Chapitre 6 - partie 2

Par Ozskcar

- Ce Lyslir, il a toujours son Code ? Où est-ce qu’il se trouve ?

Derrière eux s’alignaient les statues des Enfants dans le ventre desquelles flottaient quelques silhouettes recroquevillées sur elles-mêmes. Un piédestal indiquait le nom d’un certain Lyslir, mais il ne demeurait que les vestiges ébréchés d’un buste, d’une jambe et d’un bras ; nulle tête, et surtout, nulle cuve.

- Lyslir est le seul des Enfants à n’être jamais mort. Les Portes ont mis la main dessus il y a très longtemps de cela. Depuis, il croupit dans les geôles, en bas de la Tour.

- Lui aussi, il fait partie de tes erreurs ? asséna Soren. Ou peut-être que toi, tu appelles ça un compromis ?

- Tu t’aventures sur un terrain que tu ne connais pas, soupira Clavarina.

Celle-ci essayait de contenir son agacement – et Soren le remarqua. Ses mains étaient crispées, de même que sa bouche, tordue sur une expression que la jeune femme s’évertuait à garder tranquille.

- Et si je lui demandais de m’aider à m’effacer mon Code en échange de sa liberté ?

C’était là davantage une taquinerie cynique qu’une véritable question. Soren, en effet, quoique tenté par cette idée, la savait trop dangereuse : son Code effacé, il devenait incapable de voir l’avenir ou l’histoire des cellules, et devenait par là même inutile aux yeux de l’Empire. Qui sait ce que l’on ferait de lui, en de telles conditions… La jeune femme, cependant, étonna Soren par sa réponse :

- Il refuserait. Catégoriquement. Lys n’a jamais eu qu’un seul but : ramener Harren. Il ne prendrait pas le risque d’abîmer son Code.

À l’instant où elle eut dit ces mots, Clavarina sut qu’elle en avait trop dit : Soren, désormais, avait suffisamment d’éléments pour savoir comment obtenir de Lyslir ce qu’il désirait. Déjà, le garçon actionnait sa logique imparable et commençait à organiser les rouages d’un plan pour duper le prisonnier. Il lui suffirait de prétexter avoir besoin d’aide en se faisant passer pour Harren. Une grimace de douleur lui échappa, cependant qu’il farfouillait dans sa mémoire :

- Harren… Je ne le vois pas.

- Tu ne duperais pas Lyslir si facilement, argua Clavarina. Il connaissait Harren mieux que quiconque, tu…

- Ton Code, articula Soren en luttant contre sa migraine. Il peut lire l’histoire des cellules, pas vrai ? Si je touche Lyslir, je…

- Puisque je te dis que tu n’arriveras à rien ! éclata Clavarina sans masquer dans sa voix la terreur qu’elle sentait grandir en elle. Et quand bien même, Lyslir, il… Il deviendrait plus fou qu’il ne l’est déjà, et...

- Quoi d’autre, sinon ? tempêta le garçon dont la patience fondait à mesure que sa douleur grandissait. Je ne peux pas rester comme ça ! Je refuse d’être manipulé et baladé à droite à gauche comme un vulgaire pion.

- Tu t’apprêtes à faire la même chose que Gaetano ! Manipuler quelqu’un par ses sentiments, et l’abandonner quand tu auras obtenu de lui ce que tu veux.

- Exactement. Et tu sais quoi ? Je n’en tire aucun plaisir ! Voire même ça me dégoûte !

Et Soren sentit soudain à quel point il était sincère : c’était donc cela, l’odeur âcre et rance de la culpabilité ? Cette amertume ne le quittait plus depuis qu’il avait dénoncé Hart, et elle gagnait graduellement en intensité. Ce n’était pas dans sa nature d’agir ainsi, et à mesure que cette idée faisait son chemin, l’évidence lui parvenait, heureuse : il avait une nature, et cette nature était bonne. L’euphorie d’une telle découverte fut cependant rapidement altérée par la réalité des faits, et c’est avec, dans la voix, le ton du désespoir qu’il poursuivit :

- C’est vous qui me forcez à agir ainsi. Gaetano, toi, l’Empire… Sans vous, je n’aurais jamais voulu… Jamais souhaité…

Soren s’interrompit pour écarter la main que Clavarina avançait, mue par le désir de le réconforter, de s’excuser, peut-être… Car elle s’était trompée : ce qu’elle prenait jusqu’ici pour une distance mécanique et dépourvue d’émotions n’était sans doute, en réalité, que le fruit de sa création. Soren avait besoin de temps pour se construire, pour découvrir les nuances de son identité, pour en choisir les contours. Ce qu’elle avait pu être bête...

