Chapitre IV
Une rencontre déterminante.
Till regarda Piblô s’éloigner à regret, il aurait aimé arrêter le temps pour prolonger encore un peu la magie de cette rencontre. Un sylphe ! Jamais, même dans ses rêves les plus extravagants, il n’aurait pu concevoir l’existence d’êtres aussi singuliers. Alors, imaginer une rencontre... Et pourtant... Le peuple des origines, ami de Ma ! Piblô ami de Till ! Ils allaient se revoir, et bientôt. Piblô l’avait affirmé.
Le monde qui entourait Till semblait soudain moins prévisible, c’était tout à la fois rassurant et un peu inquiétant.
Piblô accompagna ses pensées tout au long du chemin. Tandis que la partie rationnelle de son esprit s’ingéniait à le ramener vers une réalité plus concrète, son imagination s’emballait au souvenir des prodiges accomplis par son ami. Comment Piblô parvenait-il à de semblables métamorphoses ? N’était-ce qu’un simple contrôle de la matière liée à sa structure interne, comme il le prétendait ? Tout semblait étonnement concevable dans l’univers sans frontière du Sylphe.
Cependant, plus la distance entre Till et Piblô se creusait et plus la sensation d’apaisement s’estompait. Un doute s’immisça dans l’esprit du garçon, réveillant ses appréhensions : l’objectif de la rencontre ne pouvait-être le seul plaisir de sa compagnie, Till se savait original, mais assurément pas à ce point-là. Rien n’était hasard dans l’univers de Piblô, donc coïncidence délibérée ? Mais pour quelle véritable raison ? « Un jour prochain tu devras choisir où est ta place ». Que sous-entendait ces mystérieuses paroles ? Et pourquoi ce sentiment d’un bouleversement imminent, cette certitude qui allait bien au-delà des perspectives de Gran-Cairn ? Il n’aurait su le dire mais cette révélation le troubla.
Thiya qui s’agitait autour de sa tête avec insistance exigeait son attention. Si elle n’avait cessé de persifler en lui rebattant les oreilles avec ses remarques sarcastiques, Till aurait presque pu croire qu’il avait tout imaginé.
- Krâa, Till pas se laisser entortiller par quelques mauvais tours.
- Qu’est-ce que tu racontes Thiya ? J’ai confiance en Piblô, s’il nous avait voulu du mal, nous ne serions pas là pour en parler. Et puis c’est un ami de Ma...
- Krâa, Till naïf.
- Tu es jalouse parce que quelqu’un d’autre s’intéresse à moi.
- Blô dire beaucoup de chose mais Blô pas répondre à La question ! lança-t-elle perfide avant de s’éloigner.
La corneille marquait un point, Piblô avait éludé avec adresse la question de son origine. Cette remarque le ramena à cette préoccupation récurrente. Qui était-il vraiment ? Personne ne semblait réaliser à quel point il était essentiel pour lui de le découvrir. Même Ma trouvait toujours un prétexte pour glisser sur le sujet. En quoi sa présence dérangeait-elle ? Ce silence blessant nourrissait le doute. Till voulait des certitudes. Bien sûr personne ne se serait risqué à des remarques directes, jamais Elhyane ne les aurait tolérées. Non, c’étaient les allusions déplacées qui le bouleversaient. Personne ne les invitait jamais alors qu’Elhyane était appréciée, il s’en rendait bien compte aujourd’hui. Till était la cause essentielle de leur isolement et cette conclusion l’affligeait bien plus qu’il n’osait se l’avouer.
