Chapitre 5

Par Mila
Notes de l’auteur : Voici le chapitre 5 !
Bonne lecture ;-)

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La douleur avait disparu. Son corps aussi. Il lui semblait qu’elle flottait dans un océan de ténèbres. Seule une étincelle flamboyait au loin, de plus en plus grande et de plus en plus proche. C’était comme un trou dans l’obscurité, comme si on avait déchiré un drap entre l’endroit où elle se trouvait et la lumière. Il s’agrandit jusqu’à envelopper Taïe, et l’ombre disparut soudainement, remplacée par un paysage inconnu. Une grande plaine aux arbres gigantesques s’étendait devant elle, et une montagne solitaire se dressait au loin. Seule au milieu de tous ces arbres, une forêt s’étalant à ses pieds, elle touchait presque les nuages. Dix silhouettes se tenaient son sommet, à peine perceptibles. La distance qui les séparait était phénoménale, et pourtant Taïe vit distinctement celle du milieu lever un bras vers elle, projetant en sa direction une force invisible qui figea tout sur son passage. Elle heurta Taïe de plein fouet, qui s’envola dans les airs avant de se figer suspendue au-dessus du sol, incapable de bouger. Puis, lentement, le paysage recommença à prendre vie, comme si une gigantesque vague partant de la montagne remettait le temps en marche. La guerrière se remit à tomber, de plus en plus vite, traversa le sol herbeux de la plaine comme s’il n’existait pas et tomba, encore et encore, dans l’obscurité vide. Puis elle heurta le fond, et la douleur explosa dans son dos et sa tête.

 

Elle ouvrit les yeux en haletant. Elle voyait les parois d’une tente faite de peaux de bêtes, éclairée par les lumières chaleureuses de plusieurs flambeaux posés sur le sol. Le seul son qu’elle percevait était un bruit répétitif. Toc. Ssuit. Toc. Ssuit. Elle tourna la tête vers l’origine du bruit, essayant d’oublier sa douleur à la tempe, et referma les yeux aussitôt, se convainquant que son esprit lui jouait des tours. Pourtant, quand elle se redressa à nouveau, c’était bien Elyie qu’elle vit s’affairer dans la hutte, un pilon et un mortier à la main. Quand elle l’entendit se lever, elle se précipita vers elle.

“Attends ! Ne bouge surtout pas. Tu risques d’avoir mal.”

Les yeux écarquillés, Taïe repoussa vivement la main qui s’était posée sur son épaule, puis grimaça de douleur. Sa plaie dans le dos était affreusement douloureuse. Depuis combien de temps était-elle là, avec pour seule compagnie cette étrangère douteuse ? Où était Jelïa ? Comment s’était terminée la bataille ? Ignorant Elyie qui lui disait de se reposer, elle se leva et tituba aussitôt. Elle s’était redressée trop vite. Lorsque ses pieds nus touchèrent le sol couvert de peaux de bêtes, elle réalisa qu’on lui avait enlevé la plupart de ses vêtements. Elle ne portait plus qu’un pantalon de peau tannée court, et un haut de cuir retenu par deux cordelettes à ses épaules. Ses longs cheveux roux, coiffés en une multitude de petites tresses, lui tombaient dans le dos. Elle scruta aussitôt la hutte à la recherche de ses vêtements : ils étaient posés sur une petite table, avec toutes ses affaires. Dont son poignard. Elle se précipita dessus,renversant de nombreuses fioles et herbes au passage, et le brandit en direction d’Elyie tout en reculant vers la sortie. La soigneuse levait les mains devant elle en parlant calmement, comme pour apaiser un animal sauvage.

“Calme-toi, tu dois guérir avant de…

-Tu ne me corrompras pas comme les autres, sorcière : siffla Taïe, toujours haletante de douleur.”

Elle sentit enfin sous ses pieds nus la terre battue du camp, se retourna et fonça dans la clairière. Tout semblait normal. Trop normal. À croire que la bataille n’avait jamais eu lieu. Elle fut surprise quand Raheï arriva vers elle à toute vitesse, arborant un grand sourire.

