Chapitre 4 : Un règne nouveau - Sangel

Notes de l’auteur : J'ai fait des petites modifs à l'arc de Sangel, ça a des répercussion sur le chapitre 1, n'hésitez pas à aller y jeter un œil les autres n'ont pas bougé.
Dans le précédent chapitre, Tresiz et Pellon rencontrent le prince Arnic au Dôme du Verre. Il leur propose une alliance inédite, avec un mariage entre la princesse Fanzia et le prince Drakic.
Modifié le 26/10

Deux semaines après la mort de Sarvinie, Guérison

Sangel

Avec l’arrivée des beaux jours, Guérison s’était vidée d’une partie de nos hôtes, notamment les orphelins, partis travailler aux moissons. De nombreux soignants étaient partis visiter leurs familles. L’atmosphère à l’intérieur était devenue si étouffante que nous avions dû dresser plusieurs tentes à l’extérieur qui nous servaient de plus en plus souvent. Ruspen était partie peu après l’annonce de la mort de la reine et mes couchers n’étaient plus bercés que par le bruit des grillons. Je peinais à trouver le sommeil, suant malgré ma porte ouverte et passais de longues heures à ressasser les mêmes pensées. La vieille mère du bûcheron que j’avais serrée dans mes bras, le mort-né d’Ewandia que nous avions enterré quelques jours plus tôt, la disparition du vieux Ogyr depuis trois semaines et surtout l’absence de Maman Lésie. D’innombrables visages et prénoms qui ne me quittaient plus.

Chaque réveil était une bataille douloureuse que je remportais en pensant à ceux qui m’attendaient. Je me forçais à sourire, tentais d’ouvrir grand les yeux pour effacer mes cernes. Le travail épuisant me faisait du bien, j’étais heureuse de croiser les malades et blessés, de répéter avec eux les mêmes gestes. Les journées passaient vite, même si Guérison semblait bien vide sans les cris des enfants. Cette matinée-là ressemblait aux autres.

J’avais nettoyé les allées, changé les draps des lits, apporté à manger aux malades. Tout mon corps suait, je devais prendre des pauses pour reprendre mon souffle dans un hospice devenu irrespirable. À midi, je m’empressais de sortir à l’air libre pour aller manger avec les autres soignants. Une ambiance chaleureuse régnait à l’ombre des tentes, on avait sorti des flûtes, un jeu de quilles. Je me coupai une large tranche de pain blanc puis on me servit une assiette de lentilles rouges.

J’allais m’asseoir à l’ombre d’un hêtre, en quête d’un peu de fraîcheur. Il ne me fallut que quelques cuillerées pour terminer mon assiette. Épuisée, je commençais doucement à m’assoupir lorsque plusieurs cris retentirent. Je me redressai en grimaçant. Tous les soignants avaient quitté l’ombre de la tente pour s’approcher de l’entrée de Guérison. Ils pointaient du doigt un groupe de cavaliers richement vêtus et armés de longues épées. Beaucoup regardaient avec méfiance les nouveaux venus, gardant sans doute en mémoire l’irruption nocturne de Bodnac.

Je me levai pour marcher vers les inconnus, curieuse de découvrir leur identité. Ce devaient être des nobles venus pour assister au couronnement d’Arnic qui avaient perdu leur route. Je ne parvenais pas à m’inquiéter de leurs armes ; jamais des brigands ne seraient venus ici en plein jour. Nous ne possédions rien de valeur. Les cavaliers étaient presque toutes des femmes aux visages détendus. Il n’y avait que deux hommes, en train de discuter à l’arrière du groupe. Tous portaient la même cape violette et blanche que je trouvais magnifique. Une des cavalières tenait un étendard aux mêmes couleurs orné d’une grande abeille dorée. Je me souvins que Maman Lésie m’avait parlé de ce symbole quelques mois plus tôt, il s’agissait de l’emblème d’une famille de l’Empire mais je ne me souvenais plus de laquelle. Cela confirmait mon intuition : ces étrangers se rendaient à Twelzyn pour le couronnement.

