chapitre 5 : l'académie de magie

Notes de l’auteur : Désolée pour le retards, je n'avais pas d'inspiration.

Le carrosse roulait toujours, traversant champs dorés et petits villages tranquilles.

 

Je jetai un coup d'œil à Éléonore.

Des perles de sueur glissaient le long de son front.

 

— Tout va bien ? demandai-je, inquiète.

 

Elle sursauta légèrement, comme tirée de ses pensées.

 

— O-oui, répondit-elle en forçant un sourire.

 

Léandre fronça les sourcils.

 

— Ne nous mens pas, Éléonore. Qu’est-ce qui te tracasse ? demanda-t-il, visiblement préoccupé lui aussi.

 

— Tu peux tout nous dire. Tu sais qu’on est là, dis-je d’un ton apaisant.

 

Elle sembla hésiter… puis ses épaules se détendirent, enfin.

 

— Ce qui me fait peur… c’est que j’ai entendu dire que **le roi démon** allait intégrer l’Académie. Rien que d’y penser… j’en ai des frissons, avoua-t-elle en tremblant légèrement.

 

— Je comprends, soufflai-je. Mais s’il essaie de t’approcher… Léandre et moi, on sera là pour te protéger.

 

— Compte sur nous, ajouta Léandre d’une voix assurée.

 

— Merci… vraiment, dit-elle avec un sourire soulagé. Oh ! Regardez, je crois qu’on est arrivés !

 

— Enfin ! Mon dos commençait à crier grâce, râla Léandre en s’étirant.

 

Le carrosse s’arrêta en douceur.

Un portier ouvrit la porte, et Léandre descendit en premier pour nous aider.

 

Dès que je mis un pied dehors, un cri de surprise m’échappa.

 

Devant moi se dressait **l’Académie de magie**… mais c’était bien plus qu’une simple école.

Un immense manoir blanc éclatant, haut de quatre étages, aux tours élégantes, avec une vaste cour pavée entourée de jardins fleuris.

Le bâtiment rayonnait littéralement sous la lumière du soleil.

 

— Whaaa, c’est immense !

 

— Tu t’attendais à quoi ? Une cabane en bois ? ricana Léandre.

 

— Ne commencez pas à vous chamailler… commença Éléonore, avant de s’interrompre net.

 

Elle se figea… puis se cacha brusquement derrière moi.

 

Intriguée, je balayai les environs du regard, cherchant ce qui avait pu la mettre dans cet état.

 

Puis je le vis.

 

Un jeune homme avançait lentement, se détachant de la foule.

Cheveux noirs comme la nuit.

Yeux rouge sang.

 

**Le roi démon.**

 

Il était là. Et il marchait **dans notre direction**.

 

Mon cœur accéléra. Léandre, à mes côtés, se tendit comme un arc prêt à lâcher sa flèche.

 

Je glissai ma main dans la sienne, pour le calmer. Il serra doucement mes doigts.

*Je suis là. Il est là. On est ensemble. On peut le faire.*

 

Le roi démon passa devant nous…

Et…

 

**…il nous ignora complètement.**

 

*Hein ?!*

*C’est une blague ?*

Je fixai Léandre, aussi abasourdi que moi.

Éléonore, elle, poussa un profond soupir de soulagement.

 

*Bon, fausse alarme…*

 

Mais à peine le temps de respirer qu’une voix grave résonna derrière moi.

 

— **Hé, toi. Je voudrais te parler.**

 

Je sentis **une main agripper mon bras.**

 

Je me retournai, le cœur dans la gorge.

 

**Le roi démon me fixait.**

 

*Pourquoi. Pourquoi c’est toujours moi ?!*

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