Au Foyer, il avait côtoyé d’autres élèves, mais les relations s’étaient toujours bornées à une feinte indifférence. On évitait de lui parler ou même simplement de croiser son regard. Il était transparent, invisible, excepté pour cet idiot de Sven. Depuis l'arrivée récente du garçon au village la situation s'était considérablement dégradée, d'inconfortable, elle atteignait aujourd'hui les limites du supportable. Sven et sa bande qui se présenteraient à Gran-Cairn... ça, c’était une certitude. Le retrouver, avec ses indécrottables satellites, supporter encore ses attaques perfides, ses sarcasmes, non merci, sans façon ! Sa seule véritable amie jusqu’à présent avait été Thiya et même s’il l’aimait beaucoup, il était conscient des limites de cette relation. Till soupira et leva les yeux au ciel. L'oiseau papillonnait au-dessus de sa tête, tache noire sur cette étrange nuit. Elle avait gardé ses distances avec Piblô. Vite un peu jalouse, la corneille pouvait se montrer rancunière et bouder pendant des heures.
Thiya regagna l’épaule du garçon alors qu’il parvenait à la route côtière bordant le marais.
- Tu m’en veux ? demanda Till, conscient d’avoir un peu négligé son amie.
- Krâa, Thiya exister à présent !
- Tu crois que je pourrais t’oublier si vite, Thiya ? Toi ? Ta douce voix, ta sagesse légendaire, ton exceptionnelle patience ?
- Facile moquer Thiya. Till jamais écouter Thiya. Till n’en faire qu’à sa tête. Till pas venir pleurnoyer après !
Des appels étouffés interrompirent les remontrances. Till s’arrêta, l’oreille aux aguets. Les cris retentirent de nouveau avec plus d’insistance. Ils provenaient des marais. Quelqu’un était en mauvaise posture :
- Krâa, encore ennuis ! Moi aller voir. Toi ! Pas bouger d’ici !
Mais Till, une nouvelle fois, n’écouta pas. Sitôt l’oiseau envolé, il se précipita oubliant les conseils de prudence. Le marais se composait d’un entrelac de tertres herbus dominant des trous d’eau marécageux. Guidé par les voix, Till progressait avec lenteur, tâtant du bout du pied le terrain afin d’en éprouver la fermeté, contournant avec prudence les gigantesques tiges de roseaux mastodontes. L’odeur de pestilence qui flottait dans l’air, les lichens échevelés pendus aux branches d’arbres souffreteux, les frôlements visqueux d’une faune hostile, tout dans cet environnement donnait envie de déguerpir au plus vite. Mais les voix insistaient et reculer n’était plus une option envisageable.
Till les aperçut enfin, deux équilibristes perchés sur une branche pourrie qui tentaient probablement de repêcher un troisième tombé à l’eau. Il signala sa présence mais les autres qui l’avaient repéré, regagnaient déjà précipitamment la berge. Thiya veillait de loin en poussant des Krâa réprobateurs :
- Je vous ai entendus du chemin, vous avez besoin d’aide ?
- D’où tu sors toi ?
- Boucle là Blair, si on est dans ce pétrin, c’est par ta faute.
- On est dans le pétrin parce que cet âne n’est pas capable de regarder où il pose les pieds !
Till n’osa intervenir dans la dispute entre la fille et le garçon. Ils devaient avoir à peu près son âge. Lui semblait costaud ; elle, fine et nerveuse comme un rameau de saule. Le ton montait dangereusement :
- On est dans le pétrin parce que tu as eu la brillante idée de vouloir prendre un raccourci que tu ne connaissais pas. Et nous, on a été assez stupides pour t’écouter ! lança-t-elle, excédée.
- Si, je le connaissais ! C’est mon frère qui m’a expliqué par où couper !
- Ah ! C’est ton frère ! Encore mieux ! C’est bien ce que je disais…
- Hé, m’oubliez pas ! rappela le troisième du fond de son trou.
Till se pencha pour tenter de l’apercevoir, mais ne distingua qu’une touffe de cheveux fangeux et des bras qui battaient désespérément l’eau. Le silence amplifiait l’éclat de leurs voix. Mâ l’avait mis en garde contre ces marais, il fallait à tout prix éviter d’attirer l’attention. Mais pour quelle raison ? Il ne parvenait pas à s’en souvenir :
- Vous devriez arrêter de hurler comme ça, chuchota-t-il.
Surpris, les deux autres s’interrogèrent du regard :
- Pourquoi tu dis ça ? demanda la fille.
