle lui enlève sa main et regarde son nez.
C'est la seule qui a le droit de le toucher ainsi et d'être douce avec lui. Même maman et papa n'ont pas le droit. Maman dit qu'il y a une connexion entre eux. Que même s'ils ne se ressemblent pas comme des jumeaux ou n'ont pas le même caractère, un lien les unit. Lequel ? On ne sait pas.
Elle lui repose la main sur le nez abimé.
- Vous deux, vous rentrez à la maison, dit elle à Nathan et moi, Nathan tu expliqueras à papa et maman. Moi je rentre avec Jérémie. Il a besoin d'aide.
- Pas du tout ! dit-il d'une voix bizarre
Elle attrape son bras musclé et le pose sur ses épaules. Elle nous fait signe de partir. Nous l'écoutons. On l'entend alors murmurer à notre frère de se laisser faire et celui-ci râler avant de se laisser faire.
Nathan et moi nous nous dirigeons vers la maison sans formuler un seul mot. On se tourne à tour de rôle vers les jumeaux pour s'assurer que tous va bien. Je me demande comment Inès fait pour s'entendre aussi bien avec Jérémie. Il faudra que je lui demande. Ne surtout pas oublier de lui demander.
On se dirigeait tous les quatre vers la maison, chaque groupe à deux mètres l'un de l'autre. Nathan souffle dans un murmure.
- Sarah. Tu n'aurais pas dû. Même si tu avais de bonne raison.
Il se retourne.
- Inès, je ne devrais pas plutôt courir pour aller chercher de l'aide ? dit-il
- Si ! dit-elle, Pourquoi je n'y ai pas pensé ! Quelle idiote ! Va vite chercher quelqu'un.
Mon petit frère, qui se trouve en 6eme dans mon collège, se mit à courir vers la maison. Mon frère ne court pas vite. Il est plutôt souple. Lui ,il aime la danse classique, pas la course. C'est un peu le contraire de Jérémie qui aime le foot.
Mon petit frère est devant la maison. Il rentre à l'intérieur. Quelques minutes plus tard, il ressort de la maison au côté de maman.
Maman aux cheveux blonds, dont je n'ai pas hérité, et aux yeux bleus clairs, dont je n'ai pas non plus hérité, nous attend bras croisés, la mine sévère. Nathan me jette un regard alarmé. Je sens que ça va barder...
Un nouveau chapitre, donc, c'est cool !
Quelques suggestions :
Au début, je crois que tu t'es mélangée les pinceaux entre la première personne ("je") et la troisième personne ("elle")...
"Je me tourne vers mon frère et plante mes iris dans ses yeux." Mes yeux dans les siens, ça sonnerait mieux.
On dit "hôpital psychiatrique", pas "hôtel" ^^
"On l'entend alors murmurer à notre frère de se laisser faire et celui-ci râler avant de se laisser faire." Répétition de "se laisser faire"
Dis-moi, est-ce que c'est normal de bien aimer Jérémie ? (Bon, si c'est pas normal, je le prendrais bien, j'ai l'habitude XD) Je le trouve charismatique, je crois, avec le côté lunettes de soleil ^^
Hé bien, elle est pas commode la Sarah ! J'aime bien cet aspect-là de son caractère cependant, on sent bien la révolte parfois un peu gratuite de l'adolescence ! (Oui, c'est bien l'ado que je suis qui a écrit ça, faut voir la réalité en face :P ) En général, je trouve tes personnages assez biens croqués, ils vont "vrais", on pourrait les rencontrer dans la vraie vie. Puis tu as mis de descritions physiques, ça c'est cool !
La petite critique du jour, c'est que tu nous balances pas mal de prénoms dans ce chapitre et qu'on se retrouve un peu perdu (surtout quand on a une mémoire de poisson rouge comme moi). Par exemple, est-ce vraiment utile de présenter Jeanne et Léna, les amies d'Inès, alors qu'elles n'ont pas de rôle dans ce chapitre ?
En fait, je pense que tu as tendance à t'éparpiller un peu et à nous balancer trop d'infos. On sent que tu as travaillé un peu sur l'environnement de Sarah, sur ses camarades, et ça c'est cool ! C'est bien pour rendre une histoire réaliste, mais faut faire attention à ne pas trop en faire non plus. Il faudrait que tu recentres tes chapitres sur l'action principale qu'ils contiennent, c'est-à-dire sur celle qui t'as inspiré le titre du chapitre. Ici, ce serait donc Jérémie, sa demande inattendue et l'agacement de ton héroïne !
Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé, et maintenant je vais recommencer à te harceler pour avoir la suite :D (Hé oui, les lecteurs n'en ont jamais assez...)
Bonne journée !
-Et oui, je me suis emmelé les pinceaux. je le sentais. et puis normalement mon texte n'est pas a "je" mais a elle. Tu vas me dire, je crois que je vais garder "je".
- et oui...
-je me suis trompé...
- et oui, il y a une répétition que j'ai essayé d'enlever mais mon cerveau n'a pas voulu!
alors, je voulais faire détester jérémie...mais bon. Moi même, je ne le déteste pas completement... c'est vrai qu'il est charismatique. Je l'apprécie pour ça mais pas seulement. Pour autre chose qui sera peut-être même pas dans cette histoire. Cela restera secret a part si je le met dans un autre tome (oui, je pense à un autre tome! un tome pour chaque membre de la famille...)
Et oui, elle est pas commode. Tu veux dire par le révolte que j'exagère trop ou que dans le quotidient il il y a souvent de la révolte?
Tu trouve que mes personnate sont assez bien croqué? =) ( j'ai bien compris?) Contente qu'il semble vrai...
J'en met tellement que ça? j'en ai pas l'impression... Il y a Jérémie, Lena, Jeanne, Mathis, Nathan, Inès ... et d'autre. Peut-être un peu. Ok, beaucoup. Pour moi, tout semble parfaitement comprénsible. Quand à Léna et Jeanne, sisont que j'ai pas pu m'en empecher... Les ayant présenter avec autant de détail, je les mettrai plusieurs fois... Donc non, ce n'est pas essentiel mais je n'ai pas pu m'en empecher et je les ressortirai.
Je balance trop d'infos? (sarah love fait la grimace) En fait, je n'ai pas tellement travaillé sur son univers mais pour moi tout est clair... Et oui, jérémie et son caractère de chien sont le sujet principale de ce chapitre et donc je sois me consentrer sur lui.
Tu as aimé? =) Ne me harcèle pas!!!!!! (sarah love a une tête déprimé et fait les yeux doux) Pour tout te dire, je n'ai même pas commencé la suite... NE ME TAPE PAS!!!!
Merci de ta lecture, de ton commentaire et de tout ton énergie positive!