Hadvar se souvenait des rivières d'argent, des forêt giboyeuses et du sol fertile de cette région. Désormais, ces terres étaient devenues sèches et stériles. Les paysans les avaient abandonnées et le temps avait ravagé cet endroit. L'Archonte préférait rapatrier toutes les ressources à Castellum au lieu de s'occuper de son domaine.
Il se demandait comment cela avait pu évoluer si vite. Lors de sa dernière escapade à Rivebois, il y a trois mois, les champs s'étendaient jusqu'à horizon.
Si cette désertification s'étendait, la famine et les maladies toucheraient Bourg-d'Argent. Heureusement, il avait découvert l'existence des gisements de cristaux de psynergie dans la carrière abandonnée.
Une fois de retour au village, il préviendrait Rachel de la situation. Avec l'aide de leur nouvelle source d'énergie, ils pourraient développer leurs propres golems et prévenir la menace en plantant des rangées d'arbres.
Il songea à la promesse faite à Moji. En échange de son aide, il lui avait promis de partager quelques pierres de psynergie. Cela n'allait pas plaire à son capitaine, mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour ne pas attirer l'attention de l'Ordre du Bouclier sur eux.
Il savait qu'elle comprendrait son choix.
— Dites, s'écria Moji. Je me demandais, comment avez-vous découvert les cristaux ?
— Un peu par hasard, répondit-il.
— C'est un heureux hasard, alors !
— On peut dire ça.
— Racontez-moi. Vous avez le temps, la route est encore longue. Ça fera passer le temps plus vite !
Hadvar leva les yeux vers le ciel et caressa sa barbe songeur. Pouvait-il le lui dire ?
— Allez mon garçon ! J'ai bien le droit de le savoir, nous sommes complices dans cette affaire !
— Ça s'est passé hier, alors que je gardais l'entrée nord du village, des enfants ont réussi à échapper à ma vigilance. Ces garnements sont allés jouer près de la carrière, et l'un d'entre-eux a eu la mauvaise idée d'utiliser un ancien ascenseur. Il s'est retrouvé coincé dans une galerie souterraine et ses camarades sont venus me prévenir. Avec l'aide de quelques hommes, je suis allé le tirer de ce pétrin. Le garçon a eu de la chance lors de sa chute, le pique d'une pioche laissée à l'abandon lui avait transpercé une côte. Je lui ai fait les premiers soins avant de pouvoir le remonter, et c'est à ce moment-là qu'une lueur venant des parois a attiré mon attention. En m'y approchant, j'ai découvert une roche blanche et brillante à la surface lisse, remplie de magie. Avec étonnement, j'ai tout de suite su de quoi il s'agissait et que cela allait changer ma vie, ainsi que celle des villageois. Mon capitaine devait absolument être mis au courant de leur existence, alors j'en ai extrait un petit morceau pour le lui montrer.
Moji l'écoutait attentivement, ses grand yeux magnifiés par ses lunettes le fixaient.
— Et puis ? Mais parlez donc !
— Mais que fais-je d'autre ? Je n'arrête pas de causer. La suite vous la connaissez. Je me suis rendu chez vous et maintenant nous nous dirigeons vers Rivebois récupérer la poudre noire nécessaire pour l'extraction des minerais.
— C'est tout ? s'étonna Moji.
— Oui.
— Pff ! Je m'attendais à une histoire plus palpitante. Je me demande bien comment l'Ordre du Bouclier a pu passer à côté de cette mine. Mais quelle importance, hein ? Bientôt nous l'exploiterons à leur place !
Hadvar hocha la tête, mais il ne lui disait pas tout. C'était de sa faute si les enfants avaient réussi à se faufiler dans la mine. Il avait envoyé un jeune milicien lui chercher un tonnelet de bière, et pendant ce temps, il s'était endormi à son poste.
Quand Rachel lui avait demandé des explications, il avait omis de lui dire la vérité. Il ne se souhaitait pas voir son salaire réduit et privé des plaisirs de la vie.
— Et vous Moji, qu'allez-vous faire des cristaux ?
