La porte de la Petite Bibliothèque me fit l’effet d’une bouée de sauvetage. Relevant mon menton, je remis de l’ordre dans mes cheveux, et pris une grande inspiration. Je levai le poing, prête à toquer, quand deux voix se firent entendre. Intriguée, je retins mon geste, et collai mon oreille contre le bois verni.
— Faites-moi confiance, mon Seigneur ! plaidait un inconnu. Nous sommes au service du Royaume depuis maintenant de nombreuses années. Laissez-moi-la rencontrer et discuter avec elle, pour une première approche.
— Aujourd’hui, la situation est très différente ! Il ne s’agit pas d’un jeune homme, mais d’une femme. Une domestique qui plus est ! Il n’y a pas de précédent, expliquait le roi Edwin.
— Des précédents il y en a.
— Ne prenons pas le risque de froisser le Conseil et de créer des polémiques supplémentaires. Nous n’en avons pas besoin par les temps qui courent, soupira le Roi.
— Je n’insisterais pas autant si je n’étais pas aussi sûr de moi. Kira ne s’est jamais trompée.
— J’en suis conscient, bien que j’aie toujours eu du mal à faire confiance à votre chouette déplumée… répondit le souverain d’un ton piquant.
— Une chauve-souris ! l’avait coupé l’homme.
Je fronçai les sourcils, intriguée, et continuai d’écouter.
— Comme vous voulez, marmonna le Roi qui semblait réfléchir. Je connais votre entêtement Alphonse et j’ai donc déjà fait appeler la petite. Un entretien ne nous engage en rien et avec un peu de chance vous vous apercevrez que toute cette histoire n’a pas lieu d’être. Je vous inviterai à la plus grande discrétion cependant… Elle ne devrait plus tarder maintenant !
— Odeur de suie et effluve de café, se réjouit la voix de l’homme. Vous ne vous trompez pas, elle est arrivée !
Avant même que je ne puisse espérer comprendre quelque chose de cette conversation volée, la porte s’ouvrit en grand. Déséquilibrée, je me redressai de justesse, les joues en feu. Éblouie par l’intense lumière qui régnait dans la pièce, je ne distinguais qu’une grande silhouette sombre à deux têtes !
— Vous voilà. Nous vous attendions avec impatience, lança la silhouette d’un air guilleret.
Je ne dis mot quand elle s’écarta pour me laisser entrer, étranglée par la surprise. « Qu’est-ce que la silhouette de la cabane peut bien faire ici ? Peut-être n’avais-je pas le droit de me rendre jusque là-bas ? », m’interrogeai-je en mon for intérieur.
Les yeux plissés pour affronter la lumière du soleil, qui pénétrait dans la salle à travers deux fenêtres hautes du sol au plafond, j’entrai. Comme toutes les pièces du Cœur de la Montagne, la luminosité de la Petite Bibliothèque contrastait avec l’obscurité des couloirs. L’odeur de vieux livres, entassés dans les immenses bibliothèques de bois sombres qui cachaient l’élégant papier peint jaune, emplit mes narines.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, lorsque j’aperçus la fossette en coin du roi Edwin. Dans l’un des fauteuils de velours jaune, il semblait flotter dans un bain de lumière. Ses cheveux châtains en pagaille lui donnaient une allure de jeune homme. Tandis que je continuais de l’observer avec admiration, je me demandais pourquoi cette rencontre avait été orchestrée dans l’une des pièces les plus recluses du Cœur de la Montagne.
Fébrile, je m’approchai de lui, et sans que ne trahisse aucune émotion, j’effectuai une révérence :
— Bonjour votre Altesse. La Reine est venue me trouver pour m’informer que vous souhaitiez me rencontrer ici même, expliquai-je.
— En effet Sybil. J’espère qu’elle n’aura pas été trop désagréable avec vous, répondit-il le regard attiré par le paysage.
Sa délicate pensée réchauffa mon cœur. « L’homme qui se tient en face de moi, et qui se soucie de ma personne, ne ressemble en rien à la description qu’en a faite Rosalie… Tout ce qu’il a bien pu faire subir à la Reine, s’il s’agit là de la réalité, elle ne l’avait que bien cherché ! », me persuadai-je.
Se levant de son fauteuil, le souverain tendit un bras vers la grande silhouette à deux têtes qui se trouvait toujours dans mon dos :
— Sybil, je vous présente monsieur Arcane Alphonse, un maître dans son domaine. Ce cher Alphonse souhaiterait s’entretenir un moment avec vous.
