Chapitre 44 : Héritage (2)

Notes de l’auteur : Voici la seconde partie du chapitre de la semaine dernière, j'espère qu'il vous plaira !
Bonne lecture ! =^v^=

Ils galopèrent ainsi jusqu’au bout de la plage puis firent demi-tour au pas, laissant leurs chevaux se reposer et profitant de ce répit pour discuter un peu. Mathilde put exprimer sa joie, sa nostalgie de son île natale, et échanger avec Artag sur son expérience de Filleul. La photo montrée plus tôt dans la soirée revint à la mémoire de Mathilde.

— J’ai cru reconnaître Lady Tymphos, à votre droite, remarqua-t-elle. Du moins, cette Mauve avait le même regard…

— Condescendant ? acheva le Chambellan, amusé. Oui, elle a toujours été comme ça.

Mathilde se redressa sur sa selle.

— Alors c’était bien elle ? Faisait-elle partie de ceux qui vous ont mené la vie dure ?

Artag fit la grimace.

— À votre avis ? Elle était persuadée d’obtenir un Sylphe, mais elle a de telles sautes d’humeur… Les Sylphes n’ont pas voulu d’elle, et vous subissez aujourd’hui les effets que cette humiliation a eus sur son caractère.

Le Chambellan leva la tête vers le ciel avec un air peiné.

— Pendant un temps, continua-t-il, j’ai pensé que son mari réussirait à l’adoucir, tempérer sa rancœur… Il est mort trop tôt pour cela, le pauvre. La guerre l’a emporté et l’aigreur d’Arabella a empiré.

Le ton compatissant de son Tuteur laissait Mathilde perplexe. Elle comprenait à demi-mot que Lady Tymphos avait rendu la vie impossible à Artag, et c’était encore vrai aujourd’hui. Sa haine pour le Chambellan était évidente et chacun de leurs échanges était explosif… Pourtant Artag n’exprimait aucune colère, pas même dans la couleur de ses yeux. Simplement de la pitié.

— Lui avez-vous… pardonné ? demanda-t-elle.

Artag baissa de nouveau les yeux sur sa pupille et lui sourit, la lumière de la lune blanchissant son visage plus que de coutume. Il avait l’air triste, sans être résigné.

— Je m’y efforce. Elle ne me facilite pas la tâche.

— Malgré tout ce qu’elle vous a fait ?

Le regard du Chambellan changea, et il posa sa main sur la tête de sa pupille.

— Vous, vous ne me parlez pas de mon cas, mais du vôtre. Oui, Mademoiselle, malgré tout. Cela ne veut pas dire que je recherche la compagnie d’Arabella, simplement que je lui laisse la liberté de se défaire de sa haine et de devenir quelqu’un de bien. Cela n’arrivera peut-être jamais, mais elle aura eu le choix.

Voyant Mathilde plisser les sourcils, les iris du Chambellan virèrent au rose.

— Pour être honnête, je n’ai pas d’attente particulière. Je connais trop bien son vilain caractère pour cela. Néanmoins, je vous invite à vous détacher de la rancœur que ces mauvais traitements peuvent entraîner. Vous vous ferez du mal, et leur rendrez service en leur facilitant la tâche. Soyez forte, parlez-en moi s’ils dépassent les bornes, mais ne tombez dans leur piège. Si vous le pouvez appuyez-vous sur vos camarades.

Mathilde serra fort ses rennes dans son poing. Elle avait toujours peur de la réaction de Rok et Galis si elle se confiait à eux. Ils n’étaient pas aussi bons confidents que pouvait l’être Artag et leur réaction risquait de provoquer plus de chaos encore.

Elle hocha mollement la tête à sa suggestion. Elle leur parlerait, certes, mais elle attendrait le bon moment. Et si celui-ci ne venait pas, elle s’en accommoderait sans mal. Pour le moment, Artag lui suffisait comme appui.

