— Cela ne devrait pas tant vous contrarier, lança Laeïos tandis qu’ils quittaient ensemble les quartiers royaux.
Ils étaient restés encore longtemps après la fin du repas chez le roi, s’installant dans l’antichambre comme une étrange famille rassemblée. Les sujets anodins s’étaient succédés, esquivant habilement tout ce qui avait directement attrait à la politique intérieure ou extérieure. Caraghon avait peu participé, se sentant un peu comme un intrus, et réticent à attirer l’attention sur sa personne. En apprenant les projets de parties de chasse de son fils aîné, le roi avait simplement opiné, avec une sorte de résignation, et le prince Alàtar avait gratifié son frère d’un regard noir. Pour leur part, avaient-ils annoncé, ils devraient s’entretenir de quelques affaires avec leurs magistrats et ne seraient regrettablement pas aussi disponibles qu’ils le souhaiteraient pour leurs hôtes.
— Je ne suis pas contrarié, protesta Caraghon, la mine sombre.
Pas contrarié, non ; mais totalement désarçonné. A la demande du prince Tyeltaran – une demande qui n’en était d’ailleurs pas vraiment une –, il s’était vu obligé de répondre à l’affirmative, mais à présent, il se demandait s’il n’allait pas le regretter. Son opinion à l’encontre du prince restait mitigée, gâtant le plaisir qu’il pouvait trouver à la perspective d’une partie de chasse au vol.
— Cela n’est pas plus mal, si vous vous liez d’amitié avec le fils aîné de notre allié, continuait Laeïos, avec un pragmatisme teinté d’amusement qui l’irritait au plus haut point. Lancasia s’est déjà attaché à courtiser le roi et son fils cadet, avec une remarquable efficacité. Notre roi Révéré a été avisé de lui confier le commandement de l’ambassade.
— Mais moi, je ne suis pas courtisan, s’exclama Caraghon avec agacement. Je n’ai aucun talent à la rhétorique, au badinage et aux autres frivolités auxquelles Lancasia excelle. Je suis soldat. Je sais me battre, je sais recevoir et donner des ordres, je sais…
— Vous être un cavalier accompli, vous maniez la lance et l’épée, vous savez vous y prendre avec les faucons, le coupa Laeïos d’un ton soudain sérieux. C’est tout ce qu’on vous demande pour accompagner le prince Tyeltaran à la chasse.
Caraghon soupira, car s’il envisageait très sérieusement de décliner l’invitation du prince, un ordre, même indirect, de son lieutenant ne pouvait être ignoré.
A l’angle du couloir, ils se séparèrent sans un mot de plus pour regagner leurs appartements respectifs. Quand Caraghon pénétra dans les siens, il trouva Axat occupé à garnir la cheminée de bûches.
— Est-ce nécessaire d’allumer un feu si tôt ? s’étonna-t-il.
L’adolescent agenouillé devant le foyer sursauta en se retournant.
— Je ne vous avais pas entendu rentrer, messire… Je n’allumerai le feu que si vous le souhaitez. Mais vous savez, ici, les soirées sont fraîches dès l’arrivée de l’automne.
Caraghon opina pensivement. Il avait déjà constaté les différences de climat entre les deux pays, et Eäran était situé au nord du royaume. Quoique la saison estivale décline à peine, il devinait sans mal que les hivers ici devaient être froids.
— Je vous remercie de votre prévenance, Axat.
— C’est mon devoir, répondit le valet en se redressant pour s’épousseter les genoux.
Levant légèrement les yeux, mais sans croiser ceux de Caraghon, il s’enquit :
— Aurez-vous besoin de quoi que ce soit, messire ? Peut-être désirez-vous vous délasser dans un bain chaud ? Je peux vous en préparer un en un rien de temps.
Il avait l’air de parfaitement savoir ce qu’il faisait. Décidant de lui faire confiance, Caraghon le suivit dans la pièce adjacente, plutôt exigüe, au sol jonché de joncs frais, creusé au centre d’un bassin de pierre aux dimensions confortables, dont l’eau exhalait des volutes de vapeur.
