L’amphithéâtre s’étendait devant eux dans toute sa majesté irréelle. En franchissant le seuil, Jordan sentit une brise légère caresser son visage, portant avec elle une senteur de terre humide et de rosée nocturne. Un instant, il crut être à l’extérieur, sous un ciel ouvert. Mais lorsqu’il leva les yeux, il comprit la supercherie : au-dessus d’eux, une voûte céleste illusoire s’étendait à perte de vue, constellée d’étoiles scintillantes et traversée parfois par le vol silencieux d’une comète. L’atmosphère était calme, presque solennelle, brisée seulement par le bruissement des capes et le murmure émerveillé des élèves.
Les gradins, construits en demi-cercle, semblaient s’étendre jusqu’à l’infini. Trois larges sections structuraient la salle, chacune dédiée à un niveau différent. À gauche, les Secondes, surexcités et bavards, s’installaient avec l’enthousiasme nerveux des nouveaux arrivants. Au centre, les Premières semblaient plus posées, mais leurs regards écarquillés trahissaient leur fascination. À droite, les Terminales gardaient une attitude plus réservée, conscients qu’il s’agissait de leur dernière année ici.
Jordan, suivi d’Adaline, chercha une place parmi les élèves de son niveau. Il sentit son cœur accélérer sous l’effet de l’émotion. C’était sa première rentrée dans une école de magie, et ce lieu dépassait toutes ses attentes.
— Tu fais une de ces têtes, fit remarquer Adaline en croisant les bras.
— C’est juste… incroyable, répondit Jordan sans détourner les yeux du plafond astral.
— Mouais. Ce n’est pas mal, admit-elle avec une moue sceptique.
Devant eux, sur une imposante estrade sculptée dans un bois noir luisant, les professeurs étaient déjà installés chuchotaient entre eux ou observaient l’assemblée avec des regards perçants comme s’il savait déjà qui allait réussir et qui allait échouer.
Au centre de l’estrade, une silhouette dominait l’ensemble. Drapé dans une longue tunique blanche brodée d’or, le directeur de l’école se tenait droit, imposant. Ses cheveux argentés encadraient un visage marqué par la sagesse et l’autorité. Son regard balaya lentement la foule avant de s’arrêter un instant sur Jordan. Ce dernier sentit un frisson remonter le long de son échine sans comprendre pourquoi.
—est ce que lui aussi va me sauter dessus pensa Jordan
Mais le directeur ne fit rien, il laissa juste son regard continuer son chemin.
Devant le directeur, un grand pupitre en bois noir trônait, accompagné d’une plaque translucide flottant dans l’air. Pour l’instant, elle ne révélait que quelques lettres dorées et énigmatiques, mais chacun savait qu’elle jouerait un rôle essentiel dans les instants à venir.
Jordan s’installa sur l’un des bancs massifs de l’amphithéâtre aux côtés d’Adaline, sentant sous ses doigts le bois sculpté, poli par des générations d’élèves avant eux. Les murmures et les éclats de voix emplissaient toujours l’espace, un bourdonnement continu ponctué de rires, d’exclamations et de discussions plus ou moins animées.
Adaline, le menton appuyé sur une main, observait d’un air pensif les torches flottantes accrochées dans les airs, leur lumière tremblante imitant les étoiles d’un ciel nocturne. Puis, sans prévenir, elle se tourna vers Jordan.
— Alors, c’est comment… de vivre dans l’autre monde ? demanda-t-elle avec un mélange de curiosité et de scepticisme.
Jordan haussa un sourcil, ne s’attendant pas à la question.
— Tu veux dire chez les humains ?
— Oui, chez les humains non-magiques. Vous n’avez rien… pas de sorts, pas d’artefacts, rien pour vous protéger. Comment avez-vous fait pour survivre tout ce temps ?
Jordan rit doucement.
— Ce n’est pas aussi dramatique que tu le penses. On a appris à se débrouiller autrement. On a développé la technologie, les sciences…
— De la technologie ? répéta Adaline en fronçant les sourcils. Comme quoi ?
Jordan prit quelques secondes pour formuler une réponse.
— Eh bien, on a des voitures pour se déplacer, des avions pour voler d’un continent à l’autre, des téléphones portables pour parler à des gens à l’autre bout du monde en une fraction de seconde. On a des machines qui soignent des maladies, qui explorent les fonds marins et même l’espace.
Adaline ouvrit grand les yeux, presque incrédule.
— Attends, attends… Vous avez réussi à voler ? Sans magie ?
— Oui, grâce à la science. On a construit des avions et même des fusées qui peuvent quitter la planète.
Adaline secoua lentement la tête, bouche bée.
— C’est insensé… Comment avez-vous eu l’idée de tout ça sans la moindre magie ?
— Par la nécessité, je suppose. Nos ancêtres n’avaient pas le choix. Ils ont dû réfléchir à des moyens de survivre et d’améliorer leur quotidien. On n’a jamais eu la magie, donc on a cherché d’autres solutions.
Adaline le fixa un long moment avant de souffler :
— C’est fascinant… Révolutionnaire, même. Et dire que je pensais que vous viviez encore comme des primitifs.
Jordan leva les yeux au ciel, un sourire amusé aux lèvres.
— Merci du compliment.
Ils restèrent silencieux un instant, Adaline semblant digérer ces nouvelles informations. Puis ce fut au tour de Jordan de poser une question.
