Chapitre 6 : Colères

Notes de l’auteur : Hâte de vous lire !

En arrivant au bout du ponton de bois, Ewannaël ne put que constater la disparition de son voilier. Un bateau deux fois plus large à la coque noire avait pris sa place, accroché par une chaîne. Interloqué, il passa le reste de la matinée à chercher son navire perdu dans le port. En vain. Dans ses bras, Faè le regardait avec inquiétude, incapable de comprendre ce que voulait son père. Il essayait de la rassurer sans conviction pour aussitôt reporter son regard vers la mer. Après un long moment, il dut se rendre à l’évidence : son voilier avait été volé ou coulé. Les autres bateaux étaient solidement attachés et surveillés par des patrouilles en bleu marine. Ewannaël comprit qu’il n’y avait aucun moyen de repartir.

Ils étaient prisonniers de Maëlval.

*

— Viens dans ma chambre, j’ai quelque chose à te montrer.

Ewannaël se réveilla en sursaut et se leva du fauteuil, intrigué. Il se réjouit de voir Armen, seule distraction de ses journées monotones. Malgré son comportement étrange, elle était la seule présence humaine qui lui restait lorsque Faè dormait. Lors des jours précédents, elle lui avait appris de nombreux mots dans la langue locale, lui avait expliqué quelques-unes de ses prouesses technologiques. Peut-être allait-elle lui montrer quelque chose de cet ordre.

— Ferme les rideaux et viens t’asseoir.

Après avoir obéi à cette requête surprenante, Ewannaël s’intéressa à son environnement. C’était la première fois qu’Armen lui montrait sa chambre, pourtant située juste derrière l’entrée. Il s’était attendu à découvrir un lieu regorgeant de merveilles mais il s’agissait en fait d’une pièce à la décoration sobre. Le lit, aussi large qu’un fauteuil, était le meuble le plus remarquable. Il occupait la moitié de la surface et ses draps étaient plus doux que de la fourrure. Les murs étaient tapissés d’un gris décoloré par le temps, quelques objets d’art y étaient accrochés. Cependant, la décoration la plus notable de la chambre se trouvait derrière Ewannaël. Il l’aperçut en s’asseyant sur le matelas.

Quatre photographies étaient accrochées au-dessus de la porte, toute à la même hauteur, encadrées d’or. Elles représentaient des paysages à couper le souffle. Malgré le noir et blanc, le pêcheur reconnut aisément les immenses glaciers qui se trouvaient à une semaine de navigation de sa maison. Il n’avait été les observer que trois fois au cours de son existence ; une fois avec son oncle, puis avec son frère et enfin avec Jolyn peu après leur union. Le souvenir des immenses montagnes de glace, relégué dans les affres de sa mémoire, ressurgit à cet instant. Il oublia complètement Armen, Maëlval et tout le reste, plongé dans le passé.

Il se souvint de son oncle lui expliquant de sa voix rocailleuse que les esprits de la mer venaient se reposer au sein des glaciers lors de la saison des ténèbres. Il se souvint avoir vu un important groupe de manchots parader juste en face de son navire. Avec Briennec, ils avaient accosté et s’étaient approchés à seulement quelques pas des oiseaux du nord. Il se souvint avoir contemplé une splendide voûte étoilée en tenant Jolyn dans ses bras. Cette nuit avait été le couronnement d’un voyage de plus de trois semaines le long de la côte. Ils s’étaient endormis en se racontant des histoires fantastiques. Le lendemain, ils avaient accosté puis s’étaient battus dans la neige comme deux jeunes enfants. Insouciants.

Ce fut à ce moment que les souvenirs heureux de sa terre d’origine se muèrent pour de bon en nostalgie. Des instants, des sensations dont il pouvait encore se figurer chaque détail et qui n’existaient pourtant que dans son esprit. À portée de main et pourtant si lointains… Cette joie du passé amena avec elle l’amertume d’un présent différent du futur qu’il avait espéré. Sa Jolyn… Si tendre, forte, belle et courageuse, il la voyait tous les soirs et pourtant elle lui manquait terriblement. Il avait l’impression qu’une autre femme l’avait remplacée après le voyage. Une étrangère qui dormait plutôt que de passer du temps avec lui, qui le quittait toujours à l’aube en refusant de lui dire ce qu’elle allait faire. Une étrangère qui lui arrachait son fils.

Cependant, ce n’était pas à l’étrangère qu’il en voulait mais à lui-même. La liberté des sorties en mer, la vue d’immenses étendues de neige en se levant le matin, le silence qui régnait lorsque le ciel se taisait, la danse des lumières vertes la nuit, les traces laissées par ses pas, la chaleur de l’âtre, la douceur du lit de fourrure, la sensation de chaleur envahissant les muscles en rentrant à la maison…. Tout ce qu’il avait perdu, il le devait à sa seule décision. Quitter sa terre était revenu à se mutiler de ce qui comptait à ses yeux. Quand il se regardait dans les miroirs d’Armen, Ewannaël ne reconnaissait pas l’homme dont il voyait autrefois le reflet dans l’eau. Cet homme qui n’avait pas hésité un instant à tout abandonner pour protéger sa fille. Il était convaincu de ne plus avoir courage. À présent, il voulait simplement rentrer à la maison.

— Ewannaël, ça va ?