“Tu es enfin réveillée ! Tu en as mis, du temps. Je me suis inquiétée, tu sais.

-Quand était-ce ? La bataille ?

-Il y a presque deux jours. Un et demi, plutôt.

-Je suis restée inconsciente tout ce temps ?”

Ses pensées étaient embrouillées. Elle était certaine que ses blessures n’avaient pas été graves au point de la maintenir presque deux jours dans le coma.

“C’est parce que les soigneuses t’ont donné un liquide pour que tu restes en sommeil plus longtemps. Pour t’épargner la douleur.

-Les soigneuses ?

-Oui, Jelïa et Elyie . Elle nous a aidés après la bataille, elle est très gentille. Tout le monde l’aime bien.”

Taïe n’en croyait pas ses oreilles. La Tribu avait accepté une parfaite inconnue sans broncher. Pour ce qu’ils en savaient, c’était peut-être elle qui avait amené les Parias au camp !

“Eau nous a dit que les attaquants étaient des Parias, continua Raheï, qui viennent de l’autre côté de la Forêt de Brume. Par contre, je ne vois pas comment ils auraient pu traverser… il y a peut-être un passage ? Mais au moins il n’y a pas eu beaucoup de blessés graves dans la Tribu. Par contre… il y a eu un mort.

-Un mort ? Comment ça un mort ? Qui ?”

Et si c’était Ylaï ? Radneï ? Ou même Yleï, ou Gaheï… La panique l’envahit. Elle refusa de penser à d’autres possibilités.

“C’est Naïde.”

Taïe resta silencieuse, ses pensées se bousculant dans sa tête. Ça n’avait pas de sens, Naïde était l’une des meilleures combattantes, comment…

-Ils l’enterrent aujourd’hui. Les préparations rituelles sont terminées, je pense que tu devrais aller la voir.”

Sans répondre, Taïe se précipita vers les huttes. Laquelle avait-on choisi pour les rituels destinés à recommander son âme aux Esprits ? Elle remarquait à peine les membres de la Tribu qui la regardaient étrangement.

“Naïde…”

Elle venait de la voir. Allongée dans l’une des tentes de la clairière des guerriers, elle paraissait plus sereine que jamais, ses mains croisées sur son ventre. Ses longs cheveux de jais étaient parés de fleurs et de coquillages. Elle ressemblait à un Esprit tombé du ciel. Si paisible, si… fatiguée. Une fois encore, son visage paraissait épuisé. Elle était si jeune pourtant ! Taïe se laissa tomber au sol, les mains crispées sur le brancard de bois. Les larmes roulèrent sur ses joues. Pourquoi ? Pourquoi elle et pas un autre ? Pourquoi pas Elyie à la place ? Elle entendit des pas derrière elle, mais ne réalisa qu’elle n’était pas seule uniquement quand la main de Gaheï se posa sur son épaule.

“Taïe. Je suis content de voir que tu vas mieux.

-Pourquoi ?”

Ce fut tout ce qu’elle parvint à articuler, noyée dans son chagrin.

“On pense que la flèche qui l’a frappée au début de la bataille était empoisonnée. Je l’ai vue être touchée, mais elle a à peine trébuché avant de reprendre le combat… "

D’une main délicate, il enleva les cheveux de l’épaule de Naïde. Sa peau pâle était striée de veines noires parcourant sa gorge, et provenant de son dos. Les sanglots de Taïe redoublèrent.

“C’est pour ça qu’elle est morte. Si elle n’avait pas été affaiblie, elle les aurait vaincus.”

Gaheï ne dit rien pendant un moment, puis s’agenouilla à ses côtés.

“Elle est restée consciente quelques heures avant de succomber. Sa dernière volonté était que tu hérites de ses poignards.”

