Chapitre 5 : L'exclu

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Ewannaël ne parvint à dormir que lorsque le ronflement de Jolyn résonna à ses oreilles. Ce bruit familier le rassurait dans un environnement complètement nouveau. Armen avait installé deux matelas à côté du lit où sommeillait Faè. Quant à Edenn, ses deux parents l’avaient couché avec eux sans qu’il n’esquisse un mouvement, assommé par la fatigue. Son père aurait aimé pouvoir aussi trouver le repos. Malheureusement, il ne put que sombrer dans un état de demi-conscience, perturbé par d’étranges rêves, où se mêlaient nostalgie d’un passé perdu et peur d’un futur inconnu. Ewannaël se réveillait souvent, et caressait le dos de sa femme pour s’assurer de sa présence.

Cependant, au moment de répéter une nouvelle fois ce geste, sa main ne trouva que du vide. Il se redressa en sursaut, cherchant des yeux Jolyn dans l’obscurité. Malgré sa fatigue, il constata aussitôt sa disparition, ainsi que celle de son fils. Faè dormait toujours dans son lit à barreaux surélevé, avec une tranquillité inhabituelle. Ewannaël s’apprêtait à courir hors de la pièce pour aller chercher les siens quand il aperçut une tasse et un pain en croissant de lune, posés sur une chaise. Cette vision lui rappela qu’Armen devait emmener Jolyn et Edenn voir son ami pour un travail. Cette pensée le rassura, même s’il n’appréciait guère savoir son fils parti pour un lieu inconnu. Même s’il était avec sa mère, il ne put s’empêcher de s’inquiéter.

Après un regard méfiant, Ewannaël prit une gorgée dans sa tasse. Cette fois, le thé avait eu le temps de refroidir. Le goût le surprit au premier abord mais n’avait rien de désagréable et il but à nouveau. Ensuite, il croqua dans le croissant doré avec retenue. La saveur du beurre chaud, jusque-là inconnue à ses papilles, le ravit au-delà de l’entendement. Jamais il n’avait savouré un aliment d’une telle qualité. Il dévora le reste avec délice, se léchant même les doigts. Après avoir reposé sa tasse, Ewannaël poussa la porte de la chambre et descendit l’escalier. Le craquement des planches le fit sursauter et il se tint à la rampe, peu rassuré par la descente.

En arrivant dans le hall d’entrée, il s’étonna de découvrir une fourrure familière près de la porte. Le chien qu’il avait nourri la veille dormait replié sur lui-même, presque invisible dans la pénombre. Ils l’avaient pourtant laissé dans la rue en entrant.

— Tu es tenace, toi. Je n’aurais pas cru que tu nous suivrais jusqu’ici.

L’animal ne réagit pas et Ewannaël se dirigea vers le salon. Après tant de découvertes, entrer dans une pièce familière lui fit du bien. Il prit place sur le même fauteuil que la veille, ferma à nouveau les yeux. Quand il les rouvrit, ce fut à nouveau la photographie de famille installée en face de lui qui happa son attention. Son observation fut cependant interrompue par le bruit de la porte. Armen apparut dans l’entrée, vêtue d’un long manteau noir avec des plumes sur les manches. S’il se garda bien de le dire, Ewannaël trouvait sa tenue très excentrique.

— Bonjour, Ewannaël.

— Bonjour, Armen. Où sont Jolyn et Edenn ?

— Ils travaillent chez un ami, comme je l’ai dit hier.

— Que font-ils ?

— Je ne sais pas exactement, tu demanderas à ta femme. Mais ne t’inquiète pas pour eux, ils reviendront avant le coucher du soleil en pleine forme. Et la petite, elle dort encore ?

Ewannaël fut légèrement intrigué par le manque d’assurance de la réponse d’Armen. Sa question visait plus à détourner la conversation plutôt qu’à obtenir une information.

— Oui. Le voyage l’a épuisée.

— C’est bien normal. Toutes ces émotions, à son âge…

— Quel service voulez-vous que je vous rende ?

— Oh, ne te presse pas tant, nous avons le temps. J’imagine que tout doit te sembler nouveau ici, si tu veux, je peux répondre à tes questions.

D’abord surpris, Ewannaël demanda :

— Quel est cet objet sur le mur ? Il reflète mon visage, comme de l’eau.

— Un miroir. C’est fait de verre, une matière obtenue en chauffant du sable à très haute température.

— Du sable ? Qu’est-ce que c’est ?

La surprise s’était muée en curiosité. Une envie de connaissance dévorante qui ramenait Ewannaël en enfance. Chaque réponse d’Armen généra de nouvelles interrogations et les questions s’enchaînèrent. Les évidences de cette époque constituaient à ses yeux d’extraordinaires révolutions technologiques. Il était comme Edenn, assoiffé de découverte, de compréhension d’un monde complexe. Leur conversation ne s’interrompit qu’au cours de rares silences, le temps qu’Ewannaël assimile les informations qu’on lui livrait. Armen s’était adossée au bord d’un fauteuil et répondait d’une voix posée, ravie par la curiosité de son invité. Du moins, jusqu’à ce qu’il la questionne au sujet des montagnes.

— Quand nous marchions dans la ville hier matin, beaucoup de gens marchaient vers la montagne. Ils avaient tous le même vêtement, partaient tous à la même heure. Qu’allaient-ils y faire ?