— Oui. Ces images m’ont rappelé des souvenirs.

— Ah, les icebergs. Je les ai photographiés lors de l’une de mes dernières expéditions dans les villages du nord. C’est vrai qu’ils sont magnifiques. De ma vie entière, c’est le plus bel endroit que j’aie vu.

En entendant ces mots, Ewannaël sourit. Pas de joie ou d’amusement, mais plutôt parce qu’il se savait compris. Armen aussi avait vu les glaciers, avait oublié de respirer devant leur beauté et en gardait un souvenir ému. La vieille femme vit en ce moment l’ouverture qu’elle avait tant attendu et commença à dénouer ses tresses. Elle avait de beaux cheveux blancs, fins et soyeux, qui avaient dû enflammer bien des cœurs. Puis elle détacha un à un les boutons de sa veste, qui se posa sur le sol sans un bruit. Ses bras nus avaient une jolie couleur brune et de petites rides. Son corps dégageait un surprenant parfum végétal. De la rose de Fenrival qui déconcerta Ewannaël, dont la connaissance se limitait aux rudes fleurs du nord, vite recouvertes de neige.

Incapable de comprendre ce qu’Armen faisait, il ne réagit d’abord pas. Ce ne fut que lorsque le regard de la vieille femme se posa sur son visage qu’il comprit ses intentions. Ewannaël rougit, choqué que cette femme plus âgée que sa mère veuille coucher avec lui. Il la laissa desserrer sa tunique, découvrir les épaules, avant de lui saisir brusquement le bras.

— Non, c’est une mauvaise idée.

— Lâche ma main, Ewan. Détends-toi, tu en as besoin.

Entendre Jolyn prononcer ce surnom affectueux avait toujours procuré un grand plaisir à Ewannaël. Cela le faisait repenser aux fois où elle l’avait susurré à son oreille, allongée le long de son dos. Entendre Armen l’utiliser l’agaça. Bien qu’elle soit leur hôte, cette femme n’avait aucun droit de l’appeler ainsi. Il resserra sa prise sur son poignet en lui jetant un regard noir.

— C’est fini maintenant, la rabroua-t-il. Tu as déjà été trop loin.

— Tu ne comprends pas. Tu n’as aucun ordre à me donner. Je t’ai accueilli dans ma maison avec les tiens alors que vous dormiez dehors. Je vous ai guidé alors que vous ne parliez pas notre langue. Je vous ai nourri, j’ai partagé la table avec vous. Je vous ai donné des chambres, j’ai trouvé un travail à ta femme et ton fils. Je t’apprends tout le nécessaire pour vivre ici, je te partage mon intimité. Et en retour, tu me refuses un peu d’amour ? Quel genre d’hommes es-tu ?

Armen avait parlé d’une voix froide et posée. La colère d’Ewannaël retomba comme un soufflet. Une partie de lui ne pouvait qu’acquiescer à ces arguments. Sans Armen, il ignorait ce que sa famille serait devenue. Il lui devait beaucoup.

— Cela est impossible. J’ai uni mon esprit à Jolyn, je lui ai donné ma vie. Lorsque la cacique a tressé nos cheveux ensemble, j’ai promis de n’être qu’à elle.

— Cet engagement n’a aucune valeur ici. Dans le sud, les gens s’unissent avec qui ils le souhaitent, le temps qu’ils le souhaitent. Cela peut-être une nuit ou une vie. Ça n’a aucune importance. Ce n’est qu’un moment de plaisir partagé, ça ne changera rien à ton amour pour Jolyn.

La voix d’Armen s’était radoucie, devenant murmure. Tout en parlant, elle s’était glissée dans le dos d’Ewannaël et avait commencé à lui masser les épaules. Il sentit ses muscles se détendre, les gestes experts de la vieille femme répandre du plaisir sur sa peau. Cette fois, il ne la repoussa pas. Cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait plus partagé l’intimité de Jolyn, trop épuisée par son travail et il sentait le désir lui chatouiller le ventre. Armen était une belle femme et peut-être qu’en accédant à sa requête, elle aiderait encore davantage sa famille. Cependant, il ne pouvait se résigner à cette idée, à enfreindre l’un des interdits absolus de son peuple.

— Je suis désolé mais je ne peux pas. Ce serait la trahir alors qu’elle sacrifie ses journées pour nous.

— Elle n’en saura jamais rien.

— Je ne pourrai me le pardonner.

— Et pourrais-tu te pardonner la perte de tes enfants ?

Le massage s’était arrêté, Armen regardait désormais son interlocuteur droit dans les yeux, avec une détermination effrayante.

— S’il venait à se savoir que des étrangers dorment chez moi, l’armée pourrait intervenir et vous arrêter. On vous arracherait Faè et Edenn pour les donner à un orphelinat et vous seriez jetés en prison. Vous croupiriez dans une cellule sans jamais pouvoir vous revoir.

Bien sûr ce que disait Armen était faux. Cependant, Ewannaël ne pouvait que la croire. Elle lui avait tout enseigné, tout expliqué sur Maëlval, elle était la seule femme à parler leur langue. Elle était la vérité. La simple évocation d’une vie sans les trois êtres qui lui étaient les plus chers l’horrifia. La trahison d’un serment contre l’affreuse possibilité de ne plus pouvoir jamais chérir sa famille. Il n’avait guère le choix.

