Assis dans le couloir du 150e étage de la tour de commandement, Jun comptait les secondes. Il attendait depuis maintenant plus d’une heure et s’ennuyait ferme. Il lissa son vêtement bleu d’une main. Avec horreur, il s’aperçut qu’une trace d’encre zébrait maintenant le symbole de la cité, gravé sur son habit. Voilà pourquoi, plus personne n’utilise d’encre ici, idiot. Il humecta ses doigts et tenta d’effacer la marque qui ne fit que s’étendre et s’agrandir devant son regard horrifié.
Des bruits de pas résonnèrent. Il se leva brusquement et décoiffa nerveusement ses cheveux. Les portes grises du conseil s’ouvrirent. Le jeune homme, pour la première fois, entraperçut le siège du pouvoir. Au centre de la pièce, on ne pouvait manquer l’immense table triangulaire. Cinq personnes attendaient sa venue, ils portaient des masques blancs recouvrant tout leur visage. On ne percevait que la couleur de leurs yeux à travers cette deuxième peau. Ils utilisaient ce stratagème pour faire croire à la population que tout le monde pouvait devenir une Tête. En réalité, depuis six ans, aucun des membres n'avaient perdu sa place et depuis le départ des Génomes Un, les Oublis s'étaient intensifiés ainsi que les déprogrammations.
Jun déglutit et s’avança en tentant d’avoir une allure assurée. Il s’arrêta à quelques mètres des Têtes. Ceux-ci tournèrent leurs visages fantomatiques dans sa direction.
— Jun Tang, Génome six. Fils d’Eran Tang, membre du Conseil. Bienvenue.
La voix féminine appartenait à une personne d’un certain âge. Ses mains, ridées et sèches, la trahissaient. Elle devait être la grand-mère d’Alya.
— Quelle est ta requête ? demanda une autre Tête.
— Je souhaiterais avoir accès aux livres numérisés des Premiers Scientistes. Je pense que cela pourrait m’aider à trouver un remède au problème qui touche les clones.
— Les ouvrages des Premiers Scientistes sont accessibles aux Génomes Un. Ce que tu n’es pas, rétorqua la vieille femme.
— Oui, mais les Génomes Un sont absents de la cité depuis plus de six ans… Je pensais donc que…
— Tu pensais mal. Le conseil des Têtes n’a pas autorité dans tous les domaines pendant l’absence des Génomes Un. Tu devras attendre leur retour pour consulter les archives.
— Et s'ils ne reviennent jamais ?
— Tu sais très bien que cela est impossible. S'ils ne reviennent pas, toute notre Cité sera en danger, ajouta une voix grave.
Jun aquiesça.
— D ’ailleurs, il me semble que tu dois te concentrer sur ta mission. Doit-on nommer quelqu’un d’autre à ta place ? Le récent incident avec ton frère montre que ta famille n’est peut-être plus aussi loyale qu’auparavant, reprit le même homme.
Le père de Jun se leva, les poings serrés.
— Bien au contraire. Il arrive que certains clones aient quelques dérèglements. Même chez les Bas-Génomes. Je regagnerai la confiance du Conseil.
Jun sentit le regard de son père, malgré son masque, devenir pesant.
— Oui, nous regagnerons la confiance du Conseil, répéta-t-il sobrement.
— Bien, tu peux disposer.
Jun courba l’échine et rebroussa chemin. Quelle perte de temps. Le conseil était sclérosé dans le passé alors que la ville luttait contre un terrible problème. Comment pouvait-il mener à bien sa mission lorsqu’on entravait ses recherches ? Il soupira. Tout cela n’aurait bientôt plus d’importance. L’expédition pouvait être la solution.
Il entendit des pas suivre ses foulées. Il se retourna et se retrouva nez à nez avec son père. Son habit rouge grenat rappelait sa fonction dans la société : il commandait les Patrouilleurs de la cité. D’un geste rapide, il enleva son masque et s’exclama :
— La prochaine fois, dis-le-moi si tu souhaites parler au Conseil. Je n’aime pas les surprises.
Jun pensa que le suicide de son frère avait dû être une réelle surprise pour son père. Une bien mauvaise.
— Pourquoi Akio a-t-il été refusé parmi les Patrouilleurs ?
— Il remettait trop en question les ordres. Je ne pensais pas qu’il nous ferait honte ainsi. Lui, un Génome Quatre.
Jun fixa les bottes rouges de son père et murmura :
— Oui, tout ce travail réduit à néant. Il ne se rendait pas encore compte…
Dire cette phrase lui retourna l’estomac. Il eut l’impression d’insulter la mémoire de son frère.
— Retourne à ton poste. Je ne voudrais pas que notre famille perde davantage de points de performance. Ton frère nous a énormément nui. Je suis à deux doigts de perdre mon siège au Conseil.
— Je sais, répondit Jun d’un ton grave. Je retourne à mon travail.
Jun courba l’échine devant son père, puis disparut dans un ascenseur.
Une fois à l’extérieur du bâtiment, il prit la direction des quartiers ouest de Mallaig. Les bâtiments les plus anciens où se trouvait son laboratoire. Les quartiers où les cent dix survivants avaient élu domicile après la grande migration. Les immeubles moins hauts et plus ternes étaient réservés aux membres de la FSOR, la Fondation des Scientifiques Originellement Recyclés dont il faisait partie.
Il marcha jusqu’à son bureau qu’il avait déserté depuis trois heures, une durée particulièrement longue pour lui. Lorsqu’il ouvrit la porte de son espace de travail, un doux sentiment de plénitude l’envahit. La pièce, possédait une ambiance tamisée grâce aux lampes disséminées un peu partout. Des cartes envahissaient les murs, des pyramides de livres tenaient en équilibre précaire dans les coins, des dossiers dissimulaient complètement le bureau et des instruments de chimie traînaient dans des armoires.
Jun s’avança en zigzagant dans son heureux bazar. Il s’empara de plusieurs dossiers, d’une pomme, d’un planisphère et de différents parchemins noircis par son écriture. En s’asseyant en tailleur par terre, il attrapa parmi les classeurs autour de lui l’un d’entre eux intitulé « Recherches de Valek Aménabi » et se perdit dans la lecture des notes de l’intellectuel tout en dégustant sa pomme. Sa lecture terminée, il récupéra son discours dont plusieurs versions occupaient la même feuille. En le récitant, il lui parut bancal. Cela le mit de mauvaise humeur. Allait-il convaincre ? Quelqu’un toqua à la porte. La personne n’attendit pas sa réponse pour entrer. Elga, un génome douze, apparut dans l’entrebâillement.
— Jun, je peux te déranger deux secondes ? s’enquit la jeune fille.
— Que se passe-t-il ? demanda-t-il en positionnant son stylo en équilibre derrière son oreille droite.
— Tu peux me dire si tous ces calculs sont bons ? questionna-t-elle en s’avançant.
Elle lui présenta une pile de feuilles volantes.
— Elga ! Tu sais que je dois partir tôt ce soir !
La jeune fille prit un air paniqué et se mit à tirer sur une de ses mèches blondes. L’affolement perçait son regard.
— Les patrouilleurs veulent ça pour demain… Tu sais comment ils sont… Je vais perdre tous mes points de performance…
— Vas-y, donne, soupira le jeune homme, saisi de pitié.
Il s’empara de de la tablette tactile et souligna les incohérences et les erreurs. Elga le regardait avec admiration, totalement immobile. Son visage s’était empourpré. Elle pressait fébrilement un dossier contre sa poitrine. En dix minutes, Jun corrigea une centaine de calculs. Il lui rendit le tout sans même lui jeter un regard.
— Merci, Jun, murmura-t-elle. Tu me sauves la mise, encore une fois.
— De rien. Ne me demande rien d’autre ce soir. J’ai une réunion importante après, ajouta-t-il, le regard déjà plongé dans son discours.
— Je peux venir ? s’enquit-elle d’une petite voix.
Le jeune homme releva la tête, surpris, et marmonna :
— Non, Elga. Ce n’est pas pour toi.
La jeune fille vira au rouge cramoisi et tourna les talons sans demander son reste. Jun, imperturbable, récupéra le stylo en équilibre derrière son oreille et ponctua son texte d’annotations. Une fois satisfait, il étudia les dossiers de chacune de ses recrues. Vingt personnes au total. Quinze filles et cinq hommes. Quasiment tous de génomes différents.
