Chapitre 5

Par Flammy

Depuis la première rencontre plus que tendue avec Lumi, on s’est retrouvé plusieurs fois pour qu’il s’entraîne. Grâce à ma montre, je peux communiquer avec lui, mais à part pour donner les horaires de rendez-vous, on ne s’en sert pas. Faut dire que bon, au début, on a hypocritement tenté d’entretenir la conversation comme si on s’aimait bien. On a vite admis que le silence, c’était très bien. La dernière fois, c’est à peine si on a échangé un bonjour au revoir, mais y a pas besoin de plus. On est pas là non plus pour se raconter nos vies et si on dort bien la nuit.

 

Une fois de plus je m’élève dans la cité pour rejoindre l’appartement qui sert de point de ralliement avec Lumi. Je suis toujours émerveillée par la beauté des hukas, des jeux des néons colorés et des projecteurs orange, de l’immensité de la ville dont les niveaux, tous différents et pourtant si semblables dans leur structure, se succèdent devant mes yeux. Le trajet s’éternise horriblement mais, au moins, cela reste un plaisir, surtout que l’appel des brumes, bien que présent, demeure discret. Ça fait des années que je n’ai pas sérieusement eu envie d’effectuer le grand saut. Encore heureux.

 

Pour le moment, l’entraînement de Lumi ne se déroule pas très bien. Au début, il m’assurait qu’il pouvait apprendre à purifier en s'installant chacun à un coin de la pièce. J’en étais venue à me demander à quel point je puais. Je savais que bon, avec la sueur et tout, je sentais pas la rose, mais quand même. Au fur et à mesure, son orgueil s’est effrité et maintenant, on se retrouve assis par terre sur un tapis, dos contre dos. Je crois que j’ai jamais autant lu de ma vie, pour attendre que le temps passe pendant qu’il s’échine en vain.

 

Lorsque je parviens sur le petit balcon qui me sert d’entrée, la porte-fenêtre est déjà ouverte. Cela arrive régulièrement que Lumi soit en retard et que je doive poireauter comme une idiote. J’ai été entraînée à encaisser bien pire, mais l’idée qu’il ne respecte pas ses engagements me donne des envies de meurtre. Je pénètre donc à l’intérieur, satisfaite.

 

Je me fige immédiatement. La table basse croule sous les petits fours et la nourriture en tout genre. Une sorte de minibar a même été amené avec une diversité étourdissante de bouteilles. Il y a toujours eu de quoi grignoter, mais là… Il espère acheter mon amitié grâce à mon estomac ou quoi ? Qu’il aille se faire foutre, j’ai horreur des imprévus.

 

À ma vue, Lumi décroise ses jambes et se lève souplement. Il m’adresse un sourire éclatant et montre d’un large geste du bras le buffet, digne d’un hôte parfait. S’il pouvait au moins enlever le balai qu’il a dans le cul.

 

— Certains s’amusent à me répéter sans cesse qu’il est important que nous entretenions des relations cordiales. J’ai donc pensé qu’il serait pertinent de… nous mettre dans de bonnes conditions.

 

Bon sang, je préfère encore les fois où on ne se décroche pas un mot, mais je peux difficilement refuser, j’ai reçu les mêmes instructions. Il va falloir jouer le jeu et faire semblant, au moins un minimum. Je m’installe sur un fauteuil confortable, le dos raide. J’ai aucune idée de ce que je dois dire ou faire dans ce genre de situations. Les relations sociales, c’est vraiment pas ma tasse de thé. Tabasser quelqu’un, j’ai aucun souci, mais papoter… Enfant j’y arrivais pas, et j’ai pas appris depuis.

 

Heureusement, Lumi ne se vexe pas de mon manque de réaction et il prend les choses en main. Après avoir repoussé sa mèche blonde sur le côté, avec le même mouvement que d’habitude, il prépare deux verres identiques et vient m’en apporter un. Je n’ai jamais eu l’occasion d’approcher de près ou de loin la plupart des ingrédients utilisés, trop chers pour moi. Suspicieuse comme toujours, j’arrive pas à m’empêcher de renifler le contenu. Il y a une odeur étrange que je ne reconnais pas. Lumi se réinstalle avec sa nonchalance habituelle et commence à siroter sa coupe. A priori, c’est pas empoisonné.