Il est vrai que Taïe avait encore son poignard d’apprentie. Le second lui tendit les armes, deux au total. Elle les avait toujours admirés. La poignée du premier était en bois sombre et poli, mais la particularité résidait dans la lame. Courte et légèrement incurvée, elle dépassait jusqu’au-dessus de la poignée. On pouvait alors soit tenir le manche, soit glisser ses doigts dans les trous justes au-dessus. C’était comme tenir la lame en elle-même. Elle glissa ses doigts dedans, la paume bien calée sur le manche verni. L’émotion la submergea. C’était Naïde qui aurait dû le tenir. La sermonner pour ne pas avoir fait assez attention durant la bataille. Gaheï lui tendit le second poignard. Il était beaucoup plus simple, légèrement plus long : la longue lame était peu épaisse, s’affinait légèrement vers le manche qui s’élargissait avant de finir en pointe. Il était léger, parfait pour le lancer. Combien de fois Taïe avait-elle vu Naïde l’envoyer toucher sa cible dans un sifflement à peine perceptible ? Elle ne ratait jamais. Elle ne ratait jamais mais ça n’avait pas suffi. On l’avait empoisonnée. On avait triché.

“Taïe, nous allons devoir l’enterrer. Je ne sais pas si c’est raisonnable que tu viennes nous aider, avec tes blessures.”

Non. Non elle ne voulait pas venir. Elle ne voulait pas voir sa mentor se faire recouvrir de terre, elle ne voulait pas voir son visage masqué d’un voile de lin, dissimulant ses traits et emprisonnant son âme. L’atmosphère dans la tente était étouffante, elle avait besoin d’air. Suffoquant, elle sortit et s’affala à l’entrée du camp.

“Taïe ? Tout va bien ?”

Elle n’eut même pas besoin de se retourner pour reconnaître Elyie, avec sa voix mielleuse et toute gentillette. La jeune guerrière poussa un cri de rage, se releva et se retourna brusquement, ses cheveux de feu encadrant son visage. Ce que Elyie vit dans ses yeux dû l’effrayer car elle recula de quelques pas avec cette même expression que plus tôt dans la tente. Tous ses camarades qui passaient dans la clairière s’étaient arrêtés pour la regarder avec la même expression. Taïe la fixa encore un instant avant de tourner les talons et de s’engouffrer dans la forêt, incapable de supporter un instant de plus les yeux remplis de peur de la sorcière.

C’est de moi qu’elle a peur ? Cette sorcière n’a n’a fait qu’amener la peur et la mort ? Elle qui nous a arraché notre plus brave guerrière ?

Plus elle accélérait plus les branches lui cinglaient le visage, les épaules, et plus ses pieds nus se meurtrissaient sur le sol de la forêt.

Elle a corrompu toute la Tribu. Eau, Jelïa, Gaheï, Raheï… et elle a tué Naïde.

Elle a tué Naïde.

La forêt défilait, et elle courait toujours plus loin. Elle arriva devant la rivière, le soleil couchant donnant aux remous de l’eau des allures de fleuve enflammé. Ce ne fut que lorsqu’elle tomba à genoux sur la berge qu’elle se rendit compte qu’elle serrait toujours dans ses poings les deux poignards de Naïde. Les siens, à présent. Elle les planta rageusement dans l’herbe humide, et se pencha au-dessus de l’eau. Dans son reflet déformé, elle voyait tout son corps strié de griffures ensanglantées. Tout son corps était un bloc de douleur et de chaleur. Accablée de fatigue et de chagrin, elle entra dans l’eau. Le courant jouait avec son corps comme s’il elle n’était qu’une poupée de chiffon. Elle devait remonter pour respirer mais l’eau était si fraîche, si agréable, si pure et si douce…

Taïe creva la surface, les poumons en feu, avant de s’asseoir sur un rocher, ramenant ses genoux contre sa poitrine. L’eau avait lavé ses plaies et semblait-il asséché ses yeux, car ils restaient secs malgré la tristesse qui l’accablait. Elle ne pouvait pas retourner au camp. Elle ne voulait pas. Tout le monde allait la regarder comme si elle était folle, après l’avoir vue dans un tel état. Ils allaient lui lancer des regards qui auraient dû être destinés à Elyie.