Prudemment, je pivotai vers la silhouette pour l’observer avec attention, et constatai avec soulagement qu’il s’agissait d’un individu de grande taille qui ne possédait qu’une seule et unique tête. Son allure presque négligée contrastait beaucoup avec l’habit sophistiqué du Roi. Sa barbe mal entretenue vieillissait son visage jovial, lui donnant l’apparence d’un vieil homme, impression que venait accentuer son long manteau blanc et mité. Cependant, ses yeux noisette et pétillants trahissaient un âge bien moins avancé qu’il n’y paraissait.
Mon regard se posa finalement sur la forme peu commune installée sur son épaule et qui m’avait fait croire qu’il possédait deux têtes. La peau lisse de couleur gris cendré des ailes, repliées sur elles-mêmes, laissait pointer les deux minuscules oreilles, aux aguets, d’une chauve-souris. À l’allure paisible et l’aspect plutôt joli, elle crochetait fermement l’épaule de l’homme de ses petites pattes noires.
— Enchantée monsieur Arcane, finis-je par articuler, alors que je fléchis mes jambes dans une gracile révérence. Puis-je me permettre de vous demander le domaine dans lequel vous excellez ?
Rosalie m’avait appris à questionner les hommes sur ce qui leur apportait de la fierté. Elle disait qu’il était facile de gagner leur sympathie en flattant leur ego. Même si je ne ressentais aucune hostilité émaner de cet homme, le pressentiment que de la sympathie supplémentaire pourrait dans l’avenir m’être fort utile ne me quittait pas. Or mon instinct m’avait rarement trompé.
L’homme partit d’un rire sincère, ce qui fit ballotter, sans pour autant troubler, la petite chauve-souris juchée sur son épaule. Il finit par me répondre dans un sourire aux dents étonnamment blanches :
— Voilà une jeune fille qui ne manque pas d’aplomb ! C’est tout à fait l’image que je me faisais de vous, me confia-t-il. Je serai bien entendu enchanté de pouvoir répondre à vos questions. Allons nous asseoir si vous le voulez bien, proposa-t-il, après s’être tourné vers le Roi.
Lissant la veste de son costume trois-pièces d’un gris soutenu, le Souverain reprit sa place initiale. Monsieur Arcane s’assit en face de lui et tendit la main vers le dernier fauteuil vacant. Surprise, j’observai le siège sans oser m’y installer, le dos ostensiblement droit et les doigts entrelacés sur ma robe.
— Asseyez-vous, m’invita le nouveau venu.
Sans bouger, je jetais un regard au roi Edwin qui opina avec discrétion. Prenant place dans le confortable fauteuil, je pris soin de ne pas m’appuyer contre le dossier. Installés de la sorte, nous formions un triangle étrangement intime. Tandis qu’il inclinait sa tête dans ma direction, monsieur Arcane reprit, le regard teinté d’une sincère curiosité :
— Chère Sybil, savez-vous ce qu’est un chuchoteur ?
— J’en ai effectivement déjà entendu parler, toutefois je n’ai jamais été témoin de leur existence, répondis-je timidement.
— Bien. Pourriez-vous m’en donner une brève définition ?
— Je vais essayer, Monsieur. Il me semble que les chuchoteurs sont des hommes qui ont hérité d’un don familial particulier… Ils peuvent communiquer avec les animaux ?
Mon intonation plus interrogative qu’affirmative ne parut pas déranger mon interlocuteur qui sourit au Roi avant de me répondre :
— C’est en effet à peu près cela. L’essentiel à retenir est que les chuchoteurs ne peuvent communiquer, par le biais de la pensée, qu’avec un seul animal ! Leur animal totem. Pour ce qui est des liens familiaux, les opinions divergent…
— Je vois… Puis-je me permettre de vous demander qui choisit leur totem ?
— Je vous en prie. Personne ne le choisit à proprement parler. Est-ce l’animal lui-même qui choisit son humain ou est-ce un lien mystique qui unit ces deux êtres ? questionna-t-il à haute voix. En tout cas, la plupart du temps, l’animal totem d’un individu se révèle à lui lors de leur première rencontre, et ce durant leur enfance.
Pensive, je n’arrivais pas à comprendre où nous menait cette conversation, quand une étincelle traversa mon esprit :
— Faites-vous partie de ce cercle de chuchoteurs ? Et cette chauve-souris est-elle votre totem ?