- Je ne me souviens plus du pourquoi mais je sais qu’il faut rester discret, c’est tout, murmura Till.
- Tu es un comique toi, lança Blair en éclatant de rire, qu’est-ce que tu veux qu’il y ait dans ces flaques ? Des gobe-lune ? Des crapauds-teigneux ? Ou peut-être bien des goules-licheuses !
Till ignora la moquerie :
- Je suis sérieux. Y’a danger ! Je veux bien vous aider mais je ne tiens pas à m’éterniser par ici. Si vous n’avez pas besoin d’aide, dites-le tout de suite et je m’en vais !
- Susceptible le flûtiau !
- Oh, ça va Blair ! J’en ai assez de tes fanfaronnades ! s’exclama la fille. On voit bien où elles nous ont conduits. Ca ne coûte rien de faire ce qu’il dit, alors, s’il te plait, fais un effort.
- Mon nom est Till. J’ai une corde dans mon sac, nous allons pouvoir hisser votre ami. C’est quoi son nom ?
- Châny. Il s’appelle Châny, moi, c’est Naëlle et lui, Blair.
- Qu’est ce qui se passe ? hurla Châny, aidez-moi, je m’enfonce !
- Chut !!!
Mais il était trop tard, des bulles de vase crevèrent soudain la surface de l’eau. Elles s’élevèrent lourdement pour éclater en « blop, blop, blop » désordonnés :
- Mais c’est quoi ça ! s’écria l’enlisé avec effroi.
- Je me souviens ! s’exclama Till, ce sont des fouillouses. Des fouillouses ! Thiya ! Thiya !
- Krâa, encore Thiya ! Qu’est-ce que moi prédire ! Quand rien ne va plus, heureusement Thiya est là !
La corneille s’était mise à disperser les petites créatures.
- Nous devons agir vite, dit Till en déroulant la corde, je ne sais pas combien de temps Thiya pourra les distraire.
Mais les bestioles se jouaient des tentatives de la corneille. Avec leurs grosses têtes rondes, leurs yeux chafouins et globuleux aux paupières mobiles, leur absence de cou, elles ressemblaient à de petits tonneaux. Till essayait de se souvenir des explications de Mâ : « de petits êtres assez laids, à la langue acérée et à l’esprit volatile qu’il faut à tout prix éviter de contrarier… ».
- Aie ! Cria Châny en se débattant, mais elles mordent !
Dotées d’une double rangée de petites dents, leurs bouches s’ouvraient démesurément. Elles ricanaient tout en se déplaçant avec une rapidité surprenante :
- Oh ! Oh ! Oh ! C’est jour de ripaille, les Gueuses !
- Hi ! Hi ! Hi ! Un Escagarçon ! Belle bête ! Fessue et joufflue à souhait !
Blair, mortifié, s’était saisi d’un bâton et moulinait pour tenir éloignées les prétendantes :
- Un morceau de Choix pour une Reine !
- Je, suis la Reine ! C’est mon morceau !
- Non ! C’est moi la Reine !
Profitant du désordre, Till lança la corde mais une fouillouse dévia la trajectoire :
- Quoi ! Quoi ! Quoi ! On essaie de nous blouser, les Gueuses ! Sus ! Sus ! Sus !
Assailli de toutes parts, Till ne dut son salut qu’à l’intervention avisée de Thiya. Naëlle, de son côté, jetait des cailloux. Des tirs adroits qui firent mouche à chaque coup. Mais il émergeait toujours plus de bulles visqueuses et dégoulinantes : « bop, bop, bop », un flot que rien ne semblait pouvoir tarir. Bientôt il y eut au-dessus de la mare, un essaim grouillant de créatures qui braillaient à assourdir un oliphant. Till tentait de réfléchir à une solution mais les assauts répétés des fouillouses ne lui en laissaient guère le loisir. Blair bataillait sans relâche, ses bras décrivant de larges cercles. D’un geste puissant il en expédia plusieurs s’écraser dans l’étang voisin. Naëlle s’empara de la corde abandonnée et parvint à atteindre Châny qui commençait à montrer des signes inquiétants d’épuisement.
