Le sud de l’Admérie, le nord du continent de sel et l’est du domaine Dawnarya
ne sont désormais plus accessibles par les biais des portails.
La montée des eaux et la désertification menacent les espaces
jusqu’ici protégés par les dômes des réserves écologiques. Le nombre de réfugiés a triplé
ces cinq derniers cycles, conduisant à l’expansion des bidonvilles au-dessous des forges.
Les contrées putréfiées sont envahies par des entités fongiques, et leurs spores,
portés par le vent, menacent les espaces frontaliers.
Compte-rendu climatique n°20 du Comité de biopréservation.
Depuis plusieurs heures, déjà, Soren n’avait pas quitté des yeux les écrans holographiques. Il faisait défiler les pages de diverses études de neurologie, cherchant, en vain, des informations sur les modifications d’organismes et de cortex cérébraux déjà formés. À force de survoler les paragraphes sans n’y rien trouver, sa patience finit par s’élimer. Les voix, alors, en profitaient pour s’immiscer dans sa tête. Soren tenta de les ignorer, mais ne pouvait demeurer sourd à leurs sifflements perfides. Certaines le méprisaient, le traitaient d’idiot quand d’autres l’accusaient de malice, de fourberie. Kholia, parmi d’autres, enrageait et ne cessait d’embrumer son cerveau par des cris rauques : en boucle revenait le nom de Hart, et avec lui, la menace d’évincer Soren du corps où il se trouvait, de lui rendre la pareille en matière de souffrance et de trahison. En dépit de la culpabilité que le garçon ressentait, il finit par affecter de la distance et du dédain envers la jeune femme qu’il avait envoyé en prison. Avec une indifférence feinte, il soutint le regard noir de Kholia, et alla jusqu’à lui rappeler qu’elle n’était plus rien qu’un amas de souvenirs et de sentiments perdus dans un corps qui ne lui appartenait plus. Mais les voix ne furent pas dupes ; elles voyaient la culpabilité comme un brouillard qui, graduellement, empoisonnait la conscience du garçon. Et elles en jouèrent tant qu’elles purent.
Aussi, Soren était-il d’une humeur désastreuse lorsque la silhouette de Clavarina apparut sur le palier du laboratoire. Celle-ci ne remarqua par l’air sombre et l’agacement qu’on lisait dans le regard du garçon. Lourdement, elle se laissa tomber sur un tabouret à côté de lui. On pouvait lire dans ses gestes la familiarité d’une femme qui rentre chez elle et s’adresse aux membres de sa famille. Si Soren avait eu accès à ses souvenirs les plus lointains, il aurait reconnu les habitudes de cette Clavarina qu’il avait côtoyée dans la Tour encore en ruines. Mais la conscience d’Harren demeurait perdue trop loin en lui, et il ne ressentit rien, sinon de la frustration à l’idée d’être de nouveau détourné de ses recherches. La jeune femme se plaignit d’être exploitée par Gaetano avant de se pencher vers l’écran holographique. Avec un haussement de sourcil, elle demanda au garçon ce qu’il faisait. L’autre se contenta de hausser les épaules et de faire disparaître le contenu de ses recherches d’un geste.
Clavarina n’eut aucun mal à identifier ce sur quoi travaillait le garçon, mais elle choisit de ne rien en dire. Au lieu de ça, s’efforçant de garder un air enjoué, elle reprit :
- Tu vas devoir faire une pause dans ton travail. Parce que ce soir, on monte aux Quartiers des Vents. Gaetano préférerait te garder au labo, bien à l’abri des regards, mais il est obligé de te présenter aux nobles des grandes familles. Question de politique, précisa-t-elle avec, dans la voix, comme l’accent d’un clin d’œil, d’un commentaire murmuré à l’oreille avec cet air d’évidence que l’on glisse lorsque l’on est sur la même longueur d’onde que son interlocuteur.