À cet instant, l’étrange animal, qui jusqu’ici n’avait pas frémi, baissa une aile et dévoila l’un de ses petits yeux clos. Ce dernier s’ouvrit brusquement sur un iris jaune vif et une pupille perçante qui pointait dans ma direction, me faisant sursauter sur mon fauteuil. D’un doigt délicat, monsieur Arcane caressa la tête du mammifère, avant de me répondre :
— Effectivement, je suis un chuchoteur, acquiesça l’homme. Cette petite chiroptera du nom de Kira est bien mon animal totem, et ce depuis maintenant plus de quarante ans. Nous avons vécu beaucoup de choses ensemble.
L’œil de la chauve-souris ne me quittait pas, et semblait me sonder de la tête aux pieds. À mon grand soulagement, et après quelques instants, elle le referma et s’enfonça davantage entre ses deux ailes, pour ne laisser dépasser que la plus petite extrémité de ses oreilles.
— Son Altesse dit de vous que vous êtes un maître dans le domaine des chuchoteurs. C’est formidable, Monsieur.
— C’est très aimable à lui. Il n’existe toutefois pas de chuchoteurs plus talentueux que les autres. Le lien qui unit un chuchoteur et son animal totem est unique !
Monsieur Arcane jeta un regard amical vers le Roi, qui écoutait notre conversation sans piper mots.
— Ce que voulait dire notre bon roi Edwin est que je suis un expert dans l’art de détecter les jeunes chuchoteurs. Mais voilà que je vole la vedette à cette pauvre Kira ! Il s’agit plutôt du don de cette dernière.
— Kira possède un don ?
— C’est exact ! En plus de leur capacité à vivre bien plus longtemps qu’une bête normale, les animaux totems possèdent tous un don qui leur est propre. Certains peuvent même en posséder plusieurs à la fois.
— C’est incroyable, bredouillai-je, mais je suis troublée. Pourquoi avez-vous souhaité vous entretenir de tout ceci avec moi ?
— Ne comprenez-vous pas ? N’avez-vous pas vous-même un lien bien particulier avec un animal ?
— Vous devez faire erreur. Shangaï n’est pas un animal totem, répondis-je en tordant mes doigts. Il n’a d’ailleurs jamais parlé ou manifesté le moindre don…
L’inquiétude vint comprimer ma poitrine. « Peut-être s’est-il révélé être l’animal totem de quelqu’un d’autre ? Les paroles de la Reine tenaient peut-être plus de la jubilation que de la menace… », pensai-je alors que mon estomac se frayait un chemin dans ma gorge contractée.
— Permettez-moi, jeune fille, de vous dire que vous avez tort. Votre cheval est bien un animal totem. Et vous êtes, à n’en pas douter, sa chuchoteuse, me répondit l’homme sur un ton assuré.
— C’est impossible… soufflai-je, la pleine possession de mes cordes vocales retrouvée. Les chuchoteurs sont des hommes de haute naissance. Je ne suis qu’une simple femme de chambre.
— Vous voyez Alphonse, c’est bien ce que je vous disais, déclara le Roi d’un air de triomphe, tandis qu’il délaissait son fauteuil, m’imposant de faire de même. Pour une fois, votre Kira et vous-même avez fait erreur. Cela nous arrive à tous ! Pouvons-nous s’il vous plaît écourter cet entretien ?
Sans même un regard pour son Roi, monsieur Arcane leva la main pour lui intimer d’attendre. Même les yeux rivés au sol, je sentais son attention peser sur moi. Le rouge me monta aux joues, tandis qu’il s’exprima d’une voix calme et détachée :
— Sybil, sachez que la généralité ne définit pas la règle.
— Alphonse, si cette petite vous dit qu’elle n’est pas une chuchoteuse, c’est qu’elle n’en est pas une ! s’agaça le Roi.
— Mon Seigneur, seule la résultante de certains tests pourra vous permettre d’affirmer, que Kira et moi-même avons fait une erreur sans vous tromper, ou non, vous-même ! déclara le chuchoteur d’un ton sec. Je ne vous laisserai pas en paix tant que ce ne sera pas fait.
