Une tâche sombre obstruait la dernière vitre sale du palais qui fut éclairée. Le Grand Sénateur ne quittait plus son bureau depuis quelques jours, aussi la pièce était-elle noircie d’encre et de suie. Pas moins de trente-six équipes de recherche avaient été mises sur pied, puis dissoutes, puis reformées, réintégrées, re-sélectionnées, vérifiées, triées, catégorisées, affectées, avant de recevoir enfin le motif de leur mission. Ce n’était plus qu’une dizaine des hommes de confiance de Chotov qui avaient reçu l’ordre de traquer une sorcière dans le sud d’Erivor, une adolescente de Tarissin que l’Empereur voulait à tout prix à sa Cour.
Ces gens-là faisaient partie des plus fidèles serviteurs de l’empire. Certains étaient de vieilles connaissances du Grand Sénateur, d’autres avaient été désignés par l’Empereur lui-même, et les derniers étaient issus des compagnies d’excellence de l’armée, ceux qui avaient juré de donner leur vie pour l’Empire. Ils avaient tous en commun de ne jamais se faire prendre, et de ne jamais poser de questions ; l’Araignée était la seule exception.
La porte grinça à l’autre bout de la pièce, et sans même se retourner le fonctionnaire chassa l’intrus d’un geste agacé. La porte se referma.
« Ta femme se languit de ton retour, Seigneur. »
Cagtha avait mis son beau manteau noir, celui dont le col était brodé de plumes et de fourrure, qu’elle avait porté au mariage de son amant. C’était une femme merveilleuse, que Chotov avait connue bien avant de travailler pour Erivor et qui gagnait honnêtement son salaire astronomique de mercenaire de la couronne. Elle n’était cependant jamais satisfaite de l’indifférence protocolaire avec laquelle la traitait le sénateur ; mais c’était rarement pour cette raison qu’elle montait jusqu’à son bureau.
« J’ignorais que vous vous connaissiez, je vais avoir des ennuis en redescendant...
— Ne soit pas stupide, ta noble greluche vaque à ses nobles occupations. À son âge, je n’aurais pas été très gênée d’être libre quelques jours !
— Je l’ignorais. J’aurais peut-être dû m’occuper plus de toi dans ce temps-là.
— Tu avais trop à faire sur les mers, et il fallait bien que je m’amuse un peu. Mais ce n’est pas trop tard, tu peux t’occuper de moi maintenant, Aldhuïr, ça te changera les idées. »
L’élégante dame posa ses avants-bras autour du cou de son ami, et arbora ce sourire qui n’avait pas changé depuis vingt ans. Sa seigneurie le Grand Sénateur de Tulengrad éteignit la dernière bougie de son bureau au nom de la tendresse. Ils auraient tout leur temps pour parler mission ensuite.
« Qu’est-ce que tu veux savoir ?
— Tu me demandes d’aller chercher une sorcière pour lui donner la protection de la Cour. Mais l’Empereur ne ferait pas de philanthropie en temps de guerre. Je veux savoir ce que cette adolescente a de si spécial.
— Elle est très puissante.
— Je m’en doute bien ! C’est pour ça que je veux plus de détails, je ne veux pas être envoyée à la mort cette fois. »
La dernière mission de l’Empereur avait était très périlleuse, c’était vrai, et Cagtha était passée près de ne jamais en revenir ; elle avait même menacé de retourner à Eltchekova. Mais l’Empereur avait expressément demandé que nul ne soit au courant pour Ildarifyël. Il faudrait faire une entorse aux ordres cette fois-ci, sa vieille amie était pleine de ressources, elle pourrait faire des miracles. Le sénateur ne connaissait plus en sa présence les mots pour dire non.
« C’est une sorte de bénédiction, venue de Talma. Les Chevaliers prétendent que c’est leur arbre lui-même qui a donné ses pouvoirs à la fille ; j’ignore si c’est vrai. »
Cagtha se rallongea, pensive. Elle avait connu des sorciers, et appris à leurs côtés quelques secrets de magie. Il lui suffirait de se souvenir de ce qu’elle savait sur les bénédictions pour se protéger, mais l’expérience jouait contre sa mémoire quadragénaire. Elle passa de longues minutes les yeux fermés, la tête dans ses mains, avant de se retourner vers Chotov.
