Chapitre 49 - Marina

   - Comment ça, « notre lien » ?, demande Paul en levant la tête de son ordinateur.

   - On l’a vu. On a vu Alex assis en tailleur quelque part. Il est en vie.

   - Vous êtes entrés en contact avec lui ?, nous interroge David.

   Katarina nous interrompt avant même que nous n’ayons le temps d’ouvrir la bouche.

   - Ce n’est pas possible.

   - Si.

   Je lui tends le palet.

   - Avec ça.

   Elle le prend et l’examine sous toutes les coutures.

   - Nous l’avons trouvé chez Alex.

   - Qu’est-ce que c’est ?, questionne Katarina en s’adressant à Paul.

   - Je ne sais pas exactement. Je ne pensais pas que c’était un vrai, mais si vous avez pu entrer en communication avec Alex, ça doit vraiment en être un.

   - Un quoi ?, le coupe Yi avec impatience.

   - Un totem. Soi-disant qu’il y en a sept et que chacun d’entre eux représente le pouvoir d’une famille.

   - « Soi-disant » ?, demande Sacha en appuyant bien sur les mots.

   - Selon les histoires racontées par mes parents et grands-parents. Je pensais que ce n’étaient que des histoires, une sorte de folklore lié à l’Assemblée.

   - Apparemment, les histoires sont souvent plus proches de la réalité qu’on ne l’imagine, dit alors Kari.

   - Tu as dit qu’il y en avait sept, continue Katarina, un par famille, mais je n’ai jamais rien vu de tel chez nous.

   - Nous ne sommes pas censés les avoir chez nous justement. Ce qui explique que je ne pensais pas que celui-ci soit un vrai.

   - Pourquoi pas ?, demande simplement David.

   - Ils représentent nos pouvoirs. Au sens propre. La légende veut que si un totem venait à être détruit, la famille à laquelle il appartient perdrait son don.

   - Détruit ?, répète Yi d’un ton interrogateur.

   Paul hausse les épaules en guise de réponse.

   - C’est pour ça que nous ne les avons pas. Pour les protéger.

   - Mais où sont-ils alors ?, dit Sacha qui semble avoir du mal à assimiler toute cette histoire.

   - Cachés. Par nos ancêtres.

   - De quelle génération ?, je demande en posant sur Paul un regard insistant.

   - Ma grand-mère n’avait aucune idée de l’emplacement du sien, me répond-t-il d’un air presque désolé. Tout ce que je sais, c’est que la mère d’Alex n’était pas censée avoir le sien dans le bureau de leur appartement.

   Katarina me rend le palet comme si elle avait soudain peur de le casser ou qu’il représentait une trop grande responsabilité.

   - Donc ce truc a bien un pouvoir, affirme David en désignant le totem que je tiens entre mes mains.

   - Qu’est-ce que vous avez vu exactement ?, questionne Paul.

   - Alex assis quelque part sur le sol, commence à répondre Yi. Tout est gris autour de lui. Même lui est un peu gris. Marina en a vu plus que moi.

   - On dirait qu’il est seul, et il est entouré d’une sorte de nuage qui empêche de voir son environnement. Son symbole est gravé dans le sol. On dirait du béton ou quelque chose de dur et...

   - Son symbole, m’interrompt Paul, comment est-il gravé ?

   - Je ne sais pas, il faudrait que je réessaye de le voir.

   - J’y compte bien, me répond-t-il. Qu’est-ce que tu as vu d’autre ?

   - Ses deux mains posées au sol et un objet brillant sur sa cuisse, comme un petit couteau. Tout était flou, mais quelque chose dans l’atmosphère autour de lui me laisse penser qu’il s’agit d’une prison.

   - Je suis un peu étonné que vous ayez tous les deux été capables de le voir, dit alors Paul.

   Je ne comprends pas son étonnement. Si c’est bien son totem que nous avons trouvé, il n’y a rien de surprenant à ce qu’il constitue un lien entre lui et nous. Yi répond.