— L’eau chaude est acheminée des réservoirs souterrains par des réseaux de canalisations, expliquait le jeune valet d’un air enthousiaste. C’est plus confortable autant pour les maîtres que pour les serviteurs ; les plus vieux domestiques se rappellent de l’époque où ils devaient chauffer l’eau dans la cheminée avant de la déverser dans les baquets, et je suis bien heureux qu’elle soit révolue.
Caraghon sourit discrètement ; les canalisations étaient un stratagème qu’employaient les Dejclans depuis plusieurs siècles, et que leurs voisins leur avaient visiblement empruntés.
Quand Axat s’éclipsa pour aller chercher des linges propres, Caraghon en profita pour se déshabiller promptement et entrer dans le bassin. L’entraînement militaire, qui laissait pourtant peu de place à l’intimité, ne l’avait pas départi d’une certaine pudeur, surtout devant un presque inconnu.
L’eau chaude lui fit du bien. La fatigue du long voyage pesait encore sur son corps, et la tension aussi bien mentale que physique qui n’avait pas relâché son emprise depuis leur entrée à Eäran, l’avaient mis à l’épreuve.
Confortablement calé contre le muret du bassin, il ferma les yeux en rejetant la tête en arrière.
— Hé, ne vous endormez pas ! s’exclama la voix gaie de son valet. Je n’ai pas envie de vous tirer de là pour vous porter jusqu’à votre lit.
Caraghon se laissa aller à rire, mais ne bougea pas.
Le jeune valet déposa le linge sec sur un socle de bois pour qu’il ne risque pas d’être mouillé, avant de lui apporter un bloc de savon parfumé.
— Aurez-vous besoin que je vous aide ? demanda-t-il en inclinant la tête.
— A me laver ? fit Caraghon, incrédule. Pourquoi donc ? Je sais fort bien le faire moi-même.
Les Eälagoniens étaient des personnes bien étranges, songea-t-il alors que son valet le laissait seul.
Les cheveux mouillés serrés en chignon sur la nuque, vêtu de l’ample tunique blanche qu’Axat lui avait laissée, Caraghon revint dans la chambre, où son valet était semble-t-il occupé à refaire les draps du lit. En le voyant, il s’interrompit et se redressa à demi ; puis, constatant que Caraghon n’avait pas d’ordre à lui donner, il reprit sa tâche avec concentration.
Par la fenêtre grande ouverte, la lumière du jour déclinait déjà ; le ciel se teintait de bleu violacé par-dessus les toits des bâtiments du palais.
— Je ne pensais pas qu’il était si tard, remarqua distraitement Caraghon en se rapprochant de la fenêtre.
— Vous avez passé une bonne partie de l’après-midi chez le roi, répondit le valet.
Un coup de vent s’engouffra dans la chambre, faisant frissonner le jeune soldat sous sa tunique. Comme l’avait prédit l’adolescent, l’atmosphère s’était sensiblement rafraîchie avec la tombée du soir.
— Axat ? appela-t-il doucement. Est-ce que vous pouvez allumer le feu ?
— Tout de suite, messire.
Après avoir lissé le drap du plat de la main, il se dirigea vers la cheminée. Caraghon demeura près de la fenêtre, malgré la froide caresse du vent sur sa peau encore humide, contemplant entre les rideaux la vue plongeant sur la cour principale. Baigné d’une obscurité grandissante, le palais semblait calme en cette fin d’après-midi.
— Messire, vous allez attraper froid à rester au vent comme ça, l’interpella la voix d’Axat.
Caraghon sourit en se détournant de la fenêtre. Le valet avait avancé un fauteuil près de l’âtre, où des flammes crépitaient en jetant sur les murs une lueur diffuse. Sur son invitation, il y prit place, avec un soupir de contentement. La chaleur du foyer lui parvenait par bouffées, coulant le long de sa poitrine et de ses jambes comme une succession de vagues à la douce brûlure.
