Chapitre 48 : Notre Nature [1/2]

Notes de l’auteur : Après de longues semaines sans publication et occupée par la lecture des HO, me revoici ^^
Bonne lecture ;)

— Qu’est-ce que… s’étrangla Marina.

Une haute silhouette passa devant elle, la coupant ainsi de la lumière.

— C’est probablement un autre tour de la part de l’Ange de la Mort, la princesse Helena, supposa Diane, la voix tendue par la méfiance.

Sa voix avait résonné tout près des oreilles de Marina et celle-ci tressaillit lorsqu’elle comprit que la silhouette blanche qui s’interposait entre elle et la mystérieuse Table n’était autre que la reine Diane. Fronçant les sourcils, l’ex-Présidente fit un pas pour se placer à sa droite.

La voix caverneuse de Ren résonna alors dans toute la pièce, venant de nulle part et partout à la fois. L’Impératrice Noire était accrochée à elle comme à un tronc d’arbre immense, ses petites mains gantées cachées dans les larges jupes bleu marine.

— Non. Ce n’est pas une manifestation du Chaos. Cette fois-ci, c’est autre chose.

— Effectivement, c’est tout autre chose.

Les regards cherchèrent désespérément la source de la voix grondante, résonnante de la Magicienne Sans Cœur, que certains n’avaient encore jamais entendue.

— Avez-vous une idée de l’origine de ce phénomène, Saphira ? l’interrogea Jade, l’air plus curieuse qu’inquiète.

— J’en ai effectivement une.

La reine d’Indeya jeta un œil circonspect en direction de la Magicienne.

— Et… pourriez-vous nous la partager ?

Un court silence.

— Je n’en suis pas sûre.

— Saphira, enfin ! rit Juliette, non sans nervosité. Qu’est-ce qui te prend ? C’est pas le moment, là. Tu pourrais quand même…

— Je vais appeler les gardes, la coupa Christian, déterminé.

Sans attendre l’assentiment de ses pairs, il se précipita vers les portes de la salle.

— Gardes ! hurla-t-il tout en ouvrant les battants d’un mouvement brusque.

Mais lorsque la porte fut grande ouverte, un hoquet d’horreur échappa au roi d’Indeya, et les rois et reines firent tous volte-face dans sa direction.

— Par Devon, mais quelle horreur… gémit Valmec.

Face au roi d’Indeya, derrière ses bras grands ouverts, l’embrasure de la porte délimitait non pas l’entrée du couloir qui menait à la salle, mais ce qui ressemblait désormais à un trou béant, noir et insondable, comme une entrée directe vers le Néant.

— Je crains que les gardes ne viennent pas, susurra Saphira.

Jade lui lança un regard oblique.

— Saphira, murmura Juliette, tétanisée, une main agrippant la manche de la Magicienne. Qu’est-ce que c’est ?

— Je n’ai aucune idée de ce que cela peut être, intervint Marina, un bras tendu devant elle. Mais ce qui est certain, c’est que nous n’allons pas le laisser nous avaler.

Du bout de ses doigts s’échappa une grande flammèche rouge orangée qui s’envola droit devant elle, à la rencontre du noir impénétrable…

…Et disparut aussitôt, comme engloutie par les ténèbres.

Marina poussa un grognement de frustration.

— Quelle est donc cette magie ?

— C’est étrange, confirma Kiryana de sa voix vide. C’est comme si…

Elle tendit une main devant elle, de l’eau s’écoula de sa paume comme une cascade, avant de disparaitre dans la noirceur de l’environnement.

— …C’était toutes les magies à la fois, compléta Eléanor, son ton haut perché, comme en transe.

— Toutes les magies à la fois ? répéta Christian, abasourdi. Que voulez-vous dire ? Et dans ce cas, pourquoi aucune de vos magie ne semble fonctionner ?

— C’est justement parce que toutes les Sources coexistent ici, tout autour de nous, qu’il nous est impossible de nous servir de notre magie, expliqua Saphira dans un murmure lugubre. Elles sont toutes ici, elles règnent en maîtresses absolues, si puissantes qu’il n’y a de la place pour aucune autre manifestation.