« Je pars demain. Je sais comment te ramener la fille. »
- - -
Kaeldra ne voulait pas croire qu’Ildarifyël fut une malédiction ; ou peut-être une malédiction n’était-elle pas toujours une mauvaise chose. Mais croire que le dieu bienfaiteur qui l’avait sauvée et s’était sacrifié en restant à Talma l’avait condamnée, voilà qui était d’un innommable absurdité. Arig était depuis lors resté silencieux sur la question, il n’avait pas insisté et se terrait dans un silence absolu. Il le brisa après une journée à avoir laissé réfléchir sa protégée.
« Tu ne devrais pas faire de la magie, annonça-t-il, provocateur, à l’étrangère.
— Pourquoi ?
— Parce que tu es une fille. On pend quatre ou cinq fois plus de sorcières que de sorciers, en Erivor, et on ne fait pas la différence entre une sorcière et une magicienne, ou une guérisseuse, ou une divinatrice... »
Kaeldra ferma fort les yeux, persuadée instinctivement que cela l’aiderait à chasser la triste horreur de sa condition. Des pendus, elle en avait déjà vu à Tarissin : ils avaient le teint cireux, les orbites débordées par des mollusques blancs, la nuque obtuse qui ouvrait grand un trou noir au milieu du visage, et ils suintaient par tous les pores toute la puanteur de l’humain, où Epnézia venait chercher leur âme pour le dernier voyage. Personne n’oserait imposer un traitement aussi horrible à une adolescente, la magicienne se persuadait qu’elle ne risquait rien ; non, tout le monde l’aimait, elle était protégée par des chevaliers, elle ne risquait rien.
« Et moi, qu’est-ce que je suis ? demanda-t-elle pour ne pas avoir à affronter ses pensée trop longtemps.
— Une sorte de magicienne, je suppose. En tous cas, tu n’es pas une sorcière.
— Il y a une différence ? »
Arig esquissa un sourire moqueur. Bien sûr, à Tarissin personne ne connaissait l’histoire de ses ancêtres, pas plus que dans tout le reste de l’Empire ; mais enfin, il était libre de la conter, sans jugement et sans peur. Depuis le commencement.
« Les sorciers n’existaient pas avant que les Hommes n’arrivent en Adynehil, il y avait seulement des mages, des érudits qui apprenaient la magie comme une science et en découvraient encore les différents aspects. Ceux d’Albezin se sont installés dans une grande vallée, dont les plaines étaient envahies par des buissons à l’odeur sucrée qui avaient ces petites feuilles-là. »
En expliquant, il ouvrit un sac à grain et en versa aux pieds de la jeune fille le contenu : des milliers de petites feuilles séchées, presque bleuies par un duvet qui crachait son parfum au moindre mouvement. Elle eut un mouvement de recul, dégoûtée à le fois par l’odeur et le pouvoir de cette plante, mais continua d’écouter sans interrompre le sorcier. Contrairement au récit de toute l’Histoire d’Erivor qu’on lui avait magistralement déballé à Talma, celui-ci avait une âme, l’âme d’un peuple ; elle qui n’en avait plus, cela l’avait touchée.
« La siphalée ne pousse que sur la terre rouge de cette région, parce que c’est une terre sacrée. Les femmes des pionniers ont commencé à y avoir des enfants naturellement doués en magie : ce sont les sorciers. Les magiciens, eux, sont ceux qui ont gagné d’une manière ou d’une autre leur affinité avec la magie.
— Et pourquoi pend-on les sorcières ?
— Les autres peuples trouvaient injuste et dangereux d’avoir des voisins aussi facilement puissants. La constitution de l’Empire, qui fut érigé en ce temps-là, prévoit que les sorciers n’ayant pas renoncé à leur magie de naissance soient punis de mort ; avec le temps et l’ignorance, c’est toute forme de magie qui a été bannie d’ici »
Alors pourquoi les Chevaliers voulaient-ils amener la magie d’Ildarifyël sous le nez de l’Empereur ? Était-il possible qu’eux non plus n’aient jamais entendu parler d’une chasse aux sorcières en Erivor ? Kaeldra fut parcourue d’un doute lancinant au sujet de ses protecteurs, qui reviendrait souvent gronder au seuil de son esprit. Il devait être encore temps d’abandonner, de retrouver Ottoch dans la masse noire qui se pressait de partout, de retrouver leur père, de fuir loin des considérations de la guerre et de l’Histoire, d’attendre que tout cela soit passé pour revenir simplement… où ? Il n’y avait plus nulle part où revenir. Ce fut Arig qui enterra involontairement et définitivement son hésitation.
