Le sang coulait. Écarlate. Brûlant. Comme animé d’une vie propre. Il dégoulinait de la main de Cyla dans un circuit sinueux. Elle ne pouvait détacher son regard de la blessure. Elle n’avait pas mal, l’habitude sûrement : les serres du faucon déchiraient systématiquement son énorme gant en cuir. À croire qu’il n’était qu’un fin tissu de soie. À croire que sa peau ne possédait aucune protection.
L’oiseau s’envola dans un cri perçant et entama de grands cercles dans le ciel céruléen, ses petites ailes grises se dépliant lentement au rythme du vent. Le visage de la jeune fille s’illumina, elle adorait dresser les rapaces. Elle tendit à nouveau son bras et siffla les trois notes que l’oiseau pouvait distinguer entre toutes. Le rapace entama sa descente, les ailes repliées près de son corps avant de se déployer soudainement à sa hauteur pour amortir son atterrissage. Les serres de l’animal enfermèrent sa main, se reposant sur le gant lacéré. Ses yeux mordorés croisèrent les siens. Il émit un petit cri, quémandant sa récompense qu’il savait acquise. La jeune dresseuse sortit de sa sacoche en peau une souris, que l’oiseau avala dans un bruit sec. Elle s’exclama :
— Eh ! bien, quel gourmand !
Le faucon se frotta le bec contre ses pattes, satisfait. Cyla caressa les plumes grises tachetées de blanc et se dirigea vers la volière. Durant sa marche, elle tenta d’apercevoir son père qui devait rentrer d’Étioli en fin de journée. Il avait été appelé de toute urgence deux jours auparavant par le Kâ et Cyla n’avait aucune nouvelle de lui. Elle se débrouillait donc toute seule et occupait les heures au dressage des rapaces, à nourrir les oiseaux et à monter son cheval, Canaille. Une routine qui lui allait complètement.
Cyla déposa le faucon dans la volière avec les autres volatiles puis porta sa main en visière dans l’espoir d’apercevoir un nuage de poussière indiquant le galop d’un destrier. Rien. Le chemin de terre menant à la ville dévalait le flanc de montagne, mais aucune silhouette ne se détachait de l’horizon. Cyla ne voyait que la terre rouillée et rocailleuse, les rigoles arides et les arbres calcinés. Elle soupira de dépit et pénétra dans la cabane encastrée dans la falaise qui leur servait d’habitation.
La pénombre et la fraîcheur l’accueillirent. La pièce comptait deux lits, un bureau sur lequel traînaient d’énormes livres, un petit autel dédié à la déesse Meï et une trappe située en dessous de son matelas pour pouvoir s’échapper de la maison si besoin.
Elle s’approcha d’une grande bassine pour faire sa toilette et plongea sa main blessée dans le liquide. Des picotements lui remontèrent le long du bras. Elle serra les dents, mais se rassura à la vue de l’entaille superficielle : elle survivrait. Elle agita sa main dans l’air pour la sécher puis l’essuya contre un linge.
La pièce devint soudain très sombre. La jeune fille fronça les sourcils et se redressa. Un nuage n’engendrait pas une telle obscurité… Elle se rapprocha de l’entrée et se figea. Un boucan effroyable se produisit : un tumulte de cris d’oiseaux et d’objets qu’on détruit.
Une décharge électrique lui parcourut le corps et elle récupéra son tarkah qu’elle utilisait pour chasser les charognards.
Elle se jeta à l’extérieur en hurlant. Une pluie de plumes et de sang l’accueillit. D’une main, elle se protégea le visage. Rien n’aurait pu la préparer à ce qu’elle découvrit. La volière n’existait plus, les barbelés avaient été arrachés. Des cadavres de volatiles jonchaient le sol. Au milieu de ce massacre se tenait un immense rapace. Ses yeux s’agrandirent d’horreur, ses mains se mirent immédiatement à trembler et elle lâcha sa lance. D’une espèce inconnue, son bec crochu atteignait sans effort le toit de leur maison et ses prunelles auburn la scrutaient avec suspicion. D’un noir d’encre, le monstre possédait des serres interminables, et de griffes acérées. Il porta à son bec le corps sans vie d’un autre volatile et lui arracha la tête. Cyla chercha à tâtons son arme au sol sans quitter la créature des yeux. Sa main rencontra le bois si familier du tarkah. Elle souleva l’arme et brandit la lame en acier devant elle. Elle commença à bouger en demi-cercle autour de la créature.
Devant l’agitation, les pupilles du monstre s’étirèrent et devinrent une mince fente noire. Les plumes de sa tête se dressèrent telle une couronne. Un cri suraigu sortit de son gosier et dans une rafale, l’oiseau se déploya de toute son envergure. La puissance de l’envol projeta Cyla au sol tandis que le sable et la terre tournoyaient autour d’elle. Pendant quelques secondes, l’obscurité l’enveloppa.
Lorsque Cyla reprit ses esprits, la créature avait disparu en direction de la mer.
Elle resta prostrée, les membres tremblants et le cœur en déroute. Si la volière et le poulailler n’avaient pas été en lambeaux, elle aurait douté de l’événement qui venait de se produire.
Jamais, elle n’avait rencontré une telle créature. Jamais, elle n’avait eu vent qu’un tel animal puisse exister ! Elle tenta de maîtriser sa respiration saccadée et de se calmer. Son regard s’attarda sur les cadavres des poules qui jonchaient le sol et elle sentit le découragement et la tristesse s’abattre sur elle.
Qu’allait-elle faire de toutes ces dépouilles ? Et surtout que devait-elle faire ? Rejoindre son père en ville pour le prévenir alors que la nuit tombait ou attendre le lendemain matin ?
Ne voyage jamais de nuit.
La voix de son père résonna malgré elle dans sa tête. Elle se releva, partagée entre l’envie de serrer son père dans ses bras et l’angoisse de rester seule dans la maison.
Et si la créature revenait ? Elle scruta avec attention le ciel pendant de longues minutes sans rien discerner d’alarmant. Rassurée, elle commença à ramasser les cadavres d’oiseaux. Une fois la besogne terminée, elle entra dans sa maison, saisit une outre d’eau et des galettes de blé. Elle fourra l’ensemble dans un large sac en toile et fit le tour de la demeure pour seller Canaille. Le cheval couleur sable, épais comme une brindille, la fixa d’un œil torve.
— Oui, ne me juge pas. Nous partons de nuit en balade, s’exclama la jeune femme.
L’équidé hennit son désaccord. Cyla leva les yeux au ciel et tira sur la cordelette attachée autour de son poitrail. Le cheval, docilement, suivit sa jeune cavalière. Cyla s’empara de son tarkah qu’elle sangla derrière son dos en diagonale, puis de son ékri qu’elle rangea dans son étui. Elle ferma sa maison, rassembla les corps des volatiles dans un grand sac qu’elle arrima à la selle avant de se hisser sur le dos de son destrier. Elle lança son animal au trot.
* *
*
Plus de deux heures s’étaient écoulées depuis son départ, Cyla arrivait maintenant dans la vallée. Les squelettes végétaux offraient au ciel, dans une étreinte étouffante, leurs rares bourgeons tandis que le ciel s’assombrissait et se chargeait de couleurs pâles et opales. La tour royale se rapprochait et devenait à chaque foulée de Canaille plus impressionnante. Circulaire, haute de trois cents mètres, sa surface de pierre était ornée de milliers de niches, alvéoles et belvédères sculptés à même la roche. Cyla rêvait un jour d’y pénétrer, de courir dans les escaliers infinis et de dominer Étioli d’un des magnifiques balcons. Rêve peu souhaitable selon son père. Si tu te retrouves dans ce Palais, ta vie sera en danger. Tu devras te préoccuper d’une seule chose : partir.
Comme d’habitude, elle n’avait pas croisé âme qui vive jusqu’à atteindre le premier croisement. La maisonnette du vieux Flo faisait office de péage pour ceux qui venaient des montagnes, mais les voyageurs se comptaient sur les doigts de la main. Il lui fit un signe de tête, trop paresseux pour se lever de sa chaise. Elle se rapprocha, lui lança les deux étioles et continua sa route alors que la nuit tombait. Cyla sentit son fidèle destrier ralentir l’allure, il était exténué. Elle lui donna une caresse pour le motiver.
— Allez, mon brave, on est bientôt arrivé.
Ils passèrent devant les premières habitations humaines, creusées dans d’énormes rochers dentelés. Cette partie de la ville était soumise à des vents violents et aucune maison en matériaux recyclables ne résistait. La jeune fille sentit des regards s’attarder sur elle. Un chien aboya bruyamment sur son passage. Cyla fit faire un léger détour à Canaille pour éviter l’animal menaçant. Après plusieurs minutes de chevauchée, elle repéra la maison en pierre de plusieurs étages, plutôt en bon état si on la comparait aux autres ruines du royaume : la brasserie du Vieux Canard. Généralement, son père dormait dans ce lieu lorsqu’il était en mission. Elle arrêta son cheval et mit pied à terre. D’un geste, elle guida son compagnon vers un abreuvoir et attacha soigneusement le cheval à un anneau fiché dans la pierre. L’entrée de l’établissement était illuminée par d’impressionnants flambeaux.
Cyla pénétra dans l’auberge. De fortes odeurs assaillirent ses narines, un mélange de musc, de sueur, d’épices et de viande grillant dans la cheminée. Ce dernier effluve lui donna immédiatement l’eau à la bouche. À cette heure tardive, l’auberge était emplie de marchands et d’habitants qui prenaient leur dîner bruyamment. Les conversations allaient bon train, certains rotaient à grand bruit, d’autres s’affrontaient à des jeux de dés ou d’échecs et plusieurs gesticulaient pour rendre un récit plus vivant. Personne ne fit attention à elle. Cyla s’avança et, dans un raclement de gorge, héla l’aubergiste.
— Hé Sékou ! T’as pas vu mon père ?
L’aubergiste lui lança un regard en biais et un sourire illumina son visage.
— Mais qui voilà ! Le p’tit Cyla ! Ça fait un moment, dis donc !
Sékou s’avança vers la jeune fille en s’essuyant les mains sur un large tablier déjà imbibé de graisse et de bière.