Armen tourna le visage vers la gauche pour dissimuler sa réaction surprise. Elle souffla avant de répondre d’une voix morne :

— Ils vont travailler. Il y a beaucoup à faire là-bas.

— Quoi ?

— Tu leur demanderas.

Armen avait répondu d’une voix si sèche qu’Ewannaël se garda bien d’insister. Il désigna la photographie qui le fascinait depuis la veille et demanda :

— Ce sont vos parents ?

Cette question détendit la vieille femme, qui rit en silence, comme après une réaction naïve. Elle se leva et alla chercher la photographie, puis vint s’asseoir à côté de son interlocuteur pour approcher le cadre de ses yeux. Le rayon de soleil dans leur dos éclairait davantage leurs émotions. Ewannaël vit dans l’expression crispée du père une réaction malaisée au contact de son épouse, qui se s’en était pas rendue compte. La fille à la robe grise lui parut triste, distante de son petit frère ou de sa petite sœur.

— Non, mes parents n’ont jamais eu accès à la photographie. C’est moi avec mon ancien mari et mes enfants.

— Votre ancien mari ?

— Nous nous sommes séparés il y a quinze ans.

Une telle idée paraissait inconcevable à Ewannaël qui répondit en haussant les sourcils :

— Pourquoi faire ?

— On ne se voyait déjà presque pas entre mes expéditions d’interprète et son travail. On ne s’aimait pas et les enfants étaient partis. C’était une évidence.

— Quelle tristesse.

— Au contraire, c’était un soulagement. J’ai pu avoir cette maison et de quoi vivre sans souci jusqu’à la fin de mes jours.

— Vous ne le voyez plus ?

— Non. Quand on s’est connus, il s’est servi de moi comme d’une parure exotique pour se faire remarquer. Après qu’il soit devenu conseiller du Chios, je n’étais plus qu’un fardeau dont il fallait absolument se débarrasser. Je crois qu’il a été encore plus heureux de notre séparation que de sa promotion.

— Qu’est-ce que le Chios ?

— Une sorte de chef, choisi par une assemblée de Losival. Comme la cacique de nos villages.

L’évocation de la cacique rappela à Ewannaël sa mère. Elle avait obtenu ce rang peu après la mort de son père, et il n’avait fait que la rendre plus malheureuse. Le pêcheur avait depuis associé le pouvoir à une malédiction.

— Et vos enfants, ils vivent où ?

— Ils travaillent haut placés à Losival, dans la plus belle ville du monde. Mon fils est architecte, ma fille juriste. J’imagine que tu ignores ce que signifient ces mots, je te l’expliquerai un autre jour.

— Ils reviennent vous voir ?

— Cela fait des années qu’ils ne sont plus venus. Ils font leur vie, je fais la mienne. Les places de bateau sont chères et le trajet long jusqu’ici. Et je n’ai plus l’âge d’aller à Losival. Même si je le regrette souvent, c’est un endroit merveilleux.

— Qu’est-ce qu’il y a de si extraordinaire ?

— Tout est mieux là-bas. Il y a des bâtiments merveilleux, une gastronomie fantastique, des écoles et des usines, des rues immenses, des foules dans les places…

— Comment accueillent-ils les étrangers là-bas ?

— Il y a des gens venus des quatre coins du monde. C’est un endroit d’accueil, où tout le monde à sa place. Quand j’y suis arrivée pour les études, je me suis fait de nombreux amis. En te parlant, beaucoup d’images me reviennent en tête : les fêtes, les soirées tardives, les concerts et surtout les immenses plages de sable, ensoleillée trois quarts de l’année. Cette époque de ma vie me manque.

La voix nostalgique d’Armen acheva de convaincre Ewannaël que Losival était une ville à part. Ce fut à ce moment qu’émergea pour la première fois dans son esprit l’idée de partir vivre là-bas avec les siens. Ils ne pouvaient éternellement rester chez Armen et Maëlval leur avait déjà trop signifié qu’ils n’étaient pas les bienvenus. Cette pensée fugace alla se ranger dans un coin sombre de son esprit, prête à ressurgir à l’avenir.

— Si cette ville est si parfaite, pourquoi tout le monde ne vit pas là-bas ?

— La plupart des gens qui sont ici préfèreraient, j’en suis sûre. Mais ils n’ont pas eu le choix. Losival a besoin des ressources produites ici pour continuer d’exister. On a envoyé beaucoup de personnes ici en leur promettant un beau travail et un retour prochain. Sans leur dire qu’ils n’auraient pas les moyens pour revenir avant des années.

— Cela coûte beaucoup de pièces ?

— Cent yuhvera, c’est l’équivalent de dix-mille pièces comme celle-ci.

Armen sortit alors une pièce semblable à celle qu’Ewannaël avait possédé quelques heures la veille. Il en eut le vertige. Dix-mille était un nombre qu’il n’avait jamais eu à utiliser dans sa vie de pêcheur.

— Combien Jolyn va rapporter de pièces comme ça ce soir ?

—Ça dépend. Normalement huit mais si elle mange là-bas, plutôt trois ou quatre. 

— Elle devra tant donner pour qu’on reste ici ?

— Non, tes services me suffiront amplement.