— Et toi, alors ? À quoi ressemble un royaume de vampires ?
Adaline haussa légèrement les épaules, le regard fuyant.
— C’est… un endroit où il fait toujours sombre, même en plein jour, enfin bon façon de parler. L’architecture est ancienne, massive, imposante. Les bâtiments sont faits de pierres noires, sculptés dans les montagnes elles-mêmes. C’est un royaume à la fois majestueux et oppressant. Mais… ce n’est pas un endroit dont on parle à la légère.
Elle n’ajouta rien de plus, et Jordan sentit qu’il valait mieux ne pas insister.
Un silence s’installa entre eux, seulement troublé par le bourdonnement général des élèves dans l’amphithéâtre.
—Je descend du comte Dracula… je suppose que même de l’autre côté son nom est connu.
Jordan tourna la tête vers Adaline, qui venait de parler d’une voix calme, mais avec une lueur étrange dans le regard. Il fronça les sourcils.
—Selon les idées du comte, Les elfes ont toujours cru qu’ils étaient au sommet, au-dessus de nous tous.
—Tu ne connais vraiment rien à l’histoire vampirique, n’est-ce pas ? dit-elle en regardant l’expression de son visage
— Je suppose que non, admis Jordan. Raconte-moi.
Elle inspira profondément avant de commencer
—Dracula était un prince vampire, un guerrier redoutable, et surtout, un révolutionnaire. À l’époque, le monde était dominé par les lois des elfes lorsqu’il fut séparé en deux grâce à quatre sages elfes. Beaucoup vu en cette domination une mauvaise chose et au seins des autres races nombreux se disaient que les elfes se considéraient comme la race supérieure. Ce qui a conduit nombreux à dont le comte Dracula à déclencher des guerre pour lutter contre l’inégalité installer dans le monde. Si les rapport elfes et vampires sont si fragiles c’est énormément à cause de ses guerres. Ce fut une suite de massacre dans les deux camps. Et le comptes à décidé d’augmenter les extrémité en ayant recours à la magie du sang.
Jordan sentit un frisson lui parcourir
—Evidemment, tout le monde ne partageaient pas cette idée. Et donc, après des années de guerre, les vampires se sont divisés. Son propre fils cadet a désapprouvé ses méthodes et a quitté le camp de son père avec ses partisans fendant Nocthaven avec le soutien des autres nation. Et tout ceux qui ont rejoint ce camps ont été marqué de la traitrise. Bien évidement pour beaucoup des vampire des reste des vampire
—Et donc tu descends du fils de Dracula
—oui répondit elle
— Et Dracula ? qu’est-il arrivé à sa faction ?
— Ils ont évidement continué la guerre qui a duré des centaines d’année avant d’arrivé à un accord. Et pendant longtemps les vampire de Transilvania sans rester à l’écart du reste du monde. Lorsqu’ils ont décider de sortir de leur royaumes le monde fut frapper de stupeur en voyant les marque laissé par la magie du sang sur leur descendant. d’autre disent même qu’il continue de boire du sang et c’est pourquoi que leur nom est connu dans le monde des sans magies
—eh bin … je ne me serais jamais imaginé tout ça, ma grand-mère ma enseigné certain truc sur le monde mais juste de version général sans allée plus loin. Je me rend compte à quel point je ne sais rien
—C’est à la fois triste et compréhensible…Mais, tu vois cet homme-là qui me regarde depuis tout à l’heure, dit-elle en pointant le doigts sans aucune gérance en direction d’un homme assis à la place des possesseur, il vient de Transilvania il existe toujours des tensions entre eux et nous
En regardant le professeur Jordan remarqua, qu’il avait des oreille longue et pointu. Certes beaucoup, plus courte que celle d’un elfe mais elles était là accompagné de petite crocs qui dépassaient de sa bouche et des yeux rouge sombre. Jordan se dit ensuite, sans le dire à voix haute pour ne pas vexer Adaline que ça c’était ce que l’on appelait un vampire et que comparer à lui Adaline n’était qu’une adolescente aux yeux rouges. Lorsque l’homme croisa les yeux de Jordan, il se dit que la lueur de son regard lui était familière puis il se persuada que cette pensé n’était due qu’à l’histoire d’Adaline et donc à la provenance de cet homme et fut déçu de lui de juger les gens sur leur origine.
—J’ai l’impression qu’il me cherche depuis tout à l’heure dit Adaline, il n’arrête pas de guetter dans notre direction je t’assure que s’il continue ainsi…
Mais Jordan n’eut pas l’occasion de connaitre le sort qu’Adaline prévoyais au professeur car à ce moment-là, un bruit sourd retentit dans l’amphithéâtre, imposant instantanément le silence. Tous les élèves tournèrent la tête vers l’estrade où se tenait le directeur, drapé dans ses habits blancs et dorés.
Il leva une main et ouvrit la bouche pour parler…
Mais juste à ce moment-là, la porte de l’amphithéâtre s’ouvrit en grand, et Madame Lisse entra en trottinant, toujours avec son sourire éclatant. Elle tenait Nathan par le poignet, et ce dernier avait une expression mi-agacée, mi-malade.
— Nous revoilà ! chantonna-t-elle. Tu peux allée rejoindre tes amies dit-elle à Nathan en pointant un doigt en direction de Jordan et Adaline sans aucune difficulté pour voir où ils se trouvaient malgré la foule d’élève.