 

— Je… Qu’est-ce que c’est ?

 

J’ai quand même du mal à boire ce truc vert sans broncher, sans au moins en savoir un peu plus. Lumi secoue la main, comme pour chasser un drone agaçant.

 

— Rien de bien extraordinaire, un cocktail classique. Eau pétillante, concombre, citron vert, menthe et gin.

 

Je fixe la mixture, perplexe. La moitié des noms ne me disent rien et l’autre moitié, je les ai vus que dans des livres. Avec ces ingrédients, il y a de quoi acheter un très bel appartement dans la plupart des niveaux. J’ai envie de goûter, ma curiosité me titillant, mais je repose sagement le verre sur la table. Lumi fronce les sourcils.

 

— Des goûts difficiles ? demande-t-il, entre ton acerbe et politesse. Je peux préparer autre chose.

 

Mon premier réflexe est de refuser, mais si je reste trop revêche, il le prendra mal. Après tout, il tente des efforts, il en attend autant de ma part. Toutes les Lames de Sang, les Palladiums et même Néo-Knossos en attendent autant de ma part.

 

— Je… J’aimerais quelque chose sans alcool.

 

Lumi hausse un sourcil. S’il se moque, je le passe par la fenêtre. Avant qu’il ne puisse réagir, je prends les devants :

 

— Il est strictement interdit pour les Lames de Sang de boire de l’alcool.

 

Je me rappelle d’une fois où Lurex a essayé d’en ramener en douce. Le châtiment a été tellement violent que beaucoup pariaient qu’il n’y survivrait pas. Lumi me fixe un moment, pensif. Je suis beaucoup trop sage pour lui, mais j’ai jamais transgressé les règles. Enfin, pas des transgressions importantes quoi. C’est beaucoup trop essentiel, ça façonne ma vie depuis des années. Lumi se lève, attrape au passage mon verre et s’installe sur l’accoudoir de mon fauteuil avec un sourire charmeur.

 

— Allons voyons. Personne ne sera au courant, cela nous détendra pour faire plus ample connaissance. C’est ce que les Lames de Sang attendent de nous, non ? Il s’agit juste d’accorder la priorité à l’injonction la plus primordiale.

 

Le raisonnement de Lumi flirte avec les limites et je n’adhère pas du tout. Malheureusement, ça a l’air de lui tenir à cœur. Est-ce que je peux me permettre de refuser sans jeter un froid ? Notre relation est importante, non ? J’abandonne et saisis la coupe. Une seule fois, ça peut pas me faire du mal, non ? Il reste à mes côtés et m’observe jusqu’à ce que je porte le verre à mes lèvres. J’arrive pas à retenir une grimace. Je trouve pas ça terrible, il y a un arrière-goût désagréable qui me brûle un peu la gorge.

 

— C’est un peu déroutant au début pour tout le monde, mais après, plus personne ne peut s’en passer !

 

Lumi retourne à sa place avec un sourire étincelant. Il veut me vendre du dentifrice ou quoi ? Le reste de la soirée s’écoule lentement. La nourriture est bonne et j’en profite bien. J’aurai jamais l’occasion de retoucher à des choses pareilles. Lumi tente plusieurs fois de lancer une conversation, mais mon manque de culture générale m’handicape. Je connais pas la dernière idole ou le dernier film à la mode. À chaque blanc de ma part, il se contente d’un sourire poli de circonstance et commente pas. Il est moins con que c’que j’pensais. Il parle beaucoup et j’écoute. Ça m’convient aussi. J’crois même que j’préfère.