En prononçant ces mots, la vieille dame lança à Ewannaël un sourire qu’il ne sut interpréter. Il profita de sa bonne humeur pour lui demander :

— Pouvez-vous m’apprendre les mots du langage d’ici ?

— Avec plaisir. Tu connais déjà des mots ?

— Les gens d’ici disent Tùn nonrak pour se saluer.

Armen acquiesça et lui fit répéter plusieurs fois jusqu’à ce qu’il acquière la prononciation correcte. Puis elle lui enseigna quelques nouveaux mots. Elle lui montra les maëli qui volaient au-dessus du port et avait donné leur nom à la ville, lui expliqua que l’objet rectangulaire où il y avait son reflet avait un des noms les plus simples à retenir de la langue, le premier qu’elle avait appris en arrivant dans la ville des mouettes : dà. Une syllabe simple qu’Ewannaël dut néanmoins répéter une dizaine de fois pour acquérir sa prononciation.

— Pour dire la table, nous avons plusieurs mots selon sa taille et sa forme. Celle-là est une crinsôr.

Armen avait pris le poignet de son interlocuteur pour lui faire caresser la crinsôr. Ewannaël se laissa guider, peu gêné par le contact physique. La table était faite d’une matière froide et blanche agréable au toucher. La vieille femme lui fit ainsi découvrir les noms et textures de tous les objets environnants, se serrant de plus en plus contre lui. Elle alla même jusqu’à s’asseoir sur ses genoux en lui caressant les cuisses. Ewannaël y vit une nouvelle étrangeté de Maëlval. Malgré son âge, Armen pesait un certain poids et la position choisie était bien inconfortable pour son porteur. Mal à l’aise, il regarda sa vieille main ridée aller le long de sa tunique, avec une intensité qu’il avait jusque-là seulement connue avec Jolyn. Il resta cloué sur ses appuis, incapable de réagir aux gestes de son hôte. Heureusement, elle s’en lassa et reprit sa place sur le fauteuil.

— Le cours de langue est fini pour aujourd’hui, annonça-t-elle abruptement. On reprendra demain.

Elle se leva et retourna vers la cuisine, laissant Ewannaël médusé. Il était incapable d’interpréter ce qui venait de lui arriver mais son cœur battait la chamade et il avait chaud. Il se leva puis monta à l’étage, autant pour s’occuper de Faè que pour fuir un potentiel retour d’Armen.

 

Même au retour d’expéditions maritimes risquées, Ewannaël n’avait pas été aussi heureux de revoir son épouse. Jolyn revint tard, après la tombée de la nuit, tenant un Edenn presque déjà endormi. Son père s’occupa de le coucher avant d’aller rejoindre sa femme sur les matelas qui formaient leur lit conjugal. Il commença à lui caresser les cheveux d’une main, lui massant l’épaule de l’autre. Son épouse ne réagit pas, déjà embarquée sur la voie du sommeil. Il s’allongea à regret à ses côtés en lui demandant :

— Comment c’était ?

— Ça va. Il faut que je dorme, je repars tôt demain. 

— Qu’est-ce que tu as fait ?

— Laisse-moi dormir, bougonna Jolyn.

Elle joignit les actes à la parole, sombrant juste après avoir fermé les yeux. Cette réaction inhabituelle de son épouse choqua Ewannaël. Il la mit sur le compte de l’épuisement et s’endormit à son tour, espérant en apprendre plus au réveil. Malheureusement, lorsqu’il se redressa après quelques heures de sommeil, son épouse était déjà levée. Il était presque certain qu’il était plus tôt que la veille. Une fois encore, Edenn était partie avec elle. Faè était réveillée et observait son père en se tenant à quatre pattes. Elle avait les joues encore humides, ce qui signifiait que Jolyn venait seulement de l’allaiter. Peut-être n’était-elle pas encore partie.

Ewannaël se leva péniblement et, après un sourire à Faè, dévala les escaliers. Malheureusement, la porte d’entrée était déjà close et il gémit de dépit. Le temps qu’il passait habituellement avec Jolyn et Edenn au réveil lui manquait déjà. Le chien était allongé dans l’entrée, comme la veille, avec des osselets blancs près du museau. Il aboya en entendant Ewannaël arriver, ravi de cette compagnie. Son visiteur s’en amusa et lui caressa le museau. L’animal se redressa sur ses pattes arrière, s’appuyant sur le torse de son compagnon de jeu.

Ses jappements de plaisir firent accourir une Armen irritée. Elle ne prit pas la peine de saluer Ewannaël et se plaignit du bruit :

— Fais le taire, je suis en train de dormir !

— Excusez-moi. Je pensais que vous étiez partie avec Jolyn.

— Non, mon ami s’occupe de la conduire. D’où vient cet anies ? L’avez-vous amené avec vous en bateau ?

Content d’apprendre le nom de l’animal, Ewannaël tenta de le répéter. Cependant, le regard noir d’Armen l’encouragea à répondre à sa question :

— Non. Nous l’avons trouvé dans les rues le soir de notre arrivée. Je lui ai donné à manger et depuis, il nous suit partout.

Cette réponse horrifia la vieille dame, qui fit un pas en arrière. Elle jeta un regard hostile à l’animal, comme s’il venait de la mordre. Puis elle cria :

— C’est un anies errant ! Il faut le chasser tout de suite !