Ewannaël acheva d’enlever sa tunique en baissant les yeux, laissa Armen le guider. Il se retrouva allongé sur le dos la mâchoire serrée et les muscles tendus, impuissant. Cette femme qui caressait son torse avait droit de vie et de mort sur lui, il ne pouvait que satisfaire ses désirs. Il retint ses larmes pour la contenter, répondit à ses caresses. Ses gestes n’avaient aucune tendresse mais ils satisfirent Armen. À mesure que les vêtements tombaient, que leurs corps s’unissaient, il se détacha de plus en plus de ses sensations et assista à la scène comme un spectateur extérieur. Pourtant, chacune des caresses de son amante le griffait et chacun de ses baisers lui brûlait la peau. Il avait la sensation de vivre un cauchemar interminable.

Son esprit s’accrocha à une seule pensée pendant le reste de l’acte : plus jamais. Il se fit la promesse irrationnelle de ne plus jamais accepter les pressions d’Armen, de ne plus jamais céder à ses avances. Il se ferait cette même promesse chaque matin des semaines qui suivraient en voyant ses habits tomber. Celle-là, c’était la dernière. Cependant, chaque matin, il se laisserait faire, gardant à l’esprit les terribles menaces de la vieille femme. Il se serait damné plutôt que de risquer de faire perdre un toit aux siens.

Ce rituel se répéterait toujours peu avant que le soleil atteigne son zénith. Peu après, Faè crierait, affamée. Ewannaël viendrait la nourrir et lui parler. Parfois, elle s’apercevrait de son trouble, lui jetterait un regard inquiet. Alors, comme seuls les parents savent le faire, il feindrait un sourire parfait.

*

Après une nouvelle journée interminable, passée à ressasser sa honte, Ewannaël entendit avec soulagement la porte du bas se déverrouiller. Sa situation le rendait si malheureux qu’il en était venu à se réjouir du passage bref du fantôme d’une Jolyn plus épuisée que jamais. Avec la joie de voir Faè grandir et commencer à parler, il s’agissait du seul rayon de soleil de cet été. À chaque fois qu’il essayait de sa cacher, de fuir la présence d’Armen, elle haussait la voix en commençant à le menacer. Il avait peur d’elle mais aussi peur de leur secret. S’il la décevait, elle serait capable de tout dire à Jolyn et cela, Ewannaël ne pourrait le supporter. Il en serait mort de honte.

Ce soir-là, Jolyn rentra avec des cernes moins creusés que la veille et un léger sourire. Après avoir couché Edenn, elle prit le temps de contempler Faè endormie un long instant, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le début de son travail. En se couchant près de son époux, elle commença à lui caresser les cheveux avec tendresse. Comme il restait statique, elle s’inquiéta :

— Qu’est-ce qu’il y a, Ewan ?

— Rien.

— Tu sais bien que je devine quand tu as quelque chose derrière la tête. Parle, je t’écoute.

Ewannaël commença à paniquer, craignant que son épouse tente d’en apprendre plus sur les services qu’il était censé rendre à Armen. Il se hâta de répondre :

— Vous me manquez avec Edenn. Les journées sont interminables sans vous.

— Tu me manques aussi beaucoup. Mais il y autre chose, je le vois. Je suis là pour t’écouter.

L’insistance de Jolyn fit perdre patience à son époux.

— Non ! Il n’y a rien. Et pourquoi devrais-je te répondre alors que tu ne me dis rien de ce que tu fais de tes journées ?

Ewannaël s’aperçut des dégâts que provoquait sa réaction de colère chez Jolyn mais il ne put s’arrêter. Il avait trop besoin de décharger sa colère, de prendre pour cible une autre personne que lui-même. Il n’en pouvait plus de cacher son malheur derrière un masque.

— Cela fait des semaines que tu ne rentres que quelques heures, épuisée. Tu emmènes Edenn avec toi alors que ce n’est qu’un enfant ! Je ne passe plus de temps avec vous, Faè non plus. Parfois, je n’ai même plus l’impression que nous sommes une famille !

— Comment peux-tu dire une chose pareille ?

— Que faites-vous pendant toutes ces journées ? Pourquoi tant de mystères ? Avant, tu me disais tout. J’ai l’impression que tu n’es plus la même.

Jolyn repoussa sa couverture, s’assit contre le mur et plongea son visage entre ces mains. Elle pleura. C’était la première fois depuis leur départ qu’il la voyait laisser libre cours à sa tristesse. Dès les premières larmes, il regretta ses propos et s’excusa :

— Je ne voulais pas dire ça, je suis vraiment désolé. La tristesse me fait dire des horreurs.

Comme son épouse continuait de sangloter, Ewannaël se redressa à ses côtés et posa sa main sur sa jambe en la regardant. Il la caressa en sentant ses yeux s’humidifier. Pleurer l’aurait soulagé mais il retint ses larmes. Il ne méritait pas d’être consolé après ce qu’il venait de dire à l’amour de sa vie. Jolyn se redressa finalement et murmura :

— Tu ne peux pas savoir à quel point je voudrais passer mes journées avec vous. Chaque matin, je hais l’instant où je dois quitter le lit et toute la journée, j’attends de pouvoir retrouver vos visages. Si je fais ce travail, c’est seulement pour que nous puissions partir de cette ville, retrouver une maison. Je comprends ta colère, j’aurais dû t’en parler bien plus tôt. J’avais peur que tu sois triste.