Étonnée, je relevais le menton, pour observer l’homme qui osait s’adresser au Roi sur ce ton. M’attendant à ce que ce dernier s’emporte et ordonne au chuchoteur de quitter la pièce, lui et « sa chouette déplumée », la surprise fut grande, lorsqu’au contraire il répondit d’une voix calme :
— Avec vous, Alphonse, les choses sont toujours plus compliquées qu’elles ne le devraient. Ne donnez pas raison au Conseiller Melchior…
— Je n’ai que faire de ce fieffé conseiller et de ses manigances. Je sais où se trouve mon devoir, mais je commence à douter de votre dévotion pour les chuchoteurs.
— Bien ! cria le Roi pour de bon. Faites donc passer vos tests à cette jeune demoiselle si cela vous chante. Je vous imposerai cependant la plus grande discrétion, à tous les deux ! ordonna le Roi, alors que son regard se posait sur moi.
Ne supportant pas d’être l’objet de sa colère, pourtant si rare, je détournai les yeux avec hâte.
— Sybil, Shangaï et vous-même nous rejoindrez, à l’orée du bois de bouleaux, dès demain, formula le vainqueur avec autorité. Rejoignez-nous à l’aube. Est-ce compris ?
Monsieur Arcane s’était levé et m’observait alors que sa question, aux accents tranchants, flottait dans l’air.
— Monsieur, il est rarement convenable qu’une jeune femme, n’ayant pas de mari, ait rendez-vous avec un homme au petit matin, de plus je ne suis pas certaine de pouvoir me soustraire à mes obligations…
— L’intendante, madame Rigori, ne posera pas de problèmes, et votre discrétion mutuelle suffira à sauver votre réputation Sybil, assura le Roi.
— Est-ce compris ? demanda à nouveau le chuchoteur, sa voix adoucie.
Mon regard passa de l’homme à la chauve-souris au Roi à plusieurs reprises, avant de s’arrêter un instant sur Kira, qui sortit de son sommeil, me fixait de ses yeux jaunes. Ses deux petites canines pointaient de sa bouche étirée en un sourire étrange. « À qui dois-je la vie ? ». Cette question se fit à nouveau pressante, mais pour la première fois j’entrevis la possibilité de découvrir la vérité. Dans un souffle, je donnai ma réponse :
— D’accord.
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après des semaines de silence, me revoilà ! bon alors déjà j'aime bien Sybil mais dans ce chapitre elle m'a semblée un peu passive... peut-être que j'ai cette impression parce que Sybil et moi sommes perdues au milieu de toutes ces notions ?
Il me semblait que dans les chapitres précédents il n'y avait pas d'explications sur les chuchoteurs. Mais comme le dit Belette ça fait info-dump quand Monsieur Arcane commence à expliquer. En fait ça ne me semblait pas naturel. J'ai eu l'impression que Monsieur Arcane et Sybil parlaient comme pour informer les lecteurs.rices.
Je suis étonnée que Sybil aussi n'ai pas fait le lien plus tôt avec elle. Mais elle m'a l'air toute mimi et toute timide là, sur ce fauteuil.
J'ai bien aimé cette immersion dans la bibliothèque. L'ambiance était cool :)
Le personnage du roi m'intrigue aussi... époux infidèle, souverain sage (on peut le dire ?) et père bienveillant... Je lui trouve plusieurs facettes qui me laissent perplexe. J'ai comme l'impression qu'il sera un peut-être plus un antagoniste qu'un protagoniste, ou c'est juste mon intuition ?
Hahaha et si la Reine fait quoi que ce soit de méchant envers Sybil je lance une révolution xD
Merci pour ton commentaire :)
Pour le côté "passif" de Sybil je te comprend, mais il ne faut pas oublier que c'est une domestique. Elle a sa dans la peau d'être passive et d'obéir, à ce stade de l'histoire du moins elle ne se rend pas encore compte qu'elle peut agir ! J'espère que son évolution te plaiera :)
Pour l'explication des chuchoteurs, je vois ce que tu veux dire et j'aimerai pouvoir rendre ce dialogue plus naturel ! Une idée ? Après oui forcément c'est aussi un moyen d'informé le lecteur et ça me semble un peu difficle de faire autrement ^^Pour moi si Sybil ne fait pas le lien c'est simplement car en tant que domestique elle ne peut même pas imaginer une seule seconde avoir un tel pouvoir, surtout qu'elle est une femme !
Je suis contente que le Roi t'intrigue :p J'espère qu'il ne te décevra pas !
Ahaha je te laisse avancer dans l'histoire pour déterminer si il faut ou non lancé une révolution x)
L'idée d'une chauve souris comme totem, c'est pas banale, j'aime beaucoup l'idée.