Elle décida de passer la nuit près de la rivière. Elle aurait de toute façon été incapable de rentrer, tant elle était fatiguée. Le camp était si loin ! Les nuits n’étaient pas fraîches lors de la saison chaude, elle n’aurait pas froid. Mais elle ne pouvait pas rester sur son rocher, alors elle plongea les jambes dans l’eau, s’immergeant jusqu’à la taille, traversa le courant et récupéra ses poignards. Elle les glissa dans sa ceinture avant de regagner le couvert des arbres. Son esprit, aveuglé par la douleur et le chagrin, redevenait clair. Sa baignade lui avait clarifié les idées. Elle trouva un arbre assez robuste, et y grimpa pour la nuit. Ce ne serait pas très confortable, mais elle serait à l’abri des bêtes sauvages.

Quand elle se réveilla, le soleil venait tout juste de se lever. Elle était pleine de courbatures, mais au moins son esprit était de nouveau clair.

Elle allait rentrer dans sa maison. Retrouver sa famille. Et Taïe, guerrière de la Tribu de l’eau chantant sur les Pierres, allait débarrasser son territoire de l’étrangère qui avait tout corrompu.

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Luvi
Posté le 08/08/2024
Hello,
C'est magistral ! 👏 en terme de descriptions, de mystères, de sentiments! Tu as réussi à jongler entre toutes ces notions avec brio ! Le chapitre m'a tenu en haleine, a serrer mon petit cœur et m'a fait douter !
Pour commencer, rêve ou voyage astral? Et qui sont ces 10 silhouettes ? Un mystère en lien avec les croyances de la tribu ? Voici un point intriguant qu'il faudra développer !
Elyie acceptée par la tribu? Quelle changement de situation par rapport à son arrivée !
La mort de Naïde mêlée à cette coutume mortuaire, dieu que la tristesse que ces actions entraînant sur Thaïe transpire à travers le texte, tout en accentuant les détails sur leur mode de vie!
Sa tristesse, sa rage et son envie de vengeance donne un nouveau souffle après tout ses sentiments !
Ce chapitre est vraiment une réussite, et la je veux savoir !!!!! 😁 Je serai patiente, promis !
Mila
Posté le 10/08/2024
Hello !
Merci vraiment pour ton retour si plein d'entrain ! Je suis extrêmement heureuse si mon histoire parvient à te faire ressentir tout ça, et qu'elle te tient en haleine !
À bientôt !
Aylyn
Posté le 08/07/2024
Bonjour,
je trouve ce chapitre vraiment bien écrit. On ressent très bien les sensations et émotions qui traversent Taïe lors de son réveil: la confusion, l'incompréhension, la colère et le chagrin quand elle découvre la mort de Naïde. On ressent son aversion pour Elyie et on se pose la question de savoir si ce personnage est vraiment mauvais ou non, quelles sont ses véritables intentions en arrivant dans la tribu.
Je file lire la suite ;-)
Mila
Posté le 22/07/2024
Bonjour !
Merci pour ton retour ! Je suis touchée si tu as apprécié toute la facette des émotions, et qu'elle est claire.
Erzsébet
Posté le 28/05/2024
Bonjour,
j'aime beaucoup ce chapitre, la douleur physique et psychique de Taïe est très bien décrite et Elyie est un personnage mystérieux que vous nous donnez envie de découvrir un peu plus. Je trouve que ce chapitre nous intrigue particulièrement car il laisse beaucoup de questions en suspens dont celle-ci : " Elyie, est-elle vraiment une "sorcière" qui a séduit tout le village ?"
J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !

Il y a juste quelques coquilles :

Tu m'as manqué_ m'as manquée

On s'est beaucoup inquiétés_inquiété

Pour que tu ais moins mal_ que tu aies

Son esprits_ son esprit

sa cala_ se cala

"Elle a aidé tout le monde après la bataille. Elle est très gentille ! Tout le monde l’aime bien." _ Un peu trop de tout le monde je trouve. peut-être reformuler : Elle nous a aidés après la bataille. Elle est très gentille ! Tout le monde l’aime bien.