— Je vais créer un second œil pour Dux.
— Ah ? Je m'attendais à quelque chose de plus... élaboré.
— Comment ça plus élaboré ? S'offusqua l'artificier, alors que sa voix devenait plus aiguë. Avez-vous la moindre idée de la technique et précision nécessaire pour fabriquer un œil artificiel ? Non ! Dux a des problèmes de vue sans son second œil, sa maladresse finira par me ruiner ! Je n'ai pas eu le temps de le finaliser, alors maintenant que l'opportunité se présente, je la saisis !
— Je m'excuse, je ne pensais pas que le golem était si important pour vous.
Moji ajusta correctement ses lunettes sur son nez, et renifla bruyamment.
— Biensûr qu'il m'est important. C'est mon chef d’œuvre !
Soudain, une pluie abondante les surprit, et l'orage gronda. Le déluge masquait le bruit des pas lourds de Dux qui bifurquait en dehors de la route. Il se dirigeait vers le sud, là où se tenait au loin une forêt au milieu du paysage désertique.
— Hé ! Que fait-il ? Dites-lui de retourner sur le chemin !
— Nous prenons un raccourci, dit l'artificier en essuyant ses lunettes à l'aide d'un chiffon crasseux.
— Vous êtes fou ? Même les bandits évitent cet endroit hanté !
— Allons mon garçon, vous n'allez pas croire ces balivernes ? Je passe par là depuis des années et je n'ai jamais vu de fantômes ou de spectres en tout genre.
À Bourg-d'Argent, les villageois l'appelaient « la Forêt des Spectres ». Les rumeurs racontaient que cet endroit était habité par des dryades. Il y avait longtemps, une famille de noble originaire de la cité de Castellum exploitait le bois de la forêt sans avoir demandé la permission. Ils attirèrent la colère des dryades qui tuèrent tous les malheureux qui s'y aventuraient, empêchant leur âme de rejoindre la Lumière.
Hadvar ne souhaitait pas vérifier si les rumeurs étaient vraies ou fausses. L'idée de traverser cette forêt lui donnait la chair de poule. Il pouvait rebrousser chemin et revenir plus tard chez Moji récupérer les barils, mais il avait promis à Rachel de revenir avec la poudre noire rapidement. Il était hors de question de la décevoir. Une promesse était une promesse.
Il ferma les yeux espérant qu'il n'y aurait aucune encombre, puis il soupira.
— Très bien, allons-y alors.
À l'entrée de l'étendue boisée, deux obélisques avaient été installés derrière une rangée de pierres anguleuses. La base était large. Pour l'entourer, il aurait fallu au moins quatre personnes les bras écartés.
Sur la surface méticuleusement polie des menhirs, des symboles rayonnant d'une magie bleu azur avaient été gravés. Leur lueur éclairait les coquelicots au pied des monuments mégalithiques.
C'était évident qu'ils avaient été transportés jusqu'ici avec le recours de la magie.
Ils entrèrent sous la couverture sombre des arbres tordus qui donnaient la désagréable impression d'être observé en permanence. Un feuillage épais formaient des arches au-dessus de leur tête, alors que le ciel disparut, plongeant la forêt dans les ténèbres. L'humus recouvrant le sol étouffa les pas lourds de Dux éclairé par la lumière des lanternes accrochées au chariot.
Hadvar n'avait vu aucune créature ni entendu le bourdonnement des insectes. Seul le sifflement du vent lui parvenait aux oreilles. C'était calme. Beaucoup trop calme.
Où étaient les animaux ? Il se le demandait sérieusement, tandis qu'il remarqua un détail étrange : les feuilles roussies recouvrant le sol avaient une senteur étrange. Une odeur de terre, de bois, d'écorces et... de brûlé s'entremêlaient.
Alors qu'ils traversèrent la forêt sans un mot durant un long moment, Dux s'arrêta brusquement.
— Pourquoi s'arrête-t-il ? demanda Hadvar.
Moji lui fit signe de se taire.
Le golem se tenait immobile, scrutant du regard les alentours comme s'il recherchait quelque chose. Son œil blanc brillait de mille feux.