- Ce soir, je t’accompagnerai voir Lyslir. Gaetano sera trop occupé par les mondanités pour toujours garder un œil sur toi. On descendra au moment le plus opportun.

Soren fronça les sourcils. Clavarina se passait la main dans ses longs cheveux blonds. Elle adoptait une expression lasse, désabusée. Comme le garçon ne la quittait pas des yeux, suspicieux, elle finit par y plonger les siens.

- Tu n’auras rien à craindre, précisa-t-elle. Avec moi à tes côtés, on te laissera passer.

- Je ne peux pas te promettre de toujours soutenir l’Empire, finit-il par murmurer, considérant qu’il devait à la jeune femme au moins la moitié de la franchise dont elle faisait preuve.

- Ce n’est pas ce que je te demande. Je te donne les cartes pour que tu puisses faire ton choix, le reste t’appartient.

Pour la première fois, Soren afficha un franc sourire. Il semblait épuisé. Son regard était plus doux, et Clavarina fut étonnée de trouver dans le gris de ses yeux quelques lueurs bleutées. Un regard vers l’horloge, cependant, lui rappela que le temps filait, et qu’il leur fallait se préparer pour se rendre aux Quartiers des Vents. Elle prévint Soren et lui fit signe de la suivre vers un escalier dérobé à l’intérieur de l’Horloge astronomique. Les marches étaient étroites, et plusieurs fois, Soren dut se pencher pour éviter de se cogner à une barre de fer ou à un mécanisme.
Clavarina ne poussa pas une porte, mais un long rideau pourpre, et lorsque Soren en écarta les pans pour s’introduire à l’intérieur, il fut étonné d’y trouver une chambre parfaitement banale. Clavarina avait peint, sur les surfaces métalliques de l’horloge, des fenêtre et des boiseries factices afin de simuler la couleur et la texture d’un mur. Derrière les carreaux imaginaires, elle avait reproduit de vastes étendues de verdure ainsi qu’un ciel ensoleillé. Comme elle passait non loin, Clavarina tira sur la tringle afin de dérouler le panneau simulant une soirée factice, puis modifia l’éclairage afin de le rendre plus jaune. Sa chambre était à l’image de la vie qu’elle rêvait de mener, propre, simple. Un lit étroit se blottissait dans une alcôve, une table, contre le mur, jouxtait un haut chevalet. Comme Clavarina s’agenouillait devant une grande malle, Soren s’approcha des toiles et du matériel de peinture de la jeune femme. Certains de ses tableaux étaient d’une technique irréprochable, mais dénués d’une patte réellement personnelle, d’autres, à l’inverse, semblaient davantage peints sur le vif. Les aplats de couleurs comme les coups de pinceaux laissaient transparaître sans grande subtilité la lutte de Clavarina ; celle d’une jeune femme en quête de son identité. Soren y fut sensible, cependant, et il lui sembla plus facile de comprendre les contradictions et les nuances de cette personne en qui il commençait à avoir confiance. Elle attira d’ailleurs son attention, pestant contre le désordre de sa malle – elle ne trouvait apparemment pas certains des vêtements festifs dont elle avait besoin. Elle avait étalé sur le lit diverses tenues, et demandait à Soren de s’approcher pour qu’il puisse choisir ce qu’il voulait mettre :

- Sans vouloir te vexer, t’es fagoté comme un sac, lui fit-elle remarquer.