   - Il m’a fallu des heures à tripoter ce machin pour réussir à voir quelque chose. La connexion avec Marina est beaucoup plus forte.

   - À quel point ?, demande Paul avec intérêt.

   - Je crois qu’elle a ressenti l’énergie d’Alex en elle, explique-t-il en me regardant les sourcils froncés.

   D’ailleurs, les froncements de sourcils se répandent au sein du groupe. Mes yeux à moi s’écarquillent d’incompréhension.

   - On n’est pas censés se toucher pour se transmettre nos énergies ?, articule Sacha en brisant enfin le silence qui commençait à prendre un peu trop d’ampleur.

   - Pas nécessairement, répond sa mère. Prends une grande inspiration et ferme les yeux.

   Sacha s’exécute.

   - Est-ce que tu ressens l’énergie de Yi à l’instant présent ?, lui demande alors Katarina.

   Sacha ouvre grand les yeux. Ses joues rosissent. Elle fixe sa mère avant de répondre dans un souffle.

   - Oui.

   - Et vous ne vous touchez pas, poursuit Katarina en ignorant complètement l’embarras de sa fille. Si la connexion est suffisamment forte, la distance ne compte pas.

   - Comme quand Yi a réussi à se téléporter vers Sacha alors qu’il ne savait pas où elle se trouvait, argumente Paul.

   Il ne se rend pas non plus compte qu’il vient de plonger Yi dans l’embarras à son tour. Il entreprend une contemplation détaillée de ses chaussures. Sacha a retrouvé un peu de contenance et elle l’observe de son regard glacial.

   - Mais Yi et Sacha se connaissent, complète David. Alors que Marina ne connait pas Alex, je me trompe ?

   - Tu as bien dit que tu n’étais jamais allée en Australie ?, me demande Paul d’un air confus.

   Je confirme d’un signe de tête. Je n’avais jamais mis les pieds ici avant. Pas que je sache en tout cas. Une idée commence à se former dans mon esprit, mais je préfère la garder pour moi pour l’instant. Je recentre la conversation sur l’utilisation du totem.

   - Plutôt que de débattre sur les raisons pour lesquelles j’arrive à me connecter à Alex, on ne pourrait pas simplement en profiter et s’en servir pour déterminer sa position ?

   - Certainement, répond Paul d’un ton décidé. Et c’est ce que tu vas faire pour le reste de la journée. Trouve du papier et un crayon et essaye de dessiner tout ce que tu arrives à voir autour d’Alex. Dessine-le aussi.

   Il hésite un instant, puis reprend.

   - Est-ce qu’il avait l’air d’aller bien ?

   J’hésite à mon tour.

   - Il avait l’air perdu.

   C’est en tout cas ce que j’ai ressenti en voyant son visage. De la solitude, de l’inquiétude, et un peu de désespoir. Comme s’il était perdu.

 

 

   À la fin de la journée, je trouve mes résultats assez prometteurs.

   Alex est clairement prisonnier. Il ne se trouve ni dans une chambre ni dans un salon, mais bel et bien dans une cellule de prison.

   Une fois le choc de la décharge d’énergie passé, j’ai concentré mon attention sur son visage en face de moi. Peu à peu, j’ai eu l’impression qu’il me voyait, que ses yeux se fixaient dans les miens. Il y avait toujours autant de brouillard autour de lui, alors j’ai imaginé que je m’approchais de lui, que je voyais les choses depuis sa perspective. À ce moment-là, j’ai senti Kari m’attraper par les épaules et s’assoir derrière moi pour me maintenir droite. J’avais la bouche sèche et les oreilles qui bourdonnaient. En essayant d’ignorer le sentiment de malaise qui m’attaquait, j’ai fait appel à la puissance des énergies mélangées qui couraient en moi et j’ai réussi.