 

Au fil de temps, j’ai de plus en plus chaud. J’hésite un moment, mais j’finis par ouvrir ma combinaison. Lumi m’ressert à boire. J’lui demande quelque chose sans alcool, je tiens pas très bien, mais j’suis quasiment certaine qu’il en a pas tenu compte. Ptit con. J’me vois mal taper un scandale maintenant et la soif me tenaille alors j’accepte. J’ai l’impression qu’ça part d’une bonne intention, aussi j’me force un peu.

 

— Des passions autres que… le travail ?

 

Il abandonne pas l’idée de m’faire parler. Coriace le ptit, mais il s’rend pas compte à quoi il s’attaque.

 

— Bornes d’arcade avant, mais plus l’temps.

— Un film préféré ?

— Jamais été au ciné.

 

Lumi me r’garde comme si j’étais un extraterrestre. J’peux pas m’empêcher de sourire. Il a voulu papoter, il assume maintenant !

 

— Une musique préférée ?

— Le… Le piano.

 

C’est sorti naturellement, sans même qu’j’y pense. Lumi paraît surpris, il attendait plus de réponse d’ma part. Il m’fixe puis détourne le regard. Son masque d’hôte parfait se fissure et il s’assombrit. Quoi ?! Il va pas m’dire que j’ai des goûts d’chiottes alors que c’était un prodige du piano avant ?!

 

— Personnellement, je déteste cela.

 

Ok. Euh… Ok. J’capte que dalle, ça doit s’voir parce qu’il poursuit, un sourire sur les lèvres mais les yeux froids, même légèrement hostiles.

 

— Malgré les apparences, le gouffre entre mes aspirations et ce que ma famille me laisse faire est immense, très cher Tandem.

 

Il termine son verre d’une traite et s’intéresse aux p’tits fours. Ok. La seule fois où j’donne une vraie réponse, c’était une gaffe. Ça s’annonce su-per pour la suite.

 

Vers le milieu de la nuit, la fatigue me tombe dessus d’un coup. Je parle plus lentement mais plus. C’est agréable, pas s’prendre le chou, juste dire c’qui m’passe par la tête sans y réfléchir… C’est libérateur. J’me laisse aller contre le dossier de mon fauteuil et je fixe le plafond. Parfois, mes yeux partent du côté des moyas, mais j’me force à pas les r’garder par habitude. Lumi parle beaucoup, pour nous deux. Il a beaucoup plus bu qu’moi et pourtant, il bronche pas. Il a commencé l’alcool à quel âge lui ?

 

— Pour en revenir à notre première rencontre, je tiens à présenter mes excuses, j’ai pu me montrer un tantinet… froid et distant.

— C’est… C’était pas not’première rencontre.

 

Je rectifie sans même y réfléchir. Je réalise c’que j’viens d’faire que face au silence de Lumi. Il s’est raidi et m’fixe, plus sur ses gardes qu’auparavant. Il attend un peu plus d’explications d’ma part. J’porte une main à mon front, sentant une migraine poindre. C’est pas l’moment ‘tain. Le chant des brumes s’fait d’plus en plus attirant dans mon dos, d’plus en plus fort. Les moyas dansent pour moi, aguichantes. J’ai même l’impression de réentendre des notes de piano. Ça s’rait tellement plus simple de partir là, mais j’risque de m’faire tuer par mes supérieurs.

 

J’lui dis quoi ? Qu’il m’a vue à dix ans, tunnée comme une voiture volée, pour une cérémonie de fiançailles glauque ? Ou que j’ai été piquer des trucs chez lui ? J’crois que je préfère encore l’option deux. J’me sens pas en état d’inventer là.

 

— Pour… Pour mon recrutement, j’ai… j’ai dû récupérer un machin chez toi, murmuré-je d’une voix pâteuse.

 

La coupe éclate lorsqu’elle percute le sol. Lumi s’est levé d’un bond, aussi furieux que surpris.

 

— C’était quoi ?! Ce que tu as dû voler, c’était quoi ?!

