— Je vais te raconter une histoire, Liory, une histoire de grands.
Azianne vit que son petit frère souriait.
— Normalement, ce serait à ton maître de t’expliquer tout ça quand tu le rejoindrais, mais si tu es d’accord, c’est moi qui vais le faire.
Le petit garçon acquiesça.
— C’est une vraie histoire, mais c’était il y a très longtemps. Toi et moi, nous n’étions pas du tout nés : ouma Bahiya non plus, même pas sa propre ouma, si ça se trouve. C’était quand il n’y avait pas de moordenaars, de murs de sel, de magie. Les petits garçons pouvaient vivre avec leur famille jusqu’à ce qu’ils soient grands, et c’était les hommes qui étaient les chefs. Ce n’était pas aussi bien que tu peux le croire, mais au moins, on aurait pu rester ensemble et il n’y avait pas autant de danger. Sauf qu’un jour, comme nous, un homme a trouvé une gerbille avec des yeux d’or. La gerbille a permis à l’homme d’utiliser sa magie, alors, ils sont devenus des amis. Quand d’autres gerbilles sont arrivées, les hommes étaient vraiment très contents : avec la magie, ils pouvaient faire monter l’eau de la terre, commander au feu et à l’air. Ils étaient aussi puissants que les esprits, alors, ils ont cru qu’ils n’avaient plus besoin d’eux, et ils arrêté de leur parler.
Le petit garçon ouvrit la bouche en un « o » sidéré, sa sœur acquiesça et poursuivit l’histoire.
— Puisqu’ils étaient très forts, les hommes ont décidé qu’ils pouvaient tout prendre, même ce qui était à d’autres ; ils ont commencé à faire la guerre. Sauf que les gerbilles étaient aussi devenues amis avec la tribu des oasis, et depuis plus longtemps. La guerre ne fut pas facile contre eux, beaucoup de gens sont morts.
— C’est nous qu’on a gagnés ?
— Non, Liory. Malheureusement, tout le monde a perdu, car c’est à ce moment-là que les moordenaars sont arrivés, et ils ont bien failli détruire tout ce qui restait. Ils étaient nombreux, et ils utilisaient tous la magie. Ils ont brûlé les maisons et les champs, dévoré les animaux et les enfants. C’est une femme et une petite fille qui nous ont sauvés. La fille, elle s’appelait Azianne, et elle a jeté du sel sur un moordenaar. C’était un hasard, un réflexe, mais ça a marché. La femme, elle, se nommait Kenola, comme notre capitale maintenant, et elle s’est mise entre un moordenaar et ses enfants pour les défendre. C’est elle qui a compris la première que leur feu ne touchait pas les femmes, que nous étions protégés, car jamais nous n’avions abandonné les esprits, jamais nous n’avions fait la guerre ou utiliser la magie.
— Azianne…
— Oui, comme moi. Les femmes voogs et oasestams ont pris les armes, elles ont elles-mêmes défendu leur famille, et avec le sel, elles ont repoussé les moordenaars et les ont obligés à rester dans le désert. Elles avaient compris que les towenaars met goue oé, les gerbilles aux yeux d’or n’étaient pas de véritables amis, car avant elle, il n’y avait ni guerre ni moordenaars, alors, elles les ont toutes tuées. Comme les hommes s’étaient détournés des esprits, qu’ils s’étaient laissés pervertir et n’étaient pas plus capables de protéger que de guider, ce sont elles qui ont pris le pouvoir, et elles les ont punis. C’est pour ça que les hommes restent à part, qu’ils ne peuvent plus rien diriger, que les petits garçons vont vivre avec eux dès qu’ils sont assez grands, qu’ils perdent l’innocence que les petites-filles, elles, gardent pour toujours.
Liory avait baissé la tête.
— Tu es innocent, Liory, et pour moi, ça ne changera jamais. En tout cas, pour l’instant, je pense que Takkie ne peut pas te donner de mauvaises idées : tu es encore trop jeune.
Azianne se tourna vers son frère jusqu’à ce qu’il la regarde de nouveau.
— Je t’aime, tu sais ? Je voudrais devenir une grande guerrière, comme ouma, tannie Yeleen et mama. Je voudrais protéger Atahari, mais… Je ne peux pas te perdre, et c’est ce qui va se passer si on reste ici.