— Pourquoi ? s’étonna Ewannaël, stupéfait.

— Ces animaux sont interdits ! Ils portent la maladie avec eux ! Dégage-le !

Depuis toujours attaché aux animaux, si rares dans sa terre de naissance, Ewannaël ne put obéir. Il voyait un chien inoffensif et joueur, qui n’avait besoin que d’être lavé et nourri pour redevenir présentable. Voyant qu’il ne s’exécutait pas, Armen insista d’une voix doucereuse :

— Les anies traînent dans des rues mal famées et vivent dehors toute l’année. Ils mangent des aliments nauséabonds et transmettent des maladies mortelles. Si tu le garde, il pourra contaminer tes enfants. Et si jamais on découvre qu’il y a un anies dans cette maison, je pourrais être punie et vous seriez aussitôt chassés de cette ville. Regarde comme il est maigre, il ne pourra de toute façon pas survivre longtemps.

Son discours étonna Ewannaël. Les raisons pour lesquelles il prenait en pitié l’animal étaient les mêmes que celles invoquées par Armen pour le chasser. Si on avait tenu ce discours dans sa maison, il aurait répliqué sans hésitation. Cependant, sa vie et celles des siens dépendaient de l’accueil d’Armen. En entendant ses menaces sous-jacentes, il prit peur. À regret, il alla caresser le chien et commença à l’attirer vers la sortie. Armen ouvrit la porte et la bête le suivit sans se douter de rien. Ewannaël joua sans entrain jusqu’à se retrouver dans la rue.

Une brise fine mouillait le pavé et le ciel était couvert de nuages imposants qui promettaient un orage. La mort dans l’âme, Ewannaël jeta le morceau de tissu avec lequel ils jouaient aussi loin que possible. Il rentra le dos courbé, laissant Armen refermer derrière lui. La vieille femme poussa le verrou et le chien trouva en revenant une porte close. Il aboya, commença à griffer la porte. Ewannaël demeura prostré à l’intérieur, seulement séparé de l’animal par quelques mètres. Il n’avait qu’à tendre la main pour l’accueillir au sec mais n’en fit rien.

Les gémissements se turent finalement et l’anies partit. Le silence qui suivit bouleversa Ewannaël. Toute possibilité de revenir en arrière avait disparu. Il ne put s’empêcher de comparer le rejet de l’animal avec la réaction des gens du port lors de leur arrivée. Même après avoir connu cet insupportable sentiment d’exclusion, il l’avait infligé à un autre. Il se promit de ne plus jamais commettre un acte si condamnable.

Cette nuit-là, tout en berçant Faè à côté de Jolyn et Edenn endormis, il entendait encore les gémissements du chien, ses grattements sur la porte. Il l’imaginait couiner, trempé par la pluie, seul dans les rues sales. Ces visions le poursuivirent jusque dans ses cauchemars.

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Nightbringer
Posté le 30/06/2024
Coucou !^^
Je me replonge avec beaucoup de plaisir dans ton univers. :) J'avoue que j'avais quelques réticences au chapitre précédent, mais finalement ce nouveau chapitre me donne envie de lire la suite !
Je serai donc bref (dans ma mesure) afin de pouvoir découvrir le chapitre suivant rapidement haha :))

AU FIL DE LA LECTURE :

“Même s’il était avec sa mère, il ne put s’empêcher de s’inquiéter.”
→ c'est un détail, mais je trouve que ta phrase donne l’impression que les deux “il” sont la même personne… Peut-être qu'il faudrait changer un peu la formulation, par exemple : “Même s’il le savait avec sa mère, il ne put s’empêcher de s’inquiéter.”

“— Comment accueillent-ils les étrangers là-bas ?
— Il y a des gens venus des quatre coins du monde. C’est un endroit d’accueil”
→ Je relève juste une petite répétition entre “accueillent” et “accueil”, je pense qu'il est possible de trouver un autre mot pour le verbe... Mais ce n'est à nouveau pas grand chose.

“C’est un endroit d’accueil, où tout le monde à sa place.”
→ a

“Elle lui montra les maëli qui volaient au-dessus du port et avait donné leur nom à la ville”
→ avaient donné
→ ça fait un peu penser au Latin ce pluriel haha, mais la sonorité de la langue que tu as inventée n’a pourtant rien à voir, j'aime beaucoup.^^

“Une fois encore, Edenn était partie avec elle.”
→ parti

COMMENTAIRE :
J'ai trouvé ce chapitre vraiment fluide, le rythme engageait bien dans la lecture et donnait envie de poursuivre. Le choix des informations que tu dévoiles est bon, juste assez pour inquiéter atrocement le lecteur (alias moi-même), mais si peu qu'on s'inquiète de ne pas savoir ce qui nous inquiétera plus encore.