La perspective d’être baladé à travers la Tour comme une relique n’avait rien de réjouissant, et Soren fit montre de sa perplexité par un haussement de sourcil. Cela amusa la jeune femme, laquelle partageait le déplaisir du garçon à se rendre chez les nobles :
- Ce n’est qu’une formalité, et j’ai envie de dire : quelle que soit l’impression que tu feras, ça ne changera pas grand-chose. Pour autant, je préfère te prévenir : ici, soit on nous considère comme des dieux, soit comme des souillures dignes du plus grand mépris. Alors ne t’attends pas à te faire des amis. L’impératrice El’Dawnarya est particulièrement désagréable. Elle glisse toujours des compliments ironiques, histoire de t’insulter l’air de rien.
- Quel programme, souffla Soren avec un air faussement enjoué.
L’air de la jeune femme s’était assombri. Elle releva la tête et considéra le garçon quelques secondes. Les cheveux que Kholia avait l’habitude de couper courts commençaient à repousser. Soren avait une allure dégingandée dans ses vêtements mal choisis, trop grands pour lui, pour la plupart. Les attitudes de la jeune femme avaient également disparu derrière un air placide : jamais une émotion ne perlait sur ses traits, pas plus que ne semblait émerger de réelle personnalité. Parce que Soren soutenait le regard de Clavarina, celle-ci finit par baisser le sien. Se tordant les doigts, elle hésita à lui faire part de ses pensées. Plutôt que de lui révéler la véritable nature de son trouble, elle tourna autour du pot :
- Les nobles nous considèrent comme des abomination biologiques, des êtres sans émotions et sans conscience. Mais à te regarder, ajouta-t-elle en relevant la tête, je me demande s’ils n’ont pas raison.
Clavarina chercha dans le regard de Soren une once de colère, de peur ou de désarroi – l’empreinte, en somme des questionnements qui la poursuivait constamment, et qu’elle avait tenté d’éveiller chez le garçon. Celui-ci avait peut-être deviné ses intentions ; toujours est-il qu’il demeura de marbre. Désireuse de le forcer à réagir, la jeune femme poursuivit, plus directement, cette fois :
- J’ai vu Hart. On m’a demandé d’assister à son interrogatoire.
Alors elle sait, songea Soren avant qu’une voix en lui ne le nargue : Et elle te méprise, pour cela… Le garçon tenta d’ignorer ces mots, mais il dut admettre qu’au regard que Clavarina lui lançait, il était plus que probable qu’elle ne l’apprécie guère. Pourtant… Elle était si familière, en entrant. L’amie avait disparu derrière une Clavarina aux traits bien différents. Les voix rirent en entendant ses questionnements : Tu sais pourquoi ; parce qu’elle se laisse ballotter par les sentiments d’une autre, et voit en toi un ami qu’elle n’a pourtant jamais connu. Elle n’est personne, qu’une coquille vide. Exactement comme toi.
Clavarina, effectivement, ne parvenait à se départir de la profonde affection qu’elle ressentait instinctivement à l’égard de Soren – et il lui arrivait de le voir, parfois, sous les traits d’un autre. Harren et son nez en trompette, ses attitudes félines et ses mots sarcastiques, se superposaient sur le visage de Soren avant de s’évaporer dès lors que celui-ci prenait la parole ou affectait une indifférence hautaine, une distance froide. Le garçon incarnait tout ce en quoi Clavarina luttait depuis des années : l’image que lui renvoyait les nobles et les dévots, celle d’un Enfant dépourvu d’émotions, de personnalité propre. Vivant à l’écart au sein des laboratoires, son existence était emplie de biens des calculs et des nuits blanches passées sur ses recherches, mais nul compagnon n’accompagnait ses heures de labeur ou de loisir. Elle n’avait jamais eu de famille ou d’ami à qui confier ses doutes, et c’est dans la solitude qu’elle se torturait l’esprit, traversée par les instincts d’anciennes consciences perdues en son sein. Elle brûlait d’envie de sentir en elle la présence rassurante de son identité ; mais dans son cœur soufflait de nombreux courants d’air, des béances abandonnées là par ce qu’elle avait été, et ce qu’elle avait senti au contact des autres cellules. Son Code était puissant, et lui permettait de lire l’histoire des cellules à leur contact ; si Harren avait été doté d’un Code déchiffrant l’avenir, le sien lui donnait accès au passé et aux sensations enfouies en chaque individu. Elle était même capable, à l’occasion, d’en effacer certaines, d’éradiquer les images et les souvenirs des cellules qu’elle touchait. Perçu comme une bénédiction par Gaetano qui en usait au besoin, son Code était pour Clavarina une énième manière de perdre sa sensibilité et son identité dans les recoins de vies extérieures. Pétrie de tout ce qu’elle avait vu, senti, elle peinait à émerger, à savoir, même, si elle était, par essence, capable d’émerger, ou si au contraire elle n’était qu’un agglomérat de perceptions diverses et perméables.