La petite fille essuya les larmes de son frère.
— Si on dit qu’on a trouvé Takkie, ils la tueront, et ils croiront que, vu que tu es son ami, tu es méchant aussi. Ils risquent de t’emmener plus tôt chez les hommes.
Azianne parlait très vite pour ne pas pleurer, pour être sûre d’avoir le courage d’énoncer son plan suicidaire.
— Si on va la retrouver, si Takkie te donne de la magie, alors, peut-être que nous pourrons partir, que nous aurons une chance de traverser le désert. Nous pourrions être ensemble, mais ce serait très dangereux, Liory.
— Je veux rester avec toi, Zia.
— Nous serons tous seuls, tu comprends ? Personne d’autre ne pourra nous protéger, et je ne suis pas encore une guerrière. Nous ne les reverrons jamais Liory ; ni mama, ni ouma Bahiya, tannie Yeleen, les jumelles, même tannie Jahia. Jamais.
— Je veux rester avec toi.
Il avait l’air décidé, mais réalisait-il véritablement le danger ?
— Ici, nous serions en vie et en sécurité, mais séparés. Mama a raison, tu ne serais peut-être pas malheureux… On n’habitera plus jamais ensemble, mais elle m’emmènera surement te voir de temps en temps, et quand je serais grande, je pourrais te rendre visite toute seule. Pour partir, tu devras devenir ami avec Takkie, comme les hommes d’autrefois, et je ne suis pas certaine qu’elle ne puisse pas te changer. Et puis, nous pourrions mourir en chemin, ne jamais trouver la tribu dont m’a parlé ouma Bahiya. Si seulement elle existe.
Liory continuait de hocher la tête.
— On va devoir faire attention, personne ne devra rien remarquer. Si on découvre Takkie et notre plan avant que nous soyons partis, là, nous aurons de très gros ennuis.
— On n’a pas le droit.
— Non. Nous n’avons pas du tout le droit. Mais on peut essayer quand même.
— Je veux rester avec toi, répéta-t-il.
Azianne acquiesça bien plus gravement que son petit frère.
*
À l’école et auprès de sa famille de guerrières, Azianne avait appris beaucoup de choses, mais entre le savoir théorique et la réalité, elle était consciente qu’il existait un fossé qu’elle ne pourrait combler. Chaque fois qu’elle songeait à leur départ, son cœur s’emballait.
Pour survivre dans le désert, la première règle, c’était d’avancer la nuit, de se protéger de la chaleur et des moordenaars le jour. Pour cela, il faudrait qu’elle dérobe le précieux cercle de sel de sa famille, de quoi monter un abri léger, mais les isolants des températures extrêmes. Bien sûr, ils devraient emporter des provisions, beaucoup d’eau et des vivres, les moins lourdes et plus riches possibles, de celles qui ne se perdraient pas dans le temps. Des fruits secs, principalement. Elle aurait aussi besoin d’une lance et d’un bouclier solide, pas de ses armes d’exercice. Elle regrettait de ne pas savoir se servir d’un arc, mais tannie Yeleen lui avait appris à construire un piège, il allait falloir qu’elle se le remémore.
Il y avait également la question des vêtements : elle possédait de quoi se garder du soleil, mais Liory ne pourrait pas partir en pagne. Azianne espérait que mama avait conservé ses anciennes affaires en prévision pour les jumelles et qu’elle les trouverait. Les nuits seraient très froides, elles, même s’ils marchaient. Bien sûr, ils pourraient se draper des couvertures qui les protégeraient aussi le jour, mais il faudrait qu’ils puissent avancer avec sans être trop gêné dans leurs mouvements, et donc, bien réfléchir à leur taille, leur poids.
Cela faisait bien des choses à transporter, et ils ne seraient que deux enfants. Liory était petit, il ne pourrait pas porter grand-chose, et moins ils progresseraient vite, moins ils avaient de chances de réussir. Azianne regardait la chamelle de tannie Yeleen avec regret et culpabilité, mais elle aussi, il lui faudrait la dérober, et du coup, emmener de quoi le nourrir, elle et Takkie.