J'ai vu dans un commentaire antérieur une remarque concernant la réaction d'Ewan face à Armen, et personnellement, je tiens à dire que je trouve son comportement réaliste face à cette situation. Comme tu le dis, c'est sa seule opportunité de sauver sa famille, et son attitude montre justement son sacrifice et une maîtrise de lui-même qu'il utilise afin de maintenir ses proches en sécurité.
Au sujet des gestes d'Armen, je te rejoins aussi, car ce que j'ai pu ressentir en lisant le passage, c'est qu'Ewan ne savait pas comment réagir face à elle, tout d'abord pour les raisons énoncées à l'instant, mais aussi simplement parce qu'il n'a pas connaissance des us et coutumes de la ville. Il ne sait donc pas comment réagir, puisqu'il ne sait pas ce que signifient les gestes d'Armen aux yeux des habitants locaux, et que, pareillement, il ne sait pas ce que représenterait un rejet de ces gestes, toujours du point de vue des habitants de Maëlval.

Que dire de plus... Ah, oui, je trouve que tu pourrais miser un peu plus sur les décors, les ambiances des différents lieux. En effet, on sent que tu mets beaucoup de soin dans les paragraphes introspectifs d'Ewan, pour réfléchir aux faits, aux évènements récents, au comportement de sa femme. Cependant je trouve qu'il manque de rapport au monde, à l'extérieur. Bien sûr, tu donnes des indications sur le décor, on se figure donc assez bien la maison, mais j'ai l'impression qu'avec un peu plus de subjectivité de la part d'Ewan sur son environnement, même si son attention se concentre sur quelques détails du décor, pourrait apporter beaucoup à ton texte. ;))

Voilà voilà, je crois que j'ai fait le tour, je m'en vais donc lire la suiteeeee avant de devenir folle haha
Nightbringer
Posté le 30/06/2024
*Je serai donc brève, pas bref^^' pardon, je suis trop maniaque pour laisser passer ça haha
Edouard PArle
Posté le 01/07/2024
Coucou Night !
Ecoute, ça fait plaisir si ce chapitre t'a redonné envie de lire les Yeux de la Nuit^^
Cool si la langue te plaît, je me suis bien amusé à inventer des mots xD
"mais si peu qu'on s'inquiète de ne pas savoir ce qui nous inquiétera plus encore." C'est bien tourné (=
Ok, merci de retour. C'est bien d'avoir un autre avis sur ces points parce que forcément je me questionnais encore à leur sujet.
Oui, c'est vrai que cette partie de roman est moins descriptive, comme je reste dans le cadre de la maison j'ai peut-être un peu trop pris l'ambiance comme acquise. Je me le note en point d'amélioration.
Merci beaucoup de ton commentaire !
A plus (=
Emma
Posté le 23/06/2024
bonjour Edouard,

Alors heu comment dire, c'est qui cette bonne femme ? et pourquoi Ewannaël reste-t-il sans rien faire lorsqu'elle essaie de profiter de lui en grimpant sur ses genoux ? ils ont beau ne pas parler la même langue, le langage du corps, lui, reste un langage universel, et ces codes là, tout le monde les comprends.

Je n'imaginais pas du tout Ewannaël doté d'aussi peu de caractère, pour moi c'est un farouche protecteur lorsqu'il s'agit de sa famille, et là, aucune réaction !
Je pense que tu passes un peu trop vite sur le déroulement des journées, ça serait bien qu'il trouve un moment pour parler à sa femme, même si les dialogues sont court, ça nous permettrait d'en savoir plus sur ce mystérieux travail, dans quel état d'esprit se trouvent Jolyn et de leur fils, au delà de leur immense fatigue.

Ce chapitre ne me dit rien qui vaille, j'ai l'impression qu'ils sont pas sortis de l'auberge, mais j'espère vraiment que notre héros va trouver une solution pour les sortir d'affaire. Ton roman a un côté angoissant mais je vais prendre ma courage à deux mains et filer lire le prochain chapitre

Je suis impatiente de te lire.
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 24/06/2024
Coucou Emma !
"le langage du corps, lui, reste un langage universel, et ces codes là, tout le monde les comprends." Ta remarque est intéressante et vraie dans une certaine mesure mais j'avoue que je ne te suis pas à 100%, pour moi il y a vraiment de grosses disparités sur les langages non verbaux selon les cultures. Ceci dit, il faudrait peut-être que je me renseigne.
Mais oui, Ewan sent le côté malsain de ces interactions mais il est en position de faiblesse face à la seule personne qui parle sa langue, qui puisse l'aider. Qui puisse aider sa famille. C'est d'ailleurs pour ça qu'il ne se pose pas en protecteur farouche. Il réfléchit aux conséquences que pourraient avoir ses réactions et devine que s'en prendre à Armen ne peut lui attirer que des ennuis.
Par contre, je suis d'accord, il faut sûrement développer davantage Armen et Edenn dans ce chapitre de transition.
Eh oui, tu l'as vu, ce chapitre n'est pas hospice d’événements très réjouissants...
"Ton roman a un côté angoissant mais je vais prendre ma courage à deux mains et filer lire le prochain chapitre" Content que tu t'accroches malgré tout (=
Merci beaucoup !
A bientôt (=
Cléooo
Posté le 10/06/2024
Ouh j'aime pas la maltraitance animale ça me fait trop mal au cœur :( je n'ai lu que d'un œil les dernières lignes, je suis trop sensible sur ce genre de chose.

Pour le reste :

"à détourner la conversation plutôt qu’à obtenir une information." -> j'ai trouvé cette phrase mal tournée. Qu'à "donner une information" m'aurait semblé plus logique que "obtenir". Armen ne cherche pas d'information, elle.