Ils remontèrent sur les trottoirs et passèrent devant un bureau de poste. Mathilde marqua une pause devant l’établissement puis rattrapa son Tuteur d’un petit coup de talon sur les flancs de sa monture.

— Sir, j’ai pu parler avec ma sœur pendant les fêtes du Solstice, et elle m’a averti que les télégrammes que j’ai envoyés du Collegium avaient inquiété ma famille, dit-elle d’un ton hésitant. Jadice m’a promis de leur transmettre elle-même de mes nouvelles, mais je désirerai vraiment pouvoir leur écrire. Seulement depuis le Collegium, j’ai l’impression que ce serait vain.

Artag soupira.

— Je comprends votre frustration, croyez-moi. Cependant, ne vous en faites pas pour vos proches. J’ai parlé à votre père récemment, et il a dû rassurer votre famille sur votre état.

Mathilde tiqua. Elle avait oublié, mais le Chambellan avait déjà confirmé qu’il connaissait son père la dernière fois qu’ils avaient parlé de ses lettres.

— Comment connaissez-vous mon père ?

— Je le vois assez souvent en réunion. C’est l’un des plus grands responsables du commerce interinsulaire. Un homme solide et très passionné par ce qu’il fait. Vous tenez de lui.

Il avait parlé vite, la tête ailleurs avec l’air de ne pas vouloir s’étendre plus longuement. De plus, ils arrivaient devant l’écurie. Plutôt que de laisser la déception l’envahir, Mathilde descendit de cheval en savourant le compliment qu’il lui avait fait.

Sa famille était rassurée, c’était l’essentiel. Elle avait assez reçu au cours de la soirée pour ne pas se sentir frustrée. Son regret de ne pas pouvoir écrire à sa famille était toujours présent, mais elle pouvait s’en accommoder.

Ils retournèrent sur la place de la fontaine et retrouvèrent la plaque d’égout qui les reconduirait entre les murs de la Cité Impériale. L’échelle, le corridor secret puis la voie ferrée et le Musée, ils furent bientôt debout dans la cage d’ascenseur, prêt à réintégrer l’enceinte du Collegium.

Après tout ces événements, la fatigue avait fini par retrouver son chemin jusqu’à Mathilde et ses yeux se fermaient tout seuls. Elle ignorait que le Chambellan lui réservait une dernière surprise.

— Tenez, Mademoiselle, dit-il en lui tendant un petit paquet. C’est pour vous.

Mathilde déroula le papier et une clef tomba dans sa paume ainsi qu’un insigne en argent en forme d’écu, gravé d’un renard s’enroulant autour d’une clef. Une suite de lettres et de chiffres étaient inscrits sur l’emballage parcheminé. Elle releva la tête vers son Tuteur, n’osant trop croire à ce que son intuition lui soufflait.

— Qu’est-ce que c’est ?

Artag posa sa main sur la sienne avec un air à la fois tendre et sérieux.

— Comme l’ont fait mon Tuteur et son Tuteur avant lui, je vous offre une clef de cet ascenseur et le code ouvrant la porte de la voie ferrée. Avec ceci, vous serez libre d’aller prendre un bol d’air quand le Collegium vous semblera insupportable. Je m’en remets à votre prudence : faites-en un usage raisonnable. Ne sortez que la nuit, et aussi rarement que vous le pourrez, ces escapades sont dangereuses et le seront davantage lorsque je ne serai pas à vos côtés.

Mathilde était sans voix. Lorsque Artag donnait sa confiance, il ne faisait pas les choses à moitié ! Il lui rendait la liberté. Elle avait la sensation d’avoir pénétré dans une sphère de bienveillance sans limites. Il se redressa et continua ses recommandations.

— Apprenez le code par cœur et détruisez le parchemin le plus tôt possible. Gardez la clef en lieu sûr, de préférence sur vous si vous le pouvez. Jamais personne ne doit la voir ni même vous suspecter de quoique ce soit. Si vous souhaitez emprunter un cheval à mon écurie, vous n’aurez qu’à montrer cet insigne, on vous laissera faire.