Le garçon considéra un instant sa tenue, tentant de remarquer ce qui n’allait pas. C’était les manches bouffantes et parées de perles, les pantalons droits aux lourdes ceintures, au contraire, qui lui semblaient exubérants. Tandis qu’il examinait les étoffes douces et épaisses, Clavarina dénouait les lacets de son haut qui enserrait sa taille. Soren ne put soutenir la vue du corps nu de la jeune femme, et, embarrassé, il détourna le regard. Il expérimentait pour la première fois, et cela, sans le savoir, la sensation de la pudeur. Sa gêne redoubla lorsqu’il se rendit compte qu’on attendait de lui d’agir de même. Maladroitement, et avec une lenteur marquée, il défit les nœuds de sa chemise. La jeune femme lui demanda alors son aide pour agrafer le dos de sa longue combinaison blanche. C’était une tenue ample et relativement simple, mais sa coupe était aussi élégante qu’elle élançait la silhouette de Clavarina. Elle se para d’une épaisse ceinture brodée, puis de nombreux bijoux qu’elle attacha à son cou, ses mains, et même le long de ses bras nus. Soren, quant à lui, essaya d’enfiler ce qui ressemblait pour lui à une veste qu’il boutonna. Puis il se glissa dans ce qui avait l’air d’être un pantalon. Il fut étonné de le voir bouffer autour de ses cuisses, et s’aperçut rapidement que les coutures en dentelle le démangeaient de façon désagréable au niveau de ses genoux. Clavarina se garda de rire et, d’une voix aussi bienveillante que possible, lui expliqua qu’il ne pouvait porter une culotte sans enfiler par-dessus un jupon, une tunique ou une longue robe de cours. Penaud, Soren se laissa habiller comme une poupée. Comme on le dévêtait, il tenta de garder un air indifférent, se persuadant que ce n’était de toute façon pas son corps que l’on exhibait, mais celui de Kholia.

Une telle réflexion le rendit songeur ; il se demanda à quoi ressemblerait un corps qui serait à lui. Il n’aurait su dire, car, jusque-là, il n’avait pas envisagé de lien entre l’esprit et son enveloppe. Comment en aurait-il été autrement ? Il ne sentait aucune adéquation entre la perception qu’il avait de lui-même et le reflet que lui rendait les miroirs. Kholia avait des traits et un corps marqués par une vie qu’il n’avait pas menée. Aussi cette manche que l’on passait sur son épaule, et que l’on boutonnait à ses poignets, venait recouvrir une peau, un bras, qui lui étaient étrangers mais qu’il pouvait pourtant bouger à sa guise. Comme Clavarina serrait en travers de son torse les attaches de deux larges épaulières, Soren considéra les formes de sa poitrine ainsi soulignée. Il l’avait jusqu’ici cachée sous des vêtements larges, mais à la considérer ainsi, à observer la légère rondeur de ses hanches et la courbe de sa taille, il sentit un étrange malaise. Comme un enfant qui prend conscience de son propre corps, il en suivit les contours des yeux – quant à savoir ce qu’il découvrit… L’on s’avance, parfois, sur un chemin tracé, et l’on s’attend, comme tout un chacun, à trouver, à l’issue de notre voyage, la destination que nous avions prévu au préalable ; Soren, lui, n’avait aucune idée de l’endroit où il se rendait. Et pourtant, il fut déçu. Quand il porta sa main à sa poitrine, il s’attendit presque à ne rien ressentir, à ce que sa peau agisse comme la peau d’un autre, et ne lui retransmette nulle information d’un éventuel contact ; il sentit, pourtant, très nettement, ses doigts effleurer sa chair. Un frisson le parcourut. Clavarina le remarqua et s’excusa – pensant sans doute que le garçon commençait à avoir froid, à moitié dévêtu. Elle lui tendit un pantalon blanc que Soren enfila prestement. Il ne parvenait cependant à se départir du sentiment qui grandissait en lui, et le mélange d’angoisse et de dégoût lui pesa d’autant plus qu’il ne parvenait à se l’expliquer, ni même à mettre des mots capables de le décrire, de l’identifier. À mesure qu’il considérait ses sensations, celles-ci s’imposaient à lui, le traversaient, prégnantes, tangibles, et plus il les sentait s’imposer en lui, moins il le comprenait. Il n’y avait rien de rationnel là-dedans, et pourtant… Clavarina l’interrompit dans sa réflexion. Après avoir habillé et maquillé le garçon, elle venait de s’éloigner de lui de quelques pas pour contempler son œuvre :

- Ben voilà, t’es parfaite, comme ça !

Sur ces mots, la jeune femme lui indiqua la psyché pour que Soren puisse observer lui-même le résultat. Le garçon obtempéra et considéra d’un drôle d’œil l’apparence qu’on lui avait donnée. Parce que sa peau était légèrement grise, Clavarina lui avait choisi une tenue blanche et sertie d’or. Il portait une chaîne sur le front, et ses yeux étaient entourés d’arabesques brillantes pointant jusque sur le bout de son nez. Ses lèvres étaient noires, ses joues poudrées et scintillantes. Il était absolument méconnaissable.

- Pour le culte, on a pas le choix, expliqua Clavarina. Le blanc est de rigueur. Mais ça ne nous empêche pas d’innover un peu. Ça te plaît pas ? demanda-t-elle en remarquant l’air morose de Soren.