Tous les habitants de Mallaig étaient clonés à partir des cent-dix premiers arrivants, soixante hommes et cinquante femmes. Ce clonage, appelé recyclage, avait été pensé pour répondre à la stérilité des Hommes. Les premiers habitants avaient donc suivi une série de tests pour déterminer leur quotient intellectuel ainsi que leur espérance de vie et leur attractivité physique.
Les clones des premiers habitants étaient donc classés du génome Un – le plus intelligent – au génome cinquante-deux pour les hommes et les femmes. Plus votre génome était élevé, plus vous aviez de clones.
Ainsi le génome Un n’avait aucun double, le deuxième en avait deux, le troisième, trois et ainsi de suite.
Le nombre d’habitants était donc totalement maîtrisé. Lorsqu’un clone était déprogrammé, car il n’avait pas été assez productif, le conseil des Têtes le recyclait.
La cité avait instauré un système de compétition, où les habitants travaillaient pour le bien commun : mieux le travail était fait, plus ils avaient de chance que le gouvernement leur attribue pour « progéniture » un clone au génome bas (trois, quatre, cinq). Le fait d’avoir peu de clones devenait donc le plus grand privilège de la Cité, la plus grande récompense.
Jun feuilleta les fichiers des recrues qu’il connaissait quasiment par cœur. Les chiffres défilaient sous ses yeux, un langage qu’il maîtrisait à la perfection. Il pouvait reconnaître tous les clones facilement.
L’alarme de son bracelet s’activa. 22 h 30 : l’heure approchait. Il se leva, rassembla l’ensemble des dossiers dans une sacoche, attrapa un ensemble gris qui traînait au sol et sortit du laboratoire. Le sac battant ses hanches, il se déplaça à vive allure. Chaque fois qu’il croisait un habitant, son génome lui venait instinctivement à l’esprit.
Une voix l’arrêta dans sa course.
— Monsieur ! Vous avez marché sur mon doudou !
Un gamin de huit ans tirait hargneusement sur sa manche. Il n’avait rien senti. Jun fit demi-tour et attrapa le petit ours en peluche au sol, tout aplati. Un genou à terre, il redonna à l’enfant l’objet de sa convoitise. La tête lui tourna brutalement et la pièce s’assombrit. Un génome quatre. Son frère décédé possédait les mêmes traits que le garçon. Les mêmes yeux noirs, les mêmes cheveux châtains et raides. Sa main se crispa sur la peluche et l’enfant ne parvint pas à récupérer son bien. Ses yeux s’emplirent de larmes et son petit nez se fronça.
Jun relâcha subitement son emprise, se leva et quitta à grandes enjambées le bâtiment. Il détestait tomber sur un double de son frère. Une fois dehors, son souffle décéléra. Ses paupières se fermèrent. Jamais il n’avait pensé être si brusquement confronté à la mort d’un proche. Il se devait pourtant de rester imperturbable. C’était ce qu’on attendait de lui. Il ne pouvait se laisser submerger par la souffrance et la fureur. Sa famille détecterait ses émotions en quelques secondes et tout son plan tomberait à l’eau.
À l’aide de son bracelet, il téléphona à son laboratoire et expliqua qu’il devait pour ses analyses se rendreau centre de l’énergie. Elga, malgré l’heure tardive, lui répondit qu’elle ferait passer le message à leurs supérieurs. Jun commanda un Aérosphère et quelques minutes plus tard, la bulle ronde fit son apparition. Il ouvrit la porte, s’installa dans le véhicule et envoya les coordonnées du bâtiment sur l’ordinateur de bord. L’engin décolla sans bruit, il circulait entre les buildings avec rapidité et élégance comme une bulle de savon.
Son œil fut alors attiré par un panneau lumineux surplombant un immeuble.
« Intervention, ne pas déranger ».
Un hologramme orange, ressemblant à un ruban, serpentait autour du bâtiment. À travers les épaisses baies vitrées, Jun aperçut des Patrouilleurs effacer la mémoire des habitants. Il souhaita s’approcher, mais l’aérosphère n’exécuta pas la manœuvre. Un bip sonore retentit.
« Destination interdite, patrouilles en action, Destination interdite, patrouilles en action ».
Jun soupira, frustré de ne pas pouvoir en apprendre davantage, et se jura de mener l’enquête auprès de son père.
Après une dizaine de minutes, le véhicule s’arrêta. Jun s’extirpa de l’Aérosphère et rejoignit la plate-forme du bâtiment P. L’heure approchait. En prenant l’ascenseur, il croisa plusieurs personnes qu’il avait recrutées. Celles-ci firent mine de ne pas le reconnaître.
Au dernier étage, il quitta l’appareil et se présenta devant le numéro 1030, porte 66. La cloison en fer se déverrouillait avec un mécanisme. Il sortit de sa poche une pièce argentée d’Etioli et l’inséra dans la fente prévue à cet effet. Un clic résonna dans le couloir et l’entrée se déverrouilla.
Il avait soigneusement désactivé les cameras du couloir pour éviter d'être repéré.
Jun pénétra dans la salle qu’il avait auparavant consciencieusement préparée. Plus de cent mètres carrés s’étendaient devant lui. Des lumières bleues diffusaient un scintillement paisible dans la pièce. Des tatamis occupaient la moitié de l’espace et des machines de sport s’entassaient dans un coin. Un petit groupe l’attendait déjà. Dix filles et cinq garçons.
Il leur fit un bref signe de la main avant de s’avancer vers eux. Il sentait leur peur, leur angoisse se déverser partout en cascade. Les recrues n’osaient pas se regarder. Plusieurs avaient leurs doubles dans la salle. Trois filles se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Seuls leur tenue et leur âge différaient. La porte s’ouvrit de nouveau. Jun reconnut immédiatement. Alya. Elle était la fille du grand intellectuel étiolien. Elle était une enfant naturelle, unique parmi les clones. Voilà pourquoi les habitants la détestaient : elle ne l’avait pas mérité.
Il était soulagé qu’elle soit présente. Il ne se l'avouait pas mais il avait envie de la connaître.
Les garçons et les filles se mirent à chuchoter sur son passage. Alya leur répondit par un sourire sarcastique. Elle paraissait être un condensé d’émotions, de vie, d’imprévisibilité. Peut-être était-ce l’apanage des naturels de posséder un regard si particulier ? Jun esquissa un mince sourire en imaginant le travail titanesque des patrouilleurs pour tenter de dompter son esprit. Il lui fit signe de rejoindre le groupe. La jeune femme se déplaça rapidement, sa peau caramel contrastait avec les autres habitants. Ses cheveux courts et bouclés collaient à ses tempes et sa tenue grise trop courte lui donnait un air indocile. Elle s’assit en tailleur près d’un Génome dix-huit qui se déplaça immédiatement de quelques pas. Jun grimaça. Il allait devoir leur apprendre l’ouverture d’esprit pour commencer…
Il attendit quelques minutes encore, le temps que tout le reste du groupe arrive et prenne place. Lorsque ce fut le cas, il se positionna face à ses recrues parfaitement silencieux.
— Bonjour à tous, commença-t-il d’une voix enrouée. Soyez rassurés, je ne vous veux aucun mal. Je m’appelle Jun Tang et je suis membre de la FSOR depuis dix ans. Je suis bactériologiste et épidémiologiste, c’est-à-dire que je suis spécialiste des maladies. Nous n’en avons pas sur Mallaig comme vous le savez. À l’Extérieur par contre, elles sont nombreuses et c’est pour cela que vous avez besoin de moi. En quelque sorte, on peut me considérer comme un médecin.
Suite à ces premières informations, Jun s’arrêta quelques minutes. La plupart des recrutés le regardaient toujours avec défiance. Ils avaient trop l’habitude d’être manipulés pour le croire sur parole.
— Je souhaite partir de Mallaig depuis maintenant six ans, mais il m’a fallu plus de deux années de préparation pour arriver à ce moment précis, à cet instant. Mon but est de rejoindre Étioli, cette Cité sans technologie dont vous avez vaguement entendu parler. Or, je me suis rendu compte grâce aux éléments que m’a rapportés mon frère Patrouilleur Atone que la survie à l’Extérieur dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, tous les génomes ne peuvent pas survivre au-dehors. C’est pour cela que les Patrouilleurs « Itinérants » sont choisis méticuleusement. Seuls les génomes 2, 6, 9, 13, 18, 22, 31 et 48 sont autorisés à devenir Itinérants. Les autres restent toute leur vie des Patrouilleurs « résidents », c’est-à-dire que leur surveillance se cantonne à Mallaig.