— Non, désolé, il dort pas ici ce soir. Je crois qu’il est du côté des falaises… Je pense qu’il dort à l’auberge d’Adama en ce moment. Tu veux à boire tant que t’es là ?
— Oui, sers-moi une bière.
L’aubergiste, avec une mine réjouie, plongea une choppe dans un large baril et la ressortit pleine à ras bord.
— Allez, minot, bois et raconte-moi ce qui t’amène.
Cyla, après avoir étanché sa soif et commandé un morceau de lard, relata son face-à-face avec l’étrange volatile. Peu à peu, plusieurs hommes vinrent écouter son récit. On lui demanda des détails sur l’oiseau, sur leur affrontement. Son récit fut rapidement ponctué de cris de surprise et de stupeur.
— Il paraît que le Kâ souhaite faire un tournoi pour qu’on récupère un œuf d’Ombre, informa Sékou.
— Et ce serait quoi la récompense ? demanda un homme.
— Une femme, bien sûr, assura l’aubergiste.
L’assertion engendra un grand chahut où tous les Étioliens du bar commencèrent à peser le pour ou le contre sur le fait de proposer une femme en trophée. Rapidement, Cyla se désintéressa de la conversation. Pourquoi faisait-on toute une histoire autour des femmes ? Elle soupira et laissa trois étioles sur le comptoir pour payer le propriétaire des lieux. Elle se leva.
— Cyla ! l’interpella l’aubergiste. Sois prudent dehors, les rues sont de plus en plus malfamées à ces heures.
— T’inquiète, Sékou. Je dois te rappeler que j’ai vaincu ton fils aîné au dernier tournoi de tarkah ?
— Non, c’est bon. Il l’a toujours pas avalé. Fais attention quand même, hein ?
Cyla acquiesça et lui fit un signe de main. Elle sortit de la maison et retrouva Canaille avec soulagement. Elle avait toujours peur qu’on vole son cheval. Elle lui fit un rapide câlin puis se remit en selle.
* *
*
Une nuit opaque avait saisi complètement la ville. Le vent, en une longue plainte, battait la terre roussie. Cyla rabattit son chèche bleu autour de sa bouche pour éviter que le sable ne s’y insinue. Elle ne voyait quasiment plus rien. Le fin croissant de lune ne suffisait pas à éclairer son chemin. Les maisons se faisaient moins nombreuses et les bruits étaient étouffés par l’océan au loin, les vagues se brisaient dans un vacarme assourdissant. Cyla sentit la fatigue s’emparer de ses muscles, ses paupières se fermer, une torpeur l’envahir. L’appel du sommeil se faisait de plus en plus fort.
Encore un petit kilomètre et elle pourrait se reposer à l’auberge d’Adama où devait dormir son père.
Une pierre vint soudain rouler contre les sabots du cheval dans un bruit sourd. Canaille s’arrêta en hennissant.
— Chut, Canaille.
Cyla rassura son destrier d’une main et balaya les environs du regard. Il n’y avait qu’une maison en pierre à sa gauche. Aucune flamme, aucune bougie n’éclairait l’intérieur. Un second caillou traversa le chemin. Cyla fronça les sourcils et se rapprocha de la bâtisse. Rêvait-elle ? Elle avait l’impression d’entendre une voix…
Elle jeta un coup d’œil aux alentours, il n’y avait personne.
— Aidez-nous !
Non elle ne rêvait pas, quelqu’un appelait vraiment à l’aide. Elle descendit de cheval en faisant le moins de bruit possible et tint d’une main les rênes de son cheval pour s’enfuir au moindre risque. Son cœur battait à tout rompre.
Les appels provenaient d’un soupirail. Une main traversa les barreaux et se tendit vers Cyla. Les doigts fins, sales et tremblants tenaient un tissu. La jeune fille hésita puis finit par s’avancer. Elle n’était qu’à quelques centimètres. Elle ne discernait rien d’autre dans la pénombre. Elle s’empara du tissu et la main disparut. Un frisson parcourut son échine. Elle recula brutalement et déplia la toile de couleur pâle. Une ligne était notée dans une encre rouge presque caillée :
Nous sommes prisonnières.
Cyla resta sans voix. Ses poings se serrèrent autour du drapé. Des femmes étaient séquestrées dans ce lieu. Un second sujet dont elle devrait discuter d’urgence avec son père. Des bruits de pas résonnèrent à l’intérieur de la demeure. Cyla perçut des pleurs. La peur la saisit soudain et elle recula. D’un bond, elle enfourcha Canaille et donna de forts coups de talons pour partir au galop. Le cheval, qui sentait la terreur de sa maîtresse, fila vers la mer.
Lorsque l’auberge d’Adama se dessina dans la pénombre, un fort soulagement la saisit. Ce qu’elle fit ensuite resta très flou dans son esprit, la fatigue et la peur rendirent ses souvenirs nébuleux. Elle se rappela juste tomber dans les bras de son père.
* *
*
Cyla ouvrit les yeux, le soleil l’éblouit. La terre tangua devant elle. Le bras de son père lui tenait le ventre, la maintenant près de lui. Canaille trottait lentement et Cyla comprit que le balancement de son rêve était en fait complètement réel.
— Tu es réveillée ? demanda Ewen.
— Oui, papa.
Le vent soufflait fort autour d’eux, les rafales soulevaient leurs vêtements, le sel marin remplaçait toute autre odeur. Ils longeaient certainement depuis plusieurs heures les falaises. Héclion, l’aigle de son père, tournoyait au-dessus d’eux.
— Que fais-tu ici Cyla ? Tu vas devoir me donner une bonne explica…
Avant que son père ne puisse finir sa phrase, Cyla se colla contre lui à la recherche de réconfort.
Son père soupira en secouant la tête, mais ne la rejeta pas.
— C’est tout toi, tu me désobéis et après tu essaies de m’amadouer avec des câlins…
Il lui ébouriffa les cheveux d’un geste affectueux.
— Il s’est passé tellement de choses pendant ton absence, papa.
— Raconte-moi, la pressa-t-il.
Cyla lui relata avec beaucoup de détails les événements avec l’Ombre puis l’épisode de la main. Elle sortit le tissu de son vêtement et lui montra l’inscription. Le visage de son père prit une teinte sombre et soucieuse.
— Qu’est-ce que tu vas faire ? l’interrogea-t-elle.
— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
— Les délivrer, proposa la jeune fille.
— Oui, mais après… Que faire de ces femmes ? Comment m’assurer qu’elles ne soient pas de nouveau enlevées et maltraitées ?
— Elles n’ont qu’à se faire passer pour des garçons.
— Cyla, ce n’est pas si simple. Pour les femmes adultes, ce n’est pas possible.
— Pourquoi ?
— Hé bien… Parce qu’elles ont de la poitrine, cela se voit. Toi aussi plus tard.
— Non, moi j’en aurai pas, rétorqua Cyla d’un ton ferme.
— Si. Comme toutes les femmes. C’est comme ça.
— Non, moi j’en veux pas. Je serai comme toi.
— Bon Cyla, ce n’est pas un choix. Arrête de faire la sourde oreille et réfléchis deux minutes.
La jeune fille se renfrogna. Elle refusait de croire que son corps allait changer. Son corps lui appartenait, pourquoi se transformerait-il sans son autorisation ? Elle préféra reparler des prisonnières.
— Sinon, on peut les emmener au quartier des femmes. Ça se trouve c’est pas si terrible.
— Non, hors de question. Cela reste une prison.
— En fait, dans cette cité, les femmes sont emprisonnées partout…
— Oui, malheureusement.
— Et tu veux qu’on parte, qu’on laisse la situation comme ça ?
— Cyla, j’ai peu de pouvoir, je ne suis qu’un dresseur. Je ne vois pas ce que je peux faire pour changer la situation.
— Les hommes te respectent, les habitants t’apprécient, tu es connu de tous, je suis sûre que tu pourrais faire quelque chose… Quelque chose de mieux.
Ewen émit un raclement de gorge désapprobateur, il n’aimait pas la tournure de la conversation. Cyla savait qu’elle touchait un point sensible sans vraiment savoir pourquoi.
— Bon, cessons cette discussion. Je dois faire ce que le Kâ me demande : me renseigner au maximum sur ces oiseaux. Regarde ! Nous arrivons !
Cyla mit pied à terre et se rapprocha de la falaise. Elle suivit son père qui s’accroupit et rampa jusqu’à l’extrémité du promontoire. Ce qu’elle découvrit lui noua l’estomac et elle cessa de respirer.
En contrebas, à quatre cents mètres, des épines rocheuses se dressaient hors de l’eau. Sur chacune d’elle, un immense nid était posé presque en équilibre. Les créatures virevoltaient près de leur repaire, on entendait le claquement de leurs ailes et le piaillement des nouveau-nés. Jamais Cyla n’avait contemplé spectacle plus terrifiant. Des frissons la parcoururent, elle se rappela son propre face-à-face avec l’une des créatures. Elle eut envie de battre en retraite et de se cacher le plus rapidement possible. La main de son père sur son bras la rassura.
— Papa, tu crois qu’ils peuvent s’en prendre aux humains ? murmura-t-elle comme si le son de sa voix pouvait provoquer la fureur des volatiles.
— Oui, du moins, ils sont prêts à tout pour nourrir leurs enfants et comme tu le vois, ils doivent manger beaucoup…
— Ils n’ont pas ramené des…
— Non. Je n’ai vu aucun cadavre d’être humain.
Cyla soupira de soulagement, pourtant elle n’était pas vraiment rassurée.
— Ils sont fascinants, reprit son père, vraiment fascinants.
— Moi, ils ne m’intéressent pas… Ils ont détruit notre gagne-pain…
— C’est la loi de la nature, Cyla… Tu as vu leurs serres ? Tiens – il lui tendit sa longue vue avec empressement – regarde-les.
Les serres, même en vol, paraissaient énormes. L’ongle du pouce, l’avillon – trois fois plus gros que les autres – était particulièrement développé, ce qui classait l’oiseau dans la catégorie des aigles. Avec un tel instrument, ils pouvaient certainement transpercer le crâne d’un homme d’un seul mouvement.
— C’est… C’est vraiment terrifiant, murmura l’enfant n’arrivant pas à détacher son œil de la longue vue.