Petites coquilles : "qui se n’en était pas rendue compte" ; "alla sa ranger"

- "— Combien Jolyn va rapporter de pièces comme ça ce soir ?" -> je reviens en force sur la question de l'argent ! Comment sait-il qu'elle va rapporter des pièces ? Dans l'idée, Armen leur demandait de travailler contre le gîte et le couvert, elle ne leur a pas dit qu'ils gagneraient d'argent, si ?

Voilà pour ce chapitre. C'est assez sombre et j'ai une vraie appréhension au sujet du travail qui a été confié à Jolyn. J'ai hâte sans avoir hâte de savoir de quoi il s'agit... Sans compter le comportement inapproprié d'Armen envers Ewannaël qui laisse penser qu'elle a une bonne raison de vouloir envoyer Jolyn au loin...

Un bon chapitre en matière de malaisance en tout cas, parce que je le termine avec un vrai mauvais présentiment.

À bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 12/06/2024
Hello Cleoo !
Je comprends, j'avoue que ça m'arrange plutôt si ça concourt au sentiment de malaise général que je souhaite instaurer dans ce chapitre.
Les petites coquilles sont corrigées.
Yes, pas le tournant le plus gai du roman...
Merci de ton retour,
A bientôt (=
Contesse
Posté le 01/06/2024
NON MAIS EDOUARD ça va pas du tout ??!
Roh là là là mais c'est de pire en pire cette situation xD En fait cette vieille dame que tu nous faisais passer pour accueillante est terrifiante et méchante et. ARGH. Ca va pas du tout xD
Et Ewan est en train de se faire avoir et ça me... ARGH.
Qu'est-ce qu'elle a essayé de faire sur lui sur le canapé là ? Bon, trop de questions ça va pas du tout ahah
Et Jolyn qui ne veut pas dire ce qu'elle fait la journée... Bon j'espère que c'est pas de la prostitution (tu m'inquiètes avec tous ces red flag partout je m'imagine le pire maintenant x))
J'ai l'impression qu'on plonge lentement en enfer, que tout le monde le sait et le sent, sauf Ewan.
Son sentiment après avoir rejeté le chien m'a touchée. Les animaux c'est un peu mon point sensible et l'abandon dans la rue, ça m'a fait mal j'avoue ^^


Bon, hâte de voir ce que cette dérangée d'Armen nous réserve pour la suite hein x)
C'est une lecture de plus en plus inquiétant que tu nous donnes là x) donc sur ce à bientôt !
Edouard PArle
Posté le 07/06/2024
Coucou Conts !
Le coup de gueule de conts, quel plaisir ahah
Yes, là c'est la foire aux red flags xD Quant à voir s'ils vont vraiment vers l'enfer...
Tant mieux si l'abandon du chien est touchant. Espérons qu'il ne soit pas annonciateur de pire.
Merci de ton retour,
A bientôt !
Contesse
Posté le 18/06/2024
Alors oui, la suite m'a dit que oui, ils allaient bien en enfer lol.
"Espérons qu'il ne soit pas annonciateur de pire." Mdr pas besoin de faire semblant hein vu que j'ai lu la suite xD
MrOriendo
Posté le 31/05/2024
Hello Edouard !

Un chapitre à l'ambiance assez sombre mais qui se lit avec plaisir. Le personnage d'Armen m'inquiète de plus en plus, et son comportement vis-à-vis d'Ewannaël laisse entendre qu'elle pourrait solliciter des faveurs sexuelles bientôt. Idem pour le travail de Jolyn, on comprend bien sans que tu aies besoin de le dire qu'elle est probablement exploitée, qu'il s'agit d'un travail dur et peu payé où il faut trimer pendant des heures.
La séparation avec le chien est brutale et dévoile pour la première fois une facette du caractère d'Armen que l'on devinait jusqu'ici.

Hâte de découvrir la suite,
Ori'
Edouard PArle
Posté le 07/06/2024
Coucou Ori !
Yes, l'histoire s'assombrit un peu. Armen se fait de plus en plus menaçante.
Content que ce chapitre t'ait plu, merci de ton retour !
A bientôt (=
Erzsébet
Posté le 31/05/2024
¡Hola! Eduardo,

oui je sais, je poste un commentaire sur un chapitre suivant avant d'en mettre un ici, mais bon, on va pas chipoter.

Enfin moi si !

"J’aurais pas cru que tu nous suivrais jusqu’ici" la négation dans la langue française inclue un "n'" __ Je n'aurai pas cru.
Ta version est un langage parlé qui fait un peu tâche dans ton roman si bien écrit je trouve.

se bonne humeur ___ petite coquille : sa bonne humeur

Mais sinon, j'aurai préféré pour Ewannaël qu'il se fasse virer à cause d'un chien errant plutôt que de rester avec Armen !

Merci pour le nouveau chapitre
Edouard PArle
Posté le 07/06/2024
Coucou Erz !
Bien vu, j'ai corrigé les petites coquilles.
Ahah oui, c'était peut-être le moins pire xD
Merci beaucoup de ce retour !
A bientôt (=
Arod29
Posté le 11/05/2024
Hello Edouard!