— Accepterez-vous que je vous peigne ? demanda l’adolescent derrière lui, d’un ton presque timide. Si vous laissez vos cheveux sécher ainsi, demain ils seront pleins de nœuds…
— A votre guise, souffla Caraghon, les yeux fermés.
D’une main experte, Axat défit son chignon, aux boucles alourdies par l’humidité, avant de glisser un drap de fourrure autour de ses épaules pour ne pas mouiller la tunique. Il entreprit d’y glisser un peigne de bois aux dents fines ; Caraghon salua silencieusement la délicatesse de ses gestes. Malgré une légère réticence à se laisser aller, il n’avait aucune envie de lui demander d’arrêter.
La dernière personne qui avait ainsi pris soin de lui, c’était sa mère. Il avait passé les six premières années de sa vie dans le gynécée, entouré des attentions des dames de compagnie de la reine Révérée, dont sa mère était la première suivante. Il se rappelait mal de cette période de sa vie, et n’en gardait que quelques souvenirs flous teintés de couleurs chaudes et de douceur ; et il n’y repensait jamais sans un accès de nostalgie, dont il se fustigeait aussitôt. Fermant les yeux un peu plus fort, il chassa de son esprit les sourires de sa mère et les draps de satin pourpre.
— Vous avez des cheveux magnifiques, messire, s’exclama Axat, le tirant de ses pensées.
— Merci… répondit Caraghon à tout hasard, un peu surpris de ce compliment.
— Et pas seulement par leur couleur, reprit le jeune valet d’une voix sincèrement admirative. Mon père est barbier, vous savez, tout ce qui touche aux cheveux je m’y connais. Les vôtres, ils sont vraiment épais et doux, c’est un plaisir d’y passer le peigne.
Et après quelques instants de silence, il ajouta :
— On dirait presque des cheveux de femme.
Caraghon eut un mouvement de tête sec qui arracha presque le peigne des mains de l’adolescent.
— Je vous ai fait mal ? s’inquiéta celui-ci.
— Ce n’est rien, répondit-il rapidement.
Il préféra laisser glisser le commentaire du jeune valet, qui n’avait certainement pas pensé à mal. C’était lui qui surréagissait. Les mâchoires serrées, il le laissa terminer de lui lisser les cheveux, profitant de la proximité du feu pour les sécher. Dehors, les premières étoiles apparaissaient dans le ciel assombri.
— Je vais descendre aux cuisines vous prendre de quoi vous restaurer, messire, annonça Axat en reculant finalement.
— Ne faites-vous que manger en Eälagon ? s’exclama Caraghon avec une surprise amusée. J’ai l’impression de juste sortir de table.
— On gâte nos invités, répliqua Axat, en assortissant ses mots d’un clin d’œil.
Et il quitta la chambre, discret comme un souffle de vent. Resté seul, Caraghon décida de s’arracher au confort du fauteuil avant d’y prendre racine. En passant devant le miroir mural, il marqua un temps d’arrêt. Mouillés, ses cheveux apparaissaient lisses et plus sombres, et tombaient, raides, sur ses épaules encore couvertes du drap de fourrure. Il était de coutume pour les hommes, dans son pays, de porter les cheveux longs ; mais son visage, trop fin, et son corps, trop élancé, avaient dès l’adolescence tourné en dérision ce qui aurait dû être l’emblème de la virilité des soldats. A cause de cela, il avait dû se battre pour gagner sa place, et n’avait jamais réussi à complétement refermer la brèche que les regards et les moqueries avaient ouvert en lui. Au lieu de mépriser cette mesquinerie, il l’avait laissée devenir une faiblesse. Sans sa livrée militaire, il se sentait vulnérable, comme s’il avait renoncé à sa seule carapace protectrice ; et il sentait encore la désagréable brûlure de la pique de Tyeltaran, comme une démangeaison sur sa peau qu’il n’arrivait pas à gratter.