Par chance, on avait déjà enseigné à Azianne comment traiter des plaies et des brûlures, et avec quels remèdes ; elle n’aurait qu’à se servir dans la pharmacie de sa famille. Quant à s’orienter… Mama lui avait déjà appris à se repérer avec les étoiles, et il y avait une carte dans sa classe qu’Azianne pourrait aisément recopier.
Le plus difficile serait certainement de tout préparer dans la plus grande discrétion : lorsqu'on vivait à huit dans une maison de deux pièces avec une cour commune aux voisins, c’était loin d’être évident. La petite fille passa des heures à y réfléchir, mais ce fut seulement quand elle laissa dériver ses pensées qu’elle se souvint de cette modeste maison qui avait brûlé quelques semaines auparavant. Comme le toit avait été détruit et les murs très endommagés, elle n’avait pas été reconstruite et elle allait parfois y jouer avec des amies. Ce n’était pas très loin de la porte de la ville, une véritable aubaine pour entreposer toutes les affaires en vue du départ, dans une ruelle discrète, en plus, mais il faudrait qu’aucun autre enfant n’y retourne ou ne puisse y trouver leurs fournitures… Azianne décida de s’y rendre avec Liory et Takkie dès le lendemain.
*
— Dit donc, Azianne, on ne te voit plus trop ces derniers jours. Qu’est-ce que tu fabriques ? interrogea Malia, sa voisine du même âge.
Azianne n’avait pas entendu approcher les enfants et elle sursauta. Il faudrait qu’elle fasse plus attention.
— Rien, répondit-elle.
— Un rien si important qu’il t’empêche de venir jouer avec nous ? renchérit Astou avec un regard suspicieux.
Azianne réfléchit à toute vitesse.
— Je m’entraîne, voyez-vous ?
— Et a quoi ?
— À échapper aux moordenaars.
Astou leva les yeux au ciel, mais Djébana, Evi et Malia semblaient bien moins dubitatives, et beaucoup plus intéressées. Sekou, le petit frère de cette dernière, n’avait d’yeux que pour Liory avec lequel il aimait jouer.
— Tu parles, tu n’arriverais même pas à échapper à une future scribe, mademoiselle la guerrière ! affirma Astou.
— Tu paries ? provoqua Azianne.
— Quoi ?
— … Ton goutté si tu m’attrapes, et celui de toutes celles qui jouent…
— Et on a quoi si on gagne ?
— Les nôtres.
— Ce n’est pas juste, dit Evi. Il n’y en aurait que deux pour nous toutes, alors que vous, vous en auriez…
— Cinq, déclara Djébana, la meilleure en calcul.
— Si vous préférez abandonner, c’est à vous de voir…
Dans leurs mains, les enfants tenaient toutes des mélanges de fruits secs idéaux pour traverser le désert.
— Moi je joue, annonça Djébana, Liory court beaucoup moins vite que toi ; et que moi, surtout.
Azianne lui tapa dans la main pour conclure le marché et toutes suivirent. Malia renvoya Sekou au seuil de leur maison pour augmenter ses chances : Azianne venait de perdre un goûter.
— Soit vous nous attrapez avant que le soleil descende, soit vos goûters sont à moi, annonça Azianne qui agrippa Liory par le bras et s'élança. Et vous comptez jusqu’à dix, sinon, c’est trop facile !
La petite fille quitta aussitôt la rue principale où elle serait beaucoup trop visible, et courut dans les ruelles en prenant le plus de détours possible. Effectivement, Liory était moins rapide, mais contrairement à ce que croyait Djébana, elle n'allait pas le forcer à suivre bien longtemps : elle avait un plan.
— Vite ! Les goûters, ce seront nos premières réserves pour partir !
Elle était déjà obligée de tirer Liory, mais heureusement, la cachette n’était pas très loin.
— Aller !
Il ne fallait surtout pas qu’on l’ait en vue à ce moment-là, en revanche !
Liory volait autant qu’il courrait, entraîné par sa grande sœur. Azianne entendait son souffle saccadé et ses petits pieds qui frappaient le sol. Elle tourna à gauche, puis à droite et encore à gauche. Elle connaissait la ville par cœur, mais elle aurait pu arriver beaucoup plus vite si on ne l’avait pas suivi. Elle s’engouffra dans la ruelle, ouvrit à la volée la porte à moitié brûlée et laissa Liory le long d’un mur.