— Oui… Regarde attentivement les nids. Que vois-tu d’anormal ?
Cyla, malgré elle, fut emportée par la curiosité et observa les nids. Tous contenaient deux oisillons, ni plus, ni moins.
— Les mères ne pondent que deux œufs ! s’exclama-t-elle.
— En es-tu sûre ? continua son père, les yeux scintillants de malice.
Intriguée, Cyla étudia soigneusement les nids, cherchant les coquilles d’œufs, mais elle n’en trouvait qu’une par nid.
— Je ne comprends pas… Pourquoi n’y a-t-il qu’une coquille ?
Son père la laissa réfléchir, le sourire aux lèvres. Soudain, elle comprit, mais resta abasourdie quelques secondes avant de prendre la parole :
— Tu crois que… Ils viennent du même œuf ? demanda-t-elle interdite.
Ewen secoua vigoureusement la tête, son sourire atteignit ses oreilles.
— Bravo ! Oui, ils viennent du même œuf ! Étrange non ?
— Oui. Je n’avais jamais entendu parler de ça… répondit-elle, estomaquée.
— Je connaissais le phénomène chez les poules, mais la plupart du temps les poussins meurent in vitro. Ici nous avons des cas d’oiseaux gémellaires !
— C’est incroyable ! s’exclama Cyla. Mais d’où viennent-ils ?
— Ça c’est la question que je me pose… répondit Ewen soucieusement.
— Tu crois qu’il y a un autre endroit, une autre terre ? s’enquit Cyla, les yeux brillants d’intérêt.
— C’est possible, d’après leur envergure ils peuvent voler beaucoup plus longtemps que les autres oiseaux, mais ils sont aussi plus lourds et je ne pense pas qu’ils puissent résister aux tempêtes de l’océan. Ils semblent venir de l’est.
Ils continuèrent à scruter les rapaces pendant plus d’une heure, ils en oublièrent même de manger. Le soleil atteignait le zénith quand ils entendirent les caravanes du Kâ. Ewen paniqua, Cyla devina sans difficulté qu’il n’avait pas envie de l’exposer au Kâ et à sa famille.
— Personne ne me remarquera, Papa. Cesse de t’inquiéter inutilement. Leur attention va être portée ailleurs…
Ewen hocha la tête malgré son anxiété alors que les trois caravanes du Kâ s’approchaient. Huit hommes par convoi soulevaient les spacieuses chaises royales. Elles étaient camouflées par des draps rouges et mordorés et on ne discernait rien de ce qui se trouvait à l’intérieur.
Les hommes déposèrent les caravanes au sol. Le Kâ passa sa tête à l’extérieur et cligna des yeux face à l’éclat du soleil. Ewen et Cyla s’agenouillèrent et courbèrent l’échine. Il s’approcha et leur toucha la tête, signe qu’ils avaient le droit de se redresser. Cyla regarda curieusement le Kâ, c’était la première fois qu’elle le voyait, il était plus petit que son père et plus gros aussi, il sentait bon les fleurs et les épices. Derrière lui apparurent trois hommes, l’un devait être le fils aîné du Kâ, il portait de magnifiques habits et son port altier l’impressionna. Son jeune frère lui ressemblait énormément, la même couleur de peau, le même nez aquilin, mais il avait un regard frondeur qui l’inquiéta. On ne distinguait rien du troisième, encapuchonné dans un manteau blanc de la tête aux pieds. Cyla plaignit le jeune garçon qui devait supporter cet épais vêtement par ces températures. Le Kâ ne lui accorda pas un regard et dévisagea son père
— Dresseur, où sont les bêtes ? Est-ce sans danger de s’approcher ?
— Oui, si nous restons à bonne distance, Votre Altesse, répondit son père.
Ewen fit un signe au souverain et celui-ci et sa suite leur emboîtèrent le pas. Ils se penchèrent et restèrent ébahis un long moment. Après de nombreux cris de stupeur, le Kâ se retourna vers Ewen.
— Pensez-vous qu’ils soient dangereux ?
— Je pense que si on s’attaque à leur progéniture, oui. C’est pour cela que je voulais vous prévenir que votre jeu pourrait tourner au désas…
Le Kâ le stoppa d’une main.
— Si ce n’est pas dangereux, il n’y a pas d’intérêt ! Le peuple a besoin d’un spectacle.
— Oui, mais ces rapaces peuvent d’un seul coup de serre mettre fin à la vie d’un homme et…
— Est-ce que vous insinuez que je ne sais pas ce que je fais ? reprocha froidement le Kâ.
Cyla sentit son père se raidir et elle-même se figea. On lui avait raconté beaucoup d’histoires sur les cachots du Palais, elle ne souhaitait pas que son père y soit envoyé.
— Pas du tout, votre majesté, je voulais juste m’assurer que…
— Taisez-vous donc. Je n’aime pas les bavards, répliqua le souverain qui subitement dévisagea son fils encapuchonné d’un air outré. Nohan, il me semblait avoir été clair la dernière fois ?
Le jeune homme souleva immédiatement son capuchon. Cyla écarquilla des yeux. Elle n’avait jamais vu de garçon comme lui. Son visage, d’une blancheur de nacre, était parsemé de taches brunes. Ses cheveux courts et crépus, ses cils et sourcils étaient blancs comme du lait de chèvre. Elle vit ses mains trembler et elle ne comprit pas pourquoi. Il croisa son regard. Elle lui sourit. Le jeune homme rougit jusqu’à la racine des cheveux.
— Est-ce que vous avez découvert des choses intéressantes pendant votre observation ? continua le souverain.
— Ils naissent jumeaux ! D’un même œuf, deux oiseaux sortent ! s’exclama immédiatement Cyla.
Elle regretta son intervention quand elle croisa le regard noir de son père. Le Kâ fronça les sourcils en la dévisageant de manière dédaigneuse.
— Ah oui ? C’est possible ? répondit-il dans un raclement de gorge.
— Oui, apparemment, continua Ewen tentant de détourner l’attention de sa fille, c’est une des caractéristiques de l’espèce…
— Mmm. Très bien. Très, très, bien.
Le Kâ se tourna vers son fils aîné.
— Kian, tu as entendu ? À l’éclosion de l’œuf, ta sœur pourra obtenir un des volatiles et toi aussi.
— Il me sera nécessaire, en effet, déclara-t-il avec un sourire énigmatique.
— Et nous alors ? s’offusqua le deuxième prince.
Le Kâ fusilla son cadet du regard.
— Tu oses me demander une faveur après ton comportement lors de l’anniversaire de ta sœur ?
Le jeune fils du Kâ baissa la tête. Il ouvrit la bouche, mais son frère albinos lui saisit brutalement la main pour le faire taire. Le souverain se désintéressa de ses fils et chercha des yeux une personne parmi les serviteurs.
— Dabdeh ?
Un homme à la carrure de montagne rejoignit le Kâ. Il avait le crâne rasé et une longue cicatrice balafrait son torse à peine couvert. Ses veines bleutées pulsaient le long de ses muscles ciselés.
— Dabdeh est mon champion et il va préparer la mise en scène de ce concours.
L’homme acquiesça par un grognement et Cyla recula d’un pas, se rapprochant instinctivement de son père. Dabdeh ne lui inspirait pas confiance.
— Combien de personnes voulez-vous faire concourir ? demanda avec précaution Ewen.
— Autant que possible. Je voudrais faire poser des estrades, il faut que nous ayons une bonne vue pour le spectacle. Il faudra réaliser un escalier aussi, que les concurrents puissent descendre jusqu’à l’eau sans avoir à parcourir trois kilomètres. J’aimerai, dresseur que vous aidiez Dabdeh à préparer ce tournoi.
— Messire, je ne suis qu’un simple dresseur, je ne suis pas architecte.
Le Kâ leva une main irritée pour interrompre.
— Je le sais bien. Dabdeh dirigera les opérations, vous ne ferez qu'obéir à ses ordres et le conseiller au sujet de ces monstres. Je vais vous envoyer des ouvriers. Vous avez une semaine.
Ewen hocha la tête. Le souverain hésita puis ajouta :
— Pour votre Kâ, vous seriez prêt à concourir, n’est-ce pas ?
Le corps de Cyla se pétrifia, son sang se glaça dans ses veines. Elle dévisagea son père anxieusement et agrippa sa main. Il avait la mâchoire crispée, comprenant le piège que lui tendait le souverain.
— Bien entendu…
— Nous en reparlerons, rien ne presse. Je vous garderai peut-être pour la fin. Après tout, vous avez certainement beaucoup plus de chances que les autres participants de gagner, étant donné vos connaissances sur ces bêtes…
Ewen garda la nuque baissée. Les ongles de Cyla perforèrent la main de son père et elle fusilla le souverain du regard.
Le Kâ, après avoir jeté un dernier coup d’œil aux Ombres, se dépêcha de rejoindre sa caravane. Le soleil dardait ses derniers rayons sur les falaises ivoire et ce fut dans des bruits de pas et des grincements de bois qu’il disparut vers la Cité.
Dès que leur caravane fut hors de vue, Cyla se tourna vers son père, furieuse, les mains sur les hanches.
— Promets-moi, Papa, promets-moi que tu ne participeras pas !
— Cyla, calme-toi. Je vais trouver une solution.
La jeune fille soupira. Au fond d’elle, un mauvais pressentiment prenait forme.
"J'ai envie de plonger physiquement dans ton monde pour aller les libérer."=> Avec plaisir ;) Tu verras qu'un personnage va tenter de le faire !
A bientôt ! Le prochain chapitre te réserve quelques explications sur Mallaig :)
Et je mise pas mal sur Ewen. Il en garde sous le coude ^^
Grande intensité au sein du chapitre, autant au début avec l'attaque de l'Ombre (belle description de la scène au passage) qu'avec la suite, lorsque Cyla voyage de nuit alors que, de toute évidence, elle n'est pas censée le faire. Et puis du mystère, des femmes prisonnières, l'envie de Cyla de les sauver, ses retrouvailles avec son père. J'aime la complicité qu'ils entretiennent.