Nathan marcha lentement en direction des deux autre avant que Madame lisse ne lui chante d’aller au pas de course qu’il faisait attendre le directeur. L’air gêné Nathan fini par s’assoir à coté de Jordan.
Jordan et Adaline bombardèrent immédiatement Nathan de questions dès qu’il s’assit, mais il n’eut pas le temps de répondre, car le directeur entama son discours.
Le silence s’imposa naturellement lorsque le directeur Belegorn se leva de son siège. Imposant dans son habit blanc et or, il balayait la salle du regard, captant l’attention de chaque élève comme s’il s’adressait à eux individuellement leur demandant le silence absolu.
— Bienvenue à vous, élèves de la 10 000e promotion ! déclara-t-il d’une voix puissante mais lente. Vous êtes désormais membres à part entière de cette prestigieuse institution, où la connaissance et la discipline forment les piliers de l’excellence.
Un murmure d’excitation parcourut l’assemblée. Jordan jeta un coup d’œil à Adaline, qui haussa les épaules, visiblement peu impressionnée par les formules de bienvenue.
Le directeur poursuivit avec enthousiasme en donnant plus de voix car la murmure avaient oublié de se taire
— Ici, à l’Académie, la vie règne dans toute sa diversité ! Vous rejoindriez, à la fin de cette petite réunion une des cinq factions en fonction de vos dons. chacune de ces faction a un directeur et chaque directeur à évidement ses règles eh oui oui oui. Chaque faction mettra à cotre disposition de nombreux clubs : sport, art, musique, et d’autre vous permettant de participer à des tournois au sein de l’école et inter école. Il y a donc une place pour chacun, que vous soyez compétiteur acharné ou artiste passionné.
Jordan nota l’éclair d’intérêt qui passa dans les yeux d’Adaline. Il se demandait bien à quel genre de club elle pourrait s’intéresser.
— concernant les compétition, chaque année, nous participons aux compétitions inter-écoles, où se mesurent les plus talentueux d’entre vous. L’an dernier, nous avons terminé deuxièmes, derrière nos plus grands rivaux de l’Académie de Thawne. Mais, et je vous le rappelle… les deuxièmes sont les premiers des perdants !
Un murmure d’approbation et de défi monta des rangs des élèves plus âgés. Certains frappèrent du poing sur leurs accoudoirs en signe de détermination.
Mais Jordan lui se rappelait qu’avant de quitter la maison pour se faire jeter d’une falaise par sa grand-mère, Tess l’une de ses meilleur amis, lui avait dit qu’elle suivrait sa sœur à Thawne
—Et comme je vous montre toujours le bon exemple, je vous encourage à être premier comme moi je suis le premier siège du Conseil de Valmeira ! ajouta Belegorn avec fierté.
— Et aussi le deuxième siège du Grand Conseil des Nations, lança un élève de dernière année.
L’assemblée éclata de rire, et même le directeur esquissa un sourire en coin avant de reprendre son sérieux.
Il se tourna alors vers les élèves de première année.
— Vous, les nouveaux, préparez-vous à une année intense. Vous apprendrez les bases essentielles qui forgeront vos années d’études ici. Profitez de chaque instant, soyez curieux et osez défier vos limites.
Puis il s’adressa aux élèves de deuxième année :
— À vous, élèves de première, vous avez déjà franchi un cap. Mais cette année sera celle des choix, celle où vous devrez affiner vos talents et définir votre avenir.
Enfin, il regarda les terminales avec gravité :
— Quant à vous, élèves de dernière année… vous représentez l’excellence de cette école. Soyez à la hauteur des attentes placées en vous, car bientôt, vous serez les héritiers de ce monde.
Pendant ce temps, Jordan et Adaline, indifférents au reste du discours, essayaient toujours de poser leurs questions à Nathan, qui murmurait, visiblement nerveux :
— Attendez la fin du discours ! C’est impoli d’interrompre un homme aussi important que le directeur Belegorn.
Mais leurs chuchotements finirent par attirer l’attention du directeur, qui interrompit brusquement son discours.
— Nathan Evder ?
Tous les regards convergèrent vers Nathan, qui devint livide.
—avez-vous quelque chose d’important à partager avec le reste de l’assemblé ?
— Euh… c’est Adaline, monsieur ! Elle… elle me posait des questions !
Les regards se tournèrent ensuite vers Adaline et Jordan remarqua que certain lui lançai des éclairs et Adaline ouvrit de grands yeux, outrée par les paroles de Nathan
— Mademoiselle Scrim, j’attends beaucoup de vous, mais là, vous me décevez. Une heure de retenue ce soir. Vous aiderez au rangement de l’école.
Jordan voulut protester, mais Adaline lui coupa la parole d’un regard assassin avant de se tourner lentement vers Nathan, le foudroyant du regard.
Un peu plus loin, Isabella Cole observa la scène avec un sourire narquois et leva deux doigts en signe de victoire.
— Maintenant, reprit le directeur d’un ton plus posé, Isabella Cole, veuillez monter sur l’estrade pour lire les résolutions de la promotion en tant que représentante de votre année.
Le silence tomba alors qu’Isabella se levait, sa démarche assurée alors qu’elle se dirigeait vers le pupitre.
Isabella se leva avec assurance, attrapant les papiers que Stella lui tendait. Elle marcha d’un pas mesuré vers l’estrade sous les murmures qui se répandaient parmi les élèves. « C’est elle, Isabella Cole… » se répétait-on un peu partout.