Quel énigmatique et inquiétant personnage qu'Armen!
J'ai l'impression que la famille d'Ewannaël a quitté un peuple aux coutumes cruelles pour en rejoindre un autre qui n'a pas l'air très net non plus.
Les dialogues sont excellents. Bravo!
Petite remarque:
"— Tu est tenace, toi" Tu es.
A bientôt!
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Arod !
En effet, pas la personne la plus rassurante pour Ewannaël et les siens. Ils sont pas forcément tombés au meilleur endroit... Oui, au final il n'existe pas de peuple parfait, le nouveau monde qu'ils espéraient est un mirage.
Merci, top si tu les as appréciés !
Bien vu pour la remarque.
A bientôt !
Saskia
Posté le 10/05/2024
Salut Edouard !

J’enchaîne les chapitres ! L’ambiance de celui-ci est assez sinistre, mais parfaitement réussie.

« Je ne sais pas exactement, tu demanderas à ta femme. Mais ne t’inquiète pas pour eux, ils reviendront avant le coucher du soleil en pleine forme. »
> Les mensonges d’Armen ne s’arrangent pas. Un travail dont on revient en pleine forme ? Mais oui, bien sûr, on y croit… En face, Ewannaël commence à se rendre compte qu’il y a un truc qui cloche, mais c’est terrible comment il sous-estime le problème.

Étant donné la manière dont Armen esquive les questions sur les gens qui vont travailler dans la montagne, c’est clair qu’il y a des trucs pas très net qui se passent là-bas. Mais pour l’instant j’ai pas d’idée sur ce qu’ils fabriquent, donc bah je vais juste attendre tranquillement qu’Ewannaël découvre ce qu’il se passe. Je me demande juste si c’est l’ami d’Armen qui dirige tout ça et si c’est donc là-bas que sont envoyés Jolyn et Edenn. C’est difficile de savoir à ce stade.

Pour l’instant, je ne sais pas trop ce que je pense de la ville de Losival. Présenté comme ça, on dirait un peu un mirage. Ça a l’air très cher et compliqué de s’y rendre, et on ne sait pas si les informations d’Armen sont fiables. Si ça se trouve, elle cherche juste à donner une lueur d’espoir à Ewannaël pour qu’il se montre plus coopératif quand il va comprendre dans quel piège il est tombé, mais il n’a aucune chance d’y aller.
(En vrai, j’adore l’idée de la ville secondaire dont les ressources servent à faire vivre la capitale. J’ai un truc similaire dans mon propre roman XD)

Clairement, il vaudrait mieux que notre petite famille reprenne son projet initial : partir en bateau dans une direction au hasard, à la recherche d’un autre village plus accueillant.

Quoique, attend, je viens de penser à un truc horrible ! Comme Jolyn a parlé de leur bateau à Armen, cette vieille mégère pourrait très bien décider de fouiller le port pour le trouver et le revendre derrière leur dos. Je sais pas si c’est vraiment faisable vu il y a des centaines de voiliers dans le port… mais en même temps j’imagine que l’apparence de leur petit bateau doit détonner dans le lot. Ce serait l’idéal pour Armen : de l’argent tombé du ciel + l’impossibilité pour la famille d’Ewannaël de quitter la ville. Mais c’est sûrement moi qui me fait des films…

« Combien va-t-elle rapporter de pièces comme ça ce soir ? »
> Combien Jolyn va-t-elle (ça fait vraiment bizarre si tu cites pas son prénom)

Après bon, vu comment Armen s’assoit sur Ewannaël en lui caressant les cuisses et tout… Ça sent la demande de prostitution qui va lui tomber dessus dans pas longtemps. Ewannaël ne va clairement pas bien le prendre.

En plus, Jolyn et Edenn sont tellement épuisés en rentrant de leur travail mystère que ça en devient inquiétant…

Sinon, ça m’étonne pas trop qu’Armen déteste les chiens, elle est méchante de toute façon. Mais c’est triste qu’il soit foutu dehors et qu’Ewannaël en fasse des cauchemars… J’espère qu’on le reverra quand même ? Il pourrait roder autour de la maison et peut-être un jour mordre Armen…

Aller, je vais jeter un œil au chapitre suivant !
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Saskia !
En effet, l'histoire prend un virage moins sympa sur ces chapitres-ci... Yes le décalage entre la perception du lecteur et celle d'Ewannaël est assez terrible.
Très intéressant de lire tes questionnement sur les montagnes et Losival !
Oui, la meilleure idée à ce stage pour Ewan et sa famille serait de fuir, mais difficile dans leur position...
Ton hypothèse sur le bateau est très intéressante.
Oui, fin de chapitre assez triste. Est-ce que le chien reviendra se venger ? On croise les doigts XD
Merci de ton commentaire !
SagaLee06
Posté le 09/05/2024
Salut Edouard !

Je reviens lire la suite avec hâte, tu m'avais laissé sur ma faim l'autre fois !
Pour résumer mon avis, c'est un chapitre qui m'a fait froid dans le dos, déjà par le comportement très étrange d'Armen : tantôt agressive, tantôt tactile. Pardonne-moi de le formuler ainsi, mais elle a l'attitude d'un prédateur de part sa posture d'hôte (qui lui confère du pouvoir sur la situation d'Ewannaël et sa famille) et aussi comme personne issu du même peuple que le héros. Je redoute vraiment la suite, j'en ai la boule au ventre pour le père de famille 😕

Et puis, j'ai un mauvais pressentiment concernant la situation de Jolyn, on dirait que tu as fait prendre un destin possiblement tragique à cette famille. En même temps, il faut bien leur faire traverser des épreuves dans cette histoire, n'est-ce pas ?