Et chose que j'ai beaucoup aimée: première confrontation des personnages dont on a les différents points de vue entre eux ! J'aurais peut-être davantage aimé qu'ils se jaugent entre eux? Dans le sens, pas une grande scène où ils discutent ou quoi, mais simplement plus de curiosité les uns envers les autres, ou avoir plus de détails quant à comment Cyla les perçoit? C'est tjrs intéressant pour le lecteur de suivre les personnages à travers leur propre point de vue mais aussi à travers le point de vue des autres personnages, et là l'occasion est idéale pour exploiter ce deuxième aspect, d'autant plus que tu peux jouer sur le fait que le lecteur a des connaissances que les personnages n'ont pas, dans le sens: là en l'occurence le lecteur a déjà eu affaire aux enfants du Kâ, donc il connait des choses sur eux, mais pas Cyla, donc Cyla est plus dans "l'ignorance" que nous et ainsi avoir plus de détails de sa perception satisferait davantage notre curiosité ^^
M'enfin bref, sinon je n'ai rien à redire sur ce chapitre déjà très complet et abouti ! Juste une chose que j'ai pas compris:
-Et si la créature revenait ? Elle scruta avec attention le ciel pendant de longues minutes sans rien discerner d’alarmant. Rassurée, elle commença à ramasser les cadavres d’oiseaux.
Je comprends que tu mettes "et si la créature revenait?" en italique, puisqu'on semble être dans ses pensées, mais le reste, pourquoi en italique?
Très bonne remarque aussi par rapport à l'italique, je vais changer ça tout de suite !
Merci encore, j'espère que la suite va te plaire :)
bisous volants
Je suis contente si tu as trouver ce chapitre sympa ! Il a subi beaucoup de modifications depuis sa mise en ligne (on en finit jamais avec les corrections^^)!
Oui Cyla vient bien de rencontrer les enfants du Kâ! " J'aurai bien aimé qu'elle les dévisage un peu plus". => C'est vrai que je pourrai insister un peu !
"Sans ça rien de négatif à dire, si ce n'est que j'ai hate de voir la suite !" => J'espère que la suite te plaira :p
- Le Kâ et ses fils sont décrits comme ayant des nez "aquilins", ce qui ne correspond pas à leur couleur de peau, puisqu'il s'agit d'une forme de nez long et acéré => un mot plus adapté pourrait être camus ou camard :-)
- D'après la description de Nohan, il n'est pas albinos mais semble plutôt être atteint de vitiligo (puisqu'il lui reste des tâches de peau pigmentée). Ce n'est pas plus mal puisque que cette particularité ne s'accompagne pas de malvoyance !
Ta première remarque me fait plaisir car c'est un chapitre très retravaillé :p
Tu as raison pour les frères, nez aquilin ne fonctionne pas, je vais regarder les autres termes que tu indiques !
Non, nohan est bien albinos :p. Sauf qu'il a des taches sur la peau en plus !
Merci de ta lecture rapide ! J'ai hâte que tu lises la suite :D
Et toi tu écris ?
Bisous etioliens :)
Oui (mais à un niveau moindre je me considère comme ayant toujours beaucoup à apprendre haha) , mais je préfère attendre d'être en vacances pour publier sur la PA, pour l'instant je ne suis ici qu'en éclaireuse :-)
Tu as rajouté pas mal de descriptions c'est chouette, j'ai bien aimé aussi le rajout du passage avec les femmes prisonnières, bravo tu réussis à ajouter des éléments qui vont bien dans la narration à ce stade, mais qui expliqueront aussi les évènements futurs ;) J'ai bien aimé aussi le cheval qui a sa propre personnalité. Par contre j'ai été un peu étonnée, tu dis que Kian a l'air particulièrement heureux d'être là, je n'ai pas compris pourquoi ? Parce qu'il veut un œuf d'Ombre ? C'est la seule chose qui m'a un peu fait tiquer.
Plein de bisous !
Je suis contente que la nouvelle version te plaise :)
"Par contre j'ai été un peu étonnée, tu dis que Kian a l'air particulièrement heureux d'être là, je n'ai pas compris pourquoi ? Parce qu'il veut un œuf d'Ombre ? C'est la seule chose qui m'a un peu fait tiquer." => Oui c'est globalement pour ça ! Je souhaitai montrer qu'il voulait absolument un oeuf d'ombre :p
Pleins de bisous <3
Comme promis voici ma relecture !
Je trouve que c'est un très bon chapitre, j'aime beaucoup tes dialogues père-enfant, Ewen et Cyla sont au top dedans, tu gères la fougère ! J'ai aussi été satisfaite en descriptions, je suis fière de toi. Finalement c'est le dialogue avec le Kâa qui m'a un peu moins bottée par rapport au reste, dans le sens où je n'ai pas réussi à sentir la dynamique des regards entre les personnages, car tu parles très peu de qui le Kâ considère, et vu comme Cyla a l'air de gesticuler je trouve étrange que le Kâ ne le regarde pas du tout. Je trouve étrange aussi que Cyla ne surveille pas non plus les fils du Kâ, en particulier Anaël, que je verrais bien dévisager Cyla avant de regarder les rapaces, par exemple. Ou Kian qui doit être si droit comme un piquet que c'en est malaisant. ou la réaction de Nohan quand Cyla lui sourit, ce qui devrait le perturber de ouf je pense. Bref, je dis ça mais vraiment jai tout aimé, c'est juste que ce passage est un peu faiblard par rapport aux autres mais les autres ont mis la barre très haut ;)
Remarques au fil de ma lecture :
- Un tumulte de cris d’oiseaux et d’objets qu’on détruit. : j'ai trouvé cette phrase mal intégrée et l'effet de suspens que je pense que tu veux créer avec cette phrase non verbale rate...
- barbelés avaient été arrachés. Les barrières détruites : je trouve que tu as inversé la gradation de sens : les barbélés c'est du métal, c'est selon moi plus difficile et douloureux à détruire que des barrières. Du coup pour moi tu devrais commencer par énumérer ce qui est facile à détruire et finir par ce qui est plus dur/douloureux
- rapace : je pense qu'avant de voir un rapace, Cyla voit un truc énorme, monstrueusement gigantesque. Du coup juste le mot "rapace" sans adjectif pour qualifier la taille ça me fait tiquer, ça me donne l'impression de n'être pas dans la peau de Cyla mais qu'yel réfléchit déjà avant de me retransmettre l'info à moi, la lectrice
- porta à son bec, : pas de virgule
- Les pupilles du monstre s’étirèrent et devinrent une mince fente noire. : est-ce que les oiseaux voient bien? bon tu les as inventés donc tu peux dire qu'ils voient bien, mais bon je me pose la question. En plus vu la taille du truc, un petit Cyla qui ramasse ce qui, pour le rapace, resemble à une brindille, pour moi, ça ne devrait pas le faire tiquer outre mesure. Peut-être plus le fait que Cyla se bouge que le fait qu'yel prend le tarkah ? (tu peux ne pas être d'accord, je relate simplement ces interrogations qui me sont venues à la lecture, mais ça ne m'a pas choquée non plus)
- j'aime bien ce passage avec la voix de son père dans ses souvenirs, ça se goupille bien ! j'aime bien aussi le cheval qui hennit son désaccord, cette formulation souligne bien toute la relation qu'a Cyla aux animaux.
- sur le dos de Canaille. Un frisson d’excitation traversa sa colonne vertébrale alors qu’elle lançait Canaille : même si j'adore son nom, il y a répétition du nom du canasson :p
- Canaille, plus impressionnante : pas de virgule
- y a un péage mais Cyla ne le paie pas ? parce que le mec a la flemme de se lever ? mais heu c'est absurde non ? xD
- ouiiiiii des descriptions je savais que tu pouvais le faire !!!!!!!!! <3
- brasserie du vieux canard : vu que c'est un nom, majuscules à viexu et canard
- Elle arrêta son cheval /attacha soigneusement le cheval : répétition
- bien qu’elle n’aimât pas la fréquentation : bien qu'elle n'en aimât
- vu la galère que ça a dû être d'écrire le message "nosu sommes retenues prisonnières", pourquoi les femmes n'ont elles pas cherché un message plus court ? ne serait ce que "nous sommes prisonnières" ?
- Elle se rappela juste tomber dans les bras de son père. : une chance que son père soit à cette auberge ci, finalement... en fait ce qui me fait bizarre c'est que la dernière pensée de Cyla avant d'être distrait par l'épisode du tissu, c'est qu'il devrait dormir dans l'auberge que son père y soit ou non et il avait l'air très pessimiste à ce sujet, or ensuite je trouve que c'est présenté comme une évidence que son père soit là, aussi ça me fait bizarre.
- Vous vous voyez avoir deux magnifiques oiseaux ? : voulez
- Dabdeh ne lui inspirait pas confiance, ses yeux pétillaient de violence et de cruauté. : quel personnage stéréotypé dites donc :D
- Pourquoi le Kâ demande à Ewen de superviser les travaux ? il n'est pas architecte.. Etudierl es oiseaux, je comprends, mais le reste ? Je conçois qu'il soit présent pour surveiller les oiseaux pendant la construction mais pour autant je trouve étrange qu'on lui confie la direction des travaux.
- Cyla qui fusille des yeux le Kâ... yel a de la chance qu'il ait l'air de ne pas du tout être intrigué par ellui et ne lui jette un regard que quand yel parle des rapaces gémellaires !
Encore bravo pour tout ce travail et mille milliards de bisous, j'espère que cette fois je n'ai pas été déprimante <3
Merci d'être passée relire <3
Alors je suis contente que les dialogues père-fille te plaisent car ils sont totalement nouveaux !
En ce qui concerne le dialogue final avec la famille du Kâ, je n'ai pas changé du tout ce passage, il s'agit donc de la première version et je vois en te lisant qu'il va falloir que je le réécrive car comme tu le dis cela manque un peu de détails sur la gestuelle des gens...
Toutes tes remarques sont hyper pertinentes et je vais retravailler demain le chapitre avec pour qu'il soit parfait <3
Je prends note des répétitions et des phrases mal-tournées :p
Je savais que je pouvais compter sur toi, radar humain :D
Merci encore pour ta lecture <3
Pleins de bisous volants <3
Bon je ne suis pas encore totalement satisfaite du passage de dialogue avec le Kâ mais je le trouve déjà un peu mieux qu'avant ;p
J'ai beaucoup aimé, il permet d'en savoir plus sur Cyla et son mode de vie. J'ai bien aimé que tu poses toutes ces informations entre les scènes éprouvantes et les retrouvailles avec son père !