À la tête du groupe, une petite femme corpulente discutait avec le portier. Un large sourire aux lèvres, elle semblait mettre le pauvre homme mal à l’aise. Le visage auréolé d’une cascade de cheveux bruns, deux demi-lunes argentées en guise de boucle d’oreilles, l’inconnue dégageait une aura de puissance déconcertante. Je pus entendre la fin de leur échange :

— Mon ami, je sais bien que Sentia a beaucoup à faire mais il faut que je la voie.

— Mais qui êtes-vous à la fin ?

— Ledia Fedron, la dame de Vicène.

 

Cette journée était décidément bien étrange. Pour la première fois depuis longtemps, Maman Sentia avait passé une après-midi entière hors de Guérison, pour parler à l’étrangère. À son retour, elle avait donné les consignes pour la soirée avant de venir m’annoncer que nous allions manger en sa compagnie. Au ton de sa voix, j’avais deviné qu’il se passerait des choses importantes à ce repas.

Une fois mon service terminé, je me rendis aussitôt à la petite tente dressée à l’écart pour le repas. Je m’étonnais d’y voir dressé un couvert sommaire, à même le sol. Je m’étais attendue à davantage d’extravagances pour un tel dîner. On avait préparé plusieurs bols remplis de légumes frais et je ne pus résister à la tentation de piocher dans chacun d’eux. Après une courte attente, j’entendis la voix de Maman Sentia qui s’approchait. Je me serrais contre la toile pour laisser autant de place que possible à la dame de Vicène.

Encore plus petite que Maman Sentia, Ledia Fedron n’eut presque pas à se baisser pour se glisser dans l’ouverture. Dès qu’elle me vit, elle m’offrit sa main en me saluant d’une voix rayonnante :

— Bonjour, Sangel.

Que cette étrangère ait eu l’attention de demander mon nom avant de me connaître me toucha. Elle me regardait droit dans les yeux, avec une intensité telle que j’eus l’impression qu’elle lisait mon âme.

— Bonjour, Madame.

— Tu peux m’appeler Ledia si tu le souhaites.

J’acquiesçai en jetant un coup d’œil à Maman Sentia, en quête d’approbation. Était-ce ainsi qu’il fallait s’y prendre ? Mais son regard était tout entier à la dame de Vicène et je n’obtins aucune réponse. Je m’étonnai de la manière dont elle regardait Ledia, à la façon d’une vieille connaissance. Comment s’étaient-elles rencontrées dans le passé alors que Vicène était si loin d’ici ? Se pouvait-il que Maman Sentia y ait vécu ? Rien ne l’empêchait, elle qui disait si peu sur son passé. Maman Sentia décida de répondre à mes questions muettes :

— Ledia est de passage ici avant d’assister au couronnement du roi Arnic. Elle connaît Guérison depuis longtemps, c’est une de nos plus généreuses donatrices.

— Oui, compléta la dame de Vicène. Ce sont des pèlerins qui m’ont parlé de l’admirable travail que vous accomplissez ici. Je voulais voir cela de mes propres yeux.

Cela n’expliquait pas qu’elle ait discuté pendant tout l’après-midi avec Maman Sentia mais je devais me contenter de cette explication. Je n’en aurais pas d’autres.

— Tu es heureuse ici ? me demanda Ledia sans prêter attention à mon air pensif.

— Oui, tout se passe bien.

— Ta Maman m’a dit que tu t’occupais depuis peu d’une paralysée, ça n’est pas trop difficile ?

— Non, ça va.

Loin d’être gênée par mes réponses courtes, notre invitée enchaîna avec une autre question, puis une autre. Elle semblait véritablement intéressée par mes réponses et me poussa peu à peu à me confier. J’essayais de lui rendre la pareille mais elle parvenait toujours à détourner la conversation vers moi avec une aisance déconcertante. Plus habituée à écouter les autres, je pris un certain plaisir à parler de mon quotidien. Cependant, je ne pouvais chasser une question : pourquoi cette noble s’intéressait-elle à moi ?