Axat reparut peu après, chargé d’un plateau qu’il déposa bruyamment sur la table.
— Vous ne sembliez pas mourir de faim, alors je n’ai pris que des choses légères, annonça-t-il.
Touché de son attention, Caraghon s’approcha. Encore une fois, constata-t-il, la viande était très présente parmi les mets, quoiqu’agrémentée de végétation, mais en portions qu’il jugea raisonnables.
— Avec tout ce que vous essayez de me faire avaler, je ne suis pas fâché de partir faire un peu d’exercice demain, lança-t-il en riant.
— Ah oui ? s’intéressa Axat.
— Votre prince Tyeltaran m’invite à la chasse.
— Comment avez-vous fait pour attirer son attention ?
Il y avait un mélange de curiosité et d’apitoiement dans la voix de l’adolescent.
— Je me pose encore la question, soupira Caraghon en levant les yeux au plafond.
Axat garda un instant le silence, semblant réfléchir, avant de lentement hocher la tête.
— C’est un homme étrange, le prince Tyeltaran, lâcha-t-il en se perchant au bord de la table avec décontraction.
— Je vous crois volontiers. En toute honnêteté, j’ai du mal à me figurer qu’il s’agit là du prince héritier du royaume.
— Nous avons tous du mal, lui le premier, je crois. Il passe la moitié de l’année dans ses domaines de Daneimion, à chasser et à s’enivrer, et l’autre moitié à se pavaner à la cour. C’est son frère cadet qui supporte toutes ses responsabilités à sa place. Beaucoup s’insurgent à l’idée que ce soit Tyeltaran qui succède un jour à leur père. Ce n’en a peut-être pas l’air, ajouta-t-il en baissant la voix, mais la cour est déchirée entre les partisans de l’un ou de l’autre.
— Vous semblez bien informé sur la question, observa Caraghon, les sourcils haussés.
— Les valets voient et entendent beaucoup de choses sans qu’on le remarque, se justifia Axat.
Les jambes se balançant dans le vide, il sembla hésiter à dire quelque chose, avant de finalement prononcer :
— Vous devriez vous méfier de lui. Du prince Tyeltaran.
Surpris, Caraghon voulut le questionner, mais l’adolescent bondit à terre d’un air confus.
— Mais je vous dérange… enfin, à moins que…
Caraghon le libéra après lui avoir assuré qu’il n’aurait besoin de rien d’autre. Le silence qui s’installa après la sortie du jeune valet le surpris presque. Tout en commençant à manger, sans réelle conviction, il ne put s’empêcher de penser que ce garçon si étonnamment bavard pourrait se révéler être une précieuse, et inattendue, source d’informations. Ce n’était certainement pas la servante muette de Laeïos qui allait l’introduire aux coulisses de la situation politique intérieure.
Et ce n’était encore que sa première journée en terre eälagonienne, soupira-t-il intérieurement en pensant déjà au lendemain.
Quand il eut fini son repas, la lune s’était élevée par-dessus les murailles du palais. Curieux, il s’approcha de nouveau de la fenêtre. Cette fois, la cour était déserte, et la plupart des fenêtres des bâtiments n’étaient éclairées d’aucune lumière. Eäran dormait.
Adossé au mur, il écouta le silence du palais. Même le vent était tombé. Son regard courait le long des chemins de ronde et des tourelles des gardes qui les crénelaient comme les crocs épars d’une mâchoire immense. Il lui semblait que nulle autre âme que la sienne ne vivait plus au-dehors. Au-dessus de lui, le ciel était dégagé, d’une obscurité nacrée par l’éclat des étoiles. Il avait rarement eu l’occasion de les voir aussi nettement. La lune décroissante brillait d’un éclat doux, surplombant la plus haute tour de garde comme une perle suspendue dans le vide.