— Aucun bruit, tu ne bouges pas. Je reviens te chercher après.
Elle lui confia son propre goûter.
— Ne mange rien : on dîne dans quelques heures.
Liory eut à peine le temps d’acquiescer qu’elle était déjà repartie. Astou la surprit alors qu’elle tournait à l’angle d’une rue. C’était le but d’Azianne, car la petite fille rameuta toutes les copines et avec de la chance, elle n’avait même pas eu le temps de réaliser qu’Azianne ne tirait plus son petit frère derrière elle.
La petite fille courrait le plus vite possible, même si ses poumons la brûlaient. Bientôt, ce ne serait plus à ses amies qu’elle devrait échapper, mais à de véritables monstres, et il n’y aurait aucun détour où se cacher, pas la moindre construction. Azianne devrait être la plus rapide, la plus maline. Si elle ne s’en sortait pas ici, elle n’avait aucune chance dehors.
Bien sûr, elle ne s’enfuit pas jusqu’au soir : aucun enfant n’aurait pu courir autant sans de sévères entraînements, mais elle s’arrangea pour qu’on le croie et ce ne fut pas de tout repos non plus. Elle surveillait les copines, le plus souvent grâce aux bruits de leurs appels respectifs, et passait devant elles, mais pas trop près non plus, car elle devait pouvoir les distancer. Elle gardait aussi la cachette de Liory en vue et veillait à ce que les filles ne s’en approchent pas. Elle faillit se faire attraper plusieurs fois, et à la fin, ses jambes tremblaient, mais elle parvint tout de même à leur échapper, même quand toutes entreprirent de dénicher le petit garçon. Ce jour-là, elle réussit une belle performance : elle commença les réserves, vainquit ses amies, mais en plus, Liory leur trouva une cachette.
Quand elle revient le chercher, il avait occupé son temps, non seulement à jouer avec Takkie, mais aussi à creuser. Et sous l’ancien sol recouvert de cendres, il avait déniché ce qui ressemblait à une trappe, de celle dont on se servait pour dissimuler les réserves de nourriture. Il ne réussit pas à la soulever seul, mais Azianne y parvint, elle. La cachette était vide, hormis deux vieux sacs élimés et des morceaux de bois poussiéreux, mais elle put y cacher le début de leur trésor. En partant, elle fit bien attention à tout remettre en place et à disperser des cendres de manière naturelle. Ils s’arrêtèrent au puit pour se laver des preuves avant de rentrer à la maison.
*
Azianne avait beaucoup de problèmes à régler et ses amies lui compliquaient la tâche : elles ne la lâchaient plus et elle dut se prêter au jeu à nouveau. Cela constituait un bon exercice et l’aidait à faire quelques réserves, mais elle prenait à chaque fois le risque de perdre et qu’on découvre leur cachette. Ce fut d’ailleurs ce qui finit par arriver et dès lors, elle dissimula Liory ailleurs pour éloigner les autres enfants de la ruine. Elle n’aurait pas assez des goûters pour le voyage, alors, elle commença à se servir dans les réserves de sa famille, mais jamais trop à la fois pour qu’on ne remarque rien. La première outre d’eau qu’elle déroba attira l’attention et elle dut se faire discrète plusieurs jours de suite.
Organiser le départ allait prendre beaucoup de temps, surtout maintenant qu’Azianne ne pouvait plus se rendre à la ruine comme elle le voulait. Elle mit donc au point une stratégie, quitte à perdre quelques heures de sommeil. Elle se levait plus tôt, et elle s’exerçait dans la cour. Mama fut enthousiasme quand elle le remarqua, car Azianne prétendit se préparer pour sa future formation de guerrière. La petite fille en profita pour demander l’autorisation d’aller courir. Mama n’était pas rassurée quant à l’idée de la laisser aller seule dans les rues encore plongées dans le noir, mais fières, elle finit par céder. Azianne put donc se rendre à la cachette plus souvent. Elle eut droit à davantage de séances d’exercices avec mama et tannie Yeleen, également, mais même si le tout était éprouvant, il s’agissait d’une bonne chose au vu des épreuves qu’elle devrait bientôt affronter.