"Eau dit que c’était des Parias, et qu’ils viennent de l’autre côté de la Forêt Oubliée, mais je ne vois pas comment ils pourraient passer à travers."
Il y a un soucis de temps, je pense. Vous commencez par de l'imparfait pour revenir au présent à la phrase d'après. C'est étrange, peut-être pourriez vous reformuler ainsi : " Eau dit que c’était des Parias, qui venaient de l’autre côté de la Forêt Oubliée, mais je ne vois pas comment ils auraient pu passer à travers.

Bonne journée

Ah aussi, elle est superbe la nouvelle couverture !
Mila
Posté le 31/05/2024
Bonjour !

Merci pour ce retour, c'est toujours très agréable :)
Je corrigerais les fautes dès que possible.
Merci pour la couverture, elle changera peut être à nouveau, mais je suis contente qu'elle plaise !
À bientôt !
blairelle
Posté le 20/02/2024
J'aime bien le début, la "vision" sous l'effet de la douleur / drogue / les esprits qui lui envoient un signe divin
J'aime bien aussi la fin dans la rivière

Par contre il y a beaucoup de coquilles :
La douleur avait disparue => disparu
Il y a trois jour => jours
Pour que tu ais moins mal => aies
etqu’ils viennent de l’autre côté de la Forêt Oubliée => l'espace manque
Je les ais => ai
il étaient plus petits et plus léger => il faut choisir entre le singulier et le pluriel

Lorsqu’un qu’un guerrier était nommé, il rendait celui ci allait dans la hutte du chef => cette phrase n'a aucun sens
où étaient conservées toutes les armes des anciens guerriers morts => mais d'ailleurs, si les armes des anciens guerriers morts sont conservés dans la hutte du chef, pourquoi Taïe parle d'enterrer les armes de Naïde ?

elle ne voulait pas voir son visage masqué d’un voile de lin => Je m'interroge sur la provenance du lin. Est-ce qu'ils le cultivent ? Est-ce qu'ils tissent du lin sauvage ? Est-ce qu'ils l'achètent aux hommes des villes ?

Quand elle reviendrais au camp => reviendrait
Mila
Posté le 22/02/2024
Hello !
La volonté de Taïe d'enterrer les armes de Naïde avec elle découle de son attachement à ces armes, elle ne veut pas les voir prendre la poussière dans la grotte du chef....
Quant aux ressources, comme le lin, que possèdent les Tribus, elles viennent d'avant leur exil ou alors de commerce avec les autres Tribus.
Au plaisir de te revoir !
Camice
Posté le 06/08/2023
Coucou !
Ce chapitre est divisé en deux temps, la douleur physique d'après le combat et l'acceptance psychique de la perte d'un être cher. Ses émotions pendant la scène d'adieu étaient belles et sa fuite pour se changer les idées réaliste.
J'aime beaucoup qu'a la fin elle déclare ouvertement vouloir se débarrasser d'Elyie et crée un beau suspense !

Quelques erreurs minimes que j'ai trouvé :

"Ce qui Elyie vit dans ses yeux" -> que
"etqu’ils viennent de l’autre côté" -> espace manquant

Voilà ! Bon courage pour la suite de l'histoire !
Mila
Posté le 25/08/2023
Merci pour tout, ça fait plaisir de te retrouver sur ce chapitre ! Je corrigerais les erreurs dès que j'aurais le temps.
Bonne soirée !
MrOriendo
Posté le 05/06/2023
Hello Mila !

On peut dire que la vision de Taïe était assez étrange, je soupçonne fortement un lien avec cette histoire de corruption et de tribu paria. La scène d'adieu à Naïde était sobre mais émouvante, le fait qu'elle lui transmette ses poignards est un beau symbole je trouve.

À bientôt pour la suite :)
Mila
Posté le 03/08/2023
Hey !
Merci pour ton retour, étrangement court par rapport aux autres 😂, ça fait toujours plaisir !
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