Je n'y connais pas grand chose en oiseau, mais ça se voit que tu as tes connaissances, ça rend les choses intéressantes :)
Mes remarques :
Le premier paragraphe est excellent, j'ai cru au début que tu parlais d'un carnage, mais non c'est juste une blessure. C'est vraiment bien écrit ! Je comprends maintenant quand tu parles d'ambiance ;)
"Cyla se mit à siffloter et attrapa le manioc"
-> Tu regardes Koh Lanta pour avoir autant de connaissances sur le manioc ? :p (oui référence pourrie, mais j'assume xD)
"Il ressemblait à un croisement entre un corbeau par la couleur et un aigle par la forme. En beaucoup plus gros."
-> Alors au vu de la qualité de ton texte et de tes descriptions, je suis sûre que tu peux faire mieux pour décrire cet oiseau. Même si c'est visuellement compréhensible, ça pourrait être plus joliment écrit je pense ;)
Non, mais non ! Pas Helios T_T Tu m'as mise en PLS T_T
"Il suffit juste que le Première Reine l'accepte."
-> la* Première Reine
"Yildish prétend connaître quelqu'un qui est entré au quartier des femmes!"
-> Double espace o/ entre "quelqu'un" et "qui"
Alors au moment où elle retrouve son père jusqu'à partir avec lui, je bug un peu. Elle a fait quoi de ses poules ? Tu n'y fais pas référence au moment où Ewen demande à un garçon de s'occuper de la volière et des oiseaux voyageurs et après je vois mal le père porter sur son dos sa fille qui elle même porte des poules ^^'
"Les serres même en vol, paraissaient énormes, l'ongle du pouce, l'avillon- trois fois plus gros que les autres- était particulièrement développé, ce qui le classait dans la catégorie des aigles."
-> Là c'est un peu le fouillis, je pense que tu peux retravailler cette description en l'étayant.
"Elles étaient camouflées par des draps rouges et mordorées et on ne discernait rien de ce qui se trouvait à l'intérieur."
-> Les deux "et" à un mot d'écart coupent un peu la fluidité de la lecture -> "Elles étaient camouflées par des draps rouges et mordorées, rendant la possibilité d'observer leur contenu impossible." enfin tu trouveras surement mieux que moi ;)
Bon ce chapitre va subir une refonte donc les éléments que tu as soulevés sont très pertinents pour ma réécriture avenir ! Merci :)
Moi je le trouve justement un peu trop descriptif ce chapitre, je vais devoir le retravailler mais pas le 1er paragraphe, j'adore le premier paragraphe ;-)
u regardes Koh Lanta pour avoir autant de connaissances sur le manioc ? :p (oui référence pourrie, mais j'assume xD)=> Un peu oui mais je voyage surtout beaucoup en mode baroudeuse, au cap vert, j'ai appris à couper du manioc, c'était cool :)
Je note pour la description de l'Ombre, je vais la remanier !
Alors au moment où elle retrouve son père jusqu'à partir avec lui, je bug un peu. Elle a fait quoi de ses poules ? => Purée les poules ! Je les ai zappé ! mdr
Merci pour cette bourde !
Je note pour les phrases fouillis, je vais reprendre ça :)
Merci encore de ta lecture attentive ! Le chapitre suivant devrait te plaire, on en apprend plus sur les Génomes :p
Pleins de bisous volants
Ahah avec plaisir pour les remarques ! Je m'en vais lire la suite !!
(PS : trop la chance d'être allée au cap vert !!!!)
Pas facile de voir ce qui a changé vu que j'ai lu ce chapitre il y a bien longtemps, mais je relève le défi ;)
Bon je n'ai pas le temps de mettre en page mon commentaire, mais voilà ce que j'ai relevé : (on peut en reparler en MP si tu as envie, je pourrai être un peu plus précise ;))
Tu as rajouté le cheval Canaille ? C'est pour la suite j'imagine (ou alors je l'ai oublié xD)
"Un boucan effroyable se produisit.
Une décharge électrique lui parcourut le corps alors que le tumulte de cris d'oiseaux et d'objets qu'on détruit avait cessé."
-> Bon alors là je bug, mais c'est peut-être moi. Quand Cyla sort de la cabane y a un grand bruit (d'où le passé simple utilisé pour produire) et ensuite, dans la foulée, tu utilises du plus-que-parfait en disant que le bruit a cessé.
Du coup je suis un peu paumée dans les temps parce que mon cerveau imagine que le boucan effroyable se produit en même temps que le tumulte de cris d'oiseaux et d'objets qu'on détruit cesse...
J'espère que tu vois ce que je veux dire ^^'
La description de l'Ombre est bien mieux ;)
Y a des petites répétitions dans le paragraphe sur la découverte de l'Ombre. Par exemple "arme" tu l'utilises 2 fois en 3 phrases. Pareil pour "bec".
Il me semblait que Cyla constatait un peu plus le carnage après le départ de l'Ombre non ? Et son rapace ne se faisait pas tuer ?
"Plus de deux heures s’étaient écoulées depuis son départ, [...]"
-> Ce paragraphe <3 Tes descriptions <3
"Comme d’habitude, elle n’avait pas croisé âme qui vive jusqu’à atteindre le premier croisement."
-> Tu pourrais presque faire un retour à la ligne à cette phrase pour couper la longueur du paragraphe et aussi parce que ça change un peu de sujet avec la phrase qui précède ;)
"Tu veux à boire tant que t’es là ?
— Oui, sers moi une bière."
-> Ah j'aime que tu fasses boire de la bière à un enfant ahah !
J'ADORE le passage que tu as rajouté dans l'auberge ! C'est vivant, joyeux, ça rajoute du positif (quand je sais le négatif qui arrive par la suite T_T xD)
Oulala c'est qui ces prisonnières !? Ca aussi c'est nouveau !
"Cyla lui relata avec beaucoup de détails les événements avec l’Ombre"
-> Comment Cyla sait qu'ils s'appellent Ombres ? Parce que tu ne nommes pas l'Ombre depuis le début du chapitre.
"La jeune fille se renfrogna. Elle refusait de croire que son corps allait changer. Son corps lui appartenait, pourquoi se transformerait-il sans son autorisation ?"
-> Aaaah tu prépares le terrain ;)
"Cyla mit pied à terre et et se rapprocha de la falaise."
-> double "et"
La conversation juste avant entre Cyla et Ewen est assez mature et même si j'aime bien la tournure de la conversation, j'ai l'impression que Cyla est plus mature qu'avant ou ce que je m'imaginais d'elle avant.
Olala lire sur Ewen T_T je l'aime tellement ! T_T
"Elle lui sourit. Le jeune homme rougit jusqu'à la racine des cheveux."
-> ouè ouè ouè ;P
Alors ta remarque sur le passage au plus que parfait faisait suite à une remarque de Tac mais je vois que cela ne fonctionne toujours pas donc je vais changer ^^
"Il me semblait que Cyla constatait un peu plus le carnage après le départ de l'Ombre non ? Et son rapace ne se faisait pas tuer ?"=> Oui j'ai changé toute la scène et j'ai enlevé le lien particulier que Cyla avait avec un des faucons, il mourrait sans que ça n'apporte grand chose et cela alourdissait le récit et l'assombrissait donc je l'ai enlevé^^
"Tu as rajouté le cheval Canaille ? C'est pour la suite j'imagine (ou alors je l'ai oublié xD)"=> Oui Canaille c'est nouveau :p Il remplace le rapace dressé^^
"Plus de deux heures s’étaient écoulées depuis son départ, [...]"
-> Ce paragraphe <3 Tes descriptions <3=> Super ! J'ai essayé de retravailler ça :p je suis contente que cela te plaise
"J'ADORE le passage que tu as rajouté dans l'auberge ! C'est vivant, joyeux, ça rajoute du positif "=> Tout à fait :p Il y en a besoin^^
"Oulala c'est qui ces prisonnières !? Ca aussi c'est nouveau !" Oui, j'ai rajouté ce passage pour permettre aux lecteurs de comprendre le sort des femmes dans la cité;
"Comment Cyla sait qu'ils s'appellent Ombres ? Parce que tu ne nommes pas l'Ombre depuis le début du chapitre."=> Bonne remarque, je vais changer !
"La conversation juste avant entre Cyla et Ewen est assez mature et même si j'aime bien la tournure de la conversation, j'ai l'impression que Cyla est plus mature qu'avant ou ce que je m'imaginais d'elle avant."=> C'est le but, dans ma réécriture j'ai essayé de rendre plus mature le personnage, enfin, qu'elle fasse vraiment son âge car avant on avait l'impression qu'elle avait 9 ans.
Je note tes remarques au sujet des répétitions, je vais relire le chapitre :p
En tout cas merci encore pour ta RElecture <3
Je suis contente que le chapitre te plaise toujours !
Tu as lu le début du chapitre 6 ? J'ai rajouté une scène au début... :p
-> Bon la nouvelle scène me convient également donc je pense que tu peux laisser ça comme ça, mais en vrai je ne trouvais pas que n'apportait rien, parce que comme tu en parles avec Tac, Cyla a un lien avec les animaux, et là ça faisait le début de son monde qui s'écroule un peu pour aller crescendo quoi.
Mais bon laisse comme ça, ceux qui n'en ont pas connaissance ne trouveront pas que ça va trop vite ou qu'il manque qqch j'en sais rien ^^
"Oui, j'ai rajouté ce passage pour permettre aux lecteurs de comprendre le sort des femmes dans la cité"
-> C'est une bonne idée :) ça permet aussi une discussion intéressante entre Cyla et Ewen !
Mais du coup, il y aura d'autres passages sur ces prisonnières ? je veux dire avant la toute fin et leur libération ? Parce que je pense que cet ajout a de l'importance et ne doit pas être mis de côté jusqu'à la fin. Ca peut être juste des rappels de temps en temps du pdv de Cyla qui retrouve le tissu dans sa poche... Je ne sais pas ^^
Bon si ça se trouve tu as déjà pensé à tout ahah, sorry xP
Oki pour l'âge de Cyla, c'est bienvenu alors ! J'avoue que je galère aussi avec mes discours d'enfants T_T
Je n'ai pas relevé toutes les répétitions, mais ce qui m'a le plus marquée, ce sont les répétitions des prénoms. Dans certains paragraphes il y a 2 ou 3 fois le prénom Cyla par exemple et c'est peut-être un peu lourd.