— Qu’est-ce qu’elle est classe… murmura Nathan, les yeux brillants.
Adaline lui lança un regard noir et répliqua sèchement
— Toi, tu te tais.
Nathan se ratatina sur son siège tandis qu’Isabella posait les papiers sur le pupitre. D’un geste assuré, elle lissa les feuilles, leva les yeux vers l’assemblée et prit une grande inspiration avant de commence
— Monsieur le Directeur, monsieur le Directeur adjoint, mesdames et messieurs les professeurs… chers camarades… bonjour.
Sa voix, claire et posée, résonna dans l’amphithéâtre, imposant immédiatement le silence et l’attention.
— Aujourd’hui marque le début d’une nouvelle année, et pour nous, étudiants de la 10 000e promotion, c’est le commencement d’un voyage que nous entreprenons ensemble, un voyage au sein de cette prestigieuse école. Depuis des siècles, Horion a été le bastion du savoir, du dépassement de soi et de l’excellence.
Elle s’arrêta un instant, laissant planer un silence avant de poursuivre.
— Nous sommes ici pour apprendre, pour grandir, pour nous perfectionner. Nous sommes les héritiers d’une tradition d’excellence et les architectes de l’avenir. Chaque salle de classe, chaque terrain d’entraînement, chaque bibliothèque est une opportunité de repousser nos limites et d’écrire notre propre légende.
Un murmure d’approbation parcourut l’assemblée. Certains élèves souriaient, d’autres acquiesçaient légèrement.
— Mais au-delà des leçons et des épreuves, Horion est aussi une famille. Nous venons de milieux différents, nous appartenons à des factions différentes, et pourtant, nous partageons tous le même objectif, nous élever, ensemble. Nous serons tour à tour camarades, rivaux, alliés. Mais surtout, nous serons des étudiants de Horion, porteurs de son histoire et de son prestige.
Elle laissa planer un instant de silence avant de reprendre, plus solennelle encore
— Nos aînés nous ont montré la voie. L’année dernière, Horion s’est battu vaillamment et a terminé deuxième du tournoi interacadémique, derrière l’Académie de Thawne. Mais comme l’a rappelé notre Directeur, les deuxièmes sont les premiers des perdants. Cette année, nous allons nous surpasser. Cette année, nous allons reconquérir notre place de premier. Et cette année, nous porterons haut et fort les couleurs de notre école, avec fierté et honneur.
Des applaudissements éclatèrent dans l’amphithéâtre, plusieurs élèves s’exclamant avec enthousiasme.
— Isabella Cole, 10 000e promotion de la grande et prestigieuse Académie de Horion.
Les applaudissements redoublèrent, certains élèves se levant même pour acclamer la représentante de la promotion. Jordan, qui observait la scène, remarqua le sourire satisfait d’Isabella en quittant l’estrade, tandis qu’Adaline, les bras croisés, roulait ostensiblement des yeux. Nathan, quant à lui, souffla avec admiration :
— Il faut avouer… elle a une prestance incroyable.
— Tu veux finir au fond du lac, Nathan ? rétorqua Adaline, le regard perçant.
Isabella retourna s’asseoir à sa place sous les murmures admiratifs. Plusieurs enseignants défilèrent à leur tour, se présentant brièvement devant l’assemblée.
Le professeur Lisse, qui enseignait les enchantements, revint avec son éternel sourire. Le professeur Kanté, responsable des mathématiques, s’avança ensuite. Jordan l’observa avec attention et se dit qu’il avait l’air aussi sévère que sa matière.
Puis vinrent un professeur de littérature, un professeur d’histoire, un maître en alchimie et enfin, puis il eut une présentation du cours de défense qui serait assuré par un membre de l’ordre des gardiens en personne mais qui n’était pas encore là du fait que le cours ne débutait que le mois prochain.
—Nous on a eu droit qu’à de vieux professeur murmuraient les élèves plus âgé
Le professeur Marois, le directeur adjoint, s’éclaircit la gorge avant de prendre la parole.
— Élèves de première année, il marqua une pause, laissant planer une tension palpable dans la salle, le moment est venu de vous répartir en factions.
—quoi ? ce n’est pas nous qui choisissons nos factions chuchota Jordan à Adaline qui lui répondit d’un haussement d’épaule
Un frisson parcourut les secondes lorsque quatre immenses dragons apparurent, flottant sous forme fantomatique au quatre coin de la salle et Jordan se figea. Il les connaissait. Solus, Syra, Tamus et Saelene. Il regarda de nouveau l’aspect de la salle et son souffle se coupa et son cœur battre plus vite, elle ressemblait à s’y méprendre à la clairière de son rêve. Cet endroit où il avait vu les dragons pour la première fois. Adaline, inquiète-lui demanda ce qui n’allait pas et il lui répondit que tout allait bien.
Le professeur Marois poursuivit
— Chaque personne possède une essence, un lien unique avec l’un des Dragons Originels. Votre affinité élémentaire déterminera la faction à laquelle vous appartiendrez.
Il fit apparaître une liste lumineuse et la déroula sous leurs yeux.
— Je vais vous appeler un par un. Vous viendrez poser votre main sur cette plaque.
Il désigna la plaque transparente qui flottait devant le pupitre.
— Stella Aurore.