 

Il s’rapproche d’moi, comme s’il voulait m’attraper par l’col, mais il est pas assez con et bourré pour s’en prendre physiquement à moi. J’suis trop étonnée pour réfléchir et je réponds par réflexe :

 

— Une lettre…

 

Lumi se fige. Tout de suite après, il hurle de rage, suffisamment fort pour m’faire sursauter. Fou furieux, il renverse la table basse, les p’tits fours restants et les bouteilles viennent souiller le tapis de peau. Il continue de s’acharner sur l’mobilier, je capte que dalle.

 

Ok.

 

J’crois que c’est l’moment de r’partir et de d’mander conseils à quelqu’un. J’aurais pas dû parler d’ça. J’me lève et vacille sur mes jambes. Le sol est pas droit, comment ça s’fait ?! Faut… Faut que je reprenne mon matériel de grimpe et…

 

En tournant sur moi-même, j’vois les moyas danser à l'extérieur. Elles sont tellement belles, tellement attirantes. Elles m’appellent. Elles ont besoin de moi. Elles… Elles veulent que j’les libère. Elles en ont besoin. M-Moi seule peut les sauver. Avant de comprendre c’qui m’arrive, j’suis accroupie sur le rebord du balcon, à m’balancer d’avant en arrière. Je… J’suis à deux doigts d’les saisir, j’en suis sûre.

 

J’entends Lumi crier derrière moi. Il a peur. J’crois. Il parle d’équipements d’escalade à récupérer, mais j’capte que dalle. Y a plus important qu’ça. Y a tellement plus important. J’me penche un peu plus en avant. Il faut que…

 

Des bras me ceinturent et tentent de me tirer en arrière. Sans même y prêter attention, j’balance mon coude derrière moi. Un cri étouffé me parvient. Du sang gicle. J’crois que j’ai pété le nez de Lumi. Pas grave. Les brumes ont besoin de moi. C’est tellement plus important.

 

Je ferme les yeux, sur le point de comprendre. L’image d’une stèle surgit devant moi. Grande, avec des symboles étranges gravés dessus. Quelque chose d’étrange semble s’en échapper. Je dois lui parler. C’est important, c’est…

 

J’me laisse tomber en avant.

 

Plus rien d’autre compte.

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Nanouchka
Posté le 30/03/2023
Un chapitre où on prend le temps d'explorer la dynamique entre Ariane et Lumi (j'adore ce prénom, d'ailleurs), avec une scène-choc. J'étais mal à l'aise, c'était tendu, ce qui est plutôt bien parce que sinon ç'aurait pu être statique. Je n'ai pas adoré Lumi dans ce chapitre, mais tant mieux à la limite, ça lui donne un arc de son côté, et le mystère reste entier sur qui il est.

→ "Je suis toujours émerveillée par la beauté des hukas, des jeux des néons colorés et des projecteurs orange, de l’immensité de la ville dont les niveaux, tous différents et pourtant si semblables dans leur structure, se succèdent devant mes yeux." J'adore ces aperçus qu'on a de la ville parfois. Je me dis que tu pourrais encore plus développer, pas du tout en description balzacienne, mais juste avec quelques spécificités, entrer plus dans la sensation que les mots génériques "différents" et "semblables". Chercher des adjectifs peut-être qui apporteraient des sensations.

→ "Ça fait des années que je n’ai pas sérieusement eu envie d’effectuer le grand saut. Encore heureux." Pas certaine que t'aies besoin du "Encore heureux", qui m'a sonné étrange. J'ai l'impression qu'on l'utilise plus pour genre "Il est chiant mon boss mais il m'a payée à temps, encore heureux", comme pour souligner une forme d'opposition ? Mais c'est pas forcément vrai, c'est juste ce que j'ai ressenti en le lisant, que c'était décalé.

→ "J’en étais venue à me demander à quel point je puais. Je savais que bon, avec la sueur et tout, je sentais pas la rose, mais quand même." Alors, hyper drôle et absurde, mais je me suis demandé : pourquoi elle ne se doucherait pas en arrivant ? Je me rends bien compte que c'est pas possible pour un million de raisons probablement, mais peut-être explique-le ? Parce que si c'est un obstacle à leur entraînement, ça pourrait être une solution simple ?