Bon là c'est un avis perso, parce que je sais que certains préfèrent ça plutôt que de mettre des "Elle" partout ou comme moi pleins de "la jeune fille" "l'adolescente" "celle à la chevelure noire" (j'en abuse un peu XD).
Et j'ai oublié ! QU'EST-CE QUE TU AS ENCORE FAIT DES POULES !!!? xD Bon même si ce ne sont plus des poules, mais en partant, Cyla accroche un sac avec les oiseaux morts sur Canaille et après on n'en entend plus parlé xD
C'est pour voir si je suis ? :p
Je vais aller lire le début du chap 6 ! N'hésite pas à me prévenir quand tu fais des changements :3
Ce chapitre était plus long, je pense que je l’ai senti à la lecture xD En plus je suis pas super passionnée par les oiseaux (contrairement à Ewen qui a l’air de les kiffer à mort !)(c’est le cas de le dire vu ce qui va arriver s’il accepte la proposition du Kâ), donc j’étais moins happée par le récit. J’ai bien aimé que Cyla remarque autant la gestuelle de Nohan, alors que tout le monde n’y prête justement pas attention.
Et Kian qui veut un ombre xD Calme-toi mon petit, essaye de te maintenir en vie déjà, ensuite on en reparle.
La scène où le faucon de Cyla meurt ne m’a pas retournée autant que je l’aurais voulu, en plus j’aurais préféré qu’il vive xD Mais si ça se trouve elle va adopter un ombre et ce sera encore plus classe (désolée Hélios)(ou Hélyos je sais plus)
En effet, ce chapitre est un peu plus long^^ C'est mon plus ancien chapitre, je pense qu'il va subir un sérieux lifting lors de ma future réécriture ;-)
"je suis pas super passionnée par les oiseaux (contrairement à Ewen qui a l’air de les kiffer à mort !)(c’est le cas de le dire vu ce qui va arriver s’il accepte la proposition du Kâ"=> Mdr, léthé, tu me fais trop rire.
"J’ai bien aimé que Cyla remarque autant la gestuelle de Nohan, alors que tout le monde n’y prête justement pas attention. "=> Mais oui ils sont mignons <3
"Et Kian qui veut un ombre xD Calme-toi mon petit, essaye de te maintenir en vie déjà, ensuite on en reparle." XD
Pour la scène avec le faucon, c'est normal que tu ne sois pas très peinée, on ne l'a pas côtoyé longtemps ce petit hélios!
Mais si ça se trouve elle va adopter un ombre et ce sera encore plus classe (makara se retient de pas tout spoiler...).
Merci encore de ta lecture <3
J’essaye de trouver un nouveau rythme de lecture, et de venir traîner sur FPA en mangeant le midi… Bref, tu t’en fiches de ça lol
Coquillettes et suggestions :
« Malgré la dureté de sa vie dans les Montagnes, Cyla n'aurait rien changé, cette cruelle idylle entre l'homme et la nature figurait comme un pari dans son existence. » Hein ? La seconde partie de la phrase me semble étrange… Déjà, « cruelle idylle », c’est vraiment un oxymore, et… euh… quel pari ? Et en quoi ça justifie qu’elle aime sa vie ?
« La plupart venaient faire étape dans la volerie (volière ?) pour se reposer durant leur long voyage. »
« deux lits rustiques, l'un à coté (côté) de l'autre s'emparaient, quant à eux, de l'obscurité. » La métaphore est un peu étrange…
« Le monstre tenait une poule dans son bec qui semblait ridiculement petite » « … tenait dans son bec une poule qui… », plutôt 😊
« Les larmes lui montèrent immédiatement aux yeux espérant de toute son âme que la créature n'ait pas tué son ami. » Anacolute involontaire : le sujet de la première partie est « les larmes », celui de la seconde est « Cyla »… (Soit : « elle sentit les larmes lui monter aux yeux, espérant… », soit : « … alors qu’elle espérait… » ou quelque chose du genre)
« Il se chargeait de couleurs pâles et opales » Déjà, « couleurs opales », ça me perturbe un peu, et en plus ça fait une répétition avec « pâles ».
« Elle ser(r)a les poings pour se ressaisir »
« La volière la tracassait, les messagers ne pourraient pas se reposer pour leur futur voyage. » Et il n’y avait pas de messagers dedans quand l’Ombre a attaqué ? (Parce que si c’est le cas, ça pose un problème pour les messages « perdus »…)
« Derrière commençaient les sillons de la Cité, des centaines et des centaines de chemins où la poussière et la misère se battaient à mort » Pas de coquillette ici, je tenais juste à dire que je trouvais cette phrase très jolie :D
« Son visage d'une blancheur de nacre était parsemé de taches brunes » Type tâches de rousseur, ou plutôt vitiligo… ?
« Elle eut envie de battre en retraite et de se cacher le plus rapidement possi le (possible) »
« - Avez-vous entendu(,) Dabdeh ? » C’est plus clair ainsi ^^
« N'y vas (va) pas »
D’abord une petite remarque : c’est bizarre que le père de Cyla ait réagi si brutalement quand au marché elle s’est éloignée et que là il n’a pas de problème à l’exposer au Kâ et à sa famille… Ça m’a interpellée.
C’est cool de voir les différents narrateurs se croiser, même aussi fugacement qu’ici, ça permet de lier les arcs de ton histoire ^^ Et dans cette seconde moitié de partie 1 (c’est ça, hein ?), ça paraît le bon moment pour faire ces liens ! (Ah, tiens, encore une remarque qui vient de me traverser la tête : ça peut sembler étrange que Cyla ne sache pas que le Kâ ait un fils albinos… Même si ça n’enlèverait probablement rien de son étonnement de le voir de ses propres yeux…)
Hé bien, moi qui disais qu’on n’allait sûrement pas tarder à voir les Ombres de plus près… J’ai été servie :P (D’ailleurs, tu as réussi à me faire pleurer avec le faucon. Voilà, ça m’a « agréablement » (hum hum) surprise, parce que c’est dur en tant qu’auteur.e de transmettre des émotions pour la mort d’un personnage (surtout quand c’est un animal) que l’on connaît à peine. Donc bien joué !) C’est une bonne idée de faire du père de Cyla un spécialiste des oiseaux aussi, ça « justifie » l’arc narratif de sa fille. Et puis ça permet d’en apprendre plus sur ces Ombres, ce qui ravit la curieuse que je suis :P
J’ai lu dans une de tes réponses au com’ de je-sais-plus-qui (…) que le Kâ pouvait être aussi bien cruel que généreux et, euh… On reste plutôt dans ma cruauté là ! Je rejoins Cyla dans sa frayeur pour son père… Il ne me dit rien qui vaille, ce tournoi…
Je reviens lire la suite dès que possible ! 😊
Re-coucou :)
Merci pour tes commentaires Rimeko je suis vraiment étonnée de tes analyses et de ton oeil aiguisé ! Tu m'impressionnes ! Tu m'es en tout cas d'une grande aide car tu mets le doigt sur les petites incohérences de la réécriture de sillages. Ce chapitre est ancien, dès que j'aurai le temps je vais faire quelques changements car c'est le chapitre qui a soulevé le plus d'interrogations.
c'est bizarre que le père de Cyla ait réagi si brutalement quand au marché elle s'est éloignée et que là il n'a pas de problème à l'exposer au Kâ et à sa famille... Ça m'a interpellée. => En effet, il va falloir que je l'explique un peu plus mais clairement il avait peur que la Mémoire du Monde ne découvre son genre alors que pour le Kâ, il ne le pense pas assez intelligent car il ne s'interesse pas assez aux personnes qui l'entourent.
ça peut sembler étrange que Cyla ne sache pas que le Kâ ait un fils albinos => Nohan se montre très peu en public, Cyla ne sait pas ce qu'est un albinos et elle a toujours vécu dans les montagnes loin des ragots de la ville et du palais. :)
D'ailleurs, tu as réussi à me faire pleurer avec le faucon.=> Oh ben non, il ne faut pas pleurer Riri ! Viens je te fais un calin <3
Je rejoins Cyla dans sa frayeur pour son père... Il ne me dit rien qui vaille, ce tournoi... +> Yep je te confirme cela ne va pas être drôle^^
Allez pleins de bisous volants ! A bientôt pour la suite !!
J’adore les oiseaux gémellaires !
Mais d’où viennent ces ombres ? (suspense).
Pourquoi le Kâ est-il prêt à risquer la vie de ses sujets pour un œuf ? (suspenseX3)
J’espère de tout cœur que mes chouchous ne devront pas participer à ce jeu, mais je crains le pire. (angoisseX12).
Il y aurait un point à méditer selon les retours que tu as : la fascination du père devant ces oiseaux et celle de Cyla. Ils auraient pu tuer sa fille chérie tout de même. Il y a diverses solutions envisageables pour rendre la juxtaposition de l’attaque et de l’observation plus vraisemblables.
Par exemple, laisser tel quel le début, mais insister sur le fait qu’on ne refuse rien au Kâ + mêler inquiétude et peur à la fascination envers ces oiseaux.
Ou ajuster le début : Cyla pourrait entendre l’attaque et sortir quand l’oiseau a disparu ou quand son ombre plane encore (sans un face à face direct). Elle ne comprendrait qu’à la fin du chapitre que les ombres sont responsables de l’attaque. Le kâ pourrait dire que plusieurs fermiers ont signalé ce type d’attaque.
Je suis sûre que tu réussiras à parfaire ce point sans difficulté ;)
Peccadilles :
Je n’ai pas relevé les virgules en trop ou manquantes.
son atterrissage
Les serres de l'animal étaient plantées
des taches de sang
Elle serra les poings
et but une gorgée d'eau de sa gourde
Ses cheveux tressés en arrière avaient la couleur du lait
pour reprendre ses esprits et sa vision>il faudrait un second verbe pour vision
piqués par la sueur>ça se dit ?