« Il m’a fallu donc trouver les mêmes génomes pour que mon expédition réussisse. Par la suite, parmi cette liste, j’ai dû chercher ceux ou celles qui refusaient le système. Cela était plutôt simple. J’ai accès à la base de données de tous les citoyens de cette ville. Plus un citoyen se fait effacer la mémoire, plus il est récalcitrant. Je peux vous dire que je suis étonné de voir certains d’entre vous toujours capables de se reconnaître dans le miroir tant vous avez souffert d’amnésie… Enfin, parmi les sélectionnés, certains malgré leur mécontentement ne peuvent pas partir ou ne souhaitent pas partir. D’autres sont aussi trop instables psychologiquement pour que je prenne le risque de les faire sortir.
Jun marqua à nouveau une pause.
— Vous l’avez compris, si vous êtes ici, aujourd’hui, c’est que j’ai jugé suite à mes recherches que vous êtes capables de partir. Vous êtes les exceptions. Vous êtes ceux qui pourraient survivre à l’Extérieur.
Un grand silence plana sur le groupe. Jun avait l’impression d’entendre les cœurs des clones battre à l’unisson, de sentir les poils de leurs bras se dresser d’effroi ou d’excitation sous le coup de la nouvelle. Il hésita un instant à reprendre son monologue tant son audience semblait paralysée, mais Alya prit la parole :
— Pourquoi choisir Étioli ?
— Nous n’avons aucune information sur Astrakam. Mallaig a envoyé plusieurs itinérants là-bas, personne n’en est jamais revenu. Après, une fois à l’Extérieur, si vous souhaitez prendre la direction de cette Cité, je ne vous en empêcherai pas. Ayez en tête que se déplacer seul dehors est suicidaire, c’est pour cela que je vous ai réunis. C’est seulement ensemble que nous rejoindrons Étioli. Ensemble que nous arriverons à survivre dans le désert et dans les montagnes.
— La Cité d’Étioli est-elle très peuplée ? demanda une femme rousse du nom de Mina.
— Il semblerait que cinq cent mille personnes cohabitent dans cette ville, répondit Jun.
— C’est beaucoup par rapport à nous… murmura la jeune femme.
Jun précisa :
— Notre population est régulée depuis la première génération. Cet eugénisme nous a permis d’anéantir de nombreuses maladies héréditaires et de sélectionner des humains performants, mais ceci causera aussi notre perte. Nous perdons toute individualité, nous n’existons presque plus. À l’Extérieur, nous serons uniques, nous serons libres.
— Il me semblait que le recyclage avait été aussi créé pour pallier à la stérilité des hommes ? s’étonna Alya. Il s’agissait d’abord de « sauver l’humanité ».
— En effet, c’est l’une des raisons principales, confirma Jun en dévisageant la jeune femme avec intérêt.
Elle paraissait plutôt renseignée pour quelqu’un possédant une mémoire-puzzle.
— Alors, à Étioli, ils n’ont pas de problème de procréation ? s’étonna une femme menue et petite, un génome 48.
— Eh bien, justement, il y a moins de naissances de filles que de garçons, mais la situation n’est pas encore alarmante. Ils ne sont pas comme nous. Ici les clones hommes et la plupart des clones femmes sont stériles.
— Est-ce que le fait d’être à l’Extérieur nous permettra d’enfanter naturellement ? questionna Mina, les yeux brillants d’espoir.
— Ah ce sujet, je suis incapable de te répondre. Je mènerai des recherches.
— Combien de temps devrait durer le voyage ? demanda un autre clone, le regard soucieux.
— Les Itinérants mettent un mois pour rejoindre Étioli, mais ils sont entraînés et marchent vite. Je dirai cinq à six semaines si nous ne nous perdons pas, spécifia Jun.
— Est-ce qu’on possède des moyens pour se repérer ? interrogea Pavel, le génome 48.
— Oui, bien sûr. Je possède des cartes que mon frère Atone a transmises à mon père, chef des Patrouilleurs.
— Qu’est-ce qui nous attend là-bas ? Serons-nous bien accueillis ? ajouta Léandre, un génome 9.
— Je ne veux pas vous mentir. C’est un monde violent. Dangereux. C’est aussi un monde riche et coloré. Votre vie sera semée d’embûches. Je ne peux prévoir la tournure qu’elle prendra…
— On ne risque pas de mourir tout de suite ? s’inquiéta Irys, une jeune fille brune, le visage couvert de taches de rousseur et les yeux horrifiés par cette perspective.
— Je n’en sais rien. Vous devez bien comprendre que je ne peux rien vous garantir. Je vous propose seulement l’entraide et la liberté. Vous pouvez être mordu par un serpent ou vous déshydrater dans l’heure qui suit notre fuite.
— Un serpent ? questionnèrent à l’unisson plusieurs génomes.
— C’est un animal vertébré qui se défend en injectant du venin. On peut en voir au zoo à l’est de la ville, expliqua Jun mécaniquement.
— Il faut avoir 250 points de performance pour y aller… se plaignit Pavel.
— Oui. Je sais, je vous montrerai des images. Vous allez voir, ils sont faciles à reconnaître.
— Est-ce qu’il fait aussi chaud que les Têtes le prétendent ? s’enquit Mina.
— Mon frère m’a dit que les journées sont très chaudes, spécifia Jun, surtout après les montagnes Noires, car un désert de reg s’étend sur des kilomètres. Nous utiliserons notre nourriture déshydratée et certainement la poudre d’eau pour boire durant le voyage.
Plusieurs personnes du groupe hochèrent la tête. Jun lança un rapide regard à sa montre.
— Comme vous le savez, votre départ coûtera beaucoup à votre lignée. Vos parents, vos amis même, seront sanctionnés. Soyez conscients de cela, mais ne leur en parlez jamais. Ils vous dénonceront et toute l’opération échouera. La seule question que vous devez vous poser ce soir est : suis-je certain de vouloir échanger ma sécurité contre la liberté ?
Le silence se fit de nouveau. Jun reprit la parole :
— Il se fait tard. Comme vous le savez, vous risquez de perdre des points de performance si l’on vous trouve ailleurs que dans vos quartiers après minuit. Rendez-vous après-demain à 22h00, ici même. J’insiste sur le fait que vous ne devez parler en aucun cas de ces réunions. Si vous hésitez, ne revenez pas. Votre esprit doit être prêt pour ce voyage. L’hésitation est la mort du courage.
Les recrutés acquiescèrent et commencèrent à se lever progressivement. Leurs gestes semblaient ralentis par la réflexion, leurs membres ankylosés par les révélations. Ils se dévisageaient à présent avec moins de gêne, soudain conscients d’être liés par un dessein commun. Ils ne se voyaient plus comme des concurrents.
— Alya ? apostropha Jun, pouvez-vous venir quelques secondes ?
La jeune femme se rapprocha et posa sur lui un regard interrogateur. Il se noya un instant dans ses yeux verts si identiques à ceux de son père. C'était étrange de rencontrer une personne qui ressemblait à une autre sans être exactement pareil...
Jun ouvrit sa sacoche et extirpa une tunique grise. Il laissa bien en vue le dossier de Valek Aménabi.
— J’ai ceci pour vous. Les habits sont à votre taille. Portez-les.
La jeune femme fronça les sourcils, ne semblant pas particulièrement apprécier qu’on lui donne des ordres.
— Si je ne m’habille pas comme d’habitude, cela va sembler suspect.
— Vous êtes tout le temps suspecte, répliqua Jun.
— Ah, ravie de le savoir.
Alya se baissa pour attraper les vêtements. Ses yeux se posèrent sur les papiers que contenait la sacoche. Elle se figea en lisant le nom de son père. La prise de ses mains sur les vêtements se fit plus ferme. Elle se redressa soudain en le dévisageant avec bien plus de curiosité.
— Je crois que nous allons avoir une grande discussion, chuchota-t-elle.
— Je l’attends depuis longtemps, répondit Jun avec un sourire.
Elle avait mordu à l’hameçon. Son plan fonctionnait à merveille.
En tout cas, merci pour ton passage ! Je suis ravie que l'histoire te plaise toujours ;)
Comment vas-tu ? Tu as arrêté la publication ?
A bientôt !
Demain, grosse semaine alors je me couche dans une heure pour pouvoir revenir en force et lire tes chapitres :)
PS : je voulais te le dire depuis longtemps. J'aime beaucoup les prénoms que tu utilises dans ton histoire. Certains semblent explicitement avoir une consonnance africaine, ça me plait :)
J'aime beaucoup le concept des clones, je trouve que c'est très ingénieux. Il pourrait même être intéressant de voir d'un point de vue psychologique comment un clône réagit lorsqu'il se trouve confronté à son semblable. À quels points sont-ils différents? Reçoivent-ils tous la même éducation? Tout cela permet de poser un tas de questions fascinantes :)
En tout cas félicitations, j'espère vraiment que ton histoire sera publiée un jour, elle en vaut la peine!