Un jeune soignant nous apporta des assiettes fumantes de blé et de lard couvert de fromage fondu. Ledia fut la première à manger, je l’imitai aussitôt. La dame de Vicène avait un appétit impressionnant et ne se formalisait guère de la simplicité de ce repas. Cependant, dès que le jeune homme referma la tente, elle posa ses couverts et recommença à me poser des questions :

— Qu’est-ce que tu penses de Twelzyn ?

— Je ne sais pas. Tout le monde dit que c’est magnifique mais j’ai jamais été.

— Tu aimerais la découvrir ?

— Oui, répondis-je.

Un instant, je me pris à rêver de la vision du Dôme de Verre ou de la place des Merveilles. Après toutes les descriptions que j’avais entendues, j’imaginais sans peine les longues rues de pierre blanche où coulaient d’innombrables fontaines. Cependant, je ne tardai guère à me reprendre :

— Mais c’est pas possible, il y a trop de travail ici.

— Si, c’est possible, répondit Maman Sentia, les frères Gorn sont bientôt de retour, ils prendront ton relais.

Je restai bouche bée. Cette réponse suggérait que j’allais me rendre à Twelzyn. C’était impossible, je devais avoir mal compris.

— Mais…

— Si tu es d’accord, me coupa Ledia, je t’emmène avec moi assister au couronnement. Tu pourras profiter de Twelzyn le temps de mon séjour.

J’aurais voulu acquiescer mais trop de visages de malades me venaient à l’esprit. Qui allait soigner Torag ? Azdir ? Melnia ? Oruq ? Il y avait toujours du travail à Guérison, je ne pouvais pas m’en aller comme ça. Et qu’est-ce qui poussait cette femme de pouvoir à me faire une telle proposition ? Je n’avais rien fait pour mériter un tel voyage.

— Je pense que ça te ferait du bien, appuya Maman Sentia. Et tu pourras voir Karnol.

Cet argument eut son effet. Mon ami me manquait beaucoup. Ledia paraissait gentille, passer cette semaine avec elle serait sans doute agréable. Je pourrais voir le roi de mes propres yeux, assister à la cérémonie du couronnement, découvrir les merveilles de la plus belle cité du monde. Et puis une semaine, c’était si peu. Voyant mon hésitation, Ledia insista :

— J’ai entendu que tu étais une guérisseuse de talent. Tes talents pourraient être utiles à Twelzyn. Les accidents ne sont pas rares pendant ces grandes cérémonies.

— D’accord, finis-je par répondre. Merci beaucoup.

— Ça me fait plaisir que tu acceptes, je serai contente de faire plus ample connaissance avec toi.

— Je ferai le voyage avec vous, ajouta Maman Sentia. Je dois rencontrer des donateurs.

Cette nouvelle inattendue eut raison de mes dernières réticences : aller à Twelzyn avec Maman Sentia était extraordinaire. Ce rêve que j’avais cru impossible se réalisait. J’allais me lover dans les bras de Maman Sentia, les larmes aux yeux.

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Louison-
Posté le 04/01/2024
Coucou Edouard !
L'arrivée de la noble est bien intrigante, on se demande si elle s'intéresse à Sangel uniquement pour ses aptitudes de guérisseuse ou s'il se cache quelque chose d'autre derrière ;) C'est cool que tout converge vers Twelzyn, ça préfigure d'autres croisements de personnages entre tes différents pdvs et je trouve cool !