Elle passa son doigt sur la gravure élégante en suivant la courbe de la queue du renard.

— C’est votre blason ?

Artag dodelina de la tête.

— Si on veut.

Mathilde rangea le cadeau d’Artag dans la poche intérieure de sa veste en balbutiant des remerciements. Son esprit s’agitait dans tous les sens, submergé par les opportunités que lui offrait ce passage vers l’extérieur.

Il y avait les promenades nocturnes, qui ne manqueraient pas de la revigorer, mais surtout elle aurait accès aux bureaux de poste ! Ils étaient sans doute moins surveillés que le service postier de la Cité Impériale, elle n’aurait donc plus à censurer ses lettres ! Elle pourrait écrire à son père, ses frères, peut-être même… Beathan !

Songer au mousse naïf après si longtemps lui fit tout drôle. Cela faisait déjà presque cinq mois qu’elle avait débarqué à la Capitale, cinq mois que Beathan devait attendre de recevoir de ses nouvelles. Elle aurait de la chance s’il ne l’avait pas oubliée depuis.

Artag lui tapota l’épaule pour la ramener sur terre. L’ascenseur s’était arrêté à son étage, le moment de se quitter était venu. Pétrie de reconnaissance, Mathilde embrassa la chevalière de son Tuteur et s’inclina bien bas avant de sortir. Les portes grillagées se refermèrent sur le rire du Chambellan, aussi rocailleux que d’habitude, cependant il y avait longtemps qu’il n’apparaissait plus à Mathilde que comme chaleureux.
 

**********
 

Les cinq semaines suivantes furent plus supportables pour Mathilde. Malgré son envie de sortir des murs de la Cité Impériale une fois de plus, elle n’en eut pas l’occasion et face aux montagnes de devoirs qui s’accumulaient sur son bureau, elle préférait encore le sommeil à une escapade nocturne.

Néanmoins, le poids discret de la clef offerte par Artag suffisait à la rassurer. Elle l’avait cachée à l’intérieur d’un médaillon à compartiment secret dont le couvercle représentait un portrait de sa famille.

Personne ne pouvait s’étonner de la voir porter ce bijou banal, et elle se réjouissait de son côté de préserver un secret d’une telle ampleur aussi proche de son cœur. Il lui donnait du courage lorsque l’entraînement devenait trop dur ou qu’un des Mauves lui faisait une réflexion désagréable. Qu’importe leurs moqueries, elle possédait quelque chose de mille fois plus précieux à ses yeux.

Au lieu de se concentrer sur les provocations des Mauves, Mathilde s’appliqua à exercer les conseils d’Artag et à prendre autant de recul que possible. Résister à leur charisme devenait une tâche quotidienne, mais elle se résolut à la prendre comme un aspect supplémentaire à son entraînement. Après tout, le but de toute cette tension était de les exercer à se contrôler eux-mêmes, non ? Sous cet angle, les Mauves lui rendaient service. Elle s’en serait bien passée, cela dit.

Du côté de ses coéquipiers, elle ne remarqua pas de changement notable, si ce n’était les efforts de Rok pour ne pas l’envoyer à l’infirmerie lors de leurs duels, et ceux de Galis pour les éviter tous les deux. Il passait tout son temps en compagnie de Lalëy et Luisa et délaissait tout à fait leur équipe, se contentant de la coopération minimum nécessaire à la réussite de leurs exercices.

Mathilde était très déçue de cette attitude à laquelle elle ne trouvait pas d’explication, mais s’était résignée. Elle supportait mieux sa quasi-solitude depuis qu’elle savait que dès qu’elle trouverait le temps, elle pourrait envoyer ses lettres à sa famille par le premier bureau de poste hors de la Cité Impérial en évitant la censure. Cette seule idée lui mettait du baume au cœur.