Et puis la voix s’éleva.
Une unique note qui prit peu à peu de l’ampleur, pareille à oiseau déployant ses ailes. Un souffle continu, qui vibra au creux de la poitrine de Caraghon comme s’il était le sien. Et puis il se brisa sur une arête haletante, avant de s’élancer de nouveau, d’un élan plus sûr.
Caraghon écoutait, subjugué, cette voix insaisissable à l’oreille comme à l’esprit ; elle l’effleurait sans y demeurer, il n’aurait su dire à quoi elle ressemblait. Il ne sut même pas combien de temps il resta là, assis au bord de la fenêtre, à l’écouter. Les yeux dans le vague, il cherchait vainement d’où elle pouvait venir, sans rien trouver. Et quand la voix s’éteignit dans un murmure décroissant, comme un sanglot, il eut la sensation que le palais à ses pieds était mort, que les étoiles couronnant sa tête étaient fades, et que la lune écornée souriait froidement.
Par contre ici je trouve que c’est très intéressant parce que ça s’intègre très bien dans le récit. Cela nous permet de nous amener dans l’intimité du personnage, de continuer à découvrir les coutumes des deux royaumes et donc pour moi ça a vraiment tout son sens.
Une question : la fenêtre reste ouverte tout le temps ? parce que Axat prévient qu’il fait froid et que Caraghon ne doit pas rester aux courants d’air ? Du coup je m’imaginais qu’Axat refermerait la fenêtre
Une chose qui m’a bcp étonnée c’est les confessions d’Axat au sujet de Tyeltaran. C’est assez étonnant qu’il se laisse aller de la sorte devant un étranger et surtout vu sa condition de domestique. J’aurais plutôt imaginé qu’il ait reçu comme consignes d’ouvrir les oreilles mais surtout de se taire et de ne rien dévoiler de la famille royale.
À nouveau j’aime ce mystère que tu laisses planer autour du personnage de Tyeltaran, cela le rend très intriguant et nous incite à poursuivre notre lecture
Ahah ça m'ennuie aussi les passages de ce type (sans oublier la subtile description du personnage principal pendant qu'il se coiffe devant le miroir), ravie de ne pas être tombée dans ces clichés alors x) je m'étais questionnée à propos de l'utilité de cette scène mais finalement elle met en place pas mal de choses, donc je la garde.
Question très pointue mais pertinente ^^ faudra que je précise quelque part d'Axat ferme la fenêtre effectivement, dans ma tête c'était clair mais en fait non xD
A propos d'Axat qui bavarde, c'est un des points que je compte changer en réécriture pour amener les choses différemment.
Et merci encore pour tes commentaires ;)
Voici donc une farandole de commentaires en vrac :
« — Cela n’est pas plus mal, si vous vous liez d’amitié avec le fils aîné de notre allié, continuait Laeïos, avec un pragmatisme teinté d’amusement qui l’irritait au plus haut point. » sous-texte : C’est comme ça et t’as intérêt de l’apprécier le Tyelteran. Du coup j’ai beaucoup ri O:-)
« — Hé, ne vous endormez pas ! s’exclama la voix gaie de son valet. »
Le respect est mort !!! Pauvre Caraghon, je me candidate comme avocate pour défendre ton honneur auprès des valets de Eäran u_u
« — Merci… répondit Caraghon à tout hasard, un peu surpris de ce compliment. »
Cœurs sur Caraghon. Il a une douceur sous-jacente qui me fait complètement fondre.
J’aime qu’on en apprenne plus sur lui, sur son passé, qu’il commence à se dévoiler en douceur. C’est très bien mené et on sent l’attachement naître et croître au fil des mots !
« — C’est un homme étrange, le prince Tyeltaran » vous dites étrange, moi je dis trop cool !
J’ai adoré en apprendre plus sur la situation politiques et les deux camps qui soutiennent un prince et l’autre. Les intrigues de cour, c’est ce que je préfère et c’est aussi ce qui a éveillé mon intérêt lorsque j’ai commencé à lire ce récit.