Parfois, Azianne se disait qu’elle n’y arriverait jamais. Mentir était difficile, envisager de quitter sa famille et renoncer à son avenir tout autant. Si elle emmenait Liory dans le désert pour le perdre finalement face aux moordenaars, elle ne se le pardonnerait jamais. Mais dans ces moments-là, le petit garçon souriait, et elle se souvenait qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui. Pour lui, elle trouverait un moyen de quitter Atahari avec tout le nécessaire et sans que personne de soupçonne rien. Pour lui, elle traverserait le désert et dénicherait le peuple évoqué par ouma Bahiya. Même si, pour cela, il allait lui falloir trouver un plan.
Comme Ery Black, je trouve que ce serait intéressant d'avoir quelques descriptions supplémentaires (pas trop non plus) pour réussir à se plonger encore davantage dans l'ambiance. D'autant plus que ton univers est super original.
Le scénario se met peu à peu en place. La volonté de la sœur et du frère de rester ensemble coûte que coûte risque d'entraîner une quête sacrément épique à travers le désert.
La petite légende en début de chapitre était intéressant. Je trouve ça cool que ça explique l'origine du prénom de ton héroïne.
Mes remarques :
"Normalement, ce serait à ton maître de t’expliquer tout ça quand tu le rejoindrais," je trouve que ce serait plus naturel d'avoir du futur vu qu'on est dans un dialogue
"et ils arrêtés de leur parler." -> ils ont arrêté ?
"si tu m’ attrapes, et celui de toutes celles qui jouent…" espaces en trop
"Liory eut à peine le temps d’acquiescer qu’elle était repartie." -> déjà repartie ?
"Astou la surprit alors qu’elle tournait à l’angle d’une rue, c’était le but d’Azianne," point après rue ? (la phrase est un peu longue)
"mais elle s’arrangea pour qu’on le croit" -> croie
"Elle gardait aussi la cachette de Liory de vu" -> en vue ?
"Ils s’arrêtèrent au puis" -> puit
"et elle dû se prêter au jeu à nouveau." -> dut
"et elle due se faire discrète plusieurs jours de suite." -> dut
Un plaisir,
A bientôt !
Oui, premier jet, tout ça, c’est maigre en description, largement dans l’action, et ça ira nettement mieux en réécriture. ;) C’est horrible, les premiers jets : il faut s’accrocher. ^^
« risque d'entraîner une quête sacrément épique à travers le désert. » Je ne dis rien. Je ris, mais je ne dis rien… ^^
J’avais peur pour cette légende, que ça fasse trop raconté… Heureusement, Liory me fournit un bon prétexte (gentil petit). Pur l’anecdote, pour le prénom d’Azianne, je l’ai su en écrivant… ça fait partit de ces choses qu’on ne prévoit pas, mais qui arrive, et puis on laisse faire.
Oh, merci encore pour les corrections, c’est super gentil Je suis fâché avec l’orthographe alors ça m’aide bien… :)
À bientôt ! Plein de ronrons !
Oh la la cet univers me dépayse totalement de ce que j'ai l'habitude de lire, ça me rappelle certains univers que j'ai pu lire d'autrices afrofuturistes que justement j'avais envie d'approfondir.
J'aurais eu envie d'en savoir plus, d'avoir plus de descriptions par exemple des lieux, ressentir mieux les ambiances. Je trouve que pour le moment la narration est très centrée sur l'action. Je trouve aussi pas mal de choses très explicites, voire sur lesquelles on insiste un peu trop sans forcément faire monter une tension, comme l'envie de partir de l'héroïne ou le couperet du départ de Liory puisqu'il va atteindre un certain âge. C'est un peu dommage mais rien de non rattrapable en corrections ;)
Cela étant, je trouve que c'est très prometteur, ce début d'intrigue met en place des choses super chouettes et cette traversée du désert me hype énormément. J'espère sincèrement que tu vas poursuivre cette aventure !
Plein de bisous !