Une mâchoire agressive arracha quelques plumes de la queue de Thiya.
- Alouette, Alouette, je t’ai plumée !
- Sus ! Sus ! Sus ! Plumons la poulette !
L’essaim, en formation, fondit sur la corneille qui esquiva l’attaque avant d’effectuer un demi-tour. Son jabot gonfla sous l’effet de la colère, elle crailla si fort en tendant le cou qu’elle cloua un instant sur place les ridicules bestioles. Till songea aux provisions qu’il avait pris en abondance. Ces fouillouses voulaient manger ? Il allait les satisfaire. Il sortit de sa besace les morceaux de viande séchée et les fruits secs pour les jeter à la volée provoquant une ruée générale. Blair fit de même et sacrifia les restes de leur déjeuner. Cet intermède fut suffisant pour sortir Châny de l’eau. Il fallait maintenant regagner au plus vite le chemin.
Mais les fouillouses ne l’entendaient pas de cette oreille. Elles piquaient à tour de rôle sur les malheureux à la moindre tentative de mouvement, entonnant en chœur de leurs voix éraillées et dissonantes :
- Encore ! Encore ! Encore ! Sinon, nous manger Vous ! Vous ! Vous !
Encore ! Encore ! Encore ! Un sacrifice accepteRons ! Ron ! Ron !
Encore ! Encore ! Encore ! Partirez quand nous le vouDrons ! Dron ! Dron !
- C’est charmant, marmonna Blair.
- On fait quoi maintenant ? s’inquiéta Naëlle.
Till était à sec de munitions. Il tâtait ses poches dans l’espoir d’y trouver quelques miettes providentielles, quand ses doigts se refermèrent sur le sac de Piblô :
- C’est quoi ? demanda Châny qui tremblait de froid.
Till hésita, ces graines étaient pour Elhyane. Piblô serait-il d’accord ? Oui, certainement, s’il n’y avait pas d’autres solutions :
- Peut-être notre dernière chance, murmura-t-il sans grande conviction.
Il se saisit d’une graine et l’observa d’un air dubitatif. Une graine pas plus grosse qu’un œuf de philanthrope* qu’il jeta avec un pincement de regret. Elle dessina une parabole presque parfaite avant de disparaître, gobée avec avidité par la gueule d’une fouillouse. Ils attendirent quelques secondes, tendus à l’extrême. Les effets furent quasi immédiats. Les énormes yeux globuleux gonflèrent jusqu’à jaillir de leurs orbites pour se balancer mollement au rythme de la rengaine que les fouillouses agrémentaient de nouveaux couplets. La bouche s’ouvrit d’une oreille à l’autre, affichant un sourire béat. Atroce. Puis le corps tout entier se mit à tournoyer avec lenteur et volupté :
- Merveilleux ! Merveilleux ! Merveilleux ! gazouillait-elle.
- J’en veux moi aussi ! s’écria une autre, puis une autre et encore une autre.
Till ne se fit pas prier et bientôt, un ballet de fouillouses fluorescentes évolua en clignotant au-dessus de la mare. Till et ses compagnons les contemplèrent un instant avec curiosité avant de s’éclipser le plus discrètement possible après avoir récupéré leurs sacs abandonnés contre un tronc déraciné.
Ce n’est que lorsqu’ils atteignirent le chemin, qu’ils s’écroulèrent épuisés et soulagés, rejoints par Thiya qui ne ménagea pas ses récriminations :
- Vous stupides inconscients ! Vous avoir chance car personne sortir du marais vivant ! Thiya pas contente ! Moi pas imaginer quoi dire Mâ ! Mâ pas contente et Mâ avoir raison !
- Je vous présente Thiya. Thiya c’est ma bonne conscience et ma meilleure amie.
- Et une combattante redoutable, souligna Naëlle.
- Thiya pas sensible à flatteries ! Dit l’oiseau en roucoulant de plaisir.
- Nous devons vraiment te remercier, Till, sortir de là sans ton aide aurait été impossible, poursuivit la jeune fille.