- Pourquoi est-ce que tu l’as dénoncée ? demanda-t-elle de but en blanc.
Soren ne répondit pas immédiatement ; il prit le temps de considérer Clavarina. Elle ne cachait pas son émotion, son trouble teinté de colère et de frustration. Si Soren y était sensible, une nouvelle fois, il n’en montrait rien et se contenta de hausser les épaules.
- C’était ton amie, non ? renchérit Clavarina.
- Appelle amie, si cela te chante, une personne que je n’ai jamais connue, répondit Soren avec un sourire.
Le garçon semblait si peu atteint par ses personnalités antérieures que Clavarina se sentit soudain stupide ; qui d’eux deux était le plus éloigné d’être quelqu’un, dans ces conditions ?
- Qu’elle soit ton amie ou non, argumenta-t-elle, tu l’as envoyée croupir dans les geôles des Portes. Comme ça, pour rien.
- Pour rien ? répéta Soren.
Et pour la première fois, ses traits se durcirent, exprimant l’agacement et l’impatience qui naissait en lui :
- Dis-moi, où est-ce que tu te tenais quand les Portes ont tué Kholia ? Et où est-ce que tu te tiendras, lorsque ce sera mon tour ?
Clavarina écarquilla les yeux. Elle observa Soren et chercha dans ses yeux la présence de Kholia – mais le garçon semblait seul. Son regard gris et clair inspirait le calme limpide d’une journée nuageuse et sans remous. Quoiqu’ils partageassent les mêmes traits, Soren ne ressemblait en rien à la jeune femme ; il n’avait ni sa colère, ni sa bonté naturelle, laquelle transparaissait souvent dans ses regards chaleureux comme dans ses gestes. Kholia avait toujours sut inspirer de la confiance autour d’elle ; elle écoutait les uns avec cette bienveillance étrange qui leur donnait l’impression de compter, d’être important, et saluait les autres par des gestes familiers et emplis de douceur. Clavarina avait connu cette académicienne de renom pour avoir travaillé avec elle, quelques fois, au laboratoire. Leurs rapports, quoique d’abord cordiaux, avaient cependant gardé la rigueur d’une collaboration professionnelle. Cela n’avait pas empêché Clavarina de l’observer avec envie, de remarquer avec quelle facilité Kholia, pourtant membre des Enfants, menait une vie ordinaire, se faisait des amis, grandissait entourée de professeurs et d’élèves la respectant et la considérant comme l’une des leurs. C’était là une tentative de Gaetano : donner l’occasion à un Enfant connu pour être particulièrement retors et peu enclin à obéir, d’être éduqué selon les valeurs de l’Empire. Il avait espére gagner ainsi sa confiance, mais tout ne s’était pas passé comme prévu, à l’évidence. À mesure que Kholia s’éloignait de l’Empire, elle devenait de plus en plus froide avec Clavarina ; leurs rapports se dégradèrent graduellement. La dernière fois qu’elles s’étaient parlées, Kholia était immobilisée sur une table d’opération, et le flot de paroles qu’elle déversait n’était qu’un condensé d’insultes et de cris de rage. Sa colère avait fini par s’éteindre en même temps que sa conscience, puis Soren était né, débarrassé des souvenirs de la rebelle. Tout cela, Soren semblait le savoir. Et pourtant, il ne semble pas affecté par ces souvenirs…, songea Clavarina.