Les descriptions sont vraiment sublimes. Je me suis plainte de leur absence par le passé, mais c’était pour mieux en retrouver plus tard et je suis loin d’être déçue. On est plongés dans l’univers et on a aucun mal à visualiser le contexte en lisant les scènes.
Je suis vraiment dans l’intrigue et j’avoue que je meurs d’envie de poursuivre - vite - raison pour laquelle mes prochains retours risquent d’être un peu plus brefs... mais c’est pour la bonne cause T_T
Yep le message subliminal en gros c'était ça xD tu parles bien le Laeïos ! xD
Caraghon n'est pas contre un avocat, c'est vrai qu'il se fait souvent maltraiter par son valet xDDD
Là par conte il proteste, il n'a aucune douceur, il est fier d'être une brute épaisse et une machine à tuer. Voilà voilà ;)
Mais bon si tu l'aimes bien quand même il n'est pas contre <3
Là c'est Tyel qui est content d'être qualifié de "trop cool" xDD Tu sais comment t'y prendre avec ces deux zozos on dirait !
Bawi les intrigues de cour c'est la vie quoi <3 après ce sera peut-être pas ultra détaillé dans ce tome-ci, il y en aura plus dans le deuxième je pense. Là on est plus sur de la politique extérieure et... d'autres choses ;)
Ahah ravie que ça aille mieux du côté des descriptions alors! Mais je note d'en rajouter un peu plus dans les chapitres précédents !
Bah, tant que tu lis et que ça te plaît ! (même si j'adore trop tes commentaires pour dire ça de bon coeur xDD)
Et puis on les reverra sur l'OS spécial challenge des piafs... niak niark.
Bouh, pardon Cara *rougit* et oh que oui, je l’aime quand même ! <3
Je dis ça, mais je suis rendue deux chapitres plus loin et j’ai déjà les doigts qui me démangent d’envie de commenter... bon, je vais voir...
J’ai TELLEMENT hâte d’avoir le privilège de lire ça ! Ta participation est l’une des meilleures nouvelles de l’année XD j’aime tellement ces deux-là !
Sur ce, je reviens dans une paire de chapitres O:) <3
Ben moi j'ai trop envie que tu commente, voilà c'est dit xD
Ahah on se calme, j'ai encore jamais écrit de olé olé alors je sais pas ce que ça va donner xD Mais merciiii <333 Et j'ai hâte de lire ta participation aussi !!!
Bon ben à plus au détour d'un commentaire alors ! <3
La fin était vraiment belle et on commence à entrevoir le lien avec le prologue au tout début. C’est très mystérieux et ça ajoute encore une autre intrigue à ton histoire.
Tu nous fais attendre pour la partie de chasse, mais tu as bien raison. Il faut attiser notre curiosité ! :D
« La dernière personne qui avait ainsi pris soin de lui »
Je trouverais plus fluide : « La dernière personne qui avait pris soin de lui ainsi », mais c’est personnel.
« que les regards et les moqueries avait ouvert en lui »
avaient
« Caraghon le libéra après lui avoir assura »
assurer
« Caraghon le libéra après lui avoir assura qu’il n’aurait besoin de rien d’autre. Le silence qui s’installa après la sortie du jeune valet le surpris presque. »
Répétition de « après ».
« source d’information. »
Je mettrais « informations » avec un « s ».
Ah et ravie que la fin te plaise ! ^^
J’ai vraiment hâte de voir ce que va donner la partie de chasse en tout cas.
Ah, un point : je trouve qu’Axat lui raconte beaucoup de choses très facilement, et parle quand même assez familièrement de la famille royale, de manière pas forcément très flatteuse notamment pour le prince héritier... je me suis laissée prendre au jeu vu l’ambiance détendue, mais je reste quand même un peu dubitative. Peut-être que ça serait un peu plus réaliste si Caraghon lui posait un peu plus de questions pour provoquer ces confidences ?