Cyla fut entraînée dans l'excitation de son père>je ne sais pas si la formulation fonctionne.
un garde tronquait son ennui par des balades romantiques> Je n’ai pas saisi cette phrase. troquer contre ?
Des bisous étoilés
Merci pour tes retours toujours aussi intéressants et constructifs ! J'ai vraiment de la chance d'avoir de supers lectrices ! <3
Je suis contente que ce chapitre t'ai plu car c'est l'un des plus anciens et je pense que mon style a un peu évolué depuis. Je le trouve un peu plus chargé en métaphores et figures de style celui-ci. Je pense l'alléger un peu. ça t'a gênée à la lecture toi ?
D'où viennes ces ombres => Bah facile bichette ! S'ils ne viennent pas de Mallaig il n'y a pas dix milles endroits.... Tu trouves ? :p
Pourquoi le Kâ est-il prêt à risquer la vie de ses sujets pour un œuf ? (suspenseX3) => Parce qu'il est taréeeeeeeeee. non pas seulement.
J'espère de tout cœur que mes chouchous ne devront pas participer à ce jeu, mais je crains le pire. (angoisseX12). => Tu peux angoisser, je te proposerai d'utiliser de la ventoline pour le chapitre 14 sinon tu risques de faire de l'asthme^^ mouah je suis vilaine :p
Je note tes idées au sujet de la cohérence du début avec les Ombres et de la fin, tu n'es pas la seule à m'en avoir parler^^ Il faut que je m'y pose sérieusement ( après avoir fini d'écrire le chapitre 11)^^
merci pour les coquillettes
Pleins de bisous volants
A bientôt sur ton histoire ou la mienne :p
Makara
Sur le fond, aucun problème : ce que tu racontes est toujours passionnant et on voit venir la tragédie. Peut-être que je m'attendais à plus de dégoût et de peur de la part de Cyla, malgré la fascination, car les oiseaux lui ont quand même fait très peur dans la première partie du chapitre et ils lui ont pris son faucon. Du coup, on dirait qu'elle a oublié. Ca ferait plus de lien entre le début du chapitre et l'observation des ombres. Idem, Ewen ne parait pas du tout affecté par ce qui est arrivé à leurs oiseaux et à leur volière, ce qui paraît bizarre même s'il est absorbé par la découverte des ombres.
Le Kâ est égal à lui-même : un tyran capricieux qui n'accorde pas de valeur à la vie humaine. Enfin, on se demande ce que nous réserve Dabdeh.
En revanche, sur la forme, je ne sais pas si tu as écrit ce chapitre avant les précédents ou dans la continuité, mais je trouve qu'on ne reconnaît pas ton style. Dans toute la première partie, tu utilises beaucoup d'images, de métaphores, de périphrases et j'ai trouvé que ça alourdissait pas mal. Il n'est pas évident d'écrire une longue scène avec un seul personnage, et encore moins une scène dramatique. Tu as voulu montrer les émotions de Cyla, la peur, la tristesse pour la perte de son faucon, sa résolution pour faire quand même quelque chose d'utile, etc... Je pense que les émotions passent bien mieux si tu simplifies et que tu vas droit au but. Mieux vaut chercher le mot juste que faire une longue métaphore qui ne sera pas forcément évocatrice pour tout le monde.
Bref, à force, ça m'a semblé un peu long : si tu écris un résumé de ce qui se passe dans le chapitre, ce sera assez court et pourtant le chapitre est long parce que tu t'es beaucoup étendu sur les détails descriptifs et les états d'esprit de Cyla. Parfois en enchaînant deux métaphores (comme si tu avais préféré "sécuriser" en mettant ceinture et bretelles ;) ).
Je te conseillerais donc de refaire un passage sur ce chapitre en simplifiant, en chassant les clichés (il y en a quelques uns), en traquant les virgules surnuméraires, les phrases un peu "tordues"... Tu as aussi eu tendance à vouloir enrichir le vocabulaire en utilisant des mots dans des syntaxes inhabituelles (genre "les pierres gorgées de stigmates" ou "les arbres déchus de leurs feuilles") mais c'est un peu casse-gueule parce que c'est moins fluide que d'opter pour une "expression consacrée" qui sera certes moins originale, mais qui ne sortira pas le lecteur du texte.
J'ai mis des exemples ci-dessous, j'espère que ça illustrera ce que je dis, dans le cas où je ne suis pas claire. N'hésite pas à me demander si besoin.
Evidemment, ça reste mon avis personnel, mais comme je n'ai pas du tout vu ces travers-là dans les chapitres précédents, peut-être que tu verras ce que je veux dire, en relisant avec du recul.
Détails :
"À croire, qu'il n'était qu'un fin tissu de soie." : la virgule est en trop
"Hélios entama sa descente, les ailes repliées près de son corps avant de se déployer soudainement à hauteur de la jeune fille pour freiner sa descente." : répétition de "descente". "Pour amortir son atterrissage" ?
"La jeune dresseuse sortit de sa sacoche en peau, une souris, que l'oiseau avala dans un bruit sec." : les virgules autour de "une souris" sont en trop.
"Cyla caressa les plumes grises, tachetées de blancs de son animal favori " : la virgule est en trop
"Malgré la dureté de sa vie dans les Montagnes, Cyla n'aurait rien changé, cette cruelle idylle entre l'homme et la nature figurait comme un pari dans sa vie." : répétition de "sa vie"
"Cyla déposa un baiser sur le crâne de son volatile préféré et prit la direction de sa maison." : c'est redondant, tu as déjà parlé, plus haut de son "animal favori". Pourquoi ne pas mettre simplement "du faucon" ? Aucun problème de compréhension puisque justement on sait que c'est son préféré (et que c'est lui qu'elle tient, en plus).
"Un gigantesque oiseau noir. MAGNIFIQUE. TERRIFIANT." Je ne suis pas très convaincue par les majuscules. C'est un artifice qui n'est pas indispensable, à mon sens, avec des superlatifs qui sont déjà très forts. Ils sont "autoportants" en quelque sorte ;)
"Sa main rencontra le bois tant familier du Tarkah." : si familier
"Un cri suraigu sortit de son gosier et dans une rafale, l'oiseau déploya son bouclier de plumes de toute son envergure." : cette phrase me laisse perplexe. "Rafale" s'utilise pour parler d'une série rapide, le mot "bouclier" avec "plumes" me paraît antinomique (sauf si les plumes sont en métal ?). Et je trouve que "bouclier de plume" avec "envergure", ça complique beaucoup et ça gêne la représentation. Pourquoi pas, plus simplement "l'oiseau déploya toute son envergure" ?
"Quelqu'un avait arraché une parcelle de la nuit. " : pas convaincue non plus : on dirait justement qu'il fait déjà nuit (car si tu dis "la nuit", on pense que c'est celle en cours). Et ça fait un peu cliché. A la limite, "quelqu'un avait jeté une parcelle de nuit sur le ciel" ?
"aucun nuage de poussière ne venait mouvementer l'horizon." : syntaxe surprenante. Tu es sûre, pour "mouvementer" ?
"Hélios reposait sur le sol, l'une de ces ailes formait un angle étrange sur le sol, et son corps portait des tâches de sang. "/"la tête de l'oiseau chavira sur le côté comme aimanté par le sol." : répétition de "le sol"
"Les larmes de l'enfant vinrent se joindre aux plumes souillées du volatile." : se joindre pour larmes/plumes, je trouve que ça ne marche pas. Pourquoi pas juste "coulèrent sur les plumes..." ?
"Il était le compagnon qu'elle n'avait jamais eu." : ben si, elle l'a eu justement, puisqu'il était là. Peut-être plus "l'ami" ? (mega pinaillage)
"Hélios avait péri. Hélios n'était plus. Helios ne la blesserait plus jamais." : un peu lourdes, ces trois répétitions
"et elle s'affaissa recouvrant de son corps, la tombe de son ami." : la virgule est mal placée. Elle devrait être après "affaissa"
"Il se chargeait de couleurs pâles et opales." : joli !
"Elle sera les poings se ressaisissant et fit sa toilette avec rapidité" : "Elle serra les poings pour se ressaisir" ? (tu as un autre participe présent dans la suite de la phrase)
"Le vieux canard était une vieille brasserie" : ça fait beaucoup de vieux. "antique brasserie" ?
"un garde troquait son ennui par des balades romantiques." : trompait son ennui (troquer=échanger, il faut donc troquer quelque chose contre autre chose)
"Ses volets décrépits tanguaient avec le vent, les pierres gorgées de boursouflures et de stigmates donnaient un air important au bâtiment." : on a du mal à comprendre pourquoi des signes d'usure donne un air important et font penser à la demeure d'un seigneur. Ou alors il faudrait développer l'idée des boursouflures et des stigmates (stigmates de quoi ?). Et "gorgées" n'est pas utilisé à bon escient, à mon avis. "couvertes" ?
"et ces nouveaux spécimens ne pouvaient que l'enchanter." : ils ne sont pas un peu flippants pour "l'enchanter" ? "le fasciner", plutôt, non ? (pinaillage)
"délaissant la Cité pour les falaises abruptes de la cote" : de la côte (mine de rien j'ai mis du temps à comprendre : jusqu'à "l'air marin")
"mais la plupart du temps les poussins meurent in-vitro" : euh, "in vitro", c'est pas pour les éprouvettes ?
"Le soleil commençait durement à descendre quand ils entendirent les caravanes du Kâ." : durement à descendre, c'est pas terrible.
Mais sinon, je suis toujours accro, hein ! A très vite pour la suite.
Ne t'excuse pas ;-) Je prends toutes les critiques ^^
Ah je me doutais que ce chapitre allait poser problème un jour ;-)
Tu as deviné juste, il a été écrit il y a longtemps. C'est d'ailleurs le seul qui n'a pas été retouché dans la nouvelle version de Sillages (j'ai commencé cette histoire il y a 7 ans mais je ne l'ai vraiment reprise que l'année dernière). Donc en fait, tu es en face de mon écriture d'il y a 7 ans^^ au contraire de tous les autres chapitres qui sont soit totalement nouveaux (le 4-7-8-9-10) soit totalement repris (1-2-3-5). Comme quoi c'est fou comme le style peut agir sur le lecteur ! Rassure toi donc, les autres chapitres vont être plus fluides :)
Lorsque j'ai écrit ce chapitre, j'en étais très fière et j'avoue que je n'ai jamais voulu trop y retoucher (ah la sentimentalisme)^^ => Je pense que le temps est venu ! lol. Je vais donc utiliser tes remarques sur le style pour le reprendre. D'ailleurs une fois sortie de leur contexte, ça me choque un peu^^.