- Mais nous avions quand même la situation bien en main ! s’exclama Blair.
- Blair ?
- Quoi ?
- Blair !!!
- Ok, je vous dois des excuses pour vous avoir entraîné dans ce raccourci…
- Et ?
- C’est vrai que tu nous as beaucoup aidés.
- Et ?
- Je te remercie.
- Moi aussi je te remercie, enchaîna Châny. Sans votre secours, qui peut dire où j’en serais. L’idée de finir, digéré dans le ventre de ses créatures… rien que d’y penser, ça donne le frisson ! Oh, et tes graines hallucinantes ? C’était quoi au juste ?
- Des graines d’Euphorie.
- Jamais entendu parler. Tu les as trouvées où ?
- Krâa, le meilleur à venir !
- Je devais les ramener à ma mère, répondit Till évasif ignorant l’intervention de la corneille, il ne reste pas grand-chose. J’espère que ça lui suffira. C’est vrai qu’on a eu beaucoup de chance. Mais vous espériez aller où en passant par-là ?
- Nous voulions rejoindre Karnak pour la nuit, expliqua Naëlle, on vient de Lajo.
- Une étape avant Gran-Cairn, ajouta Blair.
- Vous allez à Gran Cairn ?
- Bien sûr. Pourquoi ? Toi, tu comptes pas y aller ?
Till ne répondit pas. Châny frissonna, il était trempé et la température avait sérieusement chuté :
- Écoutez, il commence à faire vraiment froid, je vous propose d’aller chez moi. Karnak n’est pas très loin mais vous ne trouverez pas là-bas d’endroit où dormir à cette heure.
- En fait, nous…
Changer de projet n’était pas un réel problème. Ils étaient attendus chez la grand-tante de Naëlle, mais Wilma ne s’inquiéterait pas. Après un échange de regards avec ses amis, la jeune fille se ravisa.
- … c’est très gentil de ta part, mais nous ne voulons pas déranger.
- Je vis seul avec ma mère et je suis certain qu’elle sera heureuse d’avoir des invités.
- Krâa, Till pas d’amis. Jamais personne voir Till. Till trop solitaire ! Till trop spécial !
- Merci Thiya pour ces commentaires. Maintenant je vais passer pour un vrai sauvage.
- De rien !
- Je suis d’accord, soupira Châny, soulagé. Ainsi nous aurons tout le temps de faire mieux connaissance.
- Bien dit, ajouta Naëlle. Till, c’est le destin qui t’a mis sur notre route.
- Bon, marmonna Blair, je crois qu’on peut lui faire confiance.
- Blair ! s’exclama Naëlle d’un ton outrageusement admiratif, la perspicacité serait-elle chez toi une seconde nature ?
- Heureux que tu l’aies enfin remarqué ! conclut Blair avec le plus grand sérieux.
- (1) Philanthrope : petit insecte des futaies, connu pour son chant musical. Qui croise le chemin du philanthrope connaîtra bonheur et félicité.Chapitre IV
-
Pour les coquillettes, appelons-les plutôt des vermisseaux : ce sont surtout des questions de virgules et d'accents !
- lança-t-elle perfide avant de s’éloigner. => virgules autour de perfide
- J'aime bien le "pleurnoyer"
-D’où tu sors toi ? => d'où tu sors, toi (ajouter la virgule)
Boucle là Blair, si on est dans ce pétrin, c’est par ta faute. => Boucle-la, Blair
- Je ne me souviens plus du pourquoi mais je sais qu’il faut rester discret, c’est tout, murmura Till. => virgule avant "mais" (toujours, c'est la seule conjonction de coordination qui exige une virgule !), il y a une autre occurrence quelque part, mais je ne l'ai pas relevée...
- Aie, cria Châni => aïe
- Je, suis la Reine ! C’est mon morceau ! => une virgule égarée, si c'est pour insister sur le "je", le mettre en italique.
A très vite !
Je suis heureuse que les amis de Till te plaisent, quant aux fouillouses, j'aime leur mordant ! La Fouillouse est une petite rivière de Lozère !