Au terme de la première semaine du mois d’août, les Tuteurs rassemblèrent tous les Filleuls dans la salle de projection pour une réunion exceptionnelle. Ils s’assirent sur les sièges de velours rouge pour la première fois depuis leur accueil au Collegium, et à défaut de trouver Galis à ses côtés, Mathilde s’installa auprès de Rok, sur les derniers rangs.

L’espace entre les sièges était trop réduit pour le géant qui, une fois assis, étendit aussitôt ses jambes dans l’allée, tournant de ce fait à moitié le dos à sa coéquipière. Mathilde ne s’en offusqua pas et s’appuya sur le dossier qui lui faisait face, la tête reposant dans ses bras croisés. Cette réunion empiétait sur leurs heures de travail personnel, elle avait intérêt à être brève.

Les quatre Tuteurs montèrent sur l’estrade et Lady Tymphos ouvrit la séance.

— Certains l’ont peut-être remarqué, mais la première année de votre entraînement arrive bientôt à sa fin. Le 31 août, les Augures feront leur retour à la Citée Impériale, et vous entrerez dans le vif du sujet en commençant vos premiers cours sur les Sylphes.

Un brouhaha d’exclamations excitées envahit la pièce à cette annonce. La Mauve tarit d’un claquement de main.

— Le retour des Augures est un événement incontournable à la Cour, et donne lieu chaque année à un spectacle au Cantatorium. Une représentation où vous serez les acteurs.

Cette fois, un silence atterré remplaça l’agitation des Filleuls et on se regardait avec des mines anxieuses. Comment ça, des acteurs ? Ne les avait-on pas formés à devenir militaire ? Qu’est-ce que ce spectacle avait à faire avec leur formation ? Le sourire glacial de Lady Tymphos trahissait le plaisir qu’elle prenait à leur désarroi.

— La tradition veut que les Filleuls en entraînement accueillent les Augures en leur jouant une pièce de théâtre où ils pourront exhiber leurs talents, expliqua-t-elle en leur montrant un livret fraîchement relié. Chaque année, une nouvelle pièce est écrite spécialement pour l’occasion, en fonction du nombre de Filleuls disponible. Vous avez la chance d’être nombreux, votre texte en sera d’autant moins cours. Vos rôles vous sont déjà assignés et ont été calibrés pour vous et vos points forts. À vous de leur faire honneur et de vous en servir pour impressionner les Augures.

Tandis qu’on leur distribuait leur texte de la pièce, la directrice adjointe leur résuma l’intrigue de leur spectacle. Elle était inspirée d’un conte bien connu qui racontait l’histoire d’amour tragique d’un jeune couple, poursuivi par les persécutions d’un prétendant cruel. C’était une pièce pleine de rebondissement, de complots, mensonges et trahison, juste ce que la Cour préférait.

Mathilde feuilleta le livret, dubitative. Cette histoire sanglante concordait avec les entraînements physiques qu’ils pratiquaient depuis des mois et elle imaginait facilement les scènes de combats que le script demandait de mettre en scène. Il y avait un hic cependant. Elle ne voyait son nom nulle part dans la répartition des rôles.

Elle lança un regard interrogateur à Artag, qui la remarqua et lui adressa un sourire rassurant. Puis il s’avança sur le devant de l’estrade. Lady Tymphos s’écarta avec une expression agacée, claquant son éventail entre ses mains.

— Je suppose, dit le Chambellan, que vous vous en êtes rendu compte maintenant, la pièce comporte onze rôles seulement. Il ne s’agit pas d’une erreur, mais des suites d’une demande personnelle de l’Empereur.

Les Mauves s’agitèrent sur les premières rangées. Du fond de la salle, Mathilde entendit Glen piailler d’une voix inquiète.

— Il souhaite exclure l’un de nous ? Pourquoi ? Qui ?