Elle se leva, ses cheveux rose flottant dans l’air, s’approcha et posa sa main sur la plaque. Il eut un éclat de lumière puis une pluie fine se mit à tomber dans l’amphithéâtre.
Un sourire satisfait apparut sur les lèvres du professeur Xiong, dirigeant du dortoir de l’eau vu ses étrange vêtement bleu océan
— Une fille de l’eau, déclara-t-il.
quelque élèves applaudirent, d’autre semblaient murmurer des malédiction à Stella alors qu’une cape noire aux motifs bleu azur tombait sur ses épaules. Trop excitée, elle s’envola pour regagner sa place avant de se faire réprimander par l’assemblé des professeurs qui lui donnèrent la même retenue que Adaline
— Oups… murmura-t-elle en atterrissant
Victor Adams avança à son tour. Dès qu’il toucha la plaque, une lueur orange illumina la salle et une brise chaude se répandit dans l’assemblée. Une cape noire aux motifs dorés comme les écailles de Solus tomba sur ses épaules.
Puis ce fut Kader Ben-Hamed. Une rafale de vent secoua la salle. Une cape noire aux motifs blancs se matérialisa autour de lui.
— Isabella Cole !
Jordan sentit son cœur s’emballer, c’était son tour juste après. Adaline, qui avait remarqué son stress, lui donna une tape dans le dos.
— Détends-toi, Il n’y a rien à craindre
—rien à craindra ? répondit Nathan avec. Ta faction détermine ta vie et ta vie détermine ta valeur
—Ne fait pas attention à lui c’est une fée
—Je… Je ne vois pas trop le rapport
Isabella s’avança sur l’estrade et posa ses mains sur la plaque cristalline. Et alors…L’eau jaillit. Sans prévenir. L’amphithéâtre tout entier fut inondé en un instant. L’eau montait jusqu’aux genoux des élèves. Sauf pour les nains. Eux, ils en avaient jusqu’au cou.
Un silence de surprise régna, avant que Nathan ne lâche un
— Waouh… elle est incroyable !
Les murmures fusèrent dans la salle
— Elle mérite bien sa réputation.
— C’est la fameuse Isabella Cole… une fille de l’eau
Une cape noire bordée de motifs bleu tomba sur ses épaules. Et le professeur Xiong fit disparaitre l’eau avec beaucoup de difficulté. Plusieurs minute s’écoulèrent lord de sa tentative. Et Isabella retourna s’assoir l’air gêné
—Jordan Cole
Lorsque le professeur Marois prononça ce nom, les bruit déclenché par le passage d’Isabella s’arrêtèrent et le nom se répéta en chœur. Jordan ? Cole …. Jordan Cole. Toute les têtes y compris celle d’Isabella cherchaient qui pouvais bien être la personne qui portait ce nom
— Monsieur Cole, nous n’avons pas toute la journée
Tous les regards se tournèrent vers lui. Jordan hésita un instant. Il sentit les yeux gris couleur orage d’Isabella se poser sur lui. Et n’eut pas une meilleur idée que de lui faire un signe de main maladroitement en salut avant qu’elle ne détourne son regard.
— Tu t’appelles Cole comme Isabella ? chuchota Nathan. C’est quoi ton lien avec elle
Jordan ne répondit pas. Il se leva et n’était plus préoccupé par les regard qu’Isabella n’arrêtait pas de lui lancer. C’était plutôt cette plaque qui l’inquiétait et surtout la silhouette du dragon d’or qui trônait au-dessus qui l’inquiétait. Il se disait, non il en était sûr que dès qu’il poserait sa mains sur cette plaque, Solus le dragon cracheur de feu lui ferait ce qu’il sait faire, cracher du feu
— Allons, monsieur Cole poser votre mains sur cette plaque
Il s’avança, posa sa main sur la plaque…et un rugissement titanesque ébranla l’amphithéâtre. La silhouette de Solus venait de pousser son terrible rugissement. Jordan pâlit, s’attendant à recevoir son redoutable feu couleur or mais, au lieu d’un jet de flamme dans sa direction, c’est toute la salle qui s’illumina. Aux quatre coins de l’amphithéâtre, des halos de flammes dorées dansaient. On aurait cru que le soleil venait de se lever dans la salle qui était plongé dans la nuit.
—Ohlala dit madame Lisse avec le sourire le plus éclatant qu’elle ait fait de la journée
Madame Grayrant, la directrice de la faction du feu, afficha un sourire qui aurait pu concurrencer celui de madame Lisse
— Bienvenue chez nous, Jordan Cole.
Une cape noire bordée d’or tomba sur ses épaules. Les professeurs l’observaient avec insistance et le directeur semblait l’Analyser. Mais ce qui attira le plus son attention fut le regard dément que lui lança le professeur vampire avec ses yeux rouge injecté de sang
Jordan, sous les acclamation des élèves de la faction du feu et les menace des élèves des autres factions retourna à sa place, sentant le regard d’Isabella peser sur lui.
Lorsqu’il s’assit, elle détourna précipitamment les yeux.
Nathan insista
— C’est quoi ton lien avec Isabella ?
— Silence, Nathan tu ne voudrais pas interrompre les parole de notre prestigieux professeur Marois
Nathan se redressa, la tête fixer en direction du directeur adjoint
Les élèves défilaient, recevant leur cape les uns après les autres.
Puis…
— Nathan Evder.