Des râles retentirent.
Il émit un grondement métallique à peine perceptible. Puis sans prévenir, il se mit à courir en direction de ces bruits anormaux.
Les deux hommes s'agrippèrent au chariot. Ils rebondissaient sur de grosses racines et ils rentrèrent la tête pour esquiver les branches d'arbres qu'ils rencontraient sur leur chemin. À mesure qu'ils s'approchaient des râles, un sentiment de malaise envahissait Hadvar.
— Qu'est-ce qui lui prend ?
— Il a dû trouver quelque chose !
— Quoi ?
— Je ne sais pas !
Cette forêt est maudite, cette forêt est maudite, se répétait-il sans cesse.
Dux finit sa course à côté d'un gros rocher recouvert de mousse. Il regardait dans une direction précise et pointa du doigt une silhouette courbée près d'un chêne. L'obscurité empêchait de distinguer la forme. De grands yeux rouges s'écarquillèrent. Le feulement strident de la créature donnait la chair de poule à Hadvar.
Il posa ses mains sur ses pistolets, prêt à tirer au moindre danger.
Merde, qu'est-ce que c'est que cette chose ? C'est énorme !
Dux s'avançait en émettant des grincements saccadés à travers des claquements métalliques. De la fumée s'échappait de sa carcasse. La créature s'était tournée vers lui et continuait de grogner. Ils restèrent tous les deux à se regarder pendant un long moment. Aucun ne reculait d'un seul pas.
L'ombre rugit et bondit sur le golem. Un choc fracassant éclata ! La bête valsa contre un arbre et sous le choc, le bruit distinct des craquements des os résonnèrent. Dux l'attrapa, mais avant de pouvoir assurer son étreinte, la créature se dégagea de son emprise et disparut dans les ténèbres en poussant des cris plaintifs.
— Je vous l'avais dit que cet endroit était dangereux, s'énerva Hadvar. Partons d'ici rapidement !
— Je jure que c'est la première fois que ce genre de chose arrive ! D'habitude...
— Vous l'avez vu comme moi, l'interrompit-il furieux. Cette créature était énorme et il doit y en avoir d'autres. Je ne tiens pas à crever ici ! Vous voulez vos cristaux non ? Alors fichons le camps, merde !
Dux montra du doigt une silhouette allongée au pied d'un chêne entouré de hautes herbes. C'était un homme adulte vêtu d'un habit brun foncé ensanglanté. Ses jambes avaient été arrachées et son torse dévoilait les os de sa cage thoracique pointés vers le ciel.
— Ça aussi c'est la première fois peut-être ?
Moji restait silencieux, sans voix.
Ils entendirent un gémissement un peu plus loin. Quelqu'un souffrait. L'artificier descendit du chariot avec une lanterne.
— Qu'est-ce que vous faites ? demanda Hadvar.
— Quelqu'un a besoin d'aide, vous allez l'abandonner ?
Non, bien sûr que non. Ces gens sont soit des abrutis, soit inconscients de venir ici, pensa-t-il.
Il grogna et le suivit armes en mains. Si c'était une créature, il jura de lui mettre du plomb dans le crâne. Il écarta les hautes herbes et remarqua le profond trou de souche dissimulé. Il demanda à Moji de l'éclairer. Dans l’excavation, un enfant était allongé sur les racines déterrées de l'arbre.
Hadvar sauta dans le trou. Le garçonnet ouvrit les yeux. Il s'agenouilla à ses côtés.
— Ne t'inquiète pas bonhomme, je vais te sortir de là. Comment t'appelles-tu ?
— Je.. ah...
L'enfant se tordit de douleur, crachant du sang.
— Tiens-toi tranquille, tout va bien, nous allons te sortir de là.
Il sortit en dehors du trou et l'allongea pour l'examiner. Il n'avait aucune blessure sur le corps. Le jeune garçon toussa et un filet de liquide rougeâtre dégoulinait le long de son menton. Il avait besoin de soin. Heureusement pour lui, Rivebois se trouvait de l'autre côté de la forêt.