   Je voyais à travers les yeux d’Alex, mais toujours en flou. Quatre murs, un truc qui ressemble à un lit, un lavabo tout tordu, des toilettes, et une porte complètement fermée. Pas de fenêtre. Et tout est gris. Je ne peux m’empêcher de me répéter la même chose encore et encore. Tout est gris.

   Des spasmes ont commencé à parcourir mon corps et la douleur gagnait tellement en puissance que j’ai abandonné pour retrouver ma place en face de lui. J’ai alors remarqué que même Alex portait du gris de la tête aux pieds. Sa peau est pâle et ses cheveux clairs ont perdu tout l’éclat qu’ils avaient sur la photo de famille sur la plage.

   Je suis persuadée qu’il me voit. Son regard d’un bleu sombre constitue la seule touche de couleur dans ce décor lugubre.

   Tout à coup, sa main droite s’est levée du sol. J’ai senti la distance qui s’agrandissait entre nous. Il a levé le bras tout doucement et m’a tendu la main. Je l’ai imité. Il était impossible que nos doigts se touchent, et pourtant, lorsque nous avons atteint là où le point de contact aurait dû se trouver, j’ai eu l’impression de me faire électrocuter et je n’ai pas eu le temps d’arrêter le cri violent qui s’est échappé de moi.

   Et puis plus rien. Le noir complet.

   J’ai ouvert les yeux en me redressant d’un bond et j’ai pris une grande inspiration. J’étais allongée sur mon matelas, Diego et Kari de chaque côte de moi. Ils m’ont tout de suite rassurée. Apparemment, je suis tombée dans une sorte de transe pendant plus de deux heures. Et lorsque mon cri m’en a fait sortir, je me suis évanouie. Kari m’a réveillée avec l’une de ses potions.

   Je leur ai aussitôt raconté tout ce que j’avais vu, j’ai dessiné et ils ont pris des notes en me posant des questions pour que je me rappelle d’autant de détails que possible.

   Au dîner, nous avons partagé les résultats avec tout le monde et nous sommes mis d’accord sur le fait que trouver Alex restait la priorité absolue. S’il est bel et bien prisonnier depuis un an et demi, il est plus que temps que quelqu’un vienne le libérer.

   Paul a annoncé le verdict.

   - Il se trouve dans un lieu sans lumière, où il fait certainement froid. Il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’un sous-sol et il y a clairement un sous-sol dans leur base principale. Ce sont les bâtiments d’une ancienne carrière. Peu importe ce qu’on pourrait trouver dans les autres sites, cette base constitue notre priorité.

   Personne ne le contredit.

   Nous quittons la tente de Sacha transformée en quartier général. Je ne crois pas que ce soit pour son plus grand plaisir, mais malheureusement pour elle, nous l’avons installée là. Il s’agit de la plus grande tente et de la seule dans laquelle on puisse tous tenir debout.

   Chacun rejoint son propre abri.

   Je n’essaye même pas de dormir, je sais que je ne vais pas y arriver, comme si j’avais un excès d’énergie en moi que je n’arrivais pas du tout à réguler. En plus de ça, mon cerveau tourne à cent à l’heure pour tenter de répondre à toutes les questions qui trottent dans ma tête. J’abandonne le carnet dans lequel j’essayais d’écrire, je laisse Kari avec ses herbes et je sors faire un tour.

   L’air frais me fait du bien. Yi se tient à son poste devant la tente de Sacha, Katarina doit être auprès d’elle. Je lorgne vers la tente de Paul dont la porte est ouverte. Après un signe à Yi pour l’informer que je viendrai prendre la relève dans cinq minutes, je me dirige d’un pas décidé vers l’abri de Paul.

   Assis sur son matelas, il a le nez plongé dans son ordinateur. Tout à coup, je me demande si venir le déranger est vraiment une bonne idée. Je prends mon courage à deux mains.

   - Paul ?

   Il sursaute légèrement. Il ne m’avait pas vue ni entendue arriver.