Je me suis demandé pourquoi le roi tenait tellement à ce que Sybil reste, l'aime-t-il comme sa propre fille ? pourtant elle est femme de chambre, et il laisse sa femme se défouler sur elle. Visiblement ce roi est bien complexe, c'est très intéressant. J'imagine que j'en saurais plus bientôt.
Ahaha je te laisse avec tes questions, les choses vont progressivement s’éclaircir ^^ Pour le rôle des chuchoteurs comme pour le Roi !
Je reprends ma lecture après une longue pause, les derniers mois ont malheureusement été chargés de mon côté :/
Je suis ravie de retrouver Sybil dans le Coeur de la Montagne pour la suite de ses aventures, et ça avance drolement avec ce chapitre ! Les fameaux chuchoteurs ! Ainsi donc le lien qu'elle a avec Shangaï est bien particulier, j'ai hâte d'en savoir plus sur les chuchoteurs et sur la nature des épreuves auxquelles il veut la soumettre !
Si j'avais juste une remarque, ça serait sur la façon dont tu amènes cette histoire de Chuchoteurs, justement. Le début du chapitre est nickel avec la façon dont elle espionne la conversation et se fait griller, la contraste entre l'adoration qu'elle a pour le Roi et ce qu'elle a appris de lui récemment... Mais le moment où tu introduit les chuchoteurs fait un peu info-dump et brise le rythme.
Peut-être que plutôt d'utiliser un ton purement explicatif comme tu le fais en demandant à Sybil de "donner une définition" de ce que sont les Chuchoteurs, tu pourrais essayer de rester dans la narration pour distiller les informations un peu plus subtilement... ;) Par exemple est-ce que l'existence des Chuchoteurs est admise par tout le monde ou est-ce que Sybil ne les as jamais cru exister que dans les contes ? Tu pourrais jouer sur ses émotions par exemple, balader le lecteur au rythme de celles-ci en mettant en scène la surprise, l'incrédulité, le mystère...
Je pense que dans des passages comme ça tu as vraiment d'exploiter toutes les possibilités de la narration à la 1PS : tu peux balader le lecteur autant que tu veux puisqu'il ne voit qu'à travers les yeux de Sybil. On ne sait que ce qu'elle décide de nous raconter, que ce qu'elle décide de croire, de savoir ou d'ignorer. Essaie de jouer avec ça peut-être.
Ma remarque est très confuse, comme d'hab hésite pas si tu comprends rien à ce charabia haha x)
Je file lire la suite, des bisous à toi <3
Merci pour ce commentaire, toujours aussi intéressant et qui m'offre une nouvelle ligne de travail :)
Je vois ce que tu veux dire, et je vais me pencher sur la question ! Merci
Par contre je n'ai pas compris la fin de ton commentaire ... Pensée qu'elle à quoi ? ^^
Je suis heureuse de savoir que tu vas continuer ta lecture, j'attend tes commentaires avec grande impatience !
J’ai trouvé ça très habile de nous expliquer ce qu’était un chuchoteur en passant par Sybil qui en a déjà entendu parler, mais jamais vu, ce qui permet de le découvrir avec elle. J’aime déjà beaucoup le concept et j’ai vraiment hâte d’en apprendre plus sur les chuchoteurs. Voilà en tout cas une nouvelle piste pour la quête de Sybil quant à ses origines.
Petites coquillettes :
>> « Ses cheveux châtain en pagaille lui donnait une allure de jeune homme, et l'observant avec admiration, je ne pus m'empêcher de me demander pourquoi cette rencontre avait été orchestré dans l'une des pièces les plus recluse du Coeur de la Montagne. » : « donnaient », « orchestrée », « recluses »
>> « L'homme qui se tient en face de moi, et qui se soucis de ma personne » : « soucie »
>> « Or mon instinct m'avait rarement trompé. » : « trompée »
>> « Il finit par me répondre dans un sourire aux dents étonnement blanches » : « étonnamment »
>> « Pour ce qui est des liens familiaux, les opinions diverges… » : « divergent »
>> « Personne ne le choisit à proprement parlé. » : « à proprement parler »
À bientôt :)
Je suis contente que les chuchoteurs aient piqué ta curiosité et j'espère qu'ils ne te décevront pas ;)
Merci pour le relevé des coquilles !
A bientôt :D
Pas de grosse critique à faire pour ce chapitre.