- On dirait pas… Moi.

Ces mots lui coûtèrent, et Clavarina y fut sensible. Elle s’approcha doucement et considéra le reflet du garçon, à côté de lui. D’une voix aussi douce que possible, elle lui demanda ce que c’était « moi », et les yeux de Soren s’embuèrent.

- Je peux te montrer quelque chose ? demanda la jeune femme.

Et comme l’autre opinait, elle sortit d’un placard une petite boîte en bois sombre. À l’intérieur se trouvait une longue aiguille surmontée d’une petite recharge d’encre.

- C’est comme ça que je me réapproprie mon corps – pour ce que ça vaut.

Elle releva le pan de son pantalon et désigna sa peau colorée par de multiples tatouages. En travers de sa jambe, une longue silhouette tenait haut une lumière irradiant l’ensemble de son mollet. Les rayons se propageaient, et s’y imprimaient des visages, des formes, des fleurs, des silhouettes animales que Soren ne reconnaissaient pas.

- Ça me donne le sentiment de maîtriser quelque chose, de me reconstruire. Quand tu sauras ce que c’est, toi , et si c’est ce que tu veux, je pourrais te tatouer quelque chose ? Ou t’apprendre à le faire toi-même.

Soren opina, doutant qu’un dessin suffise à calmer son trouble, mais appréciant l’attention, cependant.

- En attendant, il faut te trouver quelque chose qui soit à ton goût pour ce soir ! s’écria-t-elle.

Clavarina dut expliquer plus avant les nuances des modes actuelles, précisant l’utilité de chacun des vêtements, avant que Soren ne puisse choisir par lui-même. Il finit par avoir une drôle d’allure, mais la jeune femme préféra privilégier la sensibilité et les préférences de son hôte. Elle allégea légèrement son maquillage qu’elle égaya d’ailleurs de quelques teintes bleutées – la couleur de ses yeux – puis ils se hâtèrent de se rendre aux nacelles afin de grimper aux étages supérieurs. Il était tard, déjà, et la cérémonie ne tarderait pas à commencer.

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Tac
Posté le 15/05/2023
Yo !
Je sais pas si je l'ai déjà dit mais je trouve que c'est d'autant plus prégnant dans ce chapitre où il est question d'habits et de rapport au corps : le brouillage du genre entre Soren et Kholia est trop bien, je trouve. Je m'interroge un peu sur le fait que Soren parle sans cesse du corps de Kholia alors que techniquement Kholia n'a pas été la seule à habiter ce corps ; est-ce que Soren pense à Kholia car elle était la dernière en date, sa proximité temporelle la rendant plus 'réelle', tangible dans ses ressentis, plus présente que les personnes précédentes dans ce corps qu'il a l'impression de partager ?
Au final, je ne saurais pas dire quel genre binaire assigné à la naissance on aurait attribué à Soren, et je trouve ça génial. D'autant que même si Kholia venait avant lui, avant il y a eu d'autres personnes, il faudrait remonter à la toute première... et encore, c'est pas dit que ce soit aussi simple. Je sais pas si c'est volontaire de ta part, si c'est un élément de ton histoire que tu découvres avec les retours des lecteurices, en otut cas, tout eprsonnellement, j'espère que tu vas continuer à entretenir ça ! D'autant que ça souligne encore mieux les troubles identitaires de tes persos, je crois que ça amène de bons trucs, de bons potentiels à l'intiruge et au développement des persos.
J'ai un souci mineur de compréhension du temp,s, par contre, j'ai 'l'impression qu'il ne s'est pas déroulé tant de temps que ça depuis le "réveil" de Soren, et pourtant dans la façon dont les personnages échangent entre eux, j'ai la sensation qu'il s'est passé au moins 3-4 semaines. Pourtant soren me paraît encore bien trop perdu pour que ça colle à cette durée... Je sais pas si c'est que moi, j'ai l'habitude chronique d'oublier les marqueurs temporels aussi ^^
Plein de bisous !
Ozskcar
Posté le 15/05/2023
Hello !
Effectivement, la réflexion sur le genre de Soren est quelque chose d'assez vieux, dans ma tête, et de tout a fait cohérent avec ses questionnements à propos de son identité. Au début, ça me paraissait logique que tout le monde le prenne pour celle qu'il avait été... et à la fois, j'ai toujours pensé Soren au masculin. C'est un personnage qui existe dans ma tête depuis vraiment longtemps x) Je ne me voyais pas changer sa façon de se genrer, et j'y ai vu un enjeu intéressant à développer. Je me suis un peu inspiré de témoignages portant sur la dysphorie pour traduire sa progressive prise de conscience et amener le malaise qu'il ressent vis-à-vis de son corps. J'espère juste que je ne simplifie pas à outrance une problématique qui touche tout de même beaucoup de gens... ^^'
Tac
Posté le 18/05/2023
Trop bien ! Je pourrai te dire ce que j'en pense, étant concernéo par le sujet (ça restera mon ressenti perso, évidemment, mais si ça aide^^)
Edouard PArle
Posté le 21/03/2022
Coucou !
Bah j'avais pas capté (enfin si plutôt pas réalisé) que Soren avait le corps de Kholia. C'est bien de le clarifier. Ca change pas mal ma perception des choses, ça explique pourquoi tout le monde le prend pour celle qu'il n'est pas. Il a droit à un rapport avec son physique très complexe forcément, j'imagine que ça reviendra sur la table plus tard.
J'aime bien l'idée de Claravina d'utiliser des tatouages pour se réapproprier son corps.
Bref, ça m'a fait oublier (heureusement que je prends 2,3 notes^^), les éléments très intéressants en début de chapitre. On apprend que Lyslir est le seul des enfants à ne pas être mort et 2, 3 autres éléments sympa (=
Mes remarques :
"il fait parti" -> partie
"Comme Clavarina s’agenouilla" -> s'agenouillait ?
"dénués d’une pâte réellement" -> patte ?
"qui lui semblait exubérants." -> semblaient ?
PS : je suis en train de honteusement copier ta technique des citations en début de chapitre xD
Toujours sympa,
A très vite !
Ozskcar
Posté le 22/03/2022
Hello !

