Durant les deux semaines qui suivirent, Elara et Lirion se virent chaque jour.
Tantôt devant le chalet de la jeune femme à parler de tout et de rien en dégustant sa cuisine. Tanto dans le bar du coin à écouter jouer Lirion.
Elara songeait à prolonger la durée de sa location car elle voulait savoir où cette rencontre pouvait la mener. Avec Lirion tout était naturel, il semblait savoir comment réagir comme s’il lisait en elle et elle n’avait plus la sensation de devoir marcher sur des œufs comme c’était le cas dans la relation avec son ex.
Elle s’ouvrait à lui un peu plus chaque jour, malgré le mystère qu’il entretenait autour de sa vie.
Lirion vint la chercher à son bungalow pour un de leur rendez-vous, alors qu’elle venait de terminer de cuisiner des crackers aux graines en l’attendant.
Elle le gratifia d’un sourire qui monta jusqu’à ses yeux alors qu’il lui prenait la main avec révérence.
— Salut ! Tu es prête ?
— Oui, j’ai hâte, qu’est ce qui est prévu aujourdhui ?
— C’est une surprise, mais couvre-toi bien.
Elle courut jusqu'au bungalow, puis en ressortit avec un gilet et un sac à bandoulière quelques minutes plus tard. Il fronça le nez en la regardant de ses beaux yeux d'ambre.
— Tu apportes de la nourriture.
— Tu ne mentais pas en parlant de ton odorat l’autre jour ! sourit Elara.
Il lui rendit son sourire et l'emmena par la main. Ils marchèrent tranquillement, échangeant sur leur journée, et Lirion en profita, une fois de plus, pour glaner des informations sur Elara tout en évitant de trop s'étendre sur sa propre vie.
Après avoir grimpé une côte raide entre les buissons, ils s'installèrent dans une clairière avec une vue sur la forêt, partiellement cachée par des arbres et des buissons hauts. Lirion, visiblement fier de lui, installa Elara sur une branche d'arbre courbée qui formait un banc idéal. L'arbre poussait de biais et remontait le long de la pente, offrant une belle grosse branche principale bien parallèle au sol. Elara déposa ses affaires et Lirion ouvrit sa besace en cuir pour en sortir sa flûte. Les quelques minutes qui suivirent furent enchanteresses. Le son pur qui sortait de la flûte, associé à la voix mélodieuse de Lirion, la caressait de l'intérieur. Un doux frisson l'envahissait, faisant dresser les poils de ses bras.
C’est alors qu’un poids se libéra dans ses tripes, comme à chaque fois qu’il jouait juste pour elle, mais cette fois-ci, elle ne pensa pas à son ex, à la rancœur qu’elle avait ressentis face à son départ alors qu’elle avait beaucoup donné dans cette relation.
Quelque chose de plus profond qu’elle pensait enfouie, oublié, arriva comme une vague déferlante.
Elle ressentait l'urgence de crier contre l'injustice qui lui avait arraché sa propre famille, leur mort brutale. Son père et sa mère, écrasés par un poids lourd dans leur camionnette. Et elle, paisiblement endormie alors que cela se produisait. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à la souffrance qu'ils avaient dû endurer alors qu'elle, insouciante, se reposait, ignorant tout.
Elle avait conscience qu'elle n'aurait rien pu faire pour empêcher ce drame, mais elle se demandait souvent si, ce soir-là, elle les avait appelés comme à son habitude, peut-être qu'ils n'auraient pas croisé ce poids lourd, peut-être seraient-ils encore là.
La jeune femme éclata en sanglots alors qu'elle pensait que cette tristesse, cette rancœur, ce dégoût d'elle-même étaient derrière elle. Qu'elle était censée être dans la phase d'acceptation, qu’elle avait fait son deuil.
Elle ne remarqua même pas que Lirion avait arrêté de jouer et qu'il la serrait dans ses bras solides alors qu’elle tremblait, prise de soubresauts incontrôlables.