— Pourquoi ?

— Avec Edenn, nous allons chercher des pierres précieuses de couleur noire dans des galeries souterraines. Elles sont très étroites, c’est pour cela qu’ils ne veulent que des gens petits ou des enfants. Tous les matins, nous allons au flanc de la montagne et on nous fait entrer dans des chariots avec des outils. On passe la journée à travailler dans le noir, seulement éclairés par des lanternes. On nous apporte de quoi manger pendant la journée et le soir, on doit rapporter tout ce que l’on a trouvé dans les chariots. Ensuite, ils nous donnent l’argent et c’est terminé. On marche encore une heure pour revenir ici. C’est comme ça tous les jours.

Les révélations de Jolyn expliquaient la présence de taches noires sur le visage d’Edenn certains soirs. Ewannaël voulut en savoir plus sur le quotidien de sa femme et lui posa de nombreuses questions. Elle lui parla de la mine et de ses dangers sans détour, dévoilant les dangers d’asphyxie, d’inondation ou d’explosions. Malgré tout ce qu’il avait pu imaginer, il fut choqué par ce qu’elle lui révélait et demanda :

— Pourquoi est-ce que tu t’infliges ça ?

— Pour qu’on aille à Losival. J’en ai parlé plusieurs fois avec Armen. Là-bas, ils pourront nous accueillir, il y a du travail facile et bien payé. Elle m’a dit qu’elle t’apprenait la langue et j’ai appris aussi quelques phrases. On pourra s’en sortir, acheter une maison.

Ewannaël fut impressionné par la détermination de son épouse, qui ignorait l’existence-même de l’argent à leur arrivée à Maëlval.

— Ça ne vaut pas la peine de prendre tant de risques ! Pense à notre Edenn. S’il lui arrivait quelque chose…

— Je fais attention à lui. Quand il y a des choses plus dangereuses à faire, j’y vais seule.

 — Il faut aussi que tu fasses attention à toi. Je veux que…

— Je sais, coupa Jolyn. Mais je n’ai pas le choix. On n’a plus de voilier et aucun moyen de partir d’ici. Il nous faut assez d’argent pour quitter cet endroit. J’ai déjà gagné assez pour payer deux places sur le bateau pour Losival. Dans quelques semaines, nous pourrons tous partir d’ici.

— Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider. Armen m’a dit qu’il n’y avait pas de travail pour moi.

Jolyn essuya ses dernières larmes et regarda son époux droit dans les yeux. Elle prit sa main et la serra contre son ventre avec tendresse.

— Ne t’excuse pas. Ces quelques semaines sacrifiées, ce n’est rien en comparaison de ce que vous êtes pour moi. Faè et Edenn méritent qu’on leur offre une meilleure vie qu’ici. Et je ferai cent fois plus pour un homme comme toi. Je t’aime.

Le cœur d’Ewannaël se souleva. En quelques mots, Jolyn venait de lui rappeler combien elle comptait pour lui, combien il avait de la chance de connaître une femme aussi extraordinaire. Il posa son visage contre son épaule en s’allongeant le long de sa taille et commença à lui caresser les épaules. Après un temps de silence, il dit :

— Mon amour, promets-moi seulement de ne pas courir de danger. Mon pire cauchemar est de vous perdre.

— Tout ira bien. Je te le jure.

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Emma
Posté le 24/06/2024
Bonjour Edouard,

je commence ma lecture et j'ai une petite question /

1)Dans ses bras, Faè le regardait avec inquiétude, incapable de comprendre ce que voulait son père.

Quel âge à Faè au juste ? si j'ai bien suivi l'histoire, elle est petite, je dirais moins d'un an, à moins qu'elle est plus, mais si j'ai raison, pour avoir eu trois enfants, un enfant de cet âge ne te regarde pas avec inquiétude, à moins que dans le monde ou elle est née, les enfants grandissent plus vite, ou que le temps ne passe pas de la même façon à Maëlval. les enfants de cet âge sont confiants, babille ou sont très calme, ou ils pleurent de faim, de soif, de fatigue, bref...

2)"Il était convaincu de ne plus avoir courage" il manque un "de" devant courage.

3) Un viol, que dis-je des viols à répétitions, ( je crois que je viens d'écrire un pléonasme, mais ça ne fais rien ) rien que ça ?! Wouah !!! cette bonne femme est à vomir. rien que de lire ce paragraphe me donne envie de la trucider, j'espère. Oh punaise , j'espère qu'elle va avoir le retour de Karma celle-là !

Mon Dieu, il faut qu'ils s'en sortent, qu'ils partent au plus vite. Mais pourquoi infliger ça à cette famille ! Bon je vais lire de ce pas l'autre chapitre, ce n'est pas possible de les laisser dans cette mélasse.
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 24/06/2024
Coucou Emma !
Oui, il y a un problème avec l'âge des enfants / la temporalité. C'est quelque chose que je retravaillerai quand j'aurai fini le premier jet. Edenn et Faè risquent de vieillir, au moins après le départ vers Maëlval.
Oui, Armen est assez horrible.
Sorry, je suis très dur avec eux^^ Malheureusement, pas évident d'espérer un meilleur horizon en prenant les routes de l'exil dans un monde où l'accueil n'est pas la norme... Est-ce qu'ils finiront par trouver un peu de tranquillité ? A voir...
Merci de ton retour et à bientôt (=
Cléooo
Posté le 16/06/2024
Et coucou Edouard ! Me revoici :)

Chapitre très intéressant, tu as vraiment une écriture très fluide et agréable à lire. Je te fais quelques remarques sur la forme, mais c'est vraiment pour chipoter :
- "tu as quelque chose derrière la tête" -> avoir qqch derrière la tête, ça se dirait plutôt pour avoir une "idée", quelque chose qu'on va faire... "Quelque chose te tracasse" fonctionnerait mieux je pense.
- "...de colère chez Jolyn mais il ne put s’arrêter. Il avait trop besoin de décharger sa colère..." -> répétition colère.