— Voilà une excellente nouvelle, grommela Amalric, se rapprochant lentement de Kiryana. Nous sommes donc totalement sans défense.

— Rien ne dit que nous sommes en danger, rappela Jade avec conviction. Peut-être que la personne ou la chose qui a créé cela ne…

 

La voix de la reine d’Indeya mourut dans sa gorge lorsque des cris de terreur emplirent la pièce obscure. Un rai de lumière surpuissant avait inondé la bulle de ténèbres, la transperçant comme une lame mortelle. Tous les souverains se protégèrent de leurs mains et de leurs bras, aveuglés.

Puis, la lumière sembla baisser légèrement en intensité, et certains osèrent risquer un coup d’œil entre leurs bras plaqués sur leur visage.

Un puits de lumière gisait au sol au milieu de la pièce de ténèbres, et en son centre, un homme d’une taille impressionnante. Mais le plus étrange n’était pas sa taille ni son apparition, mais bien son apparence. Dans son dos, des ailes d’oiseau sombres et immenses repliées côtoyaient ses bras croisés dans une posture nonchalante. Son torse était recouvert d’un pelage d’un marron chaud, et ses pieds se fondaient dans des pattes de fauve élancées, pleines de muscles détendus. Les coins de son visage, son menton et ses mâchoires étaient brodés d’écailles à peine visibles qui se mélangeaient à une peau rosâtre à l’air lisse et soyeuse. Les cheveux bruns qui recouvraient son crâne avaient l’apparence d’une crinière indomptable, et par-ci par-là abritait quelques plumes.

Sous les yeux ébahis des souverains du monde entier, l’homme fit le tour de la Table en sifflotant, ses ailes se balançant au rythme de ses pas. Il observa le marbre scintillant sous toutes ses coutures, comme pour vérifier qu’il était en bon état. Puis, sa voix s’éleva dans le vide, et elle résonna comme une cloche irréelle, lointaine, comme si elle se situait à des milliers de kilomètres de là.

Ou à des millénaires.

 

Tiens. Tu vois, Herm’. Je t’avais dit que ça se passerait bien. Rien à signaler.

Ses yeux perçants illuminés d’émerveillement, il caressa le marbre du bout des doigts, raclant légèrement sa surface. Ses ongles non plus n’avaient rien d’humain, il s’agissait de serres de rapace.

Wow. N’empêche… Elle est toujours aussi belle.

 

— Herm… répéta Jade dans un chuchotement, tel un perroquet.

— Qui… est-ce…? bégaya Eléanor.

— Il ne semble pas nous entendre, remarqua Garance, perplexe.

Alors que Diane ouvrait la bouche à son tour, un sifflement étourdissant retentit tout près et tout autour d’eux. Un objet non identifié tournait tout autour d’eux, propulsé à une vitesse incommensurable, créant un courant d’air brûlant, prêt à aspirer tout sur son passage, si la salle n’avait pas été une bulle de vide et de noir. Ne savant où poser leurs yeux, les souverains regardaient tous alternativement devant, puis derrière et à côté d’eux. Certains comme Juliette et Eléanor s’agrippaient à leur voisins, tandis que d’autres comme Diane ou Amalric avaient leur bras fermement enroulés autour d’eux. Enfin, un second rai de lumière perça l’obscurité, et tous durent se cacher les yeux à nouveau.

Non loin du grand homme était apparue une femme tout aussi immense. Son corps était à peine visible, flottant, il se constituait simplement d’une longue robe faite d’air ou de gaz d’un jaune éclatant. Ses cheveux d’un doré aussi aveuglant que le soleil paraissaient aussi lisses que l’or, et formaient une étoile irrégulière faites de mèches de lumière virevoltant tout autour de son visage rond, aussi jaune que son corps non solide. Ses mains étaient invisibles, prolongation à peine présente de la matière volatile qui constituait son corps.

Lorsque sa bouche dorée s’ouvrit, sa voix était aussi lointaine et insondable sur celle de l’homme-aigle.

 

Je vois ça, Aedan. Inutile de m’appeler pour ça.