Les yeux du Chambellan brillaient d’un vert tacheté d’or. Encore une combinaison inconnue à Mathilde, mais elle semblait triomphante.

— Il n’est pas question d’exclusion, jeune homme, insista-t-il d’un ton sec, mais d’une requête spéciale. L’Empereur a entendu parler des talents de l’un d’entre vous, et il souhaite en avoir la démonstration toute particulière.

Artag se tourna tout entier vers sa pupille et plongea son regard dans le sien.

— Mademoiselle Eth’Arken, sur ordre impérial, vous devrez clore le spectacle de bienvenu des Augures par un morceau de violon de votre choix. Soyez créative.

À ces mots, la salle de projection résonna des protestations choquées des Filleuls, les Mauves étant les plus bruyants. L’injustice était insoutenable à leurs yeux. Pourquoi elle ? Ils auraient tous des centaines de lignes de textes à apprendre par cœur, ainsi qu’une mise en scène ambitieuse à retenir, pourquoi n’y avait-il qu’elle de mise à l’honneur ? Petra était verte de rage et lui jetait des regards meurtriers.

Mathilde ne la remarqua même pas. Son esprit démêlait lentement ce qu’impliquaient les paroles d’Artag. Cet honneur était-il le résultat d’une discussion qu’il aurait eu avec l’Empereur. En tant que confident impérial, c’était tout à fait possible. Cependant, elle sentait qu’il y avait autre chose.

Artag avait déjà fait beaucoup pour elle. Depuis leur nuit hors de la Cité Impériale, il ne lui avait accordé aucun autre traitement particulier et elle n’en avait pas eu besoin. De plus, il n’aurait pas eu de raison de vouloir la séparer plus du groupe qu’elle ne l’était déjà. Cette demande devait donc bien émaner de l’Empereur.

Mais alors qui avait parlé de ses dons musicaux ? Lady Hilaris ? Plausible, mais peu probable. Elle n’avait pas ce genre d’influence. Le visage de Mathilde s’éclaira. Il y avait bien quelqu’un qui l’avait entendu jouer et qui était assez proche de l’Empereur. Son fils, Berlioz.

Mathilde embrassa en pensée le petit garçon qui, probablement sans s’en rendre compte, venait de lui faire un magnifique cadeau. Elle se leva et s’inclina profondément face aux Tuteurs, ignorant les bavardages autour d’elle.

— Je ferai de mon mieux, dit-elle, les joues rosies par l’excitation.

Elle allait jouer devant à la Cour. Les Filleuls pouvaient pester tant qu’ils voulaient, sa joie resterait intacte. C’était son rêve qui se réalisait dans les plus étranges circonstances, au milieu de son avenir tout tracé de militaire. Après lui avoir secrètement rendu sa liberté, voilà qu’on lui offrait l’occasion de goûter pour une soirée à la vie de musicienne dont elle avait tant rêvé.

Ses mains tremblaient d’émotions, serrées en poings dans son dos. Il était donc possible d’être heureuse au Collegium.
 

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Fusca-history
Posté le 27/03/2022
C'était donc bien Lady Tymphos ! Ça explique tant de choses ! A quel point elle le déteste lui qui a obtenu un Sylphe alors qu'elle non (sachant qu'elle a du le rabaisser, avec son charisme, parce qu'il était roturier, parce qu'elle avait de l'influence, ...) oh ce qu'elle a du le haïr ! Et lui, qui la déteste courtoisement ^^
Je me demandais comment elle pourrait sortir, sans la clé de l’ascenseur, j'ai enfin ma réponse ! ^^ et quelle confiance, elle a une chance folle

Par contre, le comportement de Galis qui me perturbait depuis plusieurs chapitres devient réellement frustrant et préoccupant....