Oui en l'écrivant je m'étais demandée si ça ne prêterais pas à confusion, mais je peux te le dire d'emblée, Axat ne craque pas sur son patron xDD mais c'est vrai que Caraghon a des arguments pour lui, entre autre les cheveux XP
Elle arrive c'est pour le chapitre d'après ;)
Ah ça, j'ai un peu bataillé avec cette scène, mais je voyais bien Axat comme un mec bavard et un peu candide, tout content d'avoir un nouveau public et surtout qui a envie de bien faire... et Caraghon justement, plus étonné de tout ce qu'il lui raconte que curieux d'en savoir plus au fond. Mais j'y réfléchirais ! Merci pour tes remarques ;)
J'espère qu'on le reverra un peu plus par la suite ! Et je file lire la suite de ce pas !
Je suis pas très friande de fantasy en général mais tu as réussi à me happer dès le début et ce malgré les descriptions. Je n'aime pas trop les descriptions en général (la faute à Zola) mais les tiennes sont bien dosées, par trop lourdes et toujours bien placées.
Et merci ;) ravie si tu aimes même is tu n'as pas l'habitude d'en lire alors !!
Et oui, je sais que j'aime bien les descriptions (en lire ou en écrire) mais ça me rassure si je ne suis pas trop extrême, des fois je me demande si j'en fais pas trop ^^
Merci encore pour ton passage, à bientôt j'espère !
Un ou deux chapitres par semaines ? Tu nous gâtes, dis-donc ! Je suis pour ! xD Et je suis ravie de revenir ici pour un nouveau chapitre et pour retrouver Caraghon (Non, je ne veux pas le vexer, donc je ne diminuerai pas son prénom. Mais c'est bien parce que c'est lui U.U)
Je suis contente d'avoir eu ce petit chapitre sur lui, le voir se détendre tranquillement loin de Tyel et de ses petites mesquineries x) Il en avait bien besoin, mine de rien ! Certes, je pensais que tu enchaînerais directement sur la chasse mais je ne suis pas déçue par ce petit temps mort car je pense que tu n'as pas introduit ce jeune valet juste pour le plaisir de chouchouter Caraghon.
Que dire de ce garçon ? Il est empressé ! Empressé de plaire, même ! Je ne sais pas pourquoi, alors qu'il ne fait que son travail, en fin de compte, je ne peux pas m'empêcher de me méfier de lui >.> (Je vois des complots partout, je te préviens xD) Je ne peux pas m'empêcher de noter comment il a tiqué quand Caraghon lui dit que le prince Tyel l'a invité à la chasse, uh uh ! C'est moi ou le petit valet était un peu jaloux ? Aurait-il des vues sur Tyel ?
Oh, et puis, il y a la scène du coiffage des cheveux ! Perso, ce genre de scène porte beaucoup de symbolisme à mes yeux parce que les cheveux, pour moi, c'est limite sacrés xD Et laissé quelqu'un d'autres les coiffer, c'est une marque de confiance autant que de profonde intimité entre les deux personnes. (Aoran n'a pas les cheveux longs pour rien ^.<) Du coup, même si je me doute que cette scène-là ne porte pas tant de sens, je comprends pourquoi Caraghon est un peu mal à l'aise à l'idée de se laisser coiffer. Et j'étais certaine que le valet allait avoir une parole malheureuse xD (Ce qui n'a pas raté !) Caraghon devrait vraiment en parler à une psy parce qu'il fait un véritable blocage à ce sujet >.< J'aimerais vraiment qu'il se réconcilie avec son apparence et qu'il apprenne à l'aimer =) Quant à ceux qui se sont moqués de lui, je les maudits et les condamne à 500 ans de malheur U.U
Sinon, on en apprend aussi un peu plus sur Tyel et, en effet, il ne semble pas être un modèle dans son genre xD Il ne fait que s'amuser... c'est bof, quand même ! Mais je suis certaine que ça cache un mal être profond alors j'ai hâte que Caraghon et lui se rapprochent assez pour se confier l'un à l'autre, hi hi !