Tu voulais pas voir ça de tes propres yeux ? demanda Aedan, ses yeux noirs écarquillés de surprise.

 

— Aedan… Par tous les dieux, c’est… s’étrangla Eléanor, portant ses mains contre sa bouche.

 

La femme-étoile soupira et posa une main transparente sur l’un des dossiers des chaises.

Maintenant que je suis ici, j’imagine que je le peux.

 

Dans un nouveau soupir, elle leva ce qui s’apparentait à une main, un bras de gaz illuminé d’or et de sa main imaginaire naquit un faisceau de lumière brute. Rapidement, les extrémités du jet de lumière se rejoignirent dans une ronde, tel le serpent qui se mord la queue. La droite de lumière était devenue cercle. De ce cercle parfait naquit un anneau d’un blanc laiteux.

L’anneau devint alors couronne.

Sous lui, à l’intérieur de lui se matérialisa une haute figure, de la même taille que l’homme et la femme, se dessina au centre de cet anneau. Il était d’un beige pur, sa peau paraissait être un amas de roches, son visage une dune de sable, et ses cheveux une tempête de désert qui s’écoulait sur ses épaules et jusqu’à ses pieds. L’anneau luminescent demeura autour de sa tête, tel une couronne flottant à plusieurs centimètres de son crâne. Il se penchait, se soulevait à chacun de ses mouvements, mais prenant toujours garde de rester à égale distance de son visage.

L’homme-sable jeta un œil autour de lui, l’air plus circonspect que surpris ou ennuyé. Puis son regard, deux roches blanches au milieu de son visage de sable, se posa sur la Table.

Sa voix aérienne retentit à son tour, aussi éthérée que celle de ses prédécesseurs.

 

Cela faisait longtemps. Voilà qui est intéressant.

Il se tourna vers la femme-étoile et l’homme-aigle.

— Hermine, Aedan, heureux de vous revoir. Si cela ne vous ennuie guère, me direz-vous ce que nous faisons ici ?

— Il est temps, Eli, répondit simplement Hermine, ses cheveux d’or formant une auréole de lumière autour de sa tête.

Eli reporta son regard sur la Table des Dix et acquiesça.

Ah, je vois. Très bien.

 

L’homme beige leva une main qui ressemblait à une rivière de pierres. À son bout, un second anneau blanc éclatant apparut et d’un mouvement preste de la main, il donna un élan à l’anneau et le jeta. L’anneau s’envola dans les airs, tournoyant sur lui-même.

Puis, il se figea dans le vide et s’écrasa au sol.

Dans cette fracture de la lumière sur les ténèbres apparut une montagne de roches, déstructurée, irrégulière, gris de poussière. Et la montagne s’anima. Ses bras se dégagèrent sur les côtés, son socle se divisa en jambes, et à son sommet, une pierre se dressa sur l’amas informe. Dans un bruit assourdissant, un éboulis de pierre s’écoula de l’amas de roches et dégagea un visage humanoïde mais qui semblait être fait de minéraux. Deux pierres bleutées se braquèrent alors sur Eli. Sa voix était aussi lointaine que les autres, et elle semblait sortie tout droit d’une grotte profonde, caverneuse.

 

— Eli, ça fait un bail. Laisse-moi deviner, tu t’es décidé à arrêter de contempler l’horizon d’un air nostalgique pour travailler, juste un peu ?

Un rire léger, semblable au vent quitta les lèvres invisibles de l’homme-sable. La femme-étoile se racla la gorge, et son auréole de lumière parut plus vive encore pendant quelques secondes.

— Malheureusement non, Devon, dit Hermine.

Dans un crissement rocailleux, l’homme-pierre tourna la tête pour poser son regard sur la femme-étoile, puis sur l’homme-aigle plus loin.

Ah, mais y a tout le monde. Salut Hermine, Aedan, salua-t-il dans un lourd hochement de tête. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Un sillon se dessina dans le visage de sable d’Eli et il tendit une main-dune en direction de la Table des Dix qui scintillait toujours d’un éclat d’or et d’argent.