Ensuite sur le fond, trois choses ont retenu mon attention :

◘ Alors il y a quelque chose qui m'étonne un peu dans le fait que les semaines passent et que Ewannaël ne sache toujours pas où partent sa femme et son fils : Je comprends que Jolyn ne dise rien, mais Edenn ? Les enfants ont tendance à parler... Et je crois qu'un enfant, même épuisé, aurait du mal à ignorer complètement son père pendant DES SEMAINES, à ne pas vouloir rester juste un peu plus, ne serait-ce que pour lui souhaiter bonne nuit...

Puis finalement, quand on apprend ce qu'ils font en fin de chapitre : "Pourquoi est-ce que tu t’infliges ça ?" -> moi à ce moment, je me suis surtout dit "à son fils surtout !". C'est étonnant de la part d'une mère, aussi attentionné de prime abord, de laisser son fils (jeune qui plus est) travailler dans de telles conditions. Je trouve ça dur, je pourrais facilement imaginer Jolyn se dire qu'elle fera quelques semaines de plus s'il le faut, mais qu'elle laissera son fils en sécurité...

◘ Je suis horriblement choqué du comportement d'Armen. Je n'ai pas grand chose à dire en fait, mais je te renvoie le compliment que tu me faisais sur la malaisance, parce que mama! j'étais mal à l'aise. Le côté menaces, pression psychologique... Ça fait mal au cœur.

"Bien sûr ce que disait Armen était faux." -> je me demande comment on peut être si cruel. Ce serait intéressant de savoir si elle est simplement mauvaise ou si qqch a fait qu'elle est devenue comme ça. Parce que là ça semble un peu gratuit, et même si elle peut faire ça par seule luxure, ça reste un peu léger comme motif.

Sinon, je pouvais te faire un tout petit reproche sur cette scène, c'est sur cette phrase "il se détacha de plus en plus de ses sensations et assista à la scène comme un spectateur extérieur" -> j'aurais tendance à dire que c'est plutôt quelque chose dont il se rendrait compte après coup que sur le coup. Ça fait assez factuel, on ne ressent pas vraiment son émotion à travers ce constat. J'aurais plutôt parlé d'un besoin de réprimer ces émotions, de ne pas regarder, de tenter d'ignorer la sensation sur sa peau... De montrer cette dissociation entre le corps et l'esprit plutôt que de dire "il dissocie son corps et son esprit".

◘ Enfin, dernière chose :

"J’ai déjà gagné assez pour payer deux places sur le bateau pour Losival."
Est-ce que ça n'est pas un peu incohérent ? Je reprends ton texte, au chapitre précédent :

"— (...) Losival a besoin des ressources produites ici pour continuer d’exister. On a envoyé beaucoup de personnes ici en leur promettant un beau travail et un retour prochain. Sans leur dire qu’ils n’auraient pas les moyens pour revenir avant des années.
— Cela coûte beaucoup de pièces ?
— Cent yuhvera, c’est l’équivalent de dix-mille pièces comme celle-ci.
(...)
— Combien Jolyn va rapporter de pièces comme ça ce soir ?
—Ça dépend. Normalement huit mais si elle mange là-bas, plutôt trois ou quatre."

Même si je calculais que 10K pièces c'est pour tous les quatre, ça voudrait dire 2,5K par tête. Donc deux places = 5K.
Vu qu'apparemment elle mange sur place, et en partant du principe qu'elle gagne 4 pièces par jour, idem pour Edenn, donc 8, et qu'ils n'ont aucun jour de repos... ça voudrait dire qu'ils sont déjà là depuis plus de 625 jours pour avoir réuni les 5K pièces.

Ou qu'Armen a menti à l'un ou l'autre, mais si c'était le cas, l'un ou l'autre devrait réagir quand ils en parlent ensemble, non ?

Mais dans tous les cas ça semblait très difficile au chapitre précédent, d'aller à Losival, et là ça semble presque facile... Quelques semaines et hop, on peut y aller.