- J’ai commis une erreur, finit par soupirer la jeune femme. J’ai bêtement pensé que pour une bonne cause, tous les moyens étaient bons.
- Et tu as changé d’avis ? demanda Soren.
Étant donné l’ironie que Clavarina lisait dans son sourire, elle n’eut aucun mal à deviner le reproche qui se cachait derrière sa question :
- Ce n’est pas moi qui ait configuré ton cortex cérébral de manière à ce que les Portes puissent te reprogrammer à la moindre incartade.
Cela, elle ne l’avait jamais expliqué à Soren, mais comme il ne manifestait aucune surprise, elle fut désormais assurée qu’il l’avait deviné de lui-même. Elle en ressentit une certaine fierté : elle s’était surpassée, cette fois-ci, en programmant les capacités de calculs et de déduction de Soren. Celui-ci possédait désormais des capacités d’analyse et une intelligence logico-mathématique redoutables. Elle se demanda un instant si elle était parvenue à abolir les limites de son intelligence successive ; si c’était le cas, Soren serait en mesure de contrôler parfaitement son Code, car il aurait une parfaite perception du temps, non pas successive, mais simultanée. Clavarina fut cependant interrompue dans sa réflexion :
- Mais tu me demandes malgré tout pourquoi est-ce que j’ai dénoncé Hart ?
- Tu avais mille manières de prouver à l’Empire ta loyauté.
- Alors donne-moi une seule bonne raison de laisser une présumée rebelle et ancienne compagne de Kholia en ma présence ?
Clavarina ouvrit la bouche mais se reprit : c’était bien le genre de Gaetano, effectivement, de tester ainsi un nouvel Enfant.
- Si j’avais le choix, je me passerais bien de tout ça, soupira-elle en basculant la tête en arrière.
Un instant, elle considéra le plafond, mais redirigea son attention vers le garçon lorsque celui-ci reprit la parole :
- Tu ne l’as pas ? Le choix, je veux dire.
- Si, finit-elle par répondre. Si, contrairement à toi, j’ai le choix. Je ne suis pas aveugle, précisa-t-elle en remarquant que Soren fronçait les sourcils. Je sais bien ce qui se cache sous les beaux discours de l’Empire. Mais en attendant, je ne vois personne d’autre capable de faire mieux – sans compter que l’urgence écologique dans laquelle on se trouve ne nous guère le temps de construire autre chose.
- Tu parles comme Gaetano.
Cela sonnait comme un reproche. Clavarina s’en amusa :
- Parce que Gaetano n’a pas tort sur toute la ligne. Malgré tout, il y a bien des points sur lesquels nous sommes en désaccord. Gaetano pense que l’Empire a désespérément besoin de ton Code, et pour s’en servir, il est prêt à tout tenter, même à te transformer en simple machine. L’empire a fait de nous – des Enfants, je veux dire – les pantins d’une religion créée de toute pièce… Et il n’y a rien que je ne désire davantage que de rendre aux Enfants une existence décente. Prouver, en somme, à l’Empire, que nous sommes davantage que des aberrations biologiques ou des amas de chairs et de neurones pré-programmés.
Alors qu’elle parlait, Clavarina avait tiré vers elle le pied de l’écran holographique sur lequel avait travaillé Soren. Elle activa une recherche, entra un code confidentiel puis s’écarta.