Miniot remarque que je me suis faite durant ma lecture : même si l'arrivée de Ledia est bien décrite, j'avais quand même l'impression qu'elle arrivait de nulle part. Je trouvais aussi peut-être un peu dommage que l'impulsion d'aller à Twelzyn vienne de la noble et pas de Sangel. Ca nous rapporte à la question de la passivité/agentivité des personnages et jusqu'à quel point ils font réellement mouvoir le plot, et on est pas du tout obligé de rendre tous nos personnages actifs et parfois ils peuvent juste suivre les autres, mais ça m'a quand même frappée alors je te laisse juste ma pensée-là ! C'est juste un truc que j'ai conscientisé dernièrement et que j'essaie d'appliquer à mes persos, les rendre plus actifs et entreprenants, mais dans l'absolu il n'y a pas de meilleure façon de faire et t'as une flopée d'autres persos entreprenants donc c'est cool aussi d'avoir une panoplie de persos aux caractères différents <3
Edouard PArle
Posté le 05/01/2024
Coucou Louison !
Oui, les intentions de Ledia sont une des principales questions de l'arc de Sangel. Et en effet, l'arrivée à Twelzyn sera une bonne occasion de croiser quelques pds (=
Je suis d'accord, d'ailleurs je ne l'avais pas forcément prévue dans mes premiers plans. L'arc de Sangel en général n'est pas forcément super linéaire, c'est quelque chose qui me questionne un peu. Et oui, elle subit bcp plus l'intrigue que d'autres personnages. Mais pas tout le temps non plus, tu verras.
En tout cas, merci de ton commentaire !
A bientôt (=
annececile
Posté le 13/11/2023
Un chapitre agreable a lire, et qui fait monter le suspense. Tous ces personnages importants qui convergent vers la capitale, pour le meme evenement, ca met la pression! On devine que tout ne va pas se derouler comme prevu...

Et ca fait plaisir de retrouver Sangel qui a bien besoin de se changer les idees...

Petits details, questions en passant et suggestions :


Guérison s’était vidée d’une partie de nos hôtes, notamment les enfants, partis travailler aux moissons. > on a l'impression que c'est la "saison creuse", peut-etre moins de maladies comme la grippe ou equivalent puisque c'est l'ete. Mais les enfants etaient la parce qu'ils avaient besoin de soins, non? Qu'ils puissent quitter les lieux pour travailler physiquement toute la journee, c'est un peu bizarre, non? Ou alors ils etaient la pour aider (et etre nourris)?


Je peinais à trouver le sommeil, suant malgré ma porte ouverte > repetition de "suant" deux phrases plus loin, peut-etre "en sueur"?

Ce devaient être des nobles venus pour assister > ... probablement des nobles, en route pour le couronnement....

Je ne parvenais pas à m’inquiéter de leurs armes ; jamais des brigands ne seraient venus ici en plein jour. > pourquoi pas? Guerison n'a pas trop les moyens de se defendre en tout etat de cause, que ce soit le jour ou la nuit, non?

Surtout que nous ne possédions rien de valeur. > d'autant plus qu'aucun objet de valeur ne se trouvait en notre possession...

Les cavaliers étaient presque toutes des cavalières aux visages détendus. > pour eviter la repetition de cavaliers, "... etaient presque toutes des femmes...."

À la tête des cavaliers, une petite femme corpulente... > A leur tete, ou a la tete du groupe...

avant de venir m’annoncer que nous allions manger en compagnie de la dame de Vicène. .."que nous allions diner en sa compagnie."


me poussa peu à peu à me dévoiler à elle. > me poussa peu a peu a me confier.

Tout le monde dit que c’est magnifique mais j’ai jamais été. > tout le monde dit que c'est magnifique mais je n'y suis jamais allee.

J’imaginais les longues rues de pierre blanche où coulaient d’innombrables fontaines que l’on m’avait décrites. > Apres toutes les descriptions que j'avais entendu, j'imaginais sans peine les longues rues...


Tu pourras profiter de Twelzyn pendant une semaine avant que je m’en aille. > pendant le temps de mon sejour, une semaine.