→ "Je crois que j’ai jamais autant lu de ma vie, pour attendre que le temps passe pendant qu’il s’échine en vain." J'aime beaucoup cette image d'elle qui lit et lui qui galère.

→ "Tabasser quelqu’un, j’ai aucun souci, mais papoter… Enfant j’y arrivais pas, et j’ai pas appris depuis." <3

→ Trop drôle qu'ils boivent les mêmes cocktails que nous. Ça me fait toujours bizarre, ces rappels qu'ils sont dans notre monde futur. D'ailleurs, quel est le sentiment de Lumi par rapport à nous ? Est-ce qu'il méprise notre destruction de la planète ? Auquel cas est-ce qu'il n'y aurait pas un paradoxe à boire quelque chose que "nous avons créé" ? Je me dis qu'il peut y avoir un truc à jouer sur les héritages et les colères.

→ "Allons voyons." Je mettrais une virgule entre les mots.

→ Ouhlà, mon estime de Lumi a chuté de 650 points à son insistance pour qu'Ari boive (ultra subjectif). Bon, au moins, il n'y a pas eu d'abus par la suite, ouf. J'ai eu peur, j'avoue.

→ Logique et bien vu que les murmures des brumes soient beaucoup plus convaincantes pour Ariane quand elle a bu. C'est très concordant avec la santé mentale en général et les effets de l'alcool. Chouette, le malaise sur le piano aussi, et l'évolution de la syntaxe au fur et à mesure de l'alcoolémie.

→ Intriguée par le fait que Lumi casse tout en apprenant pour la lettre. Je n'ai jamais trop compris les personnages qui cassaient tout littéralement. J'en ai déjà eu envie parfois mais je ne l'ai jamais vraiment fait, du coup ça me perplexifie quand d'autres le font vraiment. Mais c'est ultra subjectif, donc disons que je mets juste un point d'interrogation sur ce détail.
Flammy
Posté le 06/04/2023
Ah mais clairement, dans ce chapitre, Lumi est pas très appréciable ='D Genre, c'était plutôt la tête à claques là. Contente qu'il y ait eu de la tension même si c'était "juste" une soirée tranquille :p Enfin, tranquille...

Pour les descriptions, comme je l'ai déjà dit, c'est pas trop ma spécialité mais je vais tenter de faire un effort là-dessus ^^ Surtout peut-être ajouter des sens autres que la vue, en me relisant, je me suis rendue compte que c'était un truc qui manquait pas mal ^^'

-> Tu m'a tué avec la suggestion de la douche, je n'y avais pas du tout pensée xD Je vais rajouter du coup je pense une réflexion en mode "Si ça le dérange, il a qu'à me demander à prendre une douche", mais j'imagine mal Ari prendre l'initiative pour se montrer agréable x) Mais j'aime beaucoup l'idée ='D

-> Pour le fait qu'ils boivent la même chose que nous, pour moi, ya deux choses. Déjà, ya pleins de trucs ultra cher/rare dedans (vu que faire pousser des plantes/légumes, c'est compliqué, pas forcément une priorité et le plus rentable en terme nutritif), donc c'est clairement un côté snob, et pour moi, copier ce qui se faisait avant, c'est vraiment le côté très snobe de "On as assez de sous pour faire ce qui se faisait avant", avec une sorte de fascination pour cette époque avant brume. Les Palla sont très clairement très des reliques de l'ancien monde x) D'ailleurs, l'ancien monde a été détruit par les brumes et les yokais, pas par les humains, donc ya pas forcément de raisons d'en vouloir aux ancêtres ^^ Mais je peux mettre une couche là-dessus =D

Et pour le fait de tout casser, peut-être c'est un peu exagéré, mais personnellement, j'ai déjà vu des gens massacrer la vaisselle sous le coup de la colère ^^' Donc déjà peut-être se limiter à la vaisselle (sans forcément renverser la table), pour pas que ça fasse trop ^^