Après un moment, épuisée, les yeux brûlants, elle s'arrêta de pleurer, mais n'osa pas bouger. Elle était saisie par la réalisation de ce qui venait de se passer, le visage enfoui dans la chemise humide de Lirion, reniflant doucement pour qu’il ne s’aperçoive pas que son nez coulait.
Elle tenta de parler malgré sa voix éraillée avant que l'embarras ne la pousse à s'enfuir.
— Est-ce que du bourrais me basser mon sac s'il de plaît ?
Lirion fouilla à l'intérieur et lui tendit un paquet de mouchoirs.
— Merci !
Elle se moucha doucement, puis il se baissa en la prenant par les épaules.
— Ne me regarde pas, je dois être horrible, dit-elle en détournant la tête, comme pour se cacher.
Il lui sourit et déposa un baiser sur son front.
— Arrête, c'est embarrassant, je ne sais pas ce qui m'a pris... reprit-elle.
Il l'interrompit en l'embrassant. Elle sentit la chaleur de sa bouche et le goût salé de ses larmes, puis il se recula, un sourire malicieux aux lèvres.
— Tu as bon goût !
Elle éclata de rire, les yeux encore humides, lui tapant le bras avec le dos de sa main.
— Arrête de me faire rire.
Il reprit son sérieux et s'assit à côté d'elle.
— Au moins, tu te sens mieux.
Elle hocha la tête, réalisant qu'après avoir libéré ses émotions, elle se sentait vide mais plus sereine.
— Je devrais peut-être rentrer, chuchota Elara.
— Non, reste.
— Même après mon pétage de plomb ?
— Je suis honoré d'avoir été là pour te prêter ma chemise quand tu en avais besoin.
Elle pouffa incrédule
— Tu es magnifique ! reprit-il
— Arrête de dire des bêtises, je sais très bien à quoi je ressemble, soupira Elara.
— Tes yeux sont stupéfiants, même injectés de sang, et ton petit nez brillant et enflé est à croquer.
— Oh, tais-toi !
— À tes ordres !
Il l'embrassa à nouveau, cette fois-ci plus longuement, lui tenant délicatement la nuque pour la soutenir, prolongeant leur contact autant que possible.
Ils interrompirent leur baiser, essoufflés, les lèvres rosies par la friction.
Lirion prit la parole, ne lui laissant pas le temps de se rétracter.
— As-tu soif ?
Elle hocha la tête en signe de réponse et le remercia lorsqu'il lui tendit une petite bouteille en verre. Elle se désaltéra de la meilleure eau qu'elle ait jamais goûtée, se sentant à la fois rafraîchie et revigorée.
— Ça fait du bien. Cette eau est délicieuse, Elle vient d’où ?
— Elle coule juste à côté de chez moi.
— Je croyais que tu habitais dans le coin… Il n’y a pas de source exploitée par ici !
— Elle n'est pas connue.
— Lirion... je ne vais pas insister, mais ce que tu dis n’est pas logique.
— Je te dis la vérité. J'ai très envie de te montrer où je vis, mais ça risque d'être perturbant pour toi.
— Depuis deux semaines tu me parles à peine de ton passé, d’où tu viens et là tu veux m’emmener chez toi ? Qu’est ce qui se passe Lirion ?
— Je… Tu es censé partir bientôt de ta location… Je veux te montrer où je vis, répéta-t-il avec insistance.
— Tu me fais peur à faire autant de mystère. Tu vis comme un ermite dans une grotte ou quoi ? Tu ne fais pas très survivaliste.
— Je vis dans une vallée très spéciale. Est-ce-que tu me fais confiance ?
— Je crois que oui. Pourquoi est-ce-que je te fais confiance alors tout ça me parait une mauvaise idée ? s’interrogea la jeune femme en reculant légèrement.
Elle regarda sa propre tenue et réalisa qu’il était presque 19h.
— Je ne suis pas équipée pour une randonnée en pleine nature. Mais j’ai envie de te suivre. Est-ce qu'il y a quelque chose dans l'eau ? demanda Elara en fixant la gourde d’eau suspicieusement.
Il but à son tour une gorgée comme pour la rassurer.
— L'eau est parfaitement sûre, viens visiter ma maison et tu comprendras mieux.