Je vois que tu es lectrice attentive, c'est bien ! Tu vas avoir besoin de cette attention car je sème des indices petit à petit sur les différentes révélations ;)
En ce qui concerne le temps de trajet entre Etioli et Mallaig, c'est assez approximatif. La mémoire du Monde n'a jamais fait le trajet jusqu'à Mallaig donc il ignore réellement le temps de trajet. Quant à Jun, ses propos servent ses desseins :p
"On dit aussi dans le deuxième chapitre qu'Ayla était la plus jeune, mais ici on a un jeune garçon de huit ans." => Je dis que pendant un long moment elle a été la plus jeune, ce n'est plus le cas. mais c'est vrai que je pourrai un peu plus spécifier cet élément ! merci !
" Il pourrait même être intéressant de voir d'un point de vue psychologique comment un clône réagit lorsqu'il se trouve confronté à son semblable." => Ce serait intéressant, en effet mais je n'ai pas le temps de le traiter ! XD. Je ferai peut-être un spin off avec un clone, cela dit, c'est en projet :p
"À quels points sont-ils différents? Reçoivent-ils tous la même éducation?"=> Pour ta première question, ils sont différents au niveau du caractère mais ils font globalement le même emploi. Chaque Génome est "attaché" à une fonction ou un métier. Ils reçoivent l'éducation nécessaire à leur Génome donc en fait ils n'ont pas tous la même éducation !
"En tout cas félicitations, j'espère vraiment que ton histoire sera publiée un jour, elle en vaut la peine!" => Merci <3
J'espère aussi ! Bon, j'ai hâte de voir tes réactions dans les prochains chapitres :p
Alors alors : déjà super chouette la dernière phrase, ça relance l'intérêt. "Elle avait mordu à l'hameçon" j'ai envie de dire: moi aussi haha.
Jun, personnage difficilement cernable, bon point aussi, je me réjouis d'en découvrir davantage à son sujet !
Et ensuite, à propos de la réunion: je suis juste un petit peu surprise de son bon déroulement. Enfin c'est étrange mais je sens comme un décalage entre la réunion et le fait qu'elle est top secrète, peut-être parce que les personnages sont pas assez angoissés si jamais ils venaient à être surpris tous réunis là? Donc à ta place j'ajouterai davantage de nervosité du côté des recrues ou du moins chez Jun. Enfin s'ils sont pris, c'est pas seulement les désagréments qu'ils subiront dans la ville mais c'est aussi toute l'expédition qui est foutue en l'air... donc voilà :)
Pour la vision de l'enfant qui perd sa peluche : j'ai été très touchée de la réaction de Jun !
Et encore (désolée mes remarques sont très désordonnées haha, j'écris comme ça me vient): à propos de l'explication des génomes, je trouve l'idée super originale et intéressante ! Donc rien que sur le fond, bravo pour ça, ça éclaire bien des choses dans les chapitres précédents, et ça montre bien combien c'est une façon de pallier la stérilité des hommes qui peut être problématique, inégalitaire, etc. et c'est d'autant plus intéressant qu'à Etioli ils ont aussi un problème au niveau de la procréation (enfin je pense) vu que les femmes sont contrôlées.
A propos de l'explication du système, c'est assez clair sans être rébarbatif. J'ai juste relevé certaines phrases que j'ai eu de la peine à comprendre :
- Tous les habitants de Mallaig étaient clonés à partir des cent-dix premiers arrivants --> Je t'avoue que je comprends pas très bien. "tous les habitants" et après "à partir des cent-dix premiers arrivants" : je sais pas mais j'ai de la peine à saisir la phrase à cause (je pense) de ces deux syntagmes qui me semblent incompatibles. Tu comprends où je veux en venir ou je suis pas claire dans mon explication?
-Lorsqu’un clone était déprogrammé, car il n’avait pas été assez productif, le conseil des Têtes le recyclait. --> je comprends pas, si un clone est déprogrammé, dans mon imaginaire il meurt, à partir de quoi il est recyclé? Et est-ce que le nouveau clone est enfant, est-ce que c'est une toute nouvelle personne qui en naît (outre l'apparence physique similaire entre génomes)?
-plus ils avaient de chance que le gouvernement leur attribue pour « progéniture » un clone au génome bas (trois, quatre, cinq). --> est-ce que ça veut dire qu'un parent peut être génome 58 et avoir un enfant génome 3? (ok l'écart est grand mais c'est pour l'exemple). Et t'entends quoi par progéniture? comme une forme d'adoption? parce que progéniture: pour moi le terme est connoté avec l'aspect "mon enfant issu de ma propre chair" et donc avec cette histoire de clonage, j'ai de la peine à comprendre. Mais peut-être (et c'est un détail que tu devrais peut-être ajouté) que le problème vient du fait que c'est pas précisé à partir de quoi sont fait les clonages? Au début c'était avec les premiers habitants, soit, mais là les premiers habitants est-ce qu'ils sont encore en vie? Donc autre question : est-ce qu'ils ont accès à la vie éternelle? (mais peut-être que tu répondras à cette question dans les chapitres suivant). parce que tu parles d'espérance de vie mais pas de sa finitude.
-Et autre question: tu dis que les génomes sont fait en fonction de l'intelligence, espérance de vie et de l'attractivité physique: les génomes Un sont plus intelligents, est-ce qu'ils sont aussi plus beaux et ont une vie plus longues? Ce serait censé mais il me semble pas que c'est précisé et j'aimerais bien avoir ce détail-là en plus en tant que lecteur. (peut-être encore une fois que la suite m'éclairera)
Voilà en somme juste plusieurs questions que je me suis posé et qui mériteraient peut-être réponse, sauf bien sûr si la suite y répond déjà. Désolée si je suis pointilleuse, c'est juste que maintenant que je sais que tu prévois de le faire publier, je suis plus rigoureuse dans mes remarques. Je sais à quel point c'est dur de se faire publier, les éditeurs demandent beaucoup, donc voilà, si ça peut t'aider <3 Mais si tu préfères je peux aussi passer à une lecture plus "facile" et moins de lectante. ^^
N'hésite pas à être rigoureuse dans tes remarques ;) cela ne me dérange pas :p
"Jun, personnage difficilement cernable, bon point aussi, je me réjouis d'en découvrir davantage à son sujet !" Tu vas bientôt en apprendre plus sur lui :p
Au sujet de la réunion, tu verras plus tard pourquoi j'ai choisi de la dépeindre ainsi ;)
C'est un chapitre d'explications et l'enjeu était de ne pas le rendre indigérable, c'est normal toutes les questions que tu te poses et pour certaines, tu auras les réponses par la suite !
"Lorsqu’un clone était déprogrammé, car il n’avait pas été assez productif, le conseil des Têtes le recyclait." Je pense que c'est l'expression recyclage qui gène la compréhension. En fait, le recyclage, c'est le fait de réutiliser le génome d'une personne une fois qu'elle est déprogrammée (tuée).
"est-ce que ça veut dire qu'un parent peut être génome 58 et avoir un enfant génome 3? " => Oui, tout à fait mais c'est très rare, il faut plusieurs générations pour avoir des génomes bas.
"Au début c'était avec les premiers habitants, soit, mais là les premiers habitants est-ce qu'ils sont encore en vie?" => Non.
"les génomes Un sont plus intelligents, est-ce qu'ils sont aussi plus beaux et ont une vie plus longues? " => Oui, c'est le cas. Il faudrait peut-être que je reprécise, tiens.
"Et t'entends quoi par progéniture? comme une forme d'adoption? parce que progéniture: pour moi le terme est connoté avec l'aspect "mon enfant issu de ma propre chair" et donc avec cette histoire de clonage, j'ai de la peine à comprendre. "=> Non, ils n'ont pas le même sang. Je ne voyais pas d'autres mots que celui-ci, je vais réfléchir pour voir si je peux en trouver un autre qui n'induirait pas de lien de sang...
En tout cas, merci pour tous ces questionnements, cela me permet de savoir ce qui est compréhensible directement ou pas^^
Tu me diras, si la suite entraîne d'autres questions !
