Chapitre 48 : Tout est bien qui finit mal.

Notes de l’auteur : Voilà c’est fini, j’espère que cela vous a plu, quant à moi j'ai adoré cette histoire qui me fait rire.

Oreste. — J’ai été stupéfait par votre sang froid face à Lulu et je suis obligé de reconnaître votre supériorité stratégique. Vous n’avez pas perdu de temps !

 

 

Zorg. — Vous êtes au courant de tout.

 

 

Moïra. — Et ce n’est pas grâce à toi. 

 

 

Zorg. — Ma femme reste fidèle à elle-même, toujours à me reprocher des choses.

 

 

Cordélia. — Ce n’est pas la seule !

 

 

Zorg. — Puisque c’est ainsi, je m’en vais. 

 

 

Moïra. — Je t’accompagne. 

 

 

Oreste. — Et votre titre d’empereur ? 

 

 

Zorg. — J’étais sérieux, il est à toi Oreste. 

 

 

Oreste. — Dans ce cas, j’accepte. Cordélia, me feriez-vous l’honneur de m’accompagner lors de mon règne. 

 

 

Cordélia mettant de l’effet dans sa voix. — Même pas en rêve !

 

 

Elle ouvre un vortex et part seule. 

 

 

Zorg. — Qu’est-ce qui lui prend ? Tout d’un coups, elle s’en va. Quand je pense à tout ce que j’ai fait pour cette gamine. Décidément je ne la comprendrai jamais. 

 

 

Moïra. — Tu n’as jamais été très doué pour comprendre les femmes. 

 

 

Zorg. — Tant pis, je ne reviendrai pas sur ma parole, Oreste sera le futur empereur du mal. J’ai lâché une plaie sur le monde, finalement j’ai bien rempli mes fonctions d’empereur du mal.

 

 

Moïra. — Tu ne cesseras dont jamais de t’envoyer des fleurs. 

 

 

Zorg. — J’ai remarqué que les meilleurs cadeaux que l’on reçoit sont ceux que l’on se fait à soi-même. Et puis quand je vois comment Cordélia réagit à mon cadeau. 

 

 

Moïra. — Elle n’a jamais voulu d’Oreste, si elle le côtoyait c’était simplement pour te contrer. 

 

 

Zorg. — C’est toi qui lui a appris à me contrer ! 

 

 

Moïra. — Je lui ai enseigné plein de choses ce qui m’a permis de mieux la connaître. 

 

 

Zorg. — Tu sais ce qu’elle veut ? 

 

 

Moïra. — C’est si flagrant, je m’étonne de ton aveuglement envers elle. Elle veut rejoindre le sorcier, elle a toujours eu un faible pour les sorciers. 

 

 

Zorg. — Si c'est ce qu’elle veut, je la laisse faire. 

 

 

Moïra. — Comme si tu avais le choix ! 

 

 

Zorg. — Je ramène l’empereur et son frère en enfer et je te rejoins. 

 

 

Moïra. — Je t’attendrais après tout, l'enfer n’est pas pour moi, on m’a dit que l’enfer est pavée de...

 

 

Zorg. — Tu dis encore n’importe quoi, ce ne sont pas des pavés.  

 

 

Le narrateur :

 

 

Des années ont passé Oreste règne sur l’enfer, Astor s’amuse un peu partout, Zorg et Moïra se disputent toujours, Cordélia vit avec Iago tranquillement et le jour tant craint arriva, Lulu sort de sa prison et retrouve chacun des personnages de l’histoire, sa vengeance laisse place à un massacre et l’enfer retrouve son ancienne gloire. Tout est bien qui finit mal, tout reprend sa place car l’enfer n’est pas l’endroit où tout se finit bien. 

 

 

 

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