Nathan se leva trop vite. Il trébucha et dégringola dans l’amphithéâtre dans un roulé-boulé magistral et les rires éclatèrent.
— C’est bien une fée, ce crétin, soupira Adaline.
Rouge de honte, Nathan s’approcha, posa sa main sur la plaque… Et…Rien. Pas d’eau. Pas de feu. Pas de vent. Rien. Une simple lueur pâle avant que la plaque ne s’éteigne. Nathan ouvrit la bouche.
— Je l’ai cassée ?
—Non-monsieur Evder, ça veut dire que vous êtes un irrégulier, que vous n’avez pas d’affinité direct avec les éléments
Les élèves de seconde explosèrent de rire pour la grande majorité.
—Mais il n’y a pas de honte à être un irrégulier lança Adaline d’une voix forte faisant taire les rires
—Oui, ma grand-mère est une irrégulière et elle est sans aucun doute l’une des plus puissante mage qui existe affirma Jordan qui se souvenait des leçons d’Agatha et de son discours sur sa puissance inégalable
—Voilà un parfait exemple, approuva Le directeur Belegorn. Agatha Cole, bien qu’agaçante est une irrégulière et une des mages les plus puissante de ce temps à mon grand regret. Être irrégulier n’est pas une honte et pas un désavantage. La grande majorité des sorts que tout le monde utilise aujourd’hui ont été créés par des irréguliers. Vous rejoindrez la faction des irrégulier qui compte neuf membre actuellement. votre nouvelle directrice Eleonora Cole n’arrivera que tout à l’heure
—Quoi ! s’écrièrent Jordan et Isabella d’une voix
—Mais qui va s’occuper de l’Emeraude dit Isabella
—Grand-mère ne va pas aimer ça ajoutât Jordan
—monsieur et mademoiselle Cole, veillé garder vos histoire de famille entre vous
De famille… de famille…de famille se répéta dans la salle. Jordan et Isabella se jetèrent un regard avant qu’elle ne se détourne de nouveau.
Nathan récupéra une cape noire sans motif. Puis il regagna sa place sous quelque faible applaudissement
Les élèves continuaient de défiler, les uns après les autres, rejoignant leur faction sous le regard attentif des professeurs et des directeurs.
Chaque nom résonnait dans l’amphithéâtre, suivi d’une démonstration de pouvoir plus ou moins impressionnante.
Parmi eux, Loryen Calithar qui avait été appelé loin derrière pour être puni de son agissement dans l’allée. il avança avec un air confiant, posant sa main sur la plaque.
Une vague translucide jaillit, formant un tourbillon d’eau autour de lui. Jordan fut soulagé qu’il n’intègre pas la même faction que lui puis s’étonna du fait qu’il avait réduit en cendre le livre d’Adaline quelqu’un instant plutôt. Adaline lui expliqua que c’était sans aucun doute une formule magique.
— Un autre pour l’eau, déclara le monsieur Xiong avec un sourire satisfait.
Une cape noire aux motifs bleu-océan tomba sur ses épaules, et il rejoignit sa place en lançant un sourire charmeur à Isabella qui fut frapper de dégout. Ses acolyte numéro un et deux qui rejoignit respectueusement la faction de l’eau et des irrégulier. Numéro deux était le cinquième de la promotion à rejoindre les irréguliers.
puis enfin… Le directeur adjoint appela Adaline Scrim.
Adaline se leva d’un bond, un grand sourire aux lèvres. Elle s’approcha de l’estrade avec une assurance qui lui allait bien, marchant d’un pas félin. Elle posa sa main sur la plaque. Et là… Un geyser de flammes jaillit autour d’elle, dansant comme des esprits vivants.
La chaleur devint écrasante dans l’amphithéâtre.
Des élèves reculèrent sous l’intensité de son pouvoir.
Les murmures s’élevèrent.
— Elle est incroyablement puissante !
— Ça va faire du bruit chez les Feux…
—mais c’est une vampire en y perd rien au change murmura un garçon noir aux cheveux rose assis à côté d’Isabella qui le fusilla du regard
Des applaudissements retentirent dans la salle. Mais… il y eut aussi des bruits de protestation dans la faction du feu. Certains élèves n’appréciaient visiblement pas son arrivée.
— Encore une qui se croit supérieure… grommela un garçon aux cheveux rouges.
— Tch… Elle veut nous faire de l’ombre, buveuse de sang
Adaline ignora royalement leurs remarques.
Une cape noire bordée de flammes dorées tomba sur ses épaules.
Elle fit demi-tour avec un sourire triomphant et regagna sa place aux côtés de Jordan et Nathan.
—Ce genre de pensé et de parole ne sont pas admis dans cette école grogna la voix de madame Lisse qui avait perdu son éclat joviale
—Merci Rita pour votre intervention dit la voix calme du directeur. Puis il s’adressa aux élèves avec un sourire sans doute pour rappeler à madame Lisse qu’elle avait perdu le sien. Je vous conseil d’adopter ce langage et cette attitude seulement si vous voulez vous faire renvoyer. Nous sommes à Valméria ici et je suis premier siège de son conseil ne l’oublié surtout pas
Le silence se fit dans la salle l’instant d’après
Nathan croisa les bras, boudeur en regardant Adaline
— C’est injuste !
Jordan tourna la tête vers lui, surpris.
— Quoi encore ?
Nathan fit une moue contrariée.