Eh bah tant mieux si c’est dépaysant, c’est déjà ça ;)
Eh oui (désolé, je suis visiblement dans ma période « hé » ^^) Tu as mis les doigts sur ce qui fait que j’ai mal au ventre à chaque relecture de mes premiers jets : pas de d’entré dans les détails, seulement les descriptions que j’ai vraiment besoin de poser, et de l’action à foison, au point d’avoir les yeux qui brulent et l’impression que je pourrais mettre des puces à chaque début de ligne. ^^ Je déteste mes premiers ! C’est horrible ! ^^ Limite je dois faire un effort pour comprendre que certains apprécies. ^^ Si tu veux plus de descriptions, de narrations, de finitions, par contre, malheureusement, il va falloir attendre la réécriture car, autant cette étape là est déplaisante, à écrire et à lire, je le conçois, autant elle est pour moi un passage obligé : je suis incapable de faire mieux, de prendre mon temps, avant d’avoir posé cartes sur table. Je serais la première heureuse de savoir sauter le premier jet ^^
Je vais poursuivre, je vais poursuivre, en vrai je suis au chapitre 10, mais passer les chapitres au antidote, devoir les relire, me demande pas mal de motivation… ^^ Et je dois vraiment relire car j’ai fait une pose et… ^^
Je te fais plein de bisous aussi, et merci pour ta lecture et ton retour !
Je mets un "hola" tout de suite : tu fais à TA façon !!! c'est super que tu aies trouvé un fonctionnement qui roule pour toi. Mon commentaire n'était nullement un appel à corriger immédiatement-dans-la-seconde-allez-plus-vite !
Continue ton bonhomme de chemin et la réécriture se réécrira en temps et en heure <3
Plein de bisous !
J'aime beaucoup les prénoms et les petits détails de vie quotidienne que tu donnes. Quelques descriptions en plus me seraient utiles pour bien visualiser leur ville ; pour le moment, des tas d'images naissent (le désert, les ruelles, les cours...) mais je ne suis pas sûre qu'elles correspondent toutes à ce que tu as en tête.
J'ai aussi repéré un certain nombre de coquilles dans ces trois premiers chapitres, des choses qui devraient pouvoir se corriger avec un logiciel ou une relecture attentive. Par contre je trouve le style très appréciable, simple et fluide !
Je serai là pour la suite :) À bientôt !
Ah, ça me fait plaisir. Comme tous les apprenties auteurs, je dois lutter contre l’envie de tout raconter tout de suite. Ça demande un sacré lâché prise d’y aller pas à pas. ^^
Comment ça ? Tu craques pour mes petits bouts ? J’adore explorer ce genre de relations, on parle trop souvent de l’amour de couple, moins de celui qui unis la famille. C’est un thème qui me tient à cœur, commun à mes deux histoires, d’ailleurs.
J’ai dans l’idée, justement, de viser la tranche d’âge qui rentre au collège : 12/13 ans, comme Azianne.
Mais je ne sais pas si pour l’instant, ça peut passer ^^ En tout cas, je suis moins dans le flou ici qu’avec mon autre histoire. ^^ (on progresse tous avec le temps ^^)
Oui, ça manque de descriptions, c’est évident. C’est ainsi que je travaille n premier jet, en fait. Je pose vraiment, sans m’attarder sur les détails. Il y aura donc peu de descriptions à ce stade (et le 1er chapitre sera clairement le moins pire ^^) et le texte reste pas mal dans l’action. Ce n’est clairement pas le plus agréable à lire, mais ce doit être. Ce sera bien mieux en réécriture, promis ;)
Oula, désolé pour les yeux ^^ Je ne suis pas la plus forte en orthographe, cette histoire-là n’est passé pas aucune BL et j’avoue que pur un premier jet, je me suis contenté d’un petit coup d’antidote… (Ne pas taper) Je devrais peut-être forcer mon compagnon à lire et corriger… ^^
En tout cas je te remercie pour ta lecture et ton retour. Je suis très contente de t’avoir, globalement, fait passer un bon moment.
À bientôt !
Une remarque pour les descriptions : j'ai l'impression qu'une conception largement répandue chez les apprenti-es écrivain-es consiste à dissocier action et description. Je vois la logique derrière et je conçois tout à fait qu'un premier jet soit l'occasion de poser les événements les uns à la suite des autres. Mais je pense qu'il peut être vraiment intéressant de ne pas dissocier à ce point action et description car les personnages agissent en réalité toujours sur leur environnement. En tant que lectrice, je n'ai pas besoin de "passages de description", j'ai plus envie qu'on attire mon attention sur des détails qui vont s'organiser pour former un tout. D'où mon conseil : si tu retravailles ce premier jet avec l'idée d'ajouter des descriptions, procède par petites touches, peut-être ? Les objets du quotidien, l'aspect des rues, la texture de la pierre... Je trouve déjà ton histoire très visuelle à vrai dire, je suis juste avide d'en visualiser un peu plus ! Voilà, c'était surtout pour expliciter ma remarque originelle ^^
Pas grave du tout pour l'orthographe. Pour les prochains chapitres, je te relèverai ce que je peux et tu peux aussi demander une correction sur le forum, il y a un coin pour ça.