Voilà pour ce chapitre ! À bientôt pour la suite :)
Edouard PArle
Posté le 22/06/2024
Coucou Cleoo !
Tes questionnements sont justes, ça va devoir être corrigé ces approximations, notamment au niveau de l'argent, des réactions d'Ewan à l'absence de sa femme et de son fils.
Ahah merci pour ton retour sur Armen^^
Malgré mes petites modifs, la scène de dissociation ne fonctionne toujours pas, je la réécrirai sans doute intégralement.
Merci de ton retour en tout cas !
A bientôt (=
Contesse
Posté le 01/06/2024
(Oui je suis toujours là, oui il est tard et non je n'ai pas réussi à m'arrêter parce que je suis trop stressée par ce que j'allais apprendre et j'avais raison lol)

Bon bah voilà, toutes mes craintes sont confirmée x) Ah non, sauf la prostitution de Jolyn (yay super xD).
Mais oui ça faisait sens qu'elle travaille à la mine avec cette histoire de montagne et tous ces gens qui partent le matin, j'avoue j'avais pas fait le lien avec les personnes de petite taille mais je comprends mieux (je suis allée si loin avec mon nanisme par contre mdr je suis désolée)

Vraiment, Amren a de gros soucis par contre, ça va pas du tout. Cela dit un vi*l par une femme et une femme âgée c'est original, je te le concède ! Et on le voit venir aussi, malheureusement, c'est ce qui le rend encore plus terrible.
Elle est vraiment dérangée malheureusement. je me demande bien ce qui a fait qu'elle en arrive là, je doute que la solitude soit une explication suffisante, en tout cas ça ne me convaincrait pas x)

Petit bémol sur un passage :
"il se détacha de plus en plus de ses sensations et assista à la scène comme un spectateur extérieur. Pourtant, chacune des caresses de son amante le griffait et chacun de ses baisers lui brûlait la peau. Il avait la sensation de vivre un cauchemar interminable." --> sur le fond, c'est une bonne description des sensations que peut ressentir une victime de viol, néanmoins je trouve que ça manque peut-être d'élégance ? Ça sonne comme un témoignage très factuel lu dans un article qui parle du phénomène de sidération, mais pas trop comme une narration d'un roman tu vois ? Sachant que les autres sensations et sentiments sont si bien décrites et de manière plus subtile et jolies, ça m'a frappée un peu ! Donc voilà je ne sais pas ce que tu peux faire de cette info, ce n'est bien sûr que mon ressenti mais je te le partage :)

Cette fois-ci j'arrête je pense xD
Merci pour cette lecture et à bientôt ;)
Edouard PArle
Posté le 07/06/2024
Coucou Conts !
"Bon bah voilà, toutes mes craintes sont confirmée x) Ah non, sauf la prostitution de Jolyn (yay super xD)." ahahah tu es toujours trop pessimiste
"Et on le voit venir aussi, malheureusement, c'est ce qui le rend encore plus terrible." c'est le but, tant mieux si ça fonctionne.
"Elle est vraiment dérangée malheureusement. je me demande bien ce qui a fait qu'elle en arrive là, je doute que la solitude soit une explication suffisante, en tout cas ça ne me convaincrait pas x)" Clairement. Après, c'est pas forcément ce que je vais creuser par la suite. L'idée c'est plutôt de se concentrer sur les conséquences pour Ewannaël.
Je note ton ressenti mais j'avoue que je suis un peu surpris. Tu aurais des suggestions pour ce passage ?
Merci beaucoup de ton retour,
A bientôt !
Contesse
Posté le 18/06/2024
Alors, je ne crois pas qu'on puisse dire que je suis pessimiste xD Bon toutes mes pires ne se sont pas réalisées mais... une bonne partie si quand même xD
Ah bon tu vas pas écrire un préquel sur Armen et son passé infiniment trouble qui l'a poussée à faire des trucs vraiment pas cool à une famille d'immigrés dépendante d'elle ?? Je suis sous le choc :O (non je rigole je comprends ahah, même si je suis pas contre l'idée x))

Hm... Je ne sais pas trop comment expliquer mon ressenti. Je trouve que c'est + journalistique que littéraire. J'ai l'impression de lire des témoignages de gens interrogés qui veulent te faire comprendre le processus de sidération, mais pas te le faire VIVRE tu vois ? Genre OK, il s'éloigne de son corps, il voit la scène de l'extérieur, mais pour quelqu'un qui ne l'a pas vécu, je pense que c'est difficile d'imaginer avec juste ces termes-là. Donc concrètement qu'est-ce qu'il ressent ? Est-ce qu'il se sent engourdi ? Il a l'impression que son cerveau est anesthésié, gelé ? Ses membres sont figés, comme coulés dans le béton ? Sa vision est floue, lointaine, voilée ? Sa bouche est sèche, sa gorge enrouée, nouée ? etc. Bon là je dis n'importe quoi hein, je sais pas du tout ce qu'il ressent Ewan (justement), mais ce sont des exemples de symptômes physiques. Bref, qu'est-ce qu'il ressent concrètement dans son corps, qu'est-ce qui fait qu'il se détache de son corps, de manière plus précise et plus concrète ?
J'espère que ça t'aide ^^ Si jamais, hésite pas à venir en discuter sur Discord, ce sera plus simple peut-être :)
MrOriendo
Posté le 31/05/2024
Hello Edouard !

Quel chapitre ! Il apporte malheureusement la confirmation de tout ce que l'on craignait jusqu'à présent, et d'une manière poignante. On ne peut que s'émouvoir du destin terrible de cette famille et éprouver de la colère à l'égard d'Armen qui les manipule et les exploite de cette manière. Le titre du chapitre est bien choisi, car la colère du lecteur fait écho à celle ressentie par Ewannaël.