Effectivement, quand les interlocuteurs de Soren le prennent pour Kholia, c'est littéralement. Je me rends compte que c'est peut-être confus ; je vais essayer d'être absolument explicite sur ce genre de sujets. Peut-être que ça facilitera la lecture.
Lys est un Enfant, oui. Tu avais l'air de penser que c'était un noble d'une famille déchue ; j'espère que cette révélation te déçoit pas trop. ;)

Je vais corriger toutes ces coquilles ; merci de les avoir noter !

Quant au PS... C'est pratique ces petits chapeaux en début de chapitre, hein ? Perso, j'avais piqué l'idée à Dune et à l'Assassin Royal.

A bientôt !
Edouard PArle
Posté le 22/03/2022
"Lys est un Enfant, oui. Tu avais l'air de penser que c'était un noble d'une famille déchue ; j'espère que cette révélation te déçoit pas trop. ;)"
Ca va aller je vais m'en remettre xD
"'est pratique ces petits chapeaux en début de chapitre, hein ? Perso, j'avais piqué l'idée à Dune et à l'Assassin Royal." carrément ahah, ça évite de trop alourdir le texte en explications !
Baladine
Posté le 15/03/2022
Salut ! C'est beau passage qui explore la problématique de l'identité et du rapport au corps, profonde, essentielle, et c'est bien de l'aborder !
J'ai eu un peu de mal à comprendre et à visualiser le passage avec les tatouages, peut-être développer un peu de ce côté-là.
- Kholia avait des traits et un corps marqués par une vie qu’il n’avait pas mené. => menée. Il y en a un autre encore, de ce type là dans le texte avec COD placé avant, mais je ne l'ai pas relevé.
A très vite,
Claire
Ozskcar
Posté le 16/03/2022
Hello !
Content que ce chapitre te plaise ! Je craignais, comme il ne s'y passe pas grand-chose, que ça ne soit pas passionnant à lire... Et à la fois, je tiens à garder une certaine complexité, une certaine profondeur, au niveau de la psychologie des personnages. La thématique du corps est très importante pour Soren, ce n'est pas vraiment facile à écrire, mais je vais essayer de faire de mon mieux ! J'espère que la suite sera à la hauteur !
Je vais essayer de clarifier cette histoire de tatouages. Et de traquer ces fichus COD. La langue française est vraiment vicieuse...
Merci encore pour tes retours !
A bientôt !
Baladine
Posté le 16/03/2022
Eh bien c'est très réussi !
Bon les accords des participes passés, je trouve ça tellement insignifiant que j'ai eu la flemme d'interrompre ma lecture, j'avoue ^^ au pire, il y aura quelqu'un pour le remonter, tu verras !
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