— Lirion, tu te drogues ?
— Non, je ne me drogue pas et il n'y a pas de drogue chez moi. Arrête d'imaginer le pire, soupira-t-il agacé.
— Tu m'excuseras d'être méfiante. Ça semble totalement illogique d'avoir envie de te suivre vu le contexte.
— Dis-toi que mon attirance envers toi me pousse à te révéler mon lieu de vie. Ce que je ne devrai pas…
— Tu vis dans une secte.
— Elara ! gronda-t-il
— Ok, j'arrête avec mes suppositions foireuses.
— Merci. Est-ce que tu peux garder l'esprit ouvert ?
— D'accord.
— Est-ce que tu veux bien venir chez moi ? Et je te promets qu'il n'y a ni drogue, ni secte et je ne suis pas un psychopathe tueur de femmes dans la forêt, ne rigole pas !
— Ok ok, je garde mon sérieux et je veux bien venir chez toi, répondit-elle en réprimant un sourire nerveux.
— Bien. Quoi qu’il se passe, ne crie pas et ne me lâche pas. Je te promets que tu ne risques rien.
Elle se blottis contre lui, à la fois hilare et inquiète. Après tout, il avait été adorable avec elle depuis deux semaines et l’avait soutenu quand elle avait craqué, elle pouvait bien lui rendre la pareille, même si c'était extrêmement bizarre.
— Ferme les yeux ! On y va ! chuchota-t-il près de son oreille.
Au moment où elle allait demander “où ça ?” elle sentit ses pieds se dérober sous elle et tomba en chute libre.
Elle eut un mouvement instinctif de recul, mais Lirion serrait ses bras fermement autour d'elle et tout s'arrêta brusquement, laissant place à un froid intense. Ses pieds étaient dans l'eau. Elle voulut s'écarter pour voir ce qu'il se passait, mais il la maintenait encore sans bouger.
— Nous y sommes. Est-ce-que ça va ? demanda-t-il d’une voix calme et rassurante.
Elle acquiesça, le cœur frappant dans sa poitrine.
— Bien. Tu verras que le paysage est différent, ne prends pas peur et ne crie pas. Est-ce que c'est bon pour toi ?
— Je ne m’enfuirai pas en criant, répliqua-t-elle en soupirant. La curiosité étant telle qu’elle se tortillait d’impatience.
— Et n'aie pas peur de moi, s'il te plaît.
Elle le poussa doucement en souriant.
— Je n'ai aucune raison d'avoir peur, à moins que tu ne fasses quelque chose de répréhensible.
Elle regarda autour d'elle et écarquilla les yeux.
— Oh mon Dieu, c'est quoi cet endroit ?
Elle s'agrippa alors au bras de Lirion un instant en observant son environnement, ne réalisant pas encore ce qu’elle voyait.
Ils se tenaient au milieu d'un ruisseau, l'eau montant jusqu'à ses mollets, dans une vallée gigantesque, entourée d'une végétation luxuriante qui ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait l'habitude de voir. Comme si la nature avait repris ses droits et tentait de s’étendre vers le ciel, sans retenue.
Elle avança doucement hors du ruisseau, suivit de près par Lirion, tremblante d’excitation et de froid car ses pieds et le bas de sa robe étaient détrempés.
Elle fut captivée par un vol d'oiseaux énormes au loin et sursauta lorsqu’une grosse libellule surgit d’un fourré, s'approchant de son visage. Elle se cacha dans les bras de Lirion, entendant celui-ci s’adresser à l’insecte.
— Ne lui fais pas peur, elle est avec moi, annonça Lirion.
— Laisse-moi la voir ! Elle sent bon, répondit une voix fluette.
Elara tourna la tête et s'aperçut que l'insecte était en fait une créature humanoïde dotée d'ailes, une parfaite représentation des fées. Elle voulut la toucher, terrorisée mais incapable de juguler sa curiosité et son émerveillement, retenant sa respiration.
— Donne-moi à manger ! J'ai faim, ordonna la fée en saisissant l'index d'Elara de ses deux mains.
