Azianne s’accoutumait plutôt bien à son nouveau rythme, même si elle fermait parfois les yeux en classe. De toute façon, elle n’avait pas vraiment le choix, car sans cette heure de sommeil en moins, jamais elle n’arriverait à tout préparer avant les sept ans de Liory.
Leurs réserves s’étoffaient, la petite fille aurait dû s’en trouver soulagée, mais ce constat lui donnait des haut-le-cœur. Et puis, il leur manquait encore tellement de choses. Il y avait d’abord le matériel qu’elle ne pouvait pas subtiliser en avance, comme le cercle de sel ou les armes d’ouma Bahiya, car on remarquerait vite leur absence. Mais elle n’avait pas non plus eu l’occasion de fouiller la maison afin de dénicher des vêtements pour Liory : il y avait toujours du monde autour d’elle à poser des questions sur ses faits et gestes. Il leur fallait aussi les couvertures, au moins deux outres supplémentaires…
Azianne soupira. Elle avait déjà recopié la carte du désert de l’école, stocké discrètement une bonne partie des vivres, mais ça ne suffisait pas. Tant pis, ce matin, elle se concentrerait sur le nécessaire de soin, le baume cicatrisant, celui pour les brûlures, les bandages, de quoi désinfecter les plaies.
La petite fille ne se leva pas tout de suite, elle étudia les respirations de sa famille dans la pièce, ne bougea qu’une fois certaine que tout le monde dormait. Elle se redressa tout doucement pour ne pas réveiller Liory, puis quitta la chambre sur la pointe des pieds.
La nuit était claire, c’était tant mieux, car elle ne pouvait pas prendre le risque d’allumer une lampe. Elle étudia le moindre de ses gestes, contourna la bassine, évita de cogner dans le l’angle du tabouret sur lequel elle reposait. L’objet de sa convoitise se trouvait dans un meuble à l’angle de la pièce, et pour y accéder, il fallait d’abord ouvrir un tiroir. Azianne serra les dents et tira tout doucement, sans faire d’à-coups. Le bois était ajusté, peut-être un peu trop, et il protesta. La petite fille n’aurait aucune excuse si on la surprenait à fouiller là : elle n’avait pas le droit de toucher aux remèdes, pas sans autorisation.
Elle arrêta de respirer, tendit l’oreille, ne perçut aucun bruit, s’empara de la boîte qu’elle posa au sol. Le couvercle se souleva en silence, mais si Azianne n’eut aucune difficulté à sélectionner quelques bandages, identifier le contenu des pots dans la pénombre lui causa plus de soucis. Elle eut l’impression d’y passer beaucoup trop de temps, mais s’en sortit malgré quelques sueurs froides. Il lui restait encore à tout remettre en place.
Un bruit dans la chambre fit se hérisser tous les poils de ses bras, mais personne ne vint et Azianne quitta la maison en vitesse. Elle avait fait le plus dur, à présent, il lui suffisait de courir.
La nuit, Atahari était étrangement silencieuse, presque vide. Azianne avait l’impression d’être une voleuse en parcourant les rues au rythme régulier de ses pas. Une voleuse, c’était ce qu’elle était, effectivement, qu’importe ses raisons.
Elle repoussa ce constat au fond de son esprit et se concentra sur sa tâche. Plus elle faisait d’aller-retour, plus c’était facile, et moins ça lui demandait de temps. Elle n’était plus essoufflée comme les premiers jours, et ses jeux de poursuite après l’école y étaient pour quelque chose, peut-être même ses entraînements plus réguliers. Azianne ne mit que quelques minutes à rallier la ruine malgré les détours, et elle s’accroupit bientôt devant la trappe dissimulée. À force de creuser, elle allait finir par se sentir autant gerbille que Takkie, mais à cet exercice aussi, elle devenait plus efficace. La petite fille glissa ses nouvelles rapines auprès des anciennes et masqua les traces de son passage. Aucun des membres de sa famille n’était réveillé quand elle se pencha sur son petit frère.
— Liory, Liory, debout.
Le petit garçon grogna et se retourna, Azianne le serra dans ses bras. Leur routine reprenait leur cours dès que Liory ouvrait les yeux, et elle était encore plus précieuse qu’avant. En levant Liory, en se lavant ensemble, Azianne pouvait faire semblant, comme si tout était normal, que leur aventure prochaine n’existait pas ou n’était qu’un simple jeu. Alors, parfois, elle traînait, quitte à devoir courir pour rattraper ses copines sur le chemin de l’école, des amies qu’elle abandonnerait bientôt pour toujours.