Au plaisir,
Ori'
Edouard PArle
Posté le 07/06/2024
Coucou Ori !
Oui, malheureusement les choses se gâtent... Dur de voir comment ils vont s'en sortir.
Content que le titre de chapitre t'ait paru judicieux !
Merci de ton comm'
Au plaisir !
Arod29
Posté le 11/05/2024
Salut Edouard!!
Quel chapitre! On sentait qu'Armen était louche mais c'est une manipulatrice de haut vol!
Et la pauvre Jolyn qui trime avec Edenn dans les mines.
Tu ne les ménages pas même si je suis mal placé pour dire ça! ;-)
Quand Jolyn apprendra ce qui se passe entre Ewannaël et Armen, est ce que leur couple survivra?
C'est toujours bien mené et très agréable à lire!
Merci
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Arod !
Oui, elle boxe dans la catégorie poids lourd en terme de manipulation. Jolyn n'est pas mieux lotie que son mari. Et oui, les pauvres n'en ont pas fini de baver avec moi...
Un potentiel éclatement de leur couple, voilà une idée intéressante. Qu'en penses-tu ?
Merci de ton commentaire !
A bientôt !!
Saskia
Posté le 10/05/2024
Coucou Edouard !

C’est encore moi qui ne décroche plus de ton roman. XD

J’ai tellement éclaté de rire en lisant le premier paragraphe ! C’est horrible en vrai ce qui se passe, mais quand au chapitre précédent j’évoquais Armen subtilisant son bateau, je pensais pas qu’elle allait vraiment le faire ! XD Apparemment si ! Elle est vraiment tordue. Mais c’est pas plus mal en fait de rire un bon coup avant de plonger dans la tragédie du reste du chapitre.

Ewannaël a finalement vu le vrai visage d’Armen et c’est horrible. Faut pas se fier à son allure de vieille dame, c’est vraiment une sadique celle-là. A lui faire du chantage, menacer ses enfants… Elle a très bien cerné que sa famille était son point faible et qu’elle pouvait s’en servir contre lui, pour le soumettre à sa volonté. Le pauvre Ewannaël ne peut rien contre elle puisque sa vie et celles des siens en dépendent. C’est très violent et en même temps très réaliste. Maintenant, même s’il ne dira rien, j’espère que Jolyn va finir par découvrir ce qui se passe. Il ne va pas s’en sortir tout seul.

Juste un détail : « Elle avait de beaux cheveux blancs, fins et soyeux, qui avaient dû enflammer bien des cœurs. »
> Lors de leur rencontre dans le magasin, elle avait les cheveux teintés de noirs. Faut que tu te décides entre les deux.

Au moins, Jolyn a enfin avoué ce qu’elle fait de ses journées. C’est horrible ça aussi. Les pauvres, à risquer leur vie tous les jours dans des tunnels sombres, c’est pas une vie… Encore pire pour Edenn qui est très jeune. (Mais pourquoi on n’a jamais entendu parler des taches noires avant maintenant ? Jusque-là moi je me disais que c’était pas possible que ce soit des mines, justement parce qu’ils avaient l’air propres !)

L’optimisme de Jolyn est admirable, mais je suis assez dubitative sur le fait qu’ils puissent partir pour Losival dans quelques semaines. A mon avis, Armen a concocté un plan machiavélique pour les retenir auprès d’elle le plus longtemps possible et ils sont pas prêts de s’en dépêtrer. Déjà, rien que le prix que ça coûte d’aller là-bas n’est pas clair… Au chapitre précédent, Armen a laissé entendre à Ewannaël que ça pouvait prendre plusieurs années pour réunir la somme. Et maintenant, seulement quelques semaines suffiraient ? Je reste persuadée qu’Armen leur agite cette perspective sous le nez pour les amadouer, mais qu’ils ne sont pas prêts d’y aller. Cette ville existe-t-elle seulement ? Je ne crois plus rien de ce qu’Armen leur raconte de toute façon, elle ment comme elle respire.

C’est terrible quand même de se dire qu’avant leur fuite, Faè était en danger, mais tout le reste de la famille allait bien. Maintenant c’est l’inverse, tout le monde va mal, sauf Faè qui s’en tire miraculeusement bien. En tout cas pour l’instant. On ne sait même pas s’ils vont tous s’en sortir vivant… (stp Edouard, ai pitié de tes personnages et ne tue aucun d’eux quatre, c’est trop)

Le seul point positif, c’est qu’Ewannaël et Jolyn commencent à parler un peu la langue locale. Du coup il y a peut-être moyen qu’ils communiquent leur détresse à quelqu’un d’extérieur et reçoivent de l’aide. Même si les habitants de Maëlval ont l’air très égocentriques, il doit bien y avoir quelqu’un de bienveillant par ici ! Mais peut-être qu’Armen leur apprend des erreurs de mots ou de prononciation pour les embrouiller, ce serait bien son genre… Elle est tellement horrible qu’on peut s’attendre à tout avec elle.