Pleins de bisous volants ! :)
Il y a une chose que je n'ai pas trop comprise par contre : si j'ai bien suivi, leur fuite est parfaitement interdite, ils doivent donc maintenir leurs réunions secrètes. Peut être que tu pourrais insister un poil plus sur cela, par exemple Jun pourrait leur demander s'ils ont bien vérifié que personne ne les avait suivi, et on pourrait insister sur le fait qu'ils n'ont pas beaucoup de temps pour cette "réunion". Parce que là on a l'impression qu'ils se retrouvent tranquille et que rien ne pourrait les empêcher de rester discuter toute la nuit s'ils le voulaient...
Bon sans ça, j'aime toujours autant ton histoire et ton univers.
Comment je me suis dépêchée de partir du collège pour pouvoir te répondre :p
Je suis contente de lire tes retours sur cette nouvelle version ! C'est vrai que je pourrai un peu insister sur les caméras de surveillance et sur le fait qu'ils puissent être suivis ! Je vais voir pour rajouter quelques lignes ;)
Je suis contente que cette histoire de génome te plaise :p ainsi que l'univers dans son ensemble.
Merci pour tous tes coms, je file répondre aux autres :p
bisous volants !
C'est un très bon chapitre même s'il ne se passe pas grand chose. Il permet d'apporter pas mal d'éléments importants et d'explications donc c'est très bien comme ça. Et puis il introduit le personnage de Jun que je trouve très intrigant ! J'ai hâte de connaître ses intentions et ses motivations !
J'ai relevé touuuuuuut ça xD :
"Aucun lien de sang ne traversait leurs veines. [...] Il courba l'échine devant son père"
-> Alors du coup s'ils n'ont pas de lien de sang, ce n'est pas vraiment son père, même si je peux comprendre qu'il ait ce rôle, mais du coup tu pourrais plus mettre "devant celui qui se disait être son père"/"devant son beau-père"/peu importe qui il est quoi ^^
Ou c'est moi qui n'ait pas compris l'histoire de sang ^^'
"plongée dans une semi-pénombre était éclairée par des lampes disséminées un peu partout."
-> c'est un peu étrange comme description, même si je vois ce que tu veux dire, en gros tu dis qu'il fait sombre, mais en fait non c'est éclairé. Peut-être en inversant : "La pièce était éclairée par quelques lampes disséminées çà et là, laissant une semi-pénombre/semi-obscurité envahirent les lieux." par exemple ;)
Tu vas rire, mais Elga j'ai imaginé une jeune Lavande Brown se faire envoyer bouler par un Ron Weasley trop concentré (même si le deuxième est difficile à imaginer xD)
Alors ça se sent que c'est un premier jet. Ton explication des génomes - j'te donne mon avis dessus après - est un peu trop scientifique, même si on se trouve avec Jun, ça fait listing d'informations pour faire comprendre au lecteur.
Je sais à quel point c'est difficile de ne pas faire ça ahah ! Le début du paragraphe qui commence par "Tous les habitants..." est plutôt pas mal et c'est à partir du moment où tu mets des parenthèses que ça ne va plus, bon ptet aussi parce que je ne suis pas trop une adepte des parenthèses dans les histoires, mais là y en a trop et quand tu dis "par exemple" ça accentue encore plus ce côté "rapport scientifique".
Après c'est peut-être ton but avec Jun, mais je pense que ça peut être mieux fait !
Donc par rapport au génome, c'est super intéressant cette histoire de clone, je ne m'y attendais pas ! Je me doutais un peu de l'aspect QI, mais je ne savais pas qu'il était question de clone.
Du coup j'aimerai en savoir un peu plus sur ces clones (j'aurai peut-être ma réponse par la suite, mais si ce n'est pas le cas, ça peut être précisé je pense). C'est quel genre de clonage ? Si ce sont des clones, est-ce que ça veut dire que 2 génomes 6 sont physiquement identiques ?
Oui donc apparemment il y a une question de ressemblance physique d'après la suite, mais donc tous les génomes 4 se ressemblent ou alors il y en a plusieurs différents qui ont chacun des clones qui se ressemblent ? #blowminding xD
"Mon frère m'a dit que les journées sont très chaudes, spécifia jun"
-> Dis donc, Jun a perdu sa majuscule :P
"Suis-je certain de vouloir échanger ma sécurité contre la liberté ?"
-> C'est un bon sujet de BAC philo ça !
"Elle avait mordu à l'hameçon. Son plan marchait à merveille."
-> Oula j'espère que Jun n'est pas méchant ! Pas touche à Alya, c'est mon perso préféré !!
Voilà ! Beuhsou et je m'en vais lire la suite :D
ça me fait très plaisir !
Alors oui tu es dans mon chapitre un peu explicatif^^. Au début, en fait je n'avais pas tant que ça expliqué les génomes et les lecteurs étaient perdus donc j'ai un peu poussé l'explication. En relisant, je trouve en effet que c'est un peu "pompeux" et scientifique, je vais essayer d'étayer cela ! Merci donc de ta remarque !
Alors pour les clones, en effet, tous les génomes 6 se ressemblent, tous les génomes 8-9-10 aussi et cetera jusqu'à 52. Seul le génome 1 garçon et le génome 1 fille sont uniques. Plus tu as un génome élevé (40 ou 52) plus tu as de clones dans la cité. En fait, être unique devient un privilège ! :p
"Oula j'espère que Jun n'est pas méchant ! Pas touche à Alya, c'est mon perso préféré !!"=> Mais non t'inquiète ;-)
Merci encore pour tes remarques ! pleins de bisous volants !
OK pour les clones je comprends mieux ! Du coup je pense que tu peux glisser cette information dans ce chapitre, même en insistant avec les recrues à la fin quand tu dis que tu as 3 filles pareilles, pour les trucs "complexes" de ton univers, il ne faut pas hésiter à insister pas en réexpliquant à chaque moi, mais avec de petites phrases glissées, comme ça le lecteur garde l'info en tête ;)
Me revoilà !
Et hop mes remarques au fil de la lecture :
Oh j'aime bien le côté un peu maladresse de Jun, il me semble que tu l'as ajouté ça ^^
"Des crissements et des bruits de pas résonnèrent."
-> J'ai un peu de mal à imaginer/comprendre les crissements de pas ? C'est genre quand les chaussures en plastique glissent sur un sol en carrelage/lino ça grince ?
Et en lisant la suite, j'ai du mal à comprendre à qui appartiennent les pas...
"Au centre de la pièce, on ne pouvait manquer l'immense table triangulaire."
-> Ah j'aime, c'est peu commun en triangle !
Trop excitée de rencontrer enfin les fameuses Têtes !!
"Cinq personnes portant des masques blancs attendaient sa venue."
-> Quel genre de masque ? Les masques qu'on met devant la bouche pour les chirurgiens ? Un masques style La Casa de Papel / Anonymous / carnaval de Venise ? Même si tu ne décris pas entièrement le masque, tu peux peut-être ajouter un mot ou deux pour qu'on visualise le type de masque (au moins médical ou décoratif) que les Têtes portent.
"Oui, mais les Génomes 1 sont absents de la cité depuis plus de six ans..."
-> :O ! C'est qui le Génome 1 homme ? Je ne sais même plus si tu le dis ou laisse penser que c'est quelqu'un qu'on connait ? J'ai ptet raté l'info xD
"Jun courba l’échine devant son père, un génome 9"
-> Tu as oublié la maj à Génome
-> Te laisse pas faire Junou ! Ton père n'est que 9 ! xP
"Les bâtiments les plus anciens où se trouvait son laboratoire."
-> Cette phrase est bizarre, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de verbe... ça fait seconde partie de phrase, après une virgule ou alors il manque un liant avec la phrase d'avant. Je ne sais pas si c'est très clair ^^'
-> Pareil avec la phrase suivante où tu répètes le mot "quartiers" d'ailleurs.
"Quinze filles et cinq hommes."
-> RAH maintenant que je sais la fin ! ><
Ah je suis contente, ton explication des Génomes est bien mieux ! C'est plus fluide à lire et fait plus romancé que scientifique !
"Ce génome 48, du nom de Pavel"
-> Gros bébé Pavel <3<3<3<3 (pardon xD)
"Il fallait plusieurs générations d’intense travail et de dévotion envers de la Cité"
-> envers la Cité (sans le de)
"Jun avait le génome 6, Atone, son frère aîné possédait le 7 et son petit frère récemment décédé détenait le 4."
-> Cette phrase fait un peu listing, même si je comprends que tu veux montrer que les parents de Jun et leurs ancêtres avant eux ont bossé comme des malades pour que Jun et ses frères en soient là, ça pourrait être écrit différemment je pense.
"Chaque fois qu’il croisait un habitant, son génome lui venait instinctivement à l’esprit."