*
— Takkie, Takkie, Takkie, chuchotait Liory à l’entrée du terrier de la gerbille.
Malgré tout, Azianne trouvait qu’il parlait encore beaucoup trop fort et elle espérait que personne ne viendrait. Elle était accroupie devant son petit frère pour le cacher un peu, faussement à la recherche de son bracelet. Elle n’avait pas vraiment perdu le bijou dans la paille de la chamelle, mais il lui fallait bien un prétexte si quelqu’un les surprenait au mauvais moment.
— Takkie, Takkie. Allez, viens.
Enfin, le petit garçon glissa la gerbille dans le sac à bandoulière et se redressa. Il était temps, ils n’avaient pas encore quitté la cour que leurs voisins sortaient de leur maison. Malia appela bien Azianne, mais cette dernière s’éloigna en faisant semblant de n’avoir rien entendu. Cette fois, la petite fille préférait vraiment échapper à ses amies, elle ne resta d’ailleurs pas dans la grande rue, elle tourna presque aussitôt sur sa droite. Elle avait l’habitude des détours, maintenant, et aussi des prétextes. Elle entraîna Liory à sa suite.
Ils eurent de la chance et réussirent à rejoindre leur repaire sans qu’on leur propose de jouer ; le lieu était vide. Malgré sa victoire, cependant, Azianne n’était pas tranquille, car ils n’étaient pas les seuls enfants à venir ici, et il ne fallait surtout pas qu’on les surprenne. C’était loin d’être parfait, mais elle décida de faire attention à ce que son petit frère et la gerbille soient toujours cachés par son dos.
— C’est le moment de vérité, Liory : avant de pouvoir partir, on doit être certain que Takkie sache utiliser la magie, et surtout, qu’elle puisse t’en prêter.
— Tu as dit qu’elle pouvait.
— Oui, normalement. Sauf qu’on ne m’a jamais parlé d’enfants magiciens à l’école. C’était toujours des hommes adultes, et toi, tu es encore petit. En plus… Les towenaars met goue oé sont censés avoir disparu il y a longtemps. Takkie a les mêmes yeux qu’eux, mais elle pourrait être différente.
Liory leva vers elle un regard immense, il avait l’air de ne pas tout comprendre.
— Écoute, dans le désert, ce sera trop tard pour vérifier. Ce serait idiot de mourir parce qu’on s’est trompé sur Takkie ou que tu es trop jeune pour qu’elle puisse nous aider.
En vérité, ce qui était bête, c’était de ne pas s’en être assuré dès le début : persuadée de la nature de Takkie, Azianne avait déjà négligé ce point-là trop longtemps.
Liory hocha la tête et attendit les consignes de sa grande sœur, sauf qu’elle n’avait pas la moindre idée de comment faire. Elle voulut lui conseiller de prendre Takkie dans ses mains, mais il le fit de lui-même après lui avoir confié son goûter, et il tourna aussitôt vers elle un visage de nouveau interrogateur.
— Heu… Tu pourrais peut-être juste commencer par lui demander… tenta-t-elle.
— Takkie, tu peux faire de la magie ? questionna Liory après un nouvel acquiescement.
Azianne n’aurait pas formulé la question ainsi, et maintenant qu’elle était posée, cela lui paraissait ridicule. Il n’y avait aucune chance pour que Takkie leur réponde, elle se contenta d’ailleurs de se redresser sur ses pattes arrière et de renifler les doigts du petit garçon. Azianne grimaça, il fallait qu’elle trouve quelque chose.
Elle réfléchit un moment et se dit que la meilleure façon de motiver Takkie, c’était de lui proposer une récompense en échange. Elle avait déjà vu plusieurs personnes faire ça pour apprendre des tours à leur chien, ça fonctionnerait peut-être aussi avec une gerbille. Faute de mieux, elle décida de se servir de ce qu’elle avait sous la main et coupa une petite rondelle de sa banane avec les dents.
— Tu veux ça, Takkie ?
La gerbille avait senti le fruit depuis un moment et ne cachait pas son intérêt. Elle se tendit aussitôt vers Azianne qui voulut approcher la récompense pour la motiver davantage, sauf que Takkie cria et recula bien avant qu’elle soit à sa portée.