   - Marina ! Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

   J’inspire un grand coup et je me lance.

   - Je suis certaine de n’avoir jamais mis les pieds en Australie, mais est-ce que mes parents auraient pu me mentir sur ça aussi ?

   Il reste sans voix. Puis il finit par se lever et sort de la tente pour me faire face.

   - Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

   - Ma connexion avec Alex. Comment peut-elle être si forte alors qu’on ne s’est jamais rencontrés ?

   - Bonne question. Tu crois que vos familles auraient pu se rencontrer quand vous étiez plus jeunes ?

   - Je ne sais pas. Mon père semblait plutôt vouloir oublier son lien avec l’Assemblée…

   - Et puis il y a cette loi qui nous interdit de nous regrouper en dehors des périodes de conflit.

   - Ce qui ne veut pas dire que ça vous a empêchés de vous connaître les uns les autres.

   - Mais pourquoi tes parents auraient-ils connu ceux d’Alex ?

   - Pourquoi est-ce que tu connais déjà Katarina ?

   Je lui ai répondu du tac au tac et il n’a rien vu venir. Il me fixe et pour une fois, son expression reste indéchiffrable. J’ai touché un nerf sensible.

   - J’ai mes raisons.

   - Lesquelles ?

   Maintenant, il sourit à moitié.

   - Tu es vraiment comme ton père ! On ne peut rien te cacher.

   - Et pourquoi est-ce que tu aurais quelque chose à nous cacher ?

   - Je n’ai rien à vous cacher, répond-t-il sur la défensive. C’est juste de la discrétion.

   - Oh, ça va ! On s’en fiche de vos amourettes !, je lui réponds d’un ton énervé tout en essayant de ne pas parler trop fort. Ce que je veux savoir, c’est pourquoi vous vous connaissez alors qu’il y a une loi qui l’interdit spécifiquement et que tu viens justement de mentionner.

   Cette fois-ci, la surprise se lit clairement sur son visage.

   Je viens de m’énerver contre Paul. Je ne m’en pensais pas capable et mes propres paroles me surprennent moi-même. Paul m’examine et prend son temps avant de réagir.

   - Tu as encore l’énergie d’Alex en toi.

   Il ne s’agit pas d’une question, mais je hoche tout de même la tête en guise d’approbation. Ce n’est pas vraiment moi qui m’énerve. C’est moi avec l’énergie d’Alex dans mon corps.

   Paul continue à m’examiner un moment avec une expression fascinée sur le visage, puis il reprend finalement la parole.

   - Je connais Katarina depuis bientôt cinq ans.

   Cinq ans. Le déclic dans mon cerveau est immédiat.

   - Ta fille…

   - Oui. J’ai fait appel à elle lorsque plus personne ne voulait me soutenir. Katarina m’a aidé à mener des recherches. En vain, mais ça, tu le sais déjà. Nous avons travaillé ensemble pendant plusieurs mois et nous avons appris à nous connaître.

   Je n’ai pas besoin de plus de détails.

   - Comment savais-tu où la trouver ?

   - Comme tu l’as dit. On ne connaît pas personnellement les autres, mais ça ne veut pas dire qu’on ne sait pas qui ils sont et où ils sont.

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Eryn
Posté le 21/08/2020
Coucou !
J'aime bien l'idée du totem qui si il est détruit fait perdre tout pouvoir aux personnes concernées, ça veut dire qu'en réalité leur pouvoir est lui aussi fragile et qu'ils ont besoin de se protéger. Pas facile d'avoir des pouvoirs surnaturels mais subordonnés à la sécurité d'un simple objet !
Sans ça, je trouve que ton texte est assez homogène, les personnages continuent leurs déductions à l'oral, en essayant de mettre bout à bout les pièces de leur puzzle...
Renarde
Posté le 31/07/2020
Coucou Schumiorange,

Contente qu'Alex devienne la priorité ! Le pauvre, il est temps de le sortir de là.