Les retours de gueule de loup ont aussi pointé des remarques de fond et si ça te dérange pas j'aimerai bien avoir ton avis !
Que penses-tu de la mort du faucon ? T'as-t-elle semblé nécessaire ? Est-ce que tu aimerais qu'il survive (pour mieux le tuer plus tard, cela va s'en dire :p ).
Vous vous rejoignez sur le fait que Cyla pardonne vite aux Ombres d'avoir tué son faucon, si Hélios survit cela peut résoudre l'affaire non ?
J'avoue que je ne fais pas du tout réagir Ewen vis-à-vis de la destruction de la volière, merci de m'y avoir fait penser ! Je vais essayer de rajouter quelques remarques.
Bon, et bien j'ai du travail sur ce chapitre^^
Pleins de bisous volants
Makara
Bon, enfin, c’est pas grave, ce qui compte c’est que j’ai trouvé le chapitre nickel. Il contient beaucoup d’infos mais ça s’enchaîne bien et c’est fluide. Tu prépares évidemment le terrain pour le concours, mais aussi pour la révolte des femmes en montrant leur condition, tu dis qu’Ewen est connu et aimé de tous (très bien vu, ça).
La seule remarque que j’aurais c’est que je trouve que Kian ne se ressemble pas : je le voyais plutôt ombrageux mais là, j’ai eu la sensation qu’il la ramenait un peu. Bon ceci dit, on le voit très peu, c’est vraiment un détail.
J’ai retrouvé quelques virgules en trop ou tournures issues de la version précédente 😉 mais dans l’ensemble, j’ai retrouvé ton style et c’est bien écrit !
Détails :
« La jeune dresseuse sortit de sa sacoche en peau, une souris, que l’oiseau avala dans un bruit sec. » : les deux virgules sont en trop, je pense.
« et à monter son cheval, Canaille. » : Sérieux ? Canaille ? XD
« Elle se rapprocha de l’entrée et se figea. Un boucan effroyable se produisit. » Pas convaincue par ses deux phrases qui sont juxtaposées alors qu’elles pourraient être liées. Genre « Elle se rapprocha de l’entrée et se figea en entendant un boucan effroyable : le tumulte de cris d'oiseaux et d'objets qu'on détruit ».
« D’une espèce inconnue, son bec crochu atteignait sans effort le toit de leur maison et ses prunelles auburn la scrutaient avec suspicion. » : Le début de la phrase a un problème : on dirait que c’est le bec qui est d’une espèce inconnue. Et sinon, je ne voyais pas ça aussi grand, un ombre !
« la volière et le poulailler étaient en lambeaux » : les lambeaux, c’est plutôt pour du tissu ou du papier. En pièces ?
« — Raconte-moi, le pressa-t-il. » : la pressa-t-il.
« Ça se trouve c’est pas si terrible. » : Si ça se trouve (ah moins que ce ne soit fait exprès ?)
« elle se rappela son propre face-à-face avec l’une des créatures. » répétition de « créatures » utilisé juste un peu plus haut
« mais la plupart du temps les poussins meurent in vitro. » : tu es sûre de « in vitro » ? Pour moi ça ne veut pas dire « dans l’œuf », c’est un terme qui a été inventé pour les bébés éprouvettes (à vérifier). Dans le doute, je mettrais « dans l’œuf »
Oh merci d'être passée relire, c'est trop gentille <3
Tu m'étonnes que tu ne te rappelles plus de ce chapitre, tu as lu l'ancienne version il y a plus d'un an et en plus c'était le chapitre le moins fluide -_-
"L’histoire des femmes prisonnières et du tissu, ça y était ? "=> Non :p c'est tout nouveau ! Je l'ai rajouté pour que l'on comprenne plus le sort des femmes... J'ai rajouté aussi tous les dialogues avec Cyla et son père ! Et le passage dans l'auberge :p (enfin 80 % du chapitre est nouveau en fait, c'est pour cela que je voulais votre avis :p)
"j’ai retrouvé ton style et c’est bien écrit !"=> Cool ! J'avais besoin d'uniformiser ce chapitre au niveau du style par rapport aux autres !
En effet, la plupart des phrases que tu as relevées sont encore des anciennes phrases, je vais un peu les retravailler. Merci encore <3
Pleins de bisous volants <3
Alors du coup je vais être plutôt sévère avec ce chapitre où il y a deux éléments qui m'ont peu plu, mais qui ont peut-être leur importance plus tard.
Je trouve que la scène de la mort du petit faucon est mal dosée: tu intègres ce personnage, tu lui donne de l'importance pour tCyla, puis bam tu le tues dans le même chapitre (mais comme on est pas encore attaché à lui, ça a moins d'impact) et l'heroïne n'a même pas l'air d'en vouloir aux grands oiseaux après.
De mon point de vue:
-soit le faucon devrait survivre et tu met un peu de paillettes dans cette histoire très sombre .
-Soit ce qui est important dans ce passage c'est de savoir que Cyla maitrise la fauconnerie et elle n'a pas besoin d'avoir de faucon avec qui elle a un lien particulier. La destruction du poullailler etc est suffisant pour intégrer l'Ombre, qui est cenrale dans le chapitre.
Autre point qui me chiffonne: on en revient au même point autour de la violence. J'ai du mal avec la réaction du Kâ.
Il sont dans un monde où il ne reste pas beaucoup d'humains, ça n'a pas de sens de dire: "Allez Zhoubidou, si on éclatait de la main d'oeuvre alors qu'on peut difficilement faire des enfants, donc la remplacer"
Du coup ça me donne l'impression que ce personnage est violent et stupide ce qui donne un bon méchant dans un livre pour enfant, mais marche moins bien avec tous les éléments adultes et bcp plus subtils que tu nous donne sur le reste.
Je pense qu'il faut que tu trouves une justification à l'attitude du Kâ. Par exemple, l'arrivée d'une famine qui prévoit des morts et peut-être un soulêvement populaire.
Moins de gens=moins de bouches à nourrir, famine gêrée, soulêvement gêré.
Après, il est possible que le Ka soit fou, ou que tu ais une raison pour justifier son attitude qu'on ne connaitra que plus tard, mais dans ce cas, c'est bien de montrer au lecteur qu'il y a baleine sous ravillon.
Bref, je suis un peu dure avec ce chap, mais j'aime beaucoup toute l'arrivée des ombres et cette histoire d'oiseaux jumeaux dans un seul oeuf. Ca a une chouette esthétique je trouve!
Bref, je te dis à bientôt pour la suite!!
Alors tu relèves deux points très intéressants, Gueule de loup, je vois que tu as l'oeil ;-)
Merci d'être sincère cela m'est très utile :)
Alors les deux points que tu soulèves sont extrémement pertinents.
Le premier sur le faucon de Cyla me fait longuement réfléchir, j'avoue que j'ai déjà hésité plusieurs fois à changer cette scène mais jusqu'à présent personne ne m'avait fait de remarques donc je me suis dis "bon, c'est nul mais ça passe"lol. En effet, il s'agit ici de montrer que Cyla maîtrise l'art de la fauconnerie car tu te doutes bien que cela va avoir de l'importance par la suite. J'avoue que faire mourir le faucon alors qu'on ne le connait pas beaucoup ça fait un peu un flop. Mais bon, après je trouvais ça assez intéressant dans la psychologie de ce personnage^^. Bref je vais réfléchir ;-)
Quant à ton autre remarque sur le Kâ trop méchant et violent, c'est un choix réfléchi ;-). Non mais tu crois vraiment que je suis dans le manichéisme ??? lol (en vrai c'est le personnage qui s'en rapproche le plus). Pas d'inquiétude, dans le chapitre suivant, j'explique un peu sa démarche, il est pas complètement idiot le coco ^^.
J'ai très très hâte que tu lises la suite :p
Bisous volants
Je crois que Cyla tu l'as bien en main !
Je suis sur mon téléphone, j'ai vu une faute ou deux, je te les ferai parvenir en MP... Ainsi qu'un retour plus complet. Mais rien de spécial, je le trouve abouti celui-ci.
La suite, la suite !! 🤣
Bisous volants !
Je commence par les chipotages, puis j'enchaîne :P
À croire, que sa peau ne possédait aucune protection. : pas besoin de virgule
MAGNIFIQUE. TERRIFIANT. : je ne sais pas si c'est nécessaire de les mettre en majuscules.
Autrement, c'est un chapitre très visuel et je trouve ces créatures vraiment effrayantes. Le souverain est vraiment taré, autant que sa fille et j'ai le pressentiment que Cyla va prendre la place de son père pour le concours (oui, je me crois dans Mulan :P). J'ai vraiment envie d'en apprendre plus sur ces oiseaux, même si j'ai apprécié les informations que tu nous as donné.
La lectrice frustrée que je suis se demande d'où ils viennent et quel est le lien avec l'autre partie de l'histoire xD
Bref à très vite !
Je note tes petits pinaillages, en effet cette virgule n'est pas nécessaire, et les mots en majuscules aussi ;-)
J'adoooooooore Mulan c'est mon dessin animé préféré!!! <3 ( mais ça ne veut pas dire que je vais m'inspirer de ça pour le chapitre sur la chasse^^)
On va en apprendre plus sur ces oiseaux, ils sont un élément important de l'histoire ;)
Il y a bien un lien avec les autres cités, tu auras quelques réponses dans le chapitre 9 !
Merci encore de ton passage !
Pleins de bisous volants <3
J'aime beaucoup le micro rapprochement entre Cyla et Nohan. Mais j'ai déjà peur de lire le futur massacre qui s'annonce...
Je note pour la phrase ! Raah je suis contente, si déjà tu commences à aimer Cyla et Nohan, c'est trop mes choubidous <3
Mais j'ai déjà peur de lire le futur massacre qui s'annonce.. => Mais non, tout vas bien se passer... (sorry je mens très mal^^)
Pleins de bisous volants, je file répondre à ton dernier com <3