Haha elles sont marrantes tes fouillouses.
Oliphant. Tu fais référence au Seigneur des anneaux ? C'est un peu étrange.
J'imagine que nous rencontrons ici les nouveaux compagnons de Till. C'est une bonne première manière de faire connaissance avec eux :)
Oui, c'est l'instant de la rencontre des nouveaux compagnons de Till et je suis ravie que tu trouves mes fouillouses amusantes.
Pour l'oliphant, c'est vrai qu'on le retrouve dans Tolkien mais j'avoue avoir plus pensé à l'olifant qui est un cor taillé dans une défense d'éléphant, lointain souvenir d'école et de la chanson de Roland.
A très bientôt et merci pour ton commentaire.
Eh bien, un nouveau chapitre très rythmé, j'ai trouvé tout ça à la fois drôle et assez théâtral dans l'énergie de ces dialogues. Des échanges dynamiques, naturels, bien gérés. Naëlle a un sacré carafond, elle m'a fait sourire, et aussi la chamaillerie entre ces nouveaux protagonistes. Je me demande comment tout ça va se mêler et ce qui va émerger de tous ces personnages qui se rencontrent dans ce moment pour le moins enlevé.
Toujours curieuse aussi du lien que ça aura avec l'univers plutôt futuriste et les protagonistes qui avaient été posés dans le prologue :D
Deux trois petites bricoles :
>> "Boucle là Blair, si on est dans ce pétrin," - c'est plutôt "boucle-la" je dirais ?
>> J'ai vu passer un "Ok", dans ce contexte je me demande si c'est pertinent, personnellement ça m'a un peu sortie de l'ambiance, cette formule est très marquée locale et XXIe siècle.
>> C'est normal s'il y a un mot en gras (Des fouillouses) vers le milieu du texte ? Est-ce que c'est volontaire cette dimension un peu BD dans la mise en forme, comme la ponctuation redoublée ici et là ?
Toujours un plaisir en tout cas, ta plume et cette histoire sont très vivantes !
A bientôt =)
Merci pour tes remarques dont je prends note. Tu as raison pour le "Ok". Oui la mise en forme accentuée est volontaire , trouves-tu cela déplacé ou trop exagéré ?
J'espère que la suite répondra à tes attentes .
A très bientôt
Merci
Très bon chapitre :)
J'ai lu les derniers commentaires, et à ta place je ne toucherais à rien sur celui là.
Je ne trouve pas qu'il y ait de longueurs. Il y a de l'action, de nouveaux personnages.
A bientôt pour la suite
A très bientôt
Je suis actuellement en pleine réécriture. Je n'ai pas encore attaqué la restructuration du texte, j'envisage de couper certains chapitres trop longs et d'étirer un peu l'histoire dans le temps. Penses-tu que ce chapitre soit trop long ou trop dense ?
Le débarquement va se faire désirer mais j'espère que tu ne t'ennuieras pas en attendant !
A très bientôt
si tu as un insta, ajoute moi si tu veux. Comme ça on pourra parler un peu plus facilement si le cœur t'en dit
Des nouveaux personnages intéressants que tu exposes avec humour et légèreté. C'est agréable même si je serais heureux de retrouver les personnages du prologue ^^
Quelques remarques :
"c’était tout à la fois rassurant" le "tout" n'est pas nécessaire
*"Piblô accompagna ses pensées tout au long du chemin." Ce serait plus logique que ce soit les pensées qui l'accompagne ?
"Que sous-entendait" -> entendaient
"alors, s’il te plait," -> plaît
" Aie ! Cria Châny e" -> aïe
"Thiya pas sensible à flatteries ! Dit l’oiseau en roucoulant de plaisir." bien joué, c'est amusant !
A bientôt !
Il va falloir attendre encore un peu pour retrouver les personnages du début. Je développe d'abord un peu, il faut bien avouer pour les faire oublier et créer à nouveau la surprise.
Merci pour toutes tes remarques pertinentes que je prends en compte dans la réécriture.
