Chapitre 47 : La confrontation.

Notes de l’auteur : Plus qu'un chapitre et c’est fini.

Voilà ce que purent observer Cordélia, sa mère et Oreste dans la boule de cristal la confrontation des deux empereurs.

 

 

Lulu. — Comme ça, tu ne fuis pas au fin fond d’une autre dimension. 

 

 

Zorg. — Pourquoi le devrais-je ? J’ai toujours été un serviteur fidèle.

 

 

Lulu. — Tu veux reprendre la place de ton ancien valet ? 

 

 

Zorg. — Non mais si je me souviens bien, il n’avait pas eu droit à une opportunité à un titre plus haut avant celle de valet.

 

 

Lulu. — C’est vrai mais au final ça ne lui a pas vraiment bien servi. 

 

 

Zorg. — Moi, je l’aimais bien, je l’ai bien puni à de multiples reprises et je lui en ai même fait baver, enfin c’était mon valet.

 

 

Lulu. — Tu m’en veux pour ce moins que rien ?

 

 

Zorg. — Sa mort a signé la fin de notre contrat.

 

 

Lulu. — Tu n’as même pas respecté les termes de notre contrat. 

 

 

Zorg. — C’est pour ça que vous voulez ma peau ?

 

 

Lulu. — Tu devais te débarrasser de deux démons.

 

 

Zorg. — Ça ne compte pas de leur en avoir fait voir des vertes et des pas mûres. 

 

 

Lulu. — Non, ça ne compte pas.

 

 

Zorg. — Je sais où se trouve Oreste. 

 

 

Lulu. — Je n’ai pas besoin de toi pour le retrouver. 

 

 

Zorg. — Vous allez utiliser le chien des enfers. 

 

 

Lulu. — En effet, personne ne peut échapper à son flair, il retrouvera toujours sa proie dans n’importe quelle univers. 

 

 

Zorg. — Qu’avez-vous fait d’Astor ? 

 

 

Lulu. — Je l’ai mis dans une petite bouteille. 

 

 

Zorg. — Vous avez utilisé mon sort.

 

 

Lulu. — Tu as été utile parfois, je peux le reconnaître. 

 

 

Zorg. — J’aurais pensé qu’après être tombé une fois dans mon piège cette idiot d’Astor prendrait le temps d’apprendre le contre-sort.

 

 

Lulu. — Il y a un contre-sort à ce sort ?

 

 

Zorg. — Il y en a pratiquement toujours. J'ai raconté à ma fille une fois l’histoire d’un grain de sable et savez-vous ce qu’est une bouteille en verre ?

 

 

Lulu. — Un amoncellement de grains de sable.

 

 

Zorg. — Justement !  Fiat arena erumpere.

 

 

La bouteille dans laquelle se trouvait Astor explose et Astor est libéré à son tour.

 

 

Astor. — Je peux t’aider ?

 

 

Zorg. — Non, recule-toi !

 

 

Lulu. — Tu me défies !

 

 

Zorg. — En effet, je fais ça dans les règles. J'ai apporté une épée, tu n’as qu’à prendre celle accrochée au mur.

 

 

Lulu prend l’épée au mur et disparaît. 

 

 

Astor. — Où est-il passé ? 

 

 

Zorg. — Dans une sorte de prison et il n'est pas prêt d’en sortir.

 

 

Astor. — Tu avais tout prévu ? 

 

 

Zorg. — J’ai eu un peu de temps pour planifier le retour de Lulu.

 

 

Astor. — Tu ne voulais pas me faire toucher à cette épée ? 

 

 

Zorg. — Vraiment, tu veux jouer au jeu des reproches comme si je ne savais pas d’où venait la chanson Zorgy le petit.

 

 

Astor. — Tu as raison, n’en parlons plus mais ton plan était très risqué.

 

 

Zorg. — Tout s’est bien passé. 

 

 

Astor. — Et si il avait lu l’écriteau ?

 

 

Zorg. — Personne ne lit les écriteaux ! 

 

 

Astor. — J’abandonne. Tu reprends ta place d’empereur ? 

 

 

Zorg. — Je la laisse avec grand plaisir à Oreste, je l’ai vu faire les yeux doux à ma fille, j’espère qu’ils seront heureux ensemble.  

 

 

Zorg part rejoindre sa famille, Oreste et Astor.

 

 

 

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