À bientôt !
Alors, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les origines du monde avec l'histoire racontée par ton héroïne. Je trouve ça très original que ce soit un animal qui donne des pouvoirs et en particulier une gerbille. Mais du coup, comment les humains s'approprient les pouvoirs ? Si j'ai bien compris, ce sont seulement des garçons qui les obtiennent ?
Je trouve les deux héros toujours très attachants !
Donc ils vont s'enfuir ! Si je comprends les motivations, c'est vrai que c'est très risqué pour eux. C'est même de l'inconscience. Azianne ne pourrait-elle pas avoir une carte au moins avant de partir ?
Autre chose, je pense qu'il faudrait plus expliquer pourquoi ils ne pourront pas se revoir s'ils étaient séparés. Là, j'ai l'impression qu'ils vont vivre un peu éloignés l'un de l'autre mais qu'ils pourraient se revoir alors qu'Azianne est persuadée qu'ils ne se reverront plus. En tant que lectrice, j'ai besoin d'un peu plus d'éclaircisements pour me dire que c'est leur seule possibilité de rester ensemble. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ?
Bref, un très bon chapitre, il reste quelques coquilles que tu pourras corriger avec une bonne relecture !
J'ai hâte au prochain chapitre :)
C'est un chouette début !
Je suis contente que l’idée de la magie venant d’un animal te plaise. À vrai dire, c’est venu un peu tout seul, mais ça m’a vite séduite, car, mince, ce sont presque tout le temps les humains qui ont des pouvoirs, et on n’oublie pas mal les animaux. Là, pour une fois, ce sont eux les chefs ! J’aime les animaux ^^ La gerbille se prêtait à mon univers, et je voulais changer un peu, que ce ne soit pas forcément un animal impressionnant, avec des griffes et des crocs. Puis c’est mimi les gerbilles ! Bref ^^
Qu’est-ce qui te fait croire que les hommes « s’approprient » leurs pouvoirs ? Ce pourrait être le cas, mais pas forcément. Imagine que ce soit vraiment les gerbilles qui tiraient les ficelles, qui auraient décidés cette alliance parce qu’elles pensaient y trouver leur compte… ^^ En tout cas, seul les hommes se sont tournés vers la magie, mais ça ne veut pas forcément dire que ça aurait été impossible pour les femmes, si on leur avait laissé cette possibilité à l’époque. Hm… ^^
Devine qui n’avait même pas songé à la carte ? ^^ Bon, elle apprit certaines positions et devra se fier aux étoiles, mais c’est vrai que ne se serait quand même pas mal… Non seulement tu me fais réfléchir, mais en plus, tu me donnes des idées ! J’avais essayé de tout prévoir, mais j’avais peur d’oublier des choses en cour de route…
Si je vois, je comprends. Je crois que j’aborde ce point dans la suite, avant leur départ, mais il faudra que je vérifie. Azianne raccourci un peu les choses ici. Elle pourrait effectivement revoir son frère, mais pas avant plusieurs années, pas avant qu’elle ne puisse se rendre dans le quartier des hommes. Je devrais sans doute lever la confusion en disant qu’elle ne pourrait plus vivre avec lui et le revoir avant longtemps. Tu as parfaitement raison :)
Merci, en tout cas, tu es en train de m’aider à replonger dans cette histoire, et sans doute de me motiver à la poursuivre. Et mine de rien, un avis extérieur pour voir ce qui cloche, il n’y a pas mieux !
Bon, j’ai déjà corrigé le suivant, à vrai dire, mais je pense que je vais quand même relire et vérifier avant, surtout qu’à ce rythme, je vais très bientôt devoir recommencer à écrire dessus… ^^
À bientôt, Makara ^^