-> Là je ne suis pas sûre, mais il ne manque pas une maj à Génome ? je l'ai vu plusieurs fois après aussi (flemme de tout relever xD)
"Il n’avait rien senti."
-> T_T
Oh j'aime bien le passage avec le petit garçon clone de son frère. Ça apporte de l'empathie à Jun ;) Et finalement c'est bien, parce qu'il me semble que tu étais passée assez vite sur la mort de son petit frère.
"Il souhaita s’approcher, mais l’aérosphère n’exécuta pas la manœuvre."
-> Dans le paragraphe d'avant tu as mis une maj à aérosphère, je ne sais pas quelle est la bonne écriture, je te laisse corriger ;)
"Au dernier étage, il quitta l’appareil et se présenta devant le numéro 1030, porte 66."
-> Je ne comprends pas les deux nombres. La porte porte (déso pour la répétition xD) le numéro 66 ou 1030 ?
"Les autres restent toute leur vie des Patrouilleurs « résidents », c’est-à-dire que leur surveillance se cantonne à Mallaig."
-> Pas sûre que tu aies besoin d'expliquer que leur surveillance se cantonne à Mallaig, "résidents" me parait assez clair surtout que tu les compares à ceux qui sortent, ça alourdit juste le tout.
Quand je vois les questions de Léandre et Pavel, je m'interroge : ils ne sont pas sensés être au courant du plan ?
"L’hésitation est la mort du courage."
-> J'adore cette phrase !!
"Les recrutés acquiescèrent et commencèrent à se lever progressivement."
-> Les recrues* plutôt non ?
Voilààà des bisous !
Toutes tes remarques sont hypers pertinentes donc je vais de ce pas corriger ou améliorer ce que tu m'a notées.
"Oui, mais les Génomes 1 sont absents de la cité depuis plus de six ans..."
-> :O ! C'est qui le Génome 1 homme ? Je ne sais même plus si tu le dis ou laisse penser que c'est quelqu'un qu'on connait ? J'ai ptet raté l'info xD
=> Non tu n'as pas raté l'info, c'est un perso que l'on va découvrir dans le tome 2 donc c'est normal que tu ne vois pas encore qui c'est^^
"Quinze filles et cinq hommes."
-> RAH maintenant que je sais la fin ! >< => Ouais... Ce vilain Jun...
Ah je suis contente, ton explication des Génomes est bien mieux ! C'est plus fluide à lire et fait plus romancé que scientifique !=> Merci de tes conseils :)
Oh j'aime bien le passage avec le petit garçon clone de son frère. Ça apporte de l'empathie à Jun ;) Et finalement c'est bien, parce qu'il me semble que tu étais passée assez vite sur la mort de son petit frère. => Ce passage n'est pourtant pas nouveau ;-)
"Quand je vois les questions de Léandre et Pavel, je m'interroge : ils ne sont pas sensés être au courant du plan ?"=> Si ! Mais ils doivent jouer le jeu de ceux qui ne connaissent rien et puis cela me permets de commencer à les nommer pour que le lecteur s'en rappelle.
Je note pour les majuscules, il faut que je fasse attention à uniformiser cela :)
Merci encore pour ta relecture et tes remarques <3
OK pour Léandre et Pavel, bien vu pour les prénoms, ça ne fera pas de mal ;)
Avec plaisir Maka !
Bon, moi j’aurais eu les genoux qui tremblent quand même en invitant tous ces gens pour leur dire pépouze « oui voilà j’ai envie de partir, vous aussi sûrement », je serais tellement partie dans mon coin... Mais en même temps je me doute qu’il vaut mieux être à plusieurs pour traverser un désert. J’espère qu’il a une carte d’ailleurs, sinon bonjour la mort xD
J’ai beaucoup aimé ce chapitre, je crois que je suis davantage attachée aux personnages plus grands (Jun et Kian) qu’aux petits, même si je les adore aussi évidemment. Là j’ai bien aimé qu’on perçoive la maturité de Jun.
Par contre j’ai rien compris par rapport à son frère : je croyais qu’il avait raté son examen de patrouilleur mais là tu dis qu’il est patrouilleur... Ou alors il a un autre frère ? Combien ils sont dans cette famille de clones ? XD
Roooh qu'est-ce que j'aime avoir tes ressentis de lecture :D
"Jun le fourbe !! Je sais pas pourquoi, mais j’adore les fourbes donc vas-y Jun, entube-la cette Alya xD" => Non mais OH ! Voyons léthé ! Il ne faut pas précher ce genre de choses ! xd
Oui, c'est plutôt important qu'ils soient plusieurs à partir, tout seul, c'est pas possible...
Ah c'est intéressant de savoir que tu es plus attachée aux grands. Dans l'ensemble, j'ai tout de même l'impression que tu préfères les persos garçons :p
Jun a en effet, deux frères, il est l'enfant du milieu ;-)
Le benjamin est décédé et souhaitait être patrouilleur, l'aîné est à l'Extérieur en tant que Patrouilleur. Donc ils sont trois dans cette famille de clones :)
Mais t’inquiètes, je suis à 95% persuadée qu’à la fin de la partie, j’aurais des messages à fond sur les deux petites ! Je retourne vachement ma veste, tu verras xD (sauf sur Kian, qui sera toujours numéro 1 dans mon harem)
"Mais t’inquiètes, je suis à 95% persuadée qu’à la fin de la partie, j’aurais des messages à fond sur les deux petites ! "=> Mais.. mais Alya n'est pas petite, hein ! Elle a 19 ans tout de même ^^
"sauf sur Kian, qui sera toujours numéro 1 dans mon harem"=> Non mais ça j'ai compris qu'il resterait à jamais dans ton coeur, t'inquiète, c'est un dresseur de scorpion <3
Allez je file au dodo <3
J'ai tellement hâte que tu lises la suite que j'espère que je vais trouver le sommeil ( je regarde le dessin de kian tout le temps, je vais peut-être faire de beaux rêves <3)
Et oui j'ai eu le courage de faire un commentaire par chapitre pour une fois :P (En même ils sont tellement différents qu'un retour global ne rime à rien)<br />
Coquillettes et suggestions :
"Ton frère nous a suffisamment nuit (nui)"<br />
"ceux où les cinq cents survivants avaient élu domiciles (domicile) après la grande migration"<br />
"Un hologramme orange, ressemblant à un ruban, serpentait le (autour du ?) bâtiment"<br />
"Jun soupira, frustré de ne pas pouvoir en apprendre davantage, (et) il se jura de mener l'enquête auprès de son père."<br />
"Jun la reconnu(t) immédiatement."<br />
"tous (tout) le reste du groupe arrive et prennent (prenne) place"<br />
"Ils avaient trop l'habitude d'être manipulé(s) pour le croire sur parole"<br />
"cette Cité sans technologie dont vous avez vaguement entendue (entendu) parler"
Nous voilà donc de retour sur Mallaig !
Décidément, j’admire la façon dont tu parviens à rendre des ambiances vraiment différentes selon les narrateurs et les Cités ; c’est super important dans un roman polyphonique, et tu maîtrises ça très bien 😉 Ici, on sent quelque chose de froid, de méticuleusement chiffré et organisé… (J’ai tendance à associer des couleurs à tout (synesthésie coucou), y compris à ce que je lis, et ça rend très bien pour ton histoire !) (Je peux développer si ça t’intéresse ^^)
Jun n’est peut-être pas très attachant de prime abord, mais en même temps on ne le connaît que depuis un chapitre et il n’a pas de « potentiel sympathie facile » (comme la différence de Nohan, ou le côté rebelle d’Alya)… Enfin, je sais pas trop pourquoi je dis ça, parce que ce n’est pas quelque chose à modifier (du moins de mon point de vue). Surtout que certains détails m’intriguent pas mal au sujet de ce nouveau perso ; la mort de son frère, sa colère contenue, et que dire de son plan d’évasion ! (Même si je me demande s’il y a pas quelque chose de pas clair à son propos… Je suis curieuse de connaître ses motivations exactes !)
C’est bien, l’intrigue vient de faire un bond en avant, et je trouve que c’est le bon moment, après quelques chapitres d’exposition. En plus, on retrouve Alya, ça fait déjà deux narrateurs qui se rejoignent.
Je reviens un peu au background : j’ai bien aimé les explications autour des génomes et de l’organisation générale de la Cité, elles étaient bien amenées et surtout très intéressantes ^^ De même pour les explications de Jun (celles qu’il donne à ses « recrues »), c’était de l’exposition d’infos subtile juste comme il faut :P Les oblitérations me « plaisent » beaucoup aussi, ainsi que cette phrase : « Je peux vous dire que je suis étonné de voir certains d'entre vous toujours capable de se reconnaitre dans le miroir tant vous avez souffert d'amnésie... » ^^ Et j’aime beaucoup le dilemme « liberté / sécurité », c’est peut-être pas un truc très nouveau, mais j’adore voir ce thème exploré !