Enfin, le chant à la fin... comme tout le monde, j'aimerais croire que c'est de Tyel qu'il s'agit. Mais en fin de compte, ça pourrait aussi bien être le valet qui est triste de voir que son crush (Tyel) s'intéresse à un autre, ah ah ah ! Ou même le second prince, vu qu'il a été blessé par l'évocation de sa mère. (Oui, je vois ça comme une complainte triste x) Je ne vais donc pas me prononcer tout de suite ! Pas assez d'indice.
Bref, encore un excellent chapitre ! Je me hâte sur le petit interlude qui suit, tu me reverras donc là-bas =)
A tout de suite !
Natsunokaze
Ah ben génial si ça te convient ^^ le chapitre de la chasse arrivera ce week end alors !
Mdr il salue le geste ! Mais je vois que Tyeltaran lui n'a pas droit à un traitement de faveur XD mais après on s'en fout, c'est Tyeltaran...
Et heureuse que tu aie apprécié ce chapitre de pause ! oui voilà je me demandas si on ne trouverait pas bizarre que je n'enchaîne pas directement sur la chasse, mais mine de rien ce chapitre a son utilité.
Ah oui, complotiste de rang 500 là ! se méfier d'un pauvre valet qui veut juste bien faire, non mais ! U.U
Et ta théorie comme quoi Axat aurait des vues sur notre prince est intéressantes dites donc ! mais je ne peux pas te dire si elle est exacte ou pas... ;)
Oui, la scène du coiffage ne recèle pas de sens caché qui ne sera compréhensible que dans 20 chapitres, mais dans l'immédiat elle était nécessaire pour creuser un peu la sensibilité de Caraghon au sujet de son apparence (je note ton idée de consulation chez un msy mdr) (je note aussi pour Aoran, ça promets des trucs intéressants !!! <3) Mais forcément Axat a dit un truc qui fallait pas XDD
Ahah et le rapprochement arrive petit à petit, ne t'en fais pas XD
Oulà, par contre tes théories sur le fameux chanteur m'ont fait littéralement crever de rire XDD réponse dans le prochain chapitre !!
J'aime beaucoup ce chapitre, un peu plus "calme", où l'on en apprend plus sur Caraghon ^-^
Je pense également qu'il a tout à fait son utilité, il faut toujours des chapitres un peu ""inutiles"", pour se ""reposer"" ^^
Et j'aime beaucoup le petit valet, il est direct mais très attachant !
Pour moi z'aussi, ce chant provient du prince ainé... J'ai hâte de voir comment va se dérouler la partie de chasse ;)
Ahah pour toi même théorie alors ? Je note, je note... *ricane dans son coin*
Merci de ton passage !
Et merci, ça me rassure quand à la place de ce chapitre alors ^^ effectivement c'est mieux de se reposer un peu avant la chasse XDD
Merci encore !
J'adore le valet, il a l'air gentil et prévenant. Il se passe pas grand chose dans ce chapitre mais on en apprend plus sur Caraghon, sa naissance et ses blessures d'adolescent. Donc, il a un physique assez féminin et on lui a souvent 'reproché'. J'ai bien aimé découvert l'univers à travers le bain, les activités du valet. Je suppose que la voix est celle du prince, le petit blond comme je dis :p. Et je pense que les deux s'attirent inexorablement !
Hâte de voir la partie de chasse ;)
Effectivement il se passe pas grand chose dans ce chapitre, c'est pour ça que j'étais un peu dubitative sur son utilité, mais il permet de faire une petite pause culture-approfondissement de personnage XD
Ahah pour ta théorie je dirais rien, on verras si tu as raison... ;)
Héhéh et la chasse arrive dans le prochain chapitre !
Merci de ton passage ;)