Merci beaucoup pour les retours ! =D
Nanouchka
Posté le 07/04/2023
Okay, alors fascinant ce que tu me racontes du lore là : les Palladiums reliques de l'ancien monde + la richesse permet d'imiter le style d'avant + l'ancien monde a été détruit par les brumes. Ce sont des choses qui n'étaient pas forcément claires dans mon esprit (ce qui peut être dû à la lecture fragmentée !) et que je trouve hyper intéressantes.
Peridotite
Posté le 20/01/2023
Coucou Flammy,

Ariane se rend chez Lumi. Il a préparé un buffet. On apprend qu'il est interdit de boire chez les gangsters. Elle boit des coups et est saoule. Elle révèle à Lumi que la mafia lui a volé une lettre et il détruit le mobilier. Entre temps, elle saute par la fenêtre.

Je ne comprends pas bien leur relation et ce qu'ils doivent faire ensemble. Ari semble boire une goutte d'alcool pour la première fois. Je pense qu'à partir de ce chapitre, je vais faire comme si on parlait d'autre chose que de mafia. C'est plutôt une secte ? Une école ? Je ne comprends pas bien. Je suis perplexe depuis plusieurs chapitres et j'essaient d'avancer pour comprendre ce que tu veux nous dire.

Mes notes

"plus que tendue"
> Plus que tendue ?? Ils jouaient ensemble comme des enfants

"qu’il pouvait apprendre à purifier en s'installant chacun à un coin de la pièce."
> Phrase bizarre

"J’en étais venue à me demander à quel point je puais."
> Ah ? 🤔

"Eau pétillante, concombre, citron vert, menthe et gin."
> Tu veux dire qu'en tant que gangster, on l'a jamais emmené sur le terrain ? Dans un bar ? C'est en général là où se situe le quartier général des mafieux. Mais qu'a-t-elle fait pendant toutes ces années ? On l'a tenue à l'écart ? Ce n'est pas une mafia ? Qu'essaies-tu de montrer ?

"Je… J’aimerais quelque chose sans alcool."
> ??
"Il est strictement interdit pour les Lames de Sang de boire de l’alcool."
> Mais ???
"Le châtiment a été tellement violent que beaucoup pariaient qu’il n’y survivrait pas"
> ????
> Je crois que je vais faire comme si c'était pas la mafia à partir de maintenant

"Je connais pas la dernière idole ou le dernier film à la mode"
> Et le reste...

"J’capte que dalle"
> Le nombre de fois où tu dis qu'elle ne comprend rien, c'est fou.

Depuis plusieurs chapitres, j'essaie de comprendre ce que sont les lames de sang. Pourquoi Lumi est-il si contre sa mission ? Qu'Ariane ne comprenne pas, c'est dans son caractère, mais lui ? Si c'est capital, ne devrait-il pas agir en fonction ?
Flammy
Posté le 20/01/2023
Coucou,

J'ai pas le temps de tout lire là ou de te répondre en détails (je suis en cours), mais j'ai l'impression que la lecture est devenue laborieuse pour toi, que ce n'est pas ce que tu attendais (c'est ton droit hein ^^) et que ça vire plus à la corvée qu'autre chose, du coup ça me fait de la peine pour toi ^^"

Tu peux arrêter de lire si c'est un récit qui ne te convient pas, je ne t'en voudrais pas et je continuerais de lire le Darrain hein ;)

J'essaie de te répondre rapidement en détail pour expliquer tout ça, mais ça risque de ne pas être dans les jours suivants, je ne suis pas chez moi ce week-end et je n'aurai pas trop de temps.