Soudain, des craquements rauques résonnèrent à travers la forêt. Moji poussa un juron.
— Vite ! On s'arrache d'ici ! Allez mon garçon, ne traînez pas, nous avons attiré leur attention !
— L'attention de qui ? Qu'est-ce que vous ne m'avez pas dit Moji ?
— Ce sont les Esprits de Bois ! Je n'ai pas l'temps de vous expliquer, ça serait bien trop long.
— Des quoi ? s'écria Hadvar stupéfait. Merde ! Je savais que cette forêt était maudite !
— Oh ! Ça va hein ? D'habitude il n'y a aucun problème, grommela-t-il.
Ils remontèrent aussitôt dans le chariot avec l'enfant. Ils aperçurent à travers l'obscurité, des dizaines d'yeux bleus grondant comme un immense tourbillon.
— Accrochez-vous ! Allez Dux, mets le paquet !
Dux courut à une vitesse impressionnante. Chaque secousse, chaque saccade et chaque soubresaut du golem meurtrit leurs mains agrippées au chariot, alors que la fumée de l'automate les faisait larmoyer.
Finalement, après une longue course, ils s'éloignèrent des bruits et ils arrivèrent de l'autre côté de la forêt. À présent, Rivebois n'était plus très loin et Hadvar s'en réjouissait.
* * * * * * * * * * *
De sombres nuages remplissaient le ciel jusqu'à l'horizon, alors qu'il continuait de pleuvoir. Au loin, les formes des habitations de Rivebois se dessinaient à travers la brume.
Ils étaient arrivés en moins d'une demi-journée. Le passage par la forêt leur avait fait gagner du temps, mais Hadvar refuserait catégoriquement d'y retourner. Pour le retour, ils la contourneraient. Cet endroit regorgeait des créatures dangereuses et des Esprits de Bois. Il n'avait aucune idée à quoi ils pouvaient ressembler, et tant mieux, il ne voulait pas le savoir.
Alors qu'ils se rapprochaient de leur destination, d'épaisses fumées noires et les croassements des corbeaux les accueillirent. Les deux hommes furent abasourdis en découvrant un spectacle macabre devant eux. Le village était en ruine. La terre, les pavés et les façades des maisons avaient été noircies. Seul le son du vent vrombissait et l'odeur âcre de la mort flottait dans l'air.
Ce n'était pas une attaque de pillards ou de brigands. Non, Hadvar en était sûr. Il connaissait très bien leurs méthodes. Ce désastre semblait venir d'une cause naturelle, mais alors pourquoi fuir par la Forêt de Spectres ? Quelque chose avait dû les forcer à y pénétrer face au danger.
Il déglutit à la vue des cadavres jonchant le sol. À travers les étroites ruelles menant à la rivière, un tas de ruine crachait encore de la fumée et de la braise. À voir l'état des lieux, il y avait peu d'espoir de trouver des survivants.
Ils traversèrent les rues jusqu'à atteindre le centre du village. Un gigantesque monticule de gravas se trouvait au milieu de la place bloquant l'accès à plusieurs rues.
Dux s'arrêta. Le chemin était bouché. Alors il commença à soulever les débris pour dégager le passage.
Hadvar descendit du chariot.
— Qu'allez-vous faire mon garçon ? demanda Moji en voyant Hadvar s'éloigner.
— Je vais faire un tour des lieux. Je n'en ai pas pour longtemps.
Il grimpa sur les ruines. Au-dessus de lui, les corbeaux volaient en cercle autour du village. Un frisson lui parcourut le dos lorsqu'il songea que ça aurait pu leur arriver. Bourg-d'Argent ne se situait pas très loin.
Il balaya du regard la place. Le garçonnet dormait dans le chariot à l'abri de la pluie. Dux déblayait le passage débouchant sur une rue, alors que Moji se tenait assis sur une pierre avec une expression maussade. Rien d'étonnant. Qui ne pouvait pas être secoué par cet événement ?