Abasourdie, Elara fouilla dans son sac maladroitement de sa main libre pour sortir un de ses crackers aux graines et lui tendit un morceau. La fée le saisis avidement et croqua un bout.
— Merci, humaine ! C'est délicieux.
Elara sous le choc, serra Lirion un peu plus contre elle, le temps que ses tremblements se calment.
Une fois son repas terminé, la fée fixa Elara avec concentration avant de souffler fortement dans sa direction, gonflant ses joues de manière comique.
— Je m’appelle Gwyrlys, je t'ai séchée pour te remercier. A bientôt !
Et elle partit à tire-d’aile, laissant Elara médusée.
Cette dernière se tourna doucement vers Lirion, sans dire un mot, le regardant pour la première fois depuis leur « voyage ».
Il lui sourit timidement en retour.
— Bienvenue sur Aldaria !
Une autre impression étrange que j'ai eue, c'est que je ne ressens pas vraiment l'aspect féérique. Tu ne donnes pas de descriptions de choses extraordinaires à part la maison du jeune homme qui semble allier minéral et végétal. On a juste ce paragraphe un peu mystérieux: "Dans mon domaine on trouve principalement des fées, des nymphes aquatiques, des oiseaux de Mabinogi, des Tylwyth Teg, des Dryades et Trolls des bois. Les jours de forte pluie et de brouillard on a la chance d'apercevoir des feux follets très mignons." qui parle de créatures fantastiques (d'ailleurs, pourquoi le retour à la ligne? Il donne l'impression que le dialogue est fini et que la narration a repris).
Sur le chemin de la maison de Lirion, peut-être devrais-tu faire remarquer à Elara des oiseaux à tête de lapin, des biches avec du feuillage en guise de fourrure, des dragons volant haut dans le ciel, des créatures à l'apparence de magnifiques femmes à la peau bleue se baignant dans une source, par exemple?
Alors, pour répondre à tes interrogations :
- Initialement, c'est juste des noms de chapitre, j'ai mis les noms de personnages juste pour PA pour des questions de clarté, savoir où on en est dans l'histoire et quel personnage sera le protagoniste.
- J'adorerai mettre des créatures plus originales/fantastiques dans Aldaria, mais pas spécialement dans le royaume de Brocéliande, il y a déjà assez à faire et malgré tout, je voulais quand même coller plus ou moins au folklore Breton existant, mais oui, je pense faire plus de descriptions du lieu ou des créatures pour que l'on s'immerge d'avantage.
Ma crainte est qu'on en apprenne un peu "trop" avec Elara dans cette première partie et je voulais aussi qu'elle paraisse un peu perdue, ainsi que le lecteur quand Lirion déballe les info. C'est un peu comme si son cerveau de voulait pas voir ce qui n'est pas censé exister, on occulte l'incroyable et on rationalise.
- Je vais regarder pour la formulation du dialogue de Lirion !
Comme promis, je me suis remis à la lecture de ton histoire. Elle me parait cohérente et la lecture est assez fluide. Cependant, j'ai une interrogation sur le point de vue. C'est sans doute lié à la manière dont j'écris et aussi à l'influence de mes lecture. Pour moi, il est impossible de dire qui est le narrateur de ce chapitre. Est-il omniscient? On a les pensées des deux protagonistes. Je te donne des passages.
"Lirion la regardait attentivement, pesant ses mots pour ne pas commettre de faux pas. Il décida qu'il valait mieux être honnête et direct avec elle." Là c'est Lirion.
"Elle se laissa aller à cette étreinte apaisante, ressentant toute la tension s'évaporer. La faim, la soif et une multitude de questions tournoyaient dans sa tête. En tant qu'anthropologue, cette découverte était à la fois fabuleuse et totalement folle." Là c'est Elara.
Dans une romance, ça peut-être intéressant de varier les points de vue. Chacun se demandant ce que l'autre pense. Tu l'avais un peu fait sur le chapitre précédent avec deux blocs bien distinct. Après, ça peut être un choix d'avoir un narrateur omniscient. C'est juste que tu te prives des effets de surprise et de quiproquo. Bref, c'est à toi de choisir, mais pour l'instant, j'ai du mal à identifier ta narration. Comme je l'ai dit plus haut, je suis peut-être influencé par ce que j'écris actuellement.