Voilà, ma liste de lecture est mise à jour à 5/10, je reviens dès que possible pour faire grimper ce compteur lol
(Petite note par rapport à mon commentaire précédent, parce que je suis allée zyieuter ceux des autres plumes pour voir si mon avis était partagé : je suis d’accord avec Isa par rapport à l’altercation entre Anaël et son père, j’essayais de dire plus ou moins la même chose…) (Et je suis aussi d’accord avec Stella quand elle parlait de style / images XD)
Ton commentaire m'a fait très plaisir et je suis très curieuse d'en apprendre plus sur ta synesthésie ! Dis donc t'as des supers pouvoirs en fait ??
Merci pour tes compliments :) J'aime beaucoup les romans polyphoniques mais ce n'est pas du tout facile à écrire ! En tout cas je suis contente si cela est parlant jusqu'à présent ;). Mes villes sont aussi très complexes et j'essaie de distiller les informations pour que cela ne soit pas difficile à enregistrer ou à comprendre. Ce chapitre permet de comprendre quasiment tous ce qui s'est passé sur Mallaig au début du tome :).
Ta réaction vis-à-vis de Jun est intéressante car tu es l'une des seules à ne pas le trouver immédiatement sympathique ! Je pense que tu vas virer de bord au chapitre 9 ;-)
Ses motivations excates arrivent... Mais il te faudra avancer dans ta lecture :p
Moi aussi j'aime beaucoup le dilemme liberté/sécurité, c'est assez intemporel mais cela parle à tout le monde !
Bref j'ai hâte que tu lises la suite :D
Bisous volants
Evidemment, ça ouvre quand même beaucoup de questions : maintenant qu'on a vu comment les deux "contextes" allaient se lier, on a hâte de savoir comment, quand et où les personnages d'Etioli vont rencontrer ceux-ci !
Mais ce chapitre donne l'impression que le puzzle s'assemble.
Je ne suis pas sûre de bien cerner Jun (on prononce "Youn" ?) : est-il vraiment ce qu'il dit être à la réunion, désireux d'être libre, ou cache-t-il quelque chose de plus machiavélique ? J'ai assez envie de l'aimer, mais la dernière phrase du chapitre me fait redouter qu'il leur tende un piège...
En tout cas c'est toujours aussi prenant : je suis accro à ton histoire !
Juste un petit flottement : j'ai cru qu'il changeait d'itinéraire après la scène du doudou. J'avais compris qu'il avait une réunion "officielle" et que le choc de la rencontre avec le petit clone de son frère l'avait fait partir. Je crois que c'est juste la phrase "Jun relâcha subitement son emprise, se leva et quitta à grandes enjambées le bâtiment. Fuir." Mais c'est sans doute aussi parce que je n'ai plus en tête l'exacte conversation qu'il a avec Alya au chapitre 3. Bref, c'est du pinaillage ;)
Détails :
"Il fallait plusieurs générations d'intense travail et de dévotion envers de la Cité" : "envers la Cité"
"et expliqua qu'il devait pour ses analyses se rendre à l'usine de dessalement d'eau de mer." : le complément "pour ses analyses" ferait plus fluide en fin de phrase.
"Un hologramme orange, ressemblant à un ruban, serpentait le bâtiment." : serpentait autour du bâtiment ? Dans le bâtiment ?
" Le jeune fille se déplaça rapidement, " : LA jeune fille
"Suite à ces premières informations, Jun s'arrêta quelques minutes." : c'est long des minutes. Des secondes, non ?
Oui c'est un chapitre moins en actions, plus en explications et il y en avait besoin pour Mallaig ! Si j'avais mis toutes ces explications dans les deux premiers chapitres je pense que j'aurai perdu le lecteur ! Comme tu le dis, ici le puzzle prend forme, les liens apparaissent, les objectifs aussi :p
Pour Jun ça se prononce Joun (enfin moi je le prononce comme ça ahaha). C'est mon chouchou, tu vas l'aimer tu n'as pas le choix, surtout quand tu auras lu le chapitre 9. Personne ne peut le détester après ce chapitre :p
Ahaha. Mais j'aime bien jouer sur l'ambiguité c'est ce qui rend le perso intrigant ^^
Bon autant te dire que j'attends la suite des commentaires de pied ferme :p. En plus je ne peux pas écrire en ce moment car j'ai trop de boulot alors ça me fait chaud au coeur de voir de nouveaux lecteurs et j'ai envie d'écrire d'immenses lettres d'amour à tous mes lecteurs.
Bon je me calme. Pleins de bisous volants
Grâce à ce chapitre, Mallaig prend tout son sens. Je trouve que tu y doses parfaitement les infos, les persos et le suspense. On comprend qui est Alya, son génome unique, les clones et des génomes. J’aime bien que l’intelligence rentre en compte dans la hiérarchisation des génomes.
« Plus votre génome était bas plus vos appartements s'agrandissaient et votre confort s'améliorait. »>c’est digne d’un épisode de Black Mirror !
Une phrase chouchoute : « L'hésitation est la mort du courage » (Je les note pour le projet raclette ;)
J’aime beaucoup le personnage de Jun (perso coup de cœur) et la manière dont il harponne Alya avec le coup des dossiers. Il y a juste l’annonce de la mission que je trouve un poil abrupte. Même si Jun les a au préalable sélectionnés. L’emploi quasi exclusif de la première personne accentue cet effet. Je verrais bien l’emploi du vous à la place qui donnerait plus le sentiment que Jun les enrôle plutôt qu’il se positionne en commandant autoritaire. Ex. : si vous êtes ici…Vous imaginez-vous… N’avez-vous jamais rêvé de … ?
Que font les patrouilleurs avec leur efface mémoire ? Urgence : il faut gérer les rebelles et leur faire oublier leur grogne !
« Plus un citoyen se fait effacer la mémoire, plus il est récalcitrant »>j’aime beaucoup cette idée, j’espère qu’elle sera détaillée par la suite.
Merci pour Sillages, Makara. C’est vraiment un plaisir de te lire. Je te donne du grain à moudre avec ces cinq commentaires et je reviendrais commenter la suite prochainement. Des bisous étoilés
Peccadilles :
Foi de spécialiste des sigles ;) Si la prononciation est alphabétique, tu dois mettre des points F.S.O.R contrairement à une prononciation syllabique (ex. OTAN).
Allait-il convaincre ?> Allait-il les convaincre ?
et de dévotion envers de la Cité>de en trop
<br />
J'arrive à la fin de tes commentaires :p Où sont les autres ??? lol
"Je trouve que tu y doses parfaitement les infos, les persos et le suspense" ça c'est un super compliment ! Merci, je suis contente d'avoir au moins réussi ça !
Ah oui j'adore black mirror <3
Merci pour tes commentaires ma petite Stella, le plaisir de lecture est réciproque <3
Bisous étioliens
Alors la grande force de ce chapitre, c'est de mettre de l'ordre dans tout ce que tu nous as dit jusque là à propos de Mallaig.
On comprend mieux pourquoi Alya est regardée de travers et pourquoi dans le premier capitre, on rencontre trois garde qui ont la même tête (d'ailleurs tu devrais insister un petit peu plus là-dessus au début, car il me semblait avoir compris, mais je n'étais pas sûre).
En tout cas, c'est vraiment dérangeant cette idée de clones qui ont tous le même patrimoine génétique. Glaçant. En plus, je suppose que les femmes ne tombent plus enceinte? Donc il y a un rapport hyper bizarre au corps. Genre, est ce que ces gens font l'amour? Ou bien ce n'est pas assez hygiénique? Tu as dit qu'ils ne se battaient pas, mais peut-être qu'ils ne se touchent pas du tout?!
Désolée, je pars dans mes délires XD
Bon en tout cas, j'aime bien Jun aussi, la phrase de fin semblan tmontrer qu'il a de la fourbeté au fond de son être et j'aime beaucoup ça. Pour le moment. s'il est trop méchant, je changerai peut-être d'avis XD.
Bref.
C'est tout pour tout de suite et des poutoux!
Ah non, j'oublie les remqrques:
- "Aucun des deux hommes ne montrait particulièrement d'émotions. Ils ne se ressemblaient pas du tout. Aucun lien de sang ne traversait leurs veines." Je lierai les deux dernières phrases par un "et" pour rendre le rythme plus fluide.