A très bientôt
J'ai apprécié l'arrivée de nouveaux personnages dans ce chapitre qui apportent une touche de légèreté. Naëlle, la râleuse intrépide, est intéressante. Les fouillouses m'ont fait rire. J'ai particulièrement aimé deux passages : " elle, fine et nerveuse comme un rameau de saule. " (comparaison bien trouvée), "Hi ! Hi ! Hi ! Un Escagarçon ! Belle bête ! Fessue et joufflue à souhait !" (très drôle).
Bonne continuation !
Rien à dire de particulier sur ce chapitre, et je m'accorde avec Ella Palace pour ses quelques remarques pertinentes.
Je suis pas es maître en onomatopées, mais je suis grand lecteur de BD. Blop est souvent employé pour définir toutes sortes de petits bruits. De fait, je verrais bien tes bulles de vase faire "Blop ! Blop ! Blop !" plutôt que "Bop" !
Plus j'avance dans ton récit, plus me titille le regret de ne plus revoir Arp Donovan, le Technovateur en charge de la prospection et de l’énergie, et le Colonel Karlov !
Je ne sais pas si tu vas les faire réapparaître, mais ce que tu avais proposé dans ton prologue me semblait annonciateur d'un proche départ pour cette île mystérieuse, et je trouvais cela très excitant.
Pour l'heure, je trouve cela très bien, mais je trouve qu'il manque peut-être une intrigue B, que tu vas peut-être développer, remarque, par la suite !
Je donne donc ma langue à la suite !^^
Bien à toi !
Je prends note des "blop"
Le prologue annonce le départ d'une expédition scientifique pour l'île. C'est une information importante mais rassure toi on retrouvera bien par la suite le colonel et le technovateur.
Dans un premier temps je développe l'histoire de Till qui est le personnage principal du récit. Il est important de comprendre qui il est, de s'identifier à lui (je m'adresse à un public "jeune adulte"). L'action se déroule sur une courte période, dans un univers en marge.. Il me semble donc important d'avoir une idée précise de cet univers. Un enchaînement d'évènements va se produire qui conduira à la confrontation de ces deux mondes : celui du continent et celui d' l'île.
Le prologue doit rester en arrière pensée dans la tête du lecteur. L'idée étant même qu'il l'oublie un peu pour se laisser surprendre le moment venu.
J'espère que la suite te plaira même si je devine que la rencontre va un peu tarder à ton goût.
Un grand merci pour ton retour attentif et à bientôt.
C'est vraiment drôle ce passage avec la fouillouses! Très dynamique! Ca se laisse lire sans arrêt tout en donnant suffisamment de détails pour bien visualiser la scène! Bien trouvé!
Cette rencontre est vraiment intéressante et ajoute de l'intérêt pour l'histoire, l'intrigue. J'ai passé un très bon moment!
Mes remarques ;-):
- Tu dis que ses relations se sont bornées à l'indifférence. Qu'il est invisible... Or, tu dis aussi qu'on évite de croiser son regard... On n'évite pas quelqu'un d'invisible vu qu'on ne le voit pas. Et d'après ce que j'ai lu, il est victime des remarques de Sven et sa bande, il n'inspire donc pas de l'indifférence, au contraire, il inspire une forme de "distance", de "rejet" et ça ce n'est pas de l'indifférence.
- "Vite un peu jalouse", ça me chiffonne un peu
- "Des appels étouffés" suivis de "des cris retentirent à nouveau", je pinaille peut-être mais si tu veux dire que c'est la même chose qui se répète, je pense qu'il faut dire "de nouveau" et que "à nouveau" signifie faire de façon différente.
- deux fois le mot "prudence" sur quelques lignes.
- "ça ne coûte rien de faire...", tu as oublié la majuscule.
- tu utilises deux fois l'expression "décrire des cercles" et tu reprends le verbe "décrire" pour parler de globes.
Merci pour ce chapitre!
Ella
Merci pour ta relecture pointue et toujours pertinente.
Je prends !
A bientôt