Dans une ruelle boueuse, jonchée de cadavres et encombrée par les biens que les habitants avaient abandonnés dans leur fuite, il ne restait rien. Tout avait été détruit.
À droite du monticule de pierres sur lequel il se trouvait, Hadvar découvrit de hautes pointes noires à l'aspect étrange qui sortaient des décombres. Que sont ces choses ? se demanda-t-il. Il s'en approcha avec vigilance, car elles obliquaient dangereusement dans toutes les directions. Il passa son doigt dessus et se blessa. Elles sont aussi tranchantes que pointues. Encore un mystère... Il avait un mauvais pressentiment qui lui tordait les entrailles. Plus vite il récupérerait les barils de poudre noirs, plus vite il pourrait partir d'ici.
Il sursauta. Les pierres sous ses pieds bougèrent et il sentit une faible étreinte à sa jambe. Il baissa les yeux et vit une main gantelée l'agripper.
Un survivant !
Il se dépêcha de soulever une pierre, puis une autre jusqu'à apercevoir le visage d'une femme recouvert de poussières, de suies et d'égratignures. Malgré ses blessures, il la trouvait très belle. Elle avait de longs cheveux platine et des yeux argentés comme les ...
Hadvar se figea. C'était une paladine ! Que faisait-elle ici ? Jamais il n'aurait pensé en rencontrer un jour.
Les lèvres de la femme bougèrent à peine. Aucun son ne sortait de sa bouche. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle avait besoin d'aide. Il devait la secourir.
Une pensée lui traversait l'esprit : tout le monde savait que les paladins œuvraient pour la Matriarche, alors peut-être qu'en la sauvant, il serait récompensé. C'était une chance de négocier l'utilisation des cristaux !
Mais une autre réflexion lui vint. Leur présence n'était jamais bon signe. Quelque chose d'étrange se passait dans la région, il en était sûr à présent. Bourg-d'Argent n'était pas à l'abri. Ils pouvaient subir le même sort que les habitants de ce village et Rachel... Non. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que ça n'arrive pas.
Il se dépêcha de retirer les pierres qui le gênaient. En la dégageant des débris, Hadvar découvrit un autre survivant. Cette fois-ci c'était un homme barbu avec un heaume noir orné du symbole du Sanctum. Il reconnaissait l'armure noire en adamantium.
C'était un paladin lui aussi et son mauvais pressentiment ne fit que se renforcer, car la Matriarche n'envoyait jamais ses guerriers saints sans une bonne raison.
Merci pour ta lecture et d'avoir repéré la répétition. ^^
Désolée du retard, je n'avais pas reçu la notif 😅
Bon ben voilà, l'intrigue a bien commencé là, on a l'impression que ça part un peu dans tous les sens du côté des créatures magiques, ça promet ^^
Pas grand-chose à dire sur ce chapitre, rien ne l'a saute eux yeux, alors je vais en profiter pour répondre dans le même temps à ce que tu disais sur le chapitre d'avant. Pour le tissus des vêtements, à mon avis ça dépend aussi pas mal du climat de la région, et de ce qui y pousse, et le lin peut faire des vêtements d'hiver à moindre frais par rapport à la laine (après honnêtement je suis pas une experte en économie médiévale 😅). Par contre pour les armures, il me semblait au contraire que c'était redoutablement efficace contre les sabres, et aussi les épées pour peu qu'on se retrouve pas en face d'un maire d'armes qui sait en trouver les faiblesses (d'ailleurs c'était très cher, on se contentait souvent d'un casque dans les armées professionnelles), et qu'elles avaient été abandonnées après l'apparition des armes à feu parce que les balles les trouaient quasiment à coup sûr. Enfin, c'étaient juste des choses qui m'avaient faite tiquer sur le coup, c'est pas grand chose hein ^^
Oui les armures de plaque étaient efficaces contre les armes tranchantes, jusqu'à ce que les rapières fassent leur apparition. La lame était assez fine pour passez les jointures des armures, et donc blesser celui qui se trouvait sous cette tonne de plaque. C'est aussi pour cette raison que ces armures ont été abandonnée. ^^