Une lecture tres agreable !
Edouard PArle
Posté le 16/11/2023
Coucou Annececile !
En effet, les choses sérieuses vont bientôt commencer (=
Merci de tes petites remarques, j'ai fait les corrections qui s'imposaient...
A bientôt !
Peridotite
Posté le 25/10/2023
Coucou Édouard,

Sangel reçoit la proposition d'une noble de rejoindre la capitale pour le couronnement du nouveau roi. C'est un bon petit chapitre qui se lit tout seul. On sait des chapitres précédents - ou du moins on suspecte - que Sangel est la fille bâtarde de l'amant de Lydia (avec une autre femme, ce qui ferait criser Lydia ? Auquel cas la gamine est en danger. Ou alors de Lydia elle-même ? Et elle veut l'avoir près d'elle et la reconnaître en tant que bâtarde ?). On comprend donc que cette noble doit agir sur ordre de Lydia et qu'elle vient chercher Sangel pour la lui amener.

Le seul truc : elle pourrait donner une raison bidon à Sangel du genre on a remarqué combien Sangel était une soignante douée. Ses compétences sont requises à la capitale le temps du couronnement. Sans une raison du genre, on se dit que Sangel ne se pose aucune question sur le pourquoi cette noble s'intéresse à elle. On peut penser (malgré le paragraphe où elle réfléchit à ses patients) qu'elle fait peu de cas de ses patients etc. Si c'est un ordre ou si elle est flattée par une fausse raison (on demande aux meilleurs guérisseurs de rejoindre la capitale le temps du couronnement), ça me paraîtrait plus logique que Sangel la suive derechef. Mais c'est un détail, à toi de voir bien sûr. 🙂

Mes notes :

"Avec l’arrivée des plus beaux jours de l’année"
> tu peux juste dire "avec l'arrivée des beaux jours"

"de répéter avec eux les mêmes rituels."
> les mêmes gestes ? Ou est-il vraiment question de rituels ?

"D’autant que les cavaliers étaient presque toutes des cavalières aux visages détendus."
> j'enlèverais le "d'autant que"
> visages est-il singulier ou pluriel ? Perso je dirais singulier car chacune ont un seul visage mais je ne suis pas sûre à 100%.

"que j’eux l’impression qu’elle lisait mon âme."
> Typo > eus

Tu peux m’appeler Ledia si le souhaites.
> si tu

"Et peut-être avais-je besoin de m’éloigner un peu de Guérison pour penser un peu moins à Maman Lésie, pour dormir davantage."
> l'argument me paraît faible. Je la ferais rêver comme une jeune fille du genre "mais visiter Trewzys était une offre très alléchante" ou un truc du genre. Elle devrait réfléchir à la proposition de la femme (...qui est ?)
> attention aux répétitions d'idées aussi. Cet argument/cette phrase aurait plus sa place dans le paragraphe d'avant où elle réfléchit aux patients, au fait qu'elle ne peut les abandonner. Là tu as les deux idées entrecoupées par autre chose du genre A > B > A (je regrouperais A avec A)
> Et pourquoi penser un peu moins à Maman Leslie lui ferait du bien ?

Au plaisir de lire la suite 🙂
Edouard PArle
Posté le 26/10/2023
Coucou Péri !
Content que tu aies apprécié ce petit chapitre avant les plus costauds qui s'annoncent... Intéressant de lire tes hypothèses sur les raisons qui poussent Ledia à prendre Sangel avec elle.
Oui, c'est vrai que Sangel capitule un peu vite, Ledia pourrait ajouter un autre argument, je vais retravailler ce passage.
Merci de tes remarques !
A bientôt (=
MrOriendo
Posté le 05/10/2023
Hello Edouard !

Un chapitre court mais efficace. La visite de Ledia Fedron interroge, surtout son intérêt pour Sangel. Se pourrait-il que la petite soit l'enfant cachée de Ledia ? Cela expliquerait ses donations à Guérison et son envie de mieux la connaître.
En tout cas, voilà le dernier de tes personnages PDV qui converge lui aussi vers Twelzyn, on sent qu'il va s'y passer des choses intéressantes :)
Edouard PArle
Posté le 09/10/2023
Coucou Ori !
La théorie de l'enfant se tient en effet (= Une 3e maman ?
Eh oui, il va se passer quelques petites choses à Twelzyn ...
Merci du commentaire !
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