— Ça commence à être pénible : je ne t’ai jamais fait de mal. En attendant, si tu veux la banane, il va falloir que tu l’attrapes…
Azianne posa la rondelle sur le haut d’un mur à demi effondré, bien hors de la portée de Takkie. D’après ses leçons, elle savait manipuler l’air, et donc, elle pourrait facilement souffler le morceau de fruit jusqu’à elle. Sauf qu’elle n’en fit rien. La petite fille rapprocha la récompense, Liory motiva même Takkie en la lui faisant sentir, mais malgré son envie, la gerbille n’accomplit aucun exploit. Qu’elle ait le ventre plein ne les aidait sûrement pas.
Liory offrit quand même la banane et Azianne fut forcée de réfléchir à une autre solution. Cette fois, elle essaya de jouer sur l’affection entre Takkie et Liory, en emprisonnant la gerbille avec des décombres et en demandant au petit garçon de l’appeler. Takkie réussit bien à le rejoindre, mais Azianne n’était pas convaincue qu’elle ait eu recours à la magie pour ça : elle avait simplement sous-estimé sa capacité à se faufiler dans de minuscules interstices.
Ils essayèrent de nombreuses idées, mais le soir tomba avant que Takkie n’eût utilisé le moindre pouvoir et Azianne dû se faire une raison et renoncer pour aujourd’hui. Ils déposèrent discrètement la gerbille à l’entrée de son terrier et rentrèrent à la maison.
La petite fille dormie peu cette nuit-là, et avant même l’heure habituelle, elle quitta sa couverture et la maison, sans rien emporter pour une fois. Elle ne courut pas plus qu’elle ne rejoint la ruine, ses pas la conduisirent comme par réflexe à la porte d’Atahari qu’elle franchit.
Dans le noir, les sables du désert se confondaient avec le ciel. Devant Azianne, tout était sombre, irréel, lointain. Elle soupira, s’assit à même le sol. Elle avait déjà bien entamé ses préparatifs de départ, elle se raccrochait à cet espoir de fuite à mesure que les jours s’égrenaient et que son petit frère grandissait, mais sans la magie de Takkie, ses efforts ne serviraient à rien. Et si elle s’était trompée ? Si le singulier regard de la gerbille n’était rien de plus qu’une curieuse coïncidence ? Les larmes coulèrent sur ses joues ; tout quitter était difficile, mais pouvoir encore perdre Liory après avoir cru en une chance de le garder près d’elle, elle ne le supporterait pas. Pourquoi ? Pourquoi était-elle obligée de choisir entre ses rêves et son petit frère ?
Un bruit lui parvint au-dessus du mur ; Azianne sursauta et fit aussitôt marche arrière. Elle repassa la porte telle une ombre et referma en vitesse derrière elle, avec le moins de bruit possible.
— Tu cours de plus en plus tôt, Azianne.
La petite fille chercha un moment son interlocutrice avant de la repérer, il lui fallut encore quelques instants pour reconnaître la mère de Malia et Sekou. Pour seule réponse, Azianne se contenta d’un sourire et d’un hochement de tête.
— Ta mère m’a prévenu, elle est très fière de ton engagement, mais veille à rester prudente.
La guerrière cligna d’un œil et reprit sa ronde. Azianne était pétrifiée : l’avait-elle surprise de l’autre côté ? Et si c’était le cas, le répéterait-elle à mama ? Elle était encore plus inquiète qu’en venant, mais elle se tranquillisa au fil des jours, comme personne ne lui parla de son escapade.
*
— Takkie, Takkie, allez, prendre chercher le fruit.
Cette fois, ils s’étaient donné du mal et la friandise reposait sur un morceau de bois au milieu d’une petite marre d’eau qu’ils avaient eux-mêmes creusée et remplie. Un véritable travail, surtout quand on voulait le faire discrètement, mais la gerbille ne manipula pas l’élément pour obtenir son trésor, à la grande déconvenue des enfants, elle se contenta d’une baignade.
— C’est pas vrai ! râla Azianne. Ça fait des jours qu’on essaie et on n’arrive à rien !
— Il faut pas faire de bruit, rappela Liory.
La petite fille soupira ; elle ne savait plus quoi inventer et trop frustrant, car, sans ça, tout fonctionnait plutôt bien. Elle avait enfin réussi à dénicher des vêtements de voyage pour son petit frère deux nuits auparavant, grâce à ouma Bahiya qui lui avait indiqué ou chercher sans le vouloir, comme elle récupérait des affaires plus grandes pour les jumelles. Elle avait dû cacher son ancienne tenue sous l’actuelle le temps de la ramener à la ruine, mais elle avait eu la chance de ne croiser aucune guerrière nocturne sur la route. Seulement voilà, sans magie, tous ses efforts ne serviraient à rien.