— Pourquoi vous êtes tous les deux dans la même faction ? grogna-t-il.
— Je ne sais pas… Peut-être parce que c’était écrit comme ça ? répliqua Adaline en haussant les épaules.
— Moi, je voulais être avec Jordan ! gémit Nathan.
— T’avais juste à faire jaillir des flamme, mon cher Nathan Evder, répliqua Adaline en lui tapotant la tête avec un sourire moqueur. Mais toi tu as choisi d’être une anomalie, l’irrégulier
Jordan rit doucement, tandis que les derniers élèves continuaient d’être appelés.
La répartition touchait bientôt à sa fin…
Lorsque la cérémonie prit fin, les élèves furent invités à quitter l’amphithéâtre. En sortant, Jordan plissa les yeux sous la lumière éclatante du jour. Il avait presque oublié qu’il faisait encore jour dehors. L’amphithéâtre, plongé dans l’obscurité, donnait l’illusion d’être en pleine nuit.
— Bon ! On visite ? lança Nathan avec enthousiasme.
— Pourquoi pas, répondit Jordan, curieux de découvrir cet endroit qui serait leur maison pour les trois prochaines années.
Adaline, fidèle à elle-même, ne posa même pas la question et marcha déjà en avant, les forçant à la suivre.
L’école était tout simplement féerique.
Chaque bâtiment semblait taillé dans la pierre la plus fine, harmonieusement mêlée à la nature.
De grandes arches de marbre s’élevaient vers le ciel, soutenues par des colonnes sculptées représentant les quatre dragons majestueux même si il n’était pas peint
Des escaliers flottants menaient à des niveaux supérieurs, se déplaçant au gré des pas des étudiants.
De nombreux ponts suspendus, faits de lianes enchantées et de pierres noire, reliaient les différentes ailes du château.
Mais ce qui captiva le plus Jordan, ce fut la magie omniprésente.
Un vent léger transportait des pétales lumineux à travers les couloirs.
De petites sphères de lumière flottaient au-dessus des bancs, éclairant les passages sans qu’aucune torche ne soit nécessaire.
Dans certaines parties du parc, l’eau lévitait dans les airs, prenant parfois la forme de créatures qui disparaissaient aussitôt.
— Regardez ça ! s’exclama Nathan en pointant du doigt un arbre immense dont le tronc semblait briller.
Jordan et Adaline levèrent la tête.
L’arbre en question semblait avoir des veines d’or qui pulsaient doucement, comme un cœur battant.
— C’est l’Arbre des Hespérides, expliqua une élève de première qui dit s’appeler Ann. Il marque le centre de l’Académie et réagit à la magie ambiante.
Jordan posa une main sur l’écorce et une chaleur agréable se diffusa à travers ses doigts. C’était comme si l’arbre était vivant… et qu’il lui répondait. Un frisson parcourut son échine.
— Cet endroit est incroyable… murmura-t-il en fixant l’arbre
Adaline et Nathan acquiescèrent en silence.
Le soleil déclinait lentement, plongeant l’Académie dans une lumière dorée et pourpre. Les ombres des grandes tours s’étiraient sur les pavés, et une brise légère faisait danser les lanternes magiques qui commençaient à s’allumer une à une.
— Bon, je dois aller faire ma retenue... grogna Adaline d’un ton las.
Jordan et Nathan échangèrent un regard avant que ce dernier ne s’exclame
— On t’accompagne !
— Quoi ? fit-elle en haussant un sourcil.
— Ben oui, tu crois qu’on va te laisser toute seule à t’ennuyer ? dit timmidement Nathan. Jordan se dit qu’il se sentait surtout coupable d’avoir fait punir Adaline
Adaline secoua la tête, mais un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres.
— Vous êtes vraiment des idiots... Mais bon, venez.
Ils se dirigèrent ensemble vers l’aile administrative, où les élèves punis devaient se présenter.
Lorsqu’ils arrivèrent, Stella était déjà là, adossée au mur, les bras croisés, la tête fixant le plafond à chanter une chanson beaucoup trop joyeuse pour une retenu légèrement.
— Ha…. te voilà s’exclama-t-elle en illuminant le couloir de son. Vous aussi on vous à puni ? demanda-t-elle à Jordan et Nathan
— Eux non, rectifia Adaline en pointant Jordan et Nathan. Mais ils ont décidé de jouer les chevaliers servants.
— comme c’est mignon dit Stella les yeux brillant, Eh bien, plus on est de fous, plus on rit, non ?
La porte s’ouvrit brusquement, et le concierge, un vieil homme à la silhouette voûtée, apparut.
— Ah, les délinquants du jour ! lança-t-il avec une voix rocailleuse. Entrez, on va voir si vous êtes aussi doués pour nettoyer que pour faire des bêtises lors de cérémonies de renté.
— Monsieur, intervint Jordan, est-ce qu’on peut l’aider, même si on n’a pas été punis ?
Le concierge haussa un sourcil avant d’éclater de rire.
— Des volontaires ?! Voilà qui est rare... Bon, très bien. Mais je ne veux pas de flemmards !
Les quatre élèves furent répartis dans différentes parties du grand hall, équipés de balais et de chiffons qui se déplaçaient parfois d’eux-mêmes refusant d’essuyer la saleté. Adaline fini par enflammé un de rage puis les autres se mit à obéir
— C’est une véritable arnaque ! grogna Nathan en essayant de contrôler un balai qui semblait avoir sa propre volonté et qui préférais balayer un endroit déjà propre
— Je crois que c’est toi qui es nul, se moqua Adaline en le voyant courir après son chiffon volant.