Ne devines-tu pas, Devon ? Regarde. Il est temps.

Devon cligna ses yeux de pierre lentement.

— Ah ouais… D’accord. Déjà ?

Devant le silence sérieux de ses compagnons, il hocha les épaules, faisant trembler et crisser les pierres de son corps.

— Ah. Bon. Alors… Bon.

 

Du bout de son pied de roche, il tapota le sol qui n’était que gouffre béant. Et des abysses naquirent une petite tige verte, sous les exclamations ébahies des souverains spectateurs. La pousse grandit, grandit jusqu’à devenir un arbre plus grand qu’un homme.

Plus grand qu’un homme ordinaire, mais aussi grand que l’homme-pierre.

La tige grandit, grossit, fonça et brunit jusqu’à devenir un tronc aux formes rondes et délicieuses et à l’écorce couleur châtaigne. Des branches poussèrent à ses extrémités et aussi vite qu’ils étaient apparus, se firent bras branchés et feuillus. À son sommet, l’arbre cracha des feuilles d’un vert pur, parfait, couronne de verdure et de bourgeons frais. Au milieu de la chevelure de feuilles et de fleurs apparut un visage. Rond et chocolat, fendu par un sourire de vanille, illuminé par des yeux d’amande.

Les yeux amande tombèrent sur Devon, et la voix de la femme-feuille résonna comme l’écho lointain d’une cascade cachée, douce et chaude.

 

— Oh, Devon ! Ça fait si longtemps ! Mais dis-moi, comment vas-tu ?

— Ça va, ça va, grommela l’homme-pierre. Juste fatigué. Et pis, flemme. Eli m’a réveillé, j’voulais pas.

— Oh, mais pourquoi ? demanda la femme-feuille, sincèrement désolée, avant de se tourner vers les autres êtres. Oh, bonjour Hermine, Aedan, Eli. Comment vous portez-vous ?

— Bien, je te remercie, répondit Hermine, sa voix froide. Mais le temps n’est pas aux discussions futiles.

La femme-arbre grimaça légèrement, mais ne dit mot. Au lieu de de cela, elle suivit la main de sable d’Eli qui désignait la Table des Dix, toujours brillante de mille feux.

Regarde la Table, Thelma.

Les yeux de Thelma s’écarquillèrent d’émerveillement, ses prunelles d’amande semblant se fendre en plein de petits éclats sucrés.

— Ooooh, comme c’est beau ! Radieux. Magnifique. Génial. La Table est… enfin complète.

 

— Qu’est-ce qu’ils racontent ? s’enquit Juliette, interdite.

— Aucune idée, grogna Amalric entre ses dents.

— C’est peut-être lié au fait que nous sommes désormais dix autour de la Table, tenta Marina.

— Mais… bégaya Eléanor, des larmes contenues dans sa voix. Si c’est… Aedan, Hermine, Thelma… Devon… Eli… Alors ce serait…

— Oui, répondit Christian, l’air grave. Je crois que vous avez raison, Eléanor. Ce sont nos dieux.

— Vos dieux, c’est peut-être ce que vous croyez, cracha Saphira. Mais en réalité, ils n’ont rien de…

 

La Magicienne Sans Cœur fut coupée par l’une des voix éthérées qui emplit tout l’espace de son timbre vibrant.

 

Mais alors, Hermine, reprit Thelma, ses yeux brillants posés sur la femme-étoile. Si elle est complète, alors ça veut dire que… C’est bon ? C’est terminé ? Après tout ce temps ?

Oui, répondit Hermine, les lèvres serrées.

Alors tu sais ce qu’il nous reste à faire, ajouta Eli avec un regard entendu en direction de la déesse de la Sagesse.

 

Pour toute réponse, Hermine tendit les bras au-dessus d’elle. Au bout de ses bras de lumière apparut une boule aussi noire que la Mort, elle semblait pétiller, vibrer d’énergie. La déesse écarta légèrement ses mains et la boule explosa dans la pièce.