Et voilà, j’ai terminé ma lecture. Quelle tristesse qu’il n’y ait plus de chapitres disponibles ! C’est que je suis fan moi maintenant. Ce roman est des plus palpitants, avec des personnages super attachants et aborde pleins de sujets intéressants. Je vais mourir d’impatience à me demander comment la petite famille va faire pour s’en sortir !
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Saskia !
Pour le coup, tu avais vu juste, bien joué ! En plus, c'est un paragraphe que j'ai ajouté après avoir fini le chapitre pour enlever la possibilité de fuite à Ewannaël et Jolyn.
Oui, le vrai visage d'Armen n'est pas beau à voir. Elle manipule facilement la famille, qui est à présent complètement dépendante d'elle. Malheureusement, tout ce passage de l'histoire s'inspire de témoignages et vécus bien réels...
Bien vu, j'ai tout accordé au blanc !
Hmm oui, il y a peut-être moyen de mettre un indice sur les taches plus tôt. J'ai pas trop insisté dessus pour laisser peser le mystère mais du coup la mine peut sembler venir de nulle part. Je vais y réfléchir.
"Cette ville existe-t-elle seulement ? Je ne crois plus rien de ce qu’Armen leur raconte de toute façon, elle ment comme elle respire." La question mérite d'être posée... Et oui, aucun moyen de savoir ce qui est vrai ou non.
"C’est terrible quand même de se dire qu’avant leur fuite, Faè était en danger, mais tout le reste de la famille allait bien. Maintenant c’est l’inverse, tout le monde va mal, sauf Faè qui s’en tire miraculeusement bien." Oui, c'était mon but de retourner complètement le spectre du danger. Ca rend l'état émotionnel des personnages beaucoup plus complexes. Leur départ provoque plein de choses négatives mais en même temps, il sauve Faè. Donc très difficile pour eux de complètement le regretter.
"(stp Edouard, ai pitié de tes personnages et ne tue aucun d’eux quatre, c’est trop)" Tes prières sont entendues mais ne te promet rien^^
Ca fait trop plaisir de lire ce dernier paragraphe !! Ne t'inquiète pas, j'ai plusieurs chapitres d'avance et je les poste peu à peu sur PA (environ 1/semaine) J'espère que la suite te plaira tout autant !!
A bientôt (=
Saskia
Posté le 18/05/2024
Coucou Edouard !

Pour la mine... Je pense que le mystère fonctionne très bien dans le chapitre 4, quand Ewannaël et sa famille croisent des gens allant vers les montagnes sans comprendre ce qu'il se passe. Par contre, dans le chapitre 5, quand Jolyn et Edenn reviennent très tard se coucher, c'est là que ça coince. Pour garder une certaine cohérence, après avoir passé la journée à la mine, ils devraient être sales et vouloir se laver. Du coup c'est étrange qu'Ewannaël ne remarque rien de tout ça. Même sans parler de taches noires, là il ne les a même pas vu sortir de la salle de bain quoi... Et ça fait que la révélation de la mine au chapitre 6 semble un peu sortir de nulle part oui.
SagaLee06
Posté le 09/05/2024
Mon dieu, ce chapitre m'a retourné.

J'ai bien fait d'écouter mon instinct, Armen est une prédatrice doublé d'une manipulatrice ! Mais qu'as-tu fait à notre pauvre Ewannaël, ça me donne envie de pleurer ! 😭 (Ta plume aide beaucoup, c'est d'autant plus cruel !) La scène est d'une telle violence physique (je ne sais pas si on peut prononcer le mot en "v" sur la plateforme), on souffre avec le héros.

J'ai tout de même quelques remarques à te faire :

1) Les nombreux pronoms interrogatifs cassent quelques fois le rythme de tes phrases, c'est dommage car ta plume est de base fluide et agréable à lire, je me permets de te donner le conseil d'arranger tes phrases en enlevant certains d'entres eux. Ça reste bien sûr une suggestion !

2) « Une étrangère qui dormait plutôt que de passer du temps avec lui, qui le quittait toujours à l’aube en refusant de lui dire ce qu’elle allait faire. » —> J’aurais enlevé un pronom interrogatif, plutôt formulé de cette façon : « Une étrangère qui dormait au lieu de passer du temps avec lui, elle le quittait toujours à l’aube en refusant de lui parler de son travail. » Mais peut-être n’est-ce pas ce que tu veux dire ?

3) « À chaque fois qu’il essayait de sa cacher » —> « se cacher », non ?

Encore une fois, j'ai hâte de le lire la suite, même si ça me tord l'estomac rien que de penser à la cruauté dont Ewannaël est la cible 😭
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Sagalee !
Ca me fait plaisir que ce chapitre t'aie touchée à ce point. Celui-ci et le suivant sont un des pics du roman en terme d'intensité dramatique.
Oui, le pauvre Ewannaël est dans un terrible bourbier.
Oui, je pense que je vois ce que tu veux dire. Pour le coup, j'aime bien mon effet de répétition en "qui" mais je pense que c'est un procédé dont j'abuse un trop. Je ferai gaffe en relisant.
"même si ça me tord l'estomac rien que de penser à la cruauté dont Ewannaël est la cible 😭" Courage ! Espérons que le destin (ou l'auteur xD) sera plus clément avec Ewan dans le futur !
Merci de ton retour !!
A bientôt (=
Maëlys
Posté le 09/05/2024
On se doutait de ce qu'Armen allait faire, mais c'est quand même terrible à lire... J'imagine que tout ne va pas être aussi simple que Jolyn l'explique mais ne fais pas trop souffrir tes lecteurs 😭
Hâte de lire la suite, comme toujours
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Maëlys !
Oui, je n'épargne pas le lectorat sur ce passage du roman... Des jours meilleurs viendront (enfin, espérons-le ^^).
Merci de ton commentaire !
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