— Moi aussi, je vais finir par ne plus t’aimer, dit-elle en regardant la gerbille. Allez, vient Liory. Il nous faut encore une nouvelle idée et j’ai besoin de changer de décors pour la trouver.
Le petit garçon glissa Takkie dans le sac et lui emboîta le pas.
Du peu qu’Azianne savait, les towenaars met goue oé avaient à peu près les mêmes pouvoirs que ceux qu’ils prêtaient aux hommes : la manipulation de l’air, de l’eau, du feu. Il était trop dangereux d’inciter Takkie à utiliser le dernier, alors, ils ne leur en restaient que deux. De quoi rapidement tourner en rond.
Ils déambulèrent dans les rues sans véritable but : Azianne n’avait pas encore envie de rentrer, même si les autres enfants commençaient déjà sagement à se rapprocher de leur foyer. Ils croisèrent Astou et Djébana qu’ils saluèrent, mais il était trop tard pour jouer ensemble. La petite fille inventa un vague mensonge quand ses amies lui demandèrent d’où elle venait, en revanche, elle due promettre de s’amuser aux moordenaars le lendemain pour apaiser leurs soupçons.
Ils n’étaient pas loin du quartier des hommes quand ils croisèrent un chien. Ils le voyaient assez souvent à traîner les rues, celui-ci, et Liory lâchèrent la main de sa sœur pour aller le caresser. L’animal n’était pas très engageant, maigre, le pelage gras et miteux, mais ce genre de détail n’arrêta pas le petit garçon et Azianne le laissa s’éloigner. Parce qu’ils le connaissaient un peu, elle ne se méfia pas, mais le comportement de l’animal ne fut pas le même que d’habitude : cette fois, il fut aussitôt intéressé par le sac que portait Liory. Il le renifla avec insistance, appuya son museau contre son contenu, le lécha, en mordit le tissu avec des grognements d’excitations. Liory voulut reculer pour protéger Takkie, mais le chien était pressant et Azianne rejoignit son petit frère pour le tirer d’affaire. Mais le chien était déterminé : il avait faim, sûrement.
— Allez ! Zou ! Va-t’en !
Elle le repoussa du bras, mais il la contourna et revint vers le sac.
— Va-t’en !
Azianne venait de s’approcher de la gerbille dont le cri strident décupla encore l’envie du chien qui sauta sur le petit garçon et le jeta à terre. Il ne fit pas de mal à Liory, mais en un instant, il passa son museau à l’intérieur du sac et les deux enfants crièrent de conserve.
— Takkie !
Le chien ne referma pas la gueule sur la towenaars met goue oé, à la place, il fut projeté en arrière dans un couinement plaintif et manqua son atterrissage dans la poussière de la rue. Les enfants ouvrirent la bouche, stupéfaits, puis Azianne attrapa le bras de son petit frère, le releva et l’entraîna au pas de course jusqu’à la maison. Elle ne s’arrêta qu’une fois à l’entrée de la cour, le souffle saccadé.
— Takkie fait de la magie, conclut Liory.
Azianne hocha la tête.
— Oui. J’espère juste qu’on est les seuls à l’avoir vu. Tu n’as rien ?
— Non. Il voulait manger Takkie.
Le petit garçon avait les larmes aux yeux et Azianne le serra un moment contre elle.
— Il ne faut plus que tu t’approches des autres animaux quand Takkie est avec nous. Ils ne la voient pas, mais ils peuvent la sentir. Si on découvre son existence, si on la surprend à faire de la magie, même pour se défendre…
Il hocha la tête sans qu’elle finisse sa phrase et après un arrêt au terrier pour y déposer la gerbille tremblante et visiblement épuisée, Azianne emmena son petit frère à l’intérieur. Elle réfléchit à ce qui s’était passé tout le long du repas, de la soirée. Elle se remémora leurs nombreuses tentatives pour faire utiliser ses pouvoirs à Takkie, leurs échecs tout aussi nombreux.
La gerbille n’avait agi que lorsqu’il lui avait fallu préserver sa vie, jamais pour se la simplifier. Dans ces conditions, Azianne se demandait comment être certaine qu’elle pourrait partager ce pouvoir avec Liory : il était hors de question qu’elle le mette en danger.
Si le petit garçon gardait toujours la gerbille avec lui, le protégerait-elle aussi des moordenaars dans le désert ? Pour se préserver elle ? Serait-ce suffisant ?