- "Un hologramme orange, ressemblant à un ruban, serpentait le bâtiment","autour du bâtiment"?
Oui, ce chapitre contient les précieuses informations pour comprendre le monde de Mallaig. Trouves-tu cela trop tardif ? J'ai préféré accès sur l'action dans les premiers chapitres pour que le lecteur entre bien dans le récit mais je m'interroge en ce moment...
J'entends ta remarque sur le fait d'appuyer sur les similarités physiques des trois soldats dans le chapitre 1 mais j'ai peur que si je les décris trop, le lecteur devine pour le clonage. Je souhaite complexifier le monde petit à petit histoire de ne pas perdre mes plus jeunes lecteurs et surprendre petit à petit...
Si les femmes tombent enceinte mais pas naturellement, elles sont toutes stériles - sauf le mystère vis-vis de la mère d'alya-, le clone est implanté in-vitro.
Et oui, ils font toujours l'amour ! lol ( j'aime bien quand tu pars dans tes délires^^mdr). Ce sujet va d'ailleurs être un objet important^^. Mais en effet, beaucoup n'en ressentent pas le besoin ou on peur de le faire... ( tu verras pourquoi...) Aahahah qu'est-ce que c'est drôle de tendre des perches^^
Jun est un personnage trrrrrrrrès intéressant, je l'adore <3
Merci pour les remarques ! Tu lis la version modifiée récemment donc je suis très contente d'avoir ton retour^^
Pleins de bisous volants !
J'entre dans le vif avec quelques remarques de forme et j'enchaîne sur le fond ensuite ;)
- - Vas-y donne, soupira le jeune homme, saisit de pitié. : saisi de pitié
- Je te conseillerai d'aérer la mise en page et de revenir un peu plus à la ligne au lieu de laisser les gros paragraphes, ce serait plus agréable pour la lecture sur ordi ou téléphone :)
Pour le reste :
Ce chapitre promets plein de choses intéressantes ! Je me demande quel est le plan de Jun et aussi quel est le lien avec le suicide de son frère. J'ai la sensation que même s'il a été pris au dépourvu par son suicide, il avait anticipé son plan et qu'il était au courant de ses intentions !
Il y a pas mal d'informations avec les génomes, mais je pense avoir saisi l'essentiel.
Je me pose juste quelques questions sur la fuite : si je me fie au discours de Jun, c'est la première réunion. Je suppose donc qu'il les rencontre tous ensemble pour la première fois, mais il a quand même intérêt à être super confiant pour dévoiler de but en blanc son plan. C'est cet aspect-là qui me titille, parce qu'on n'en sait pas plus sur le contexte en ce moment, parce qu'il prend un énorme risque quand même.
Je suppose que l'endroit où ils souhaitent se rendre est en lien avec le chapitre avec la famille "royale" ?
Et quelles sont les intentions de Jun vis à vis d'Alya ?
Trop de suspens :P
Merci de ton retour :) Cela me fait super plaisir !
J'ai corrigé la petite coquille et je vais aérer le texte, Isapass me l'avait dis aussi que mes paragraphes étaient peu agréables à lire. Pour les prochains chapitres j'ai fait une petite édition pour que tu t'esquintes moins les yeux :p
Oui il y a un peu plus d'explications dans ce chapitre, si tu as tout compris c'est super :). J'ai essayé de distiller tout cela de manière à ce que cela soit digeste^^
Oui c'est la première réunion et en effet Jun prend un gros risque à révéler le plan à tout le monde. Après il a sélectionné ces personnes, il les "connait" donc un peu. Mais en effet, il est très confiant, il prend un risque énorme. L'expédition est risquée mais il a pensé à tout^^
Bref, tu devras lire pour avoir tes réponses :) héhé
Jun et Alya c'est une relation importante que je commence à développer dans le chapitre 8 et 9, je pense qu'elle te plaira ;-)
Merci encore de ton passage ! J'espère que la suite te plaira ! ( Dès que j'ai moins de copies je vais lire la suite du Serpent qui danse ;-) )
Bisous volants
et alors ça j'adore : "Plus un citoyen se fait effacer la mémoire, plus il est récalcitrant. Je peux vous dire que je suis étonné de voir certains d'entre vous toujours capable de se reconnaitre dans le miroir tant vous avez souffert d'amnésie..."
à très vite pour la suite ! :)
Bon j'ai pas encore eu de retours de ta part sur la fin de sillages^^ Je ne sais pas encore si tu as fini ta lecture... Tu me fais languir^^ hihi.
A bientôt ma petite Mldlg <3
PS : oui, j'ai fini Sillages ;) et c'était cool.
Je t'envois pleins d'ondes positives pour faire partir les vilains virus ;-)
Si tu as fini Sillages et que c'était cool alors je suis ravie <3
Pleins de bisous volants <3
et les clones, j'adore ! Je sais que tu en parles au début, mais j'en ai pris la pleine mesure ici et ça fait froid dans le dos.
une question sur cette phrase (mais ça revient plus tard) : "Les bâtiments moins hauts et plus ternes étaient réservés aux membres de l'FSOR, la Fondation des Scientifiques Originellement Recyclés dont il faisait partie." [si c'est la Fondation pourquoi parler de l'FSOR ? C'est, je trouve, plutôt difficile à lire.... la FSOR serait peut-être plus fluide ?]
J'ai adoré, comme d'habitude :), ce que tu écris.
Dans le discours de Jun, j'ai deux trois éléments à te soumettre à la discussion, mais je voudrais ton accord, parce que j'ai peur d'aller un peu loin.
quoi qu'il en soit, j'ai très hâte de découvrir la suite. :)
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Ah ah je suis si contente que Jun plaise et intrigue ! hihihi :)
C'est super que tu adores les clones, je ne voulais pas trop en parler dans les premiers chapitres sur Mallaig pour que cette révélation prenne vraiment toute sa force dans ce chapitre !
Je réfléchis à ta proposition pour l'FSOR, c'est logique ce que tu me dis mais je suis tellement habituée à l'utiliser que je ne sais pas si je vais changer^^. Tu trouves ça vraiment difficile à prononcer ?
Merci encore pour tes retours (<3), n'hésite pas à me proposer tes idées ou ramaniement pour le dialogue de Jun car je n'en suis pour le moment pas satisfaite...
En plus je me sens un peu naze car j'ai énormément de retard sur ton histoire (mais t'inquiètes je vais me rattraper, l'avantage des profs c'est qu'on a 2 mois de vacances l'été ! hihi). Un gros plus pour lire sur PA :)
Pleins de bisous étioliens
Coucou ! J'ai dévoré les premiers chapitres de ton histoire, ils sont très prenants et on s'attache bien aux personnages. Par contre, comme ceux-ci sont nombreux j'étais parfois un peu perdue, surtout dans les noms de lieu. D'ailleurs on parle de trois villes mais pour le moment on en n'a vu que deux, non? Plus de détails sur Mallaig seraient appréciables pour la suite, cet univers technologique et aseptisé m'intrigue énormément ;)
Alya revient souvent mais les autres héros changent plus régulièrement. Petite préférence (comme beaucoup de gens j'ai l'impression) pour Nolan et Jun ^^
(d'ailleurs, j'ai un projet de fantasy où les personnages s'appellent... Anaëlle et Callie xD)
Merci pour ton passage et pour ta lecture de tous mes premiers chapitres :). Je suis super ravie de ton retour enthousiaste ! Je m'attendais un peu que l'on puisse se perdre dans les lieux c'est pour cela que dans le tome 1, je ne traite que d'Etioli et de Mallaig :) Je garde la troisième Cité pour plus tard ! En ce qui concerne les personnages, au chapitre 5 tu as rencontré tous mes héros, plus d'inquiétudes maintenant pour les retenir !
J'essaie de doser l'univers de Mallaig car il est très complexe. A la base j'avais donné beaucoup trop de détails (Le 1er chapitre faisait 22 pages !), après j'ai énormément épuré, la difficulté c'est de trouver le juste milieu car je veux garder l'intérêt de mon lecteur :). Ne t'inquiète pas, Alya va rester encore un moment à Mallaig on va avoir le temps de bien connaitre cette Cité :).
Je suis contente que tu apprécies Nolan et Jun, ce sont mes deux derniers nés (avant, ils avaient une place moins importante dans mon roman !).
Ah il va falloir que j'aille lire ce roman de fantasy où les prénoms des héros sont fantastiques ! <3
J'espère que la suite te plaira :)
Bisous volants
Makara