""Soi-disant qu’il y en a sept et que chacun d’entre eux représente le pouvoir d’une famille." : Si jamais, le terme "soit-disant" ne peut pas s'appliquer à des objets, mais uniquement à des êtres doués de paroles. Pour des totems, on devrait utiliser "prétendument", ce qui alourdit la phrase. Tu pourrais changer pour "Selon la légende, il y en aurait sept et chacun d'entre eux représenteraient le pouvoir d'une famille", par exemple.

Sinon, tu as une longue succession de dialogue au début, et j'ai trouvé que ça manquait un peu d'environnement. Vu que la lecture est hachée (j'ai lu le chapitre précédent il y a un moment), je ne sais plus où sont tes personnages, s'ils sont assis ou debout par exemple, autour d'une table, bref, ils flottent un peu dans le néant là pour moi (j'exagère, mais pour que tu voies ce que je veux dire). C'est une chose que j'ai de la peine à gérer moi-même, c'est pour cela que j'y suis sensible ;-)

Autrement, ce concept de totems me plaît énormément ! Si Paul arrive à retrouver le sien, l'un des membres pourrait se connecter à sa fille. On ignore si elle est enfermée dans le même complexe qu'Alex, après tout, même si cela serait logique. Par contre, c'est à double tranchant. Si l'ennemi met la main dessus, catastrophe assurée !

Je trouve adorable et au final très logique la connexion qui s'est crée entre Paul et Katarina. S'il y a bien quelque chose qui fait sauter toutes les règles et toutes les précautions, c'est bien la sécurité d'un enfant pour un parent. Pas étonnant dès lors que Paul ait transgressé la loi.

Au plaisir de voir où tu nous emmènes <3
Schumiorange
Posté le 01/08/2020
Salut Renarde !

Ta remarque sur le manque d'environnement au début est tout à fait juste. Même sans une lecture hachée, comme j'ai interrompu l'action en plein milieu pour insérer un chapitre avec N2, ce serait bien en effet de resituer un peu les personnages. J'ai noté ça ! Tu as aussi tout à fait le droit de les imaginer en train de flotter, à dos de licorne ou assis sur des étoiles, tout est possible ; )

J'ai vu qu'annececile avait aussi relevé cette phrase avec "soi-disant" et en la relisant, j'ai fait une grimace. Elle va se faire éjecter en toute gentillesse. Merci pour ta suggestion !

Pour Lizzie, je ne dirai rien, si ce n'est que tu as raison, on ne sait pas où elle est...

A bientôt pour la suite : )
annececile
Posté le 29/07/2020
J'aime beaucoup ce chapitre et le concept de totems, leurs pouvoirs et les dangers qu'ils representent. Tres bonnes idees, qui ajoutent du mystere et peuvent aussi laisser imaginer des equivalences dans nos vies. Qu'est-ce qui definit une famille, finalement? Nous avons peut-etre tous des totems symboliques.
La facon dont Marina et Alex connectent est aussi tres interessante. Et bien sur, j'apprecie que la liberation d'Alex soit en haut de la liste des choses a accomplir par le groupe. :-)

La phrase "Soi-disant qu’il y en a sept et que chacun d’entre eux représente le pouvoir d’une famille." donne l'impression que c'est un enfant qui parle (surtout les premiers mots), alors qu'elle est prononcee par Paul. C'est une tournure un peu maladroite a mon avis.

Bon courage pour la suite!
Schumiorange
Posté le 01/08/2020
La définition de la famille est un thème que j'aime beaucoup et que j'ai essayé d'éparpiller à plusieurs endroits dans l'histoire. La question vient aussi un peu avec ce lien entre eux et le fait qu'ils aient tous une connexion, plus ou moins forte, mais bien présente.

Merci d'avoir relevé cette phrase bancale ! Renarde l'a notée aussi et je suis tout à fait d'accord, elle est très moche.

A bientôt pour la suite !
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