Sinon:
"— Tu veux dire que ça m'évite de m'enfuir en courant ? "
Là je mettrai un point d'exclamation.
Merci pour ton commentaire (et les suivants, je suis terriblement en retard pour y répondre)
Alors concernant le narrateur. Oui, je préfère qu'il soit omniscient. Même si cela diminue le suspense de certaines situations. Mais j'aime l'idée que le lecteur en sache un peu plus. Et surtout, on gagne de précieuses pages à ne pas devoir montrer la situation de deux points de vue systématiquement. Si ce n'est pas nécessaire ou important pour le récit, je préfère ne pas tourner autour du pot.
Après, je comprends ton point de vue et je ne sais pas si c'est "correct" dans l'écriture de changer le type de narration en cours de chapitre.
Dans le même esprit, j'écris surtout à la 3ème personne, sauf dans des chapitres courts sur Calys, car je voulais les traiter comme des monologues intérieur. Tu me diras si ça te paraît étrange (si tu arrives jusque là).
Pour la dernière phrase, c'était bien une question. Elle suppose, mais n'affirme rien. Mais je garde ton idée de côté.
Alors, ce chapitre m'a un peu perdue. J'ai un peu eu du mal à me figurer les descriptions, parce qu'il y en a un peu dans tous les sens. On sent qu'il y avait beaucoup beaucoup d'idées et de choses que tu voulais dire, mais du coup je m'y suis un chouia perdue, surtout qu'il y a certains passages que je ne comprends pas trop.
ex : ''créant des espaces de circulation vers le haut''
J'ai juste compris qu'il y avait des couleurs, des plantes et que c'était féérique (je le vois un peu comme l'intérieur d'un arbre mais je ne sais pas trop pourquoi).
Et pour ce qu'il se passe. Comme je m'y connais un peu en légendes sur les fées je me dis mais Elara est complètement inconsciente. Après c'est sans doute que tu as choisi de ne pas garder ces "règles" mais souvent quand un humain arrive au royaume des fées, il ne doit pas boire, pas manger et/ou pas dormir parce que ce sont ces trois actes qui font que l'on reste ensuite coincé dans le monde des fées ou que l'on ne peut plus se réadapter au monde réel. Et alors là, en à peine trois minutes, carton plein pour Elara, elle boit, mange et dort. Je me dis, comme est anthropologue, peut-être qu'elle devrait avoir entendu parler de ça ?
Bon, tu l'as compris, je suis un peu déroutée par ce chapitre, néanmoins, comme là je suis pas mal inquiète pour Elara, je vais évidemment continuer
Alors concernant les descriptions. Je trouve qu'il est toujours délicat, que ce soit en fantasy, en sci-fi ou tout univers où l'on décrit un environnement "originale" de pouvoir le faire avec exactitude et perso, ce n'est pas mon but. J'ai plus l'idée de décrire une ambiance globale ou quelques lieux précis, sans passer des pages à décrire l'environnement cailloux par cailloux. Ce que tu décris est une interprétation plausible et ça se tient :)
Concernant les contes sur le fées, ce n'est pas du tout mon but de reprendre des croyances existantes sur les univers féériques, donc les 3 règles que tu cite ne sont pas applicables.
Par contre, manger la nourriture de ce monde a bien un impact sur l'organisme des habitants.
L'anthropologie est un métier qui englobe surtout l'étude de l'Homme et de ses meurs, cela ne rend pas quelqu'un spécialiste des contes et légendes.
Et même si Elara était très bien renseignée sur les légendes féeriques, cela ne veut pas dire qu'elle crois à ce qu'il se dit ou encore, vu son état émotionnel, qu'elle imagine que cela puisse avoir un réel impact.
Et très bien, c'était juste une observation que je me faisais point de vue purement je suis en train de lire ce livre, voilà ce que je me dis. Mais je comprends que tu aies voulu créer tes propres règles plutôt que de réutiliser