Et je suis tellement heureuse pour Mathilde, qu'elle puisse jouer devant toute la Cour ! Elle peut remercier Berlioz ^^
MarenLetemple
Posté le 30/11/2021
Un très bon chapitre qui annonce plein de choses excitantes ! J'ai hâte d'être à ce spectacle et surtout de voir/lire leurs représentations. Rok surtout... il ne m'a pas l'air doué dans le genre acteur ^^ Ca va être drôle !
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Pleins d'annonces et d'excitation... bref un vrai bazar !
(en tout cas c'est comme ça que j'imagine les premières répétitions XD)
Aryell84
Posté le 27/11/2021
Hello!
Après une (trop longue) période sans avoir pu te lire, me re-voilà!
J'aime beaucoup ce chapitre qui est tout positif, ce qui fait du bien après tous les problèmes que Mathilde a dû endurer! Je suis team Artag à fond mon Dieu c'est mon personnage préféré !!!!!!!! Trop hâte de voir (enfin lire) Mathilde jouer devant la Cour!!!
Quelques petites remarques et je passe au chapitre suivant :)
- « une sphère de bienveillance sans limites » → limite
- « qu’importe leurs moqueries » → qu’importaient
- « Après tout, le but de cette tension était les exercer à se contrôler eux-mêmes, non ? » → je n’ai pas trop compris que ce que tu voulais dire
- « elle s’en serait bien passée » → passé
- « dès qu’elle trouverait le temps » → dès qu’elle en trouverait le temps
- « la Mauve tarit d’un claquement de main » → le tarit
- « votre texte en sera d’autant moins cours » → court, et d’autant plus non ?
- « tandis qu’on leur distribuait leur texte » → le texte, la répétition de « leur » cloche
- « cet honneur était-il le résultat d’une discussion qu’il aurait eu avec l’Empereur », oubli du point d’interrogation, et soit tu mets les 2 verbes à l’imparfait et plus-que-parfait, soit les deux au conditionnel : était… avait eu, ou serait…. aurait eu
Des bisous <3
Emmy Plume
Posté le 22/01/2022
Ça y est, tu l'a acté ! (ou du moins écrit) : Artag est ton personnage préféré !!

S'il y a bien une chose que je n'attendais pas de ce personnage, c'est d'être un jour le préféré de quelqu'un !

Mais bon, après tout, il est tout de même sympathique notre chambellan ^^
Hastur
Posté le 08/11/2021
Helllo !

N'ayant pas eu le temps du WE pour passer sur PA, c'est avec plaisir que je lis ton chapitre après une journée de boulot très maussade !

Effectivement, c'est une sacrée confiance qui est accordée de la part d'Artag ! Et la réaction toute mesurée de Mathilde montre qu'il la très bien jugée :).

Le final est très cool. Les Sylphes et la musique sont annoncés, j'attends l'un comme l'autre avec beaucoup d'impatience.

Toujours un plaisir de suivre ton histoire. Je suis en train de me dire que ça fait presque une année non ?!

A bientôt ! Bon courage pour l'écriture !
Emmy Plume
Posté le 14/11/2021
Coucou !

J'espère que cette journée s'est mieux passée que les précédentes, contente en tout cas que mon histoire puisse t'offrir une petite escapade dans un autre monde ! ^v^

Artag montre une grande confiance en Mathilde, c'est vrai. Après, il ne faut pas oublier qu'il lit dans les émotions. Au bout de 4 mois à la voir sans cesse, on peut supposer qu'il a pu cerné qui elle était avec assez de précision ;)

Pour être exacte, ça fera un an à partir de début décembre ! Vu le nombre de chapitre qu'il me reste avant de finir ce tome, je dirais que j'en aurai jusqu'à février prochain environ (si les partiels ne mettent pas trop le bazar dans mon planning.)

Bref, la fin de ce tome approche et ça me sidère de voir mon avancée en l'espace d'un an ! Je crois que sans le soutiens régulier de lecteur comme toi, ça ne serait pas arrivé si vite ;)

Merci encore donc, et à bientôt ! =^v^=

Emmy
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