Soren la considéra quelques secondes, suspicieux. Il hésita mais finit par se tourner vers l’cran. Sa surprise transparut sans filtre sur ses traits : Clavarina avait ouvert des fenêtres confidentielles où s’alignaient quantité d’articles sur le pouvoir des Enfants. L’un d’eux concernait un dénommé Lyslir, capable de redéfinir son propre code génétique. Est-ce que ça suffirait ? demanda Soren aux consciences qui le constituaient. Immédiatement, il sentit sa logique se mouvoir sans qu’il n’ait de réelles prises sur elle : des lignes de calculs, de probabilités, s’alignaient en lui, comme par instinct. Il eut sa réponse avant même que les voix ne prennent la parole, et en entendant leurs mensonges, il sourit intérieurement ; plusieurs tentaient vainement de le dissuader de tenter l’entreprise, effrayées qu’elles étaient à l’idée de disparaître.
- Sache tout de même que l’historique de tes recherches est public et gardé en mémoire, précisa Clavarina.
Soren se mordit la lèvre : s’il voulait modifier son cortex cérébral, il faudrait agir vite. Il hésita un instant, essayant de flairer la potentialité d’un piège, puis tenta le tout pour le tout :
- Ce Lyslir, il a toujours son Code ? Où est-ce qu’il se trouve ?
Plein de bisous !
J'ai bien aimé le fait que tu approfondisses le personnage de Claravina, son dégoût pour Soren et elle-même. Le dialogue avec Soren n'était pas très long mais riche !
Cette idée de problème écologique est un enjeu très intéressant, et assez réaliste dans ton univers. Je me demande comment tu vas développer tout ça !
La chute est très intéressante, ça donne envie de continuer. Le personnage de Lyslir est sans doute celui qui m'intrigue le plus donc si on peut avoir quelque infos je dis pas non xD
Mes remarques :
"Compte-rendu climatique n°20 du Comité de biopréservation." j'adore l'idée xD
"Celle-ci ne remarqua par" -> pas ?
"Il avait espére gagner ainsi sa confiance" -> espéré
"vers l’cran." -> écran
Toujours super !
Au plaisir (=
Tu es en plein dans la partie "doutes existentiels" et "problèmes psychologiques", à ce que je vois... J'avais un peu peur que cette partie soit moins plaisante à lire car pas très mouvementée ; si tu en as malgré tout apprécié la lecture, tant mieux !
L'enjeu écologique a déjà été mentionné, par-ci par-là, dans les premiers chapitres. Je sais que le début est un peu saturé en informations alors je me permets de te le redire. Que tu n'aies pas l'impression que ça sort d'un chapeau. ;)
Décidément, maintenant j'oublie des lettres... Je vais corriger ça ! x)
A bientôt et encore merci pour tes commentaires !
On commence à pouvoir raccrocher les morceaux de l'intrigue. A quand la suite ?
Les coquilles que j'ai ramassées :
- sans n’y rien trouver => sans rien y trouver
- la jeune femme qu'il avait envoyé => envoyée
- son existence était emplie de biens des calculs et des nuits blanches passées sur ses recherches => emplie de bien des... et de nuits blanches ?
- mais dans son cœur soufflait de nombreux courants d’air, => soufflaient (et très belle métaphore au passage)
-leurs rapports se dégradèrent graduellement => ça fait beaucoup de grades :D
- sans compter que l’urgence écologique dans laquelle on se trouve ne nous guère le temps de construire autre chose. => manque un mot
- sur l'cran => manque une lettre
A bientôt,
Claire
Tu ne peux pas savoir comme ton retour m'a fait plaisir. J'ai eu un peu de mal à rédiger ces dialogues, notamment car je voulais rendre assez clairs les émotions de chacun des interlocuteurs, sans pour autant les rendre simplistes. Content, donc, que ta lecture ait été agréable à ce sujet !
La suite arrive demain, je pense. Elle est déjà écrite mais j'ai quelques petites choses à peaufiner...
Je vais corriger tout ça également ! Merci encore pour tes remarques !
A bientôt !