— Tu es songeuse, ce soir, niggie, dit tannie Yeleen.
— Je réfléchis.
— À quoi dont ? questionna ouma Bahiya.
Azianne haussa les épaules et répondit de sorte à les satisfaire.
— Au futur. À l’école des guerrières.
— Tu grandis, conclurent-elles.
Azianne retomba aussitôt dans ses pensées.
C'est un plaisir de retrouver ton histoire après le rush des HO ! Un peu tristoune de n'avoir qu'un chapitre à me mettre sous la dent, cela dit.
Je trouve ça sympa que tu t'attardes un peu sur les préparatifs ; ça change des départs (trop) précipités ou rapidement éludés ; ça permet de dévoiler tes personnages, et de bien montrer leurs limites, aussi. Ils restent des enfants et ça se ressent.
je regrette un peu qu'on ait moins d'aperçu des traditions de la vie quotidienne ; genre des repas, la préparation des aliments, ce genre de trucs, histoire de bien montrer ce qu'Azianne va quitter, aussi. Je pense que cela ajouterait aussi de la chair à ton récit, à ton univers ; je sais pas pourquoi j'ai une vibe des mangas "Blissful Land" ou "Bride Stories", où l'idée est de montrer la vie de l'époque et des lieux avec les traditions. C'est sans doute très clairement moi qui projette, mais du coup, je ressens un petit manque !
Plein de bisous
Ouf ! J’avais peur que ça fasse trop long, justement, mais je ne voulais pas que ce soit trop facile ou illogique, et qu’effectivement, ça ne dépasse pas non plus leurs compétences d’enfants. Ça m’agace un peu quand des mômes font des trucs à peine croyables. ^^ C’est chouette si ça transparait déjà en premier jet.
Ce sont de chouettes idées que tu me donnes là, et je vais les garder précieusement pour la réécriture, ça me donnera des piste d’amélioration pour étoffer mon univers justement, et lui donner la consistance qui manque encore à ce stade. Merci beaucoup. Je n’ai pas les références, mais c’est surement un manque dans le récit aussi, je vais vraiment à l’essentiel en premier jet, je sens moi-même que l’univers manque de poids, il n’est même pas encore des plus précis dans ma tête à ce stade : ça se construit au fut et à mesure, régulièrement indépendamment de ma volonté, d’ailleurs ^^
Plein de ronrons ! à bientôt et merci pour ton précieux retour ! :)
Premier jet ou pas, j'aime beaucoup cette histoire pour l'instant ! Ton univers est riche tout en restant intimiste, et on s'attache très vite à Azianne et Liory. Même les autres personnages sont tous attachants et intriguants à leur manière. Malgré les traditions bien ancrées qui les opposent à Azianne, elles ne ressortent pas du tout comme ses ennemies. Ce sont sa famille et ses amies, sa communauté, elle les aime, et en tant que lectrice ça me rend juste triste qu'elle soit forcée de leur mentir et de penser à les quitter.
En tout cas Azianne n'a pas froid aux yeux, et a la tête bien campée sur ses épaules. C'est fascinant de la voir planifier et se préparer. J'ai hâte de savoir s'ils réussiront à partir, et ce qui les attend dans le désert et au-delà. Mais déjà, il va de soi que je suis curieuse de savoir si Takkie offrira un peu de sa magie à Liory 👀 (Takkie est si adorable à imaginer ! On a envie de la câliner... Mais j'ai comme l'impression qu'elle ne m'aimerait pas plus qu'Azianne, haha !)
Je suis très contente que mon histoire te plaise, même si tu risques davantage de sentir le premier jet dans les chapitres suivants : le premier donne le ton, et du coup, chez moi il fait un poil illusion, un mix entre premier jet et ce que ce que l’ensemble de l’histoire pourra donner en réécriture. Les autres chapitres sont plus dans l’action…
Eh oui, Zia a un sacré caractère, sans ça, rien ne serait d’ailleurs possible. Mais bon, c’est quand même plus facile d’être courageuse quand on est en sécurité… ^^ Qu’est-ce qui te ferait croire que Takkie ne t’aimerait pas ? Et puis, ce n’est pas forcément une question d’entendre, ce pourrait être autre chose… ^^ Je te laisserait le découvrir, tout comme le fait qu’elle puisse, ou non, prêter de sa magie au petit bonhomme ;)
En tout cas, je te remercie pour ta lecture et ton, tes retours ;)