Mis à part ça, j'ai quelques petites remarques (auxquelles tu peux porter attention ou non, bien sûr) :

1) « Cependant, alors qu’il répétait ce geste au moins pour la dixième fois, sa main ne trouva que du vide. » —> Tu peux enlever l’un des pronoms interrogatifs, ça alourdit ta phrase.

2) « — Tu est tenace, toi. » —> Vu que c’est à la deuxième personne du singulier, c’est plutôt : « Tu es tenace, toi. »

3) « Qu’est-ce que c’est que cet objet sur le mur qui reflète mon visage comme de l’eau ? » —> je l’aurais plutôt écrit comme ça : « Quel est cet objet au mur où reflète mon visage ? On dirait de l’eau. »

4) J’aurais simplifié cette phrase : « Leur conversation ne s’interrompit qu’au cours de rares silence, le temps qu’Ewannaël assimile les informations qu’on lui livrait. » parce que les pronoms interrogatifs alourdissent ta phrase, elle pourrait être plus fluide. Mais à toi de voir, ça reste une suggestion ! 😅

5) « Je crois qu’il a été encore plus heureux de notre séparation que de sa promotion. » —> Le sens de te phrase est correcte, mais comme tu as alourdit avec un pronom interrogatif, tu veux en virer un, ça donnerait quelque chose comme : « Je crois ne l’avoir jamais vu plus heureux de notre séparation que de sa promotion. »

6) « Il ne voyait qu’un chien inoffensif et joueur, qui n’avait besoin que d’être lavé et nourri pour redevenir présentable. » —> Je t’aurais suggéré d’enlever un « qui » ou « que » mais je me demande si c’est vraiment nécessaire. Sinon je l'aurais tourné de cette façon : "Il voyait en l'animal un chien inoffensif et joueur, dont le besoin n'était que d'être lavé et nourri pour redevenir présentable." Et encore, je trouve la fin de la phrase assez étrange.

Je continue ma lecture avec plaisir 😎
Edouard PArle
Posté le 17/05/2024
Coucou Sagalee !
Ravi de t'avoir donné envie de lire la suite^^
En effet, prédateur est un bon mot pour la décrire. Elle a de l'ascendant sur ses "invités" et ne se prive pas de le mettre à profit...
Un destin tragique pour Jolyn ? Evidemment, je ne te réponds pas mais ton hypothèse est intéressante.
Je note tes remarques sur les pronoms. C'est vrai que les passages que tu relèves sont intéressants. Je me pencherai dessus.
Merci beaucoup de ton commentaire !!
A bientôt (=
Bleiz
Posté le 04/05/2024
Salut Edouard,

J'attaque ce chapitre avec des soupçons : le chapitre précédent n'annonçait rien de bon.. On va voir !

"La saveur du beurre chaud, jusque-là inconnue à ses papilles, le ravit au-delà de l’entendement. " Voilà l'effet que procure un bon croissant pour le petit-déjeuner.
"Quand nous marchions dans la ville hier matin, beaucoup de gens marchaient vers la montagne. Ils avaient tous le même vêtement, partaient tous à la même heure. " BAM ! Les mines, je suis trop contente d'avoir deviné.
"— Non, tes services me suffiront amplement." Ça, c'est une déclaration mystère qui fait froid dans le dos...
"Elle alla même jusqu’à s’asseoir sur ses genoux en lui caressant les cuisses. " Aaaaaah purée Edouard, je me disais que ce serait soit un truc dans le genre, soit des missions style hitman. J'aurais préféré le hitman.
Le chien chassé hors de la maison, c'est le dernier clou dans le cercueil. J'ai vraiment partagé la tristesse d'Ewannaël.

Encore un bon chapitre, où il est facile de se laisser emporter - d'autant plus que les évènements sont riches en émotions dans ce chapitre. J'espère que la suite de l'histoire sera plus joyeuse pour notre petite famille !
A bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 08/05/2024
Coucou Bleiz !
Oui, bien vu, surtout qu'il y avait pas tant d'indices !
"Aaaaaah purée Edouard, je me disais que ce serait soit un truc dans le genre, soit des missions style hitman. J'aurais préféré le hitman." En effet, ç'aurait été bien moins malsain...
Oui, c'est d'autant plus dur pour un personnage comme Ewannaël.
Tu te doutes que la suite ne s'annonce pas facile, ils vont avoir fort à faire pour s'en sortir...
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Maëlys
Posté le 22/04/2024
Coucou !
Plutôt terrible ce chapitre, la séparation avec le chien est vraiment triste, on s'inquiète pour Jolynn et Edenn (que font-ils exactement comme travail ?) et on devine ce qu'Armen attend de notre protagoniste... Le suspens est là, j'ai hâte de lire la suite ! (en espérant qu'elle soit heureuse)
Edouard PArle
Posté le 22/04/2024
Coucou Maëlys !
Tristesse et inquiétude, en effet pas le chapitre le plus joyeux... espérons que des événements plus heureux attendent notre petite famille !
Merci beaucoup de ton commentaire !!
A bientôt (=
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