Dans tous les cas, merci pour les commentaires et prends soin de toi =D
Peridotite
Posté le 20/01/2023
Coucou Flammy,

J'ai essayé de progresser dans cette partie 2 pour voir où tu nous emmenais, mais je ne suis pas encore arrivé au moment où l'intrigue se relance. Là j'avoue que je ne suis pas emballée par les chapitres à l'école de la mafia ou en mode croutage sur le canapé de Lumi où il ne se passe pas grand chose. Mais j'ai toujours espoir de voir la mafia 🙂. Je vais encore lire un peu plus et je te ferais un bilan plus général si tu veux.
Flammy
Posté le 21/01/2023
Coucou =D

En fait, le soucis, c'est que si tu attends de l'action pour considérer que l'action se lance, ça ne va pas arriver tout de suite, parce que ce n'est pas dans cette optique que j'ai écrit l'histoire ^^" Pour moi, je souhaitais avant tout travailler la relation entre deux personnages. Dans un contexte particulier de la sf, avec des mystères à résoudre, mais avant tout basé sur cette relation en particulier et du coup avec pas mal de "tranche de vie". Donc le croûtage sur le canap, c'est clairement pour ça que j'ai écrit le roman x) Après, j'ai conscience que ça peut ne pas plaire à tout le monde, et c'est normal.

J'ai conscience aussi que c'est un reproche qu'on m'a déjà fait, que ça ne soit pas claire au début que c'est ça ce qu'on va lire, et donc de prendre un peu le lecteur par surprise. C'est un problème auquel j'essayais justement de trouver des solutions, et tes retours m'ont convaincu dans le fait qu'il fallait vraiment que je trouve une solution pour que ça soit plus clair en termes d'attentes possibles pour le lecteur. Probablement en modifiant le résumé (qui n'est de toute façon objectivement pas terrible en l'état), et probablement aussi en modifiant le prologue pour que ça soit plus clair ce qui sera dans la suite du récit.

Donc si tu as envie de lire, vas-y, mais il y a de grandes chances pour que ça ne soit pas ce que tu espérais lire, et du coup je ne sais pas si c'est une bonne idée de s'acharner ^^"

Dans tous les cas, merci pour les retours que tu as déjà fait, c'est toujours précieux, j'y répondrai plus longuement quand j'aurai un peu plus de temps, mais je voulais au moins expliciter ce point là ^^ Bonne journée à toi =D
Peridotite
Posté le 22/01/2023
Mmh je vois, c'est en effet un problème du livre, d'autant que ces moments à deux ne sont pas rocambolesques à mon sens et que je trouve leur personnalité plutôt survolée. On ne les sent pas vivants quoi. Mais je vais poursuivre jusqu'à la fin de partie 2 déjà et je te ferai un bilan de ma lecture à ce moment-là si tu veux.
ClementNobrad
Posté le 09/01/2023
On ne le dira jamais assez : l'alcool ça fait vriller le cerveau.

Justement, j'ai bien aimé le style d'écriture. A mesure qu'Ariane buvait, les voyelles que tu faisais sauter, les répétitions, et tout ce qui va avec nous fait bien ressentir son état d'esprit un peu brumeux, vaporeux... alcoolisé. Je trouve pour le coup que c'était réussi.

Après, je suis un peu comme Ariane. Pourquoi Lumi avait-il l'air si "amicale" ce soir là? A force de la faire boire, on aurait cru qu'il voulait abuser d'elle. Pas très clair pour le coup son attitude. Etait-il authentique, sincère, ou avait-il quelque chose derrière la tête que nous saurons jamais - vu comment se termine la soirée.

En tout cas, belle chute ! (Quel jeu de mots ! )

"des jeux des néons colorés et des projecteurs oranges," .> orange est invariable

"Je parle plus lentement mais plus." > Pas compris cette phrase. Il manque un mot?

Au plaisir de lire la suite.
Flammy
Posté le 09/01/2023
Retenez bien les enfants, l'alcool, c'est pas bien !

Contente que ça marche le style qui se modifie, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire en tout cas, je rigolais bêtement devant mon écran ='D Il m'en faut pas beaucoup.

Et voyons, Lumi n'a pas le droit de juste être gentil comme on lui a demandé ? Tout de suite, des arrières pensées, je suis scandalisée ! (non).

Et pour ton deuxième relevé, je voulais dire qu'elle parle plus lentement, mais que dans l'absolu, elle dit plus de mots ^^

Merci beaucoup pour tes retours =D
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