Les souverains poussèrent un cri tous en chœur et certains fermèrent les yeux. Lorsqu’ils les rouvrirent, ils purent voir l’étendue des dégâts. La boule avait donné naissance à une explosion noire qui se déversait dans toute la pièce et semblait trouer le sol pourtant inexistant, s’écoulant encore plus loin, plus profond.

Les dieux disparaissaient désormais derrière cette marée noire, dressée debout devant eux.

Rapidement, la marée noire se fendit en deux pour laisser apparaitre une silhouette. Corps blanc, sculpté, des cheveux comme des filaments de ténèbres purs, robe noire d’abysse qui se fondait dans la marée noire, le sol et le plafond obscurs comme si elle les avait crées.

Comme si elle était infinie.

 

Un rire déchirant, dissonant, haut perché brisa le silence du noir.

Avec lui, un courant d’air vertigineux, surpuissant, souleva la marée noire comme si elle était de plumes.

 

Et Ren murmura, à l’intention de tous ou peut-être d’elle-même.

 

— Cette fois-ci, c’est elle. Le Néant.

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Edouard PArle
Posté le 17/03/2023
Coucou Conts !
Punaise ce chapitre... Je m'attendais pas à ce que les dieux arrivent comme ça tranquille, pour sortir des "ça fait un bail" xDD Je suis un peu dans le même état de questionnement que les souverains à la Table.
Tes descriptions de l'apparition de chacune des divinités sont très réussies, on arrive bien à se les imaginer, notamment leur différence de taille avec les humains.
Et la chute est super également, ça fait un bout de temps que le Néant est évoqué sans qu'on en sache tant que ça, je suis très pressé d'avoir des réponses !
Petite remarque :
"un autre tour de la part de l’Ange de la Mort" -> par
Je continue sur ma lancée !
Contesse
Posté le 19/03/2023
Re re ^^

Oui effectivement l'arrivée des dieux est assez soudaine mais c'était volontaire ahah ^^ Que tu sois dans le même état que les souverains est plutôt bon signe du coup ahah
Je suis contente que mes descriptions fonctionnent parce que j'ai choisi des apparences assez cheloues donc contente si ça semble clair quand même et si c'est facile de se les imaginer :)

Oui le Néant est très important comme tu as pu le comprendre par la suite :)

Merci pour ta correction et pour ton commentaire ;)
A tout de suite !
Sklaërenn
Posté le 12/11/2022
À tableuuuu !!!!! Oui, j'ai faim de lecture x)

"— Avez-vous une idée de l’origine de ce phénomène, Saphira ? l’interrogea Jade, l’air plus curieuse qu’inquiète." je suis présentement dans le même état xD


"— Il ne semble pas nous entendre, remarqua Garance, perplexe." Un fragment de passé ou d'un autre plan existentiel que le leur ?

"L’anneau luminescent demeura autour de sa tête, tel une couronne flottant à plusieurs centimètres de son crâne. " telle* une couronne, non ? J'ai un doute comme c'est l'anneau dont on parle, mais comme après on lie ça à la couronne, je suis pas sûre ^^'

"— Ooooh, comme c’est beau ! Radieux. Magnifique. Génial. La Table est… enfin complète." Owwww !

WHUT ?! Genre, là, on vient d'assister à la naissance / invocation (rayez la mention inutile xD ) du Néant ? Pourquoi il fallait que la table soit complète pour ça ? Oh magad, je file lire la suite :')
Contesse
Posté le 06/12/2022
Coucouuuuu !
Ahah, ton jeu de mots est très bien trouvé, et oserais-je dire qu'il sied cette histoire à merveille ? ;P

Théorie très intéressante, c'est chouette que tu aies pensé à ça en vrai :O

"J'ai un doute comme c'est l'anneau dont on parle, mais comme après on lie ça à la couronne, je suis pas sûre ^^'" --> non non c'est bien l'anneau qui forme comme une couronne ;)

Je ne rayerai pas la mention inutile je pense que tu sais maintenant ahah :P
Ahah c'est vrai que stopper là, ça n'aide pas beaucoup, c'est un peu cruel mais pour ça que le chapitre est en 2 parties héhé

Contente que tu aies aimé, et merci du commentaire comme d'habitude <3
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