Stella, elle, semblait parfaitement à l’aise. Elle chantait des chassons aux outils et il faisait tout le travail sans qu’elle ait à les touché ce qui rendait Adaline aussi rouge que ses yeux
— Ça ne compte pas, c’est de la triche, bouda Nathan.
— Non, c’est de l’intelligence, répliqua Stella avec un sourire amusé.
Jordan, de son côté, se disputait avec son seau d’eau qui trouvait que mettre de l’eau au sol sachant que dès demain des gens marcherais dessus était du gâchis
Le concierge les observait du coin de l’œil, un sourire caché sous sa barbe.
Après une heure de travail acharné et plusieurs incidents le hall était enfin impeccable.
Le vieil homme les regarda avec satisfaction.
— Bon, ce n’est pas trop mal pour une bande de petits mages. Vous pouvez filer.
— Enfin ! s’écria Nathan en levant les bras au ciel.
Adaline donna une tape dans le dos de Jordan.
— Merci d’être resté avec moi, dit-elle d’un ton sincère.
— Bah, qu’est-ce que tu ferais sans nous ? plaisanta-t-il.
Ils quittèrent le hall et retrouvèrent l’air frais du soir. Les couloirs étaient désormais presque vides, éclairés par des torches et des pierres luminescentes incrustées dans les murs.
— Bon, cette fois, direction les dortoirs, annonça Adaline en s’étirant.
Jordan hocha la tête, sans savoir que la nuit qui l’attendait ne serait pas la plus reposante.
Le trio remonta les escaliers menant aux ailes réservées aux différentes factions. Encore une fois ils se croyais à l’extérieur. Le haut plafond semblait refléter le ciel extérieure et des pancarte menant à diffèrent chemin portaient les signe des cinq différente faction. Les lanternes magiques qui éclairaient la route projetant des ombres dansantes sur le sol de pierre. L’école semblait s’être assoupie, laissant derrière elle une atmosphère de calme.
Nathan, qui devait rejoindre son propre dortoir, les quitta en baillant bruyamment.
— Bonne nuit les pyromanes ! lança-t-il en s’éloignant.
— Tu fais bien de partir, sinon tu aurais fini rôti ! répliqua Adaline en plissant les yeux.
Jordan rit légèrement tandis qu’ils s’approchaient du domaine de la faction du Feu. Dès qu’ils franchirent le grand portail en fer forgé, une chaleur agréable les enveloppa.
Le manoir de la faction du Feu se dressait devant eux, imposant et majestueux. Construit en pierres sombres aux reflets rougeoyants, il ressemblait à un bastion imprenable. Les vitraux flamboyaient comme s’ils étaient toujours illuminés par un feu intérieur, et de hautes colonnes soutenaient un large perron, où des flammes dansaient dans des braseros enchantés.
— C’est… impressionnant, murmura Jordan en levant les yeux.
— Pas mal, répondit Adaline.
Ils entrèrent à l’intérieur, découvrant un hall immense, dominé par un grand escalier en marbre noir bordé de rampes de cuivre sculptées en forme de dragons. Le sol de pierre polie reflétait la lumière des nombreux lustres suspendus au plafond voûté. Des cheminées éteinte se reposaient un peu partout dans la pièce attendant l’hiver.
Les élèves étaient déjà installés, certains discutant à voix basse dans des canapés, d’autres lisant près des flammes. Quelques regards se tournèrent vers eux en les voyant arriver, mais personne ne fit de commentaire.
Adaline désigna un couloir sur la droite.
—Ma chambre est par là dit-elle en montrant un écriteau indiquant les chambres des filles, à demain ajoutât elle en baillant
Jordan lui souhaitât une bonne nuit puis pris la voie de gauche traversant un long corridor aux murs ornés de tentures écarlates représentant les exploits des anciens élèves de leur faction.
Enfin, il arriva devant une grande porte noir sur laquelle il était marqué les nom, Cole, Martin et Tor
Jordan entra dans la chambre et vit ses deux colocataire qui dormait déjà profondément L’espace était calme et confortable, avec des murs en pierre sombre et un plafond voûté orné de runes rougeoyantes qui pulsaient doucement comme des braises. Son lit était immense, recouvert d’épais draps noirs brodés de fils dorés, et un tapis aux motifs de flammes recouvrait le sol.
Un sourire se dessina sur son visage alors qu’il se laissait tomber sur le matelas.
— C’est… le lit le plus confortable de ma vie… murmura-t-il en fermant les yeux.
Ainsi s’acheva sa première journée dans la grande et ancienne Académie de Horion. En fermant les yeux, il se demanda comment c’était passé la rentrée de Tess, si elle était aussi incroyable. Il se demanda aussi comment allait Milo et se dit qu’il l’écrirait le plus tôt possible. Il pensa aussi à sa grand-mère qui vivait maintenant toute seul puis il pensa à Gabriel l’ami de son père, Gabriel qui a joué à sa baby Sitter quand il était petit. Il n’avait pas eu le temps de lui dire aurevoir avant de partir. Il se dit qu’il devait aussi l’écrire.il pensa ensuite à Isabella et se dit qu’il devait lui parler le plus tôt possible.