« La magie, c’est mon histoire, c’est mon identité, ma réalité. On ne dit pas non à la réalité, tu comprends ça n’est-ce pas ?
— Oui, je comprends ça. » souffla la magicienne.
Le soir-même, le sorcier fit descendre son élève jusqu’au port de Cylrien. C’était une nuit de nouvelle lune, et Epnézia avait offert un brouillard protecteur aux ombres qui remontaient des bas fonds de la ville. Kaeldra avait nettoyé ses mains, devenues désormais méconnaissables tant les cristaux les avaient dévorées et désarticulées, et les avait emmitouflées dans un linge enfin propre ; dans l’obscurité presque totale des embruns, il en émanait un imperceptible filet de lumière. Arig l’emmena jusqu’à la jetée, et la fit se tourner vers les vagues. L’horizon était noir et agité, puait le sel poisseux qui venait suffoquer l’étrangère depuis les remous.
« Magicienne, veux-tu commencer ton apprentissage ? »
La Mer des Caprices tambourinait à ses pieds, claquant par à-coups son écume blanche contre les pans de la robe. Oui, elle voulait commencer son apprentissage.
« Magicienne, acceptes-tu les devoirs qui incombent à ceux qui suivent ta voie ? »
Le vent sifflait et se faufilait dans ses cheveux. Il emportait au large une enfant qui n’avait plus sa place dans la réalité. Oui, elle accepterait tous les devoirs, elle protégerait les innocents, elle se lèverait contre les tyrans et continuerait fièrement dix siècles de magie en Erivor.
« Magicienne, seras-tu la lumière quand viendra l’obscurité ?
_Je serais la lumière quand viendra l’obscurité ! »
Arig jeta alors sa torche dans la mer, et le ciel noir se rua sur Kaeldra. Celle-ci se dépêcha de libérer ses mains, mais le froid et le sel avaient affaibli leur puissance. Leur pitoyable clarté ne permettait même pas de distinguer le sol, et les bruits des vagues ou du port gonflaient jusqu’à remplir le monde. La peur commençait à s’emparer de l’apprentie.
« Magicienne, voici ta première épreuve : tu devras être plus forte que le monde, car la magie que tu aspires à maîtriser y est une aberration. »
Puis le silence. Le sorcier s’était éclipsé soudainement, laissant là, perdue sur la jetée, une adolescente ébahie et transie. Les mains rougeoyaient légèrement, aussi cette dernière eu tout le loisir de contempler la monstruosité sublime que devenait son corps. Chaque doigt avait développé une vie propre, se désolidarisant du mouvement d’ensemble pour entrer dans une danse saccadée aux allures de fourmilière ; la chair avait été déchirée dans la masse, explosant sous la pression du cristal formé en son cœur, et aux rares endroits où la peau n’avait pas encore été recouverte, celle-ci devenait diaphane et les ongles tombaient en poussière, sans douleur. La lumière faible se diffusait dans les avant-bras jusqu’aux coudes, ne tremblant de pouls que sur la longueur d’un pied ; ailleurs, les veines calcinées étaient empalées, tordues entre les éclats rouges.
C’était une abomination ; une abomination sacrée et puissante, qui résonnait à la mesure d’un souffle rauque dans les oreilles de la jeune fille. Une chose éthérée s’enracinait dans son esprit, s’immisçant partout où il pouvait y avoir une faiblesse, comme pour la combler. Une anonyme arrachée la veille à sa terre pouvait-elle être plus forte que le monde ? Comment réussir là où les rois, les dieux avaient échoué ?
Le vent de l’Ouest devenait trop fort, aussi Kaeldra se jeta finalement à genoux pour lui échapper. Elle avait recroquevillé ses mains au sol, éclairant le bois vermoulu de l’ancienne jetée qui commençait à craquer sous son poids. Les noires rainures s’élargissaient à chaque seconde, et soudain la mer arracha au plancher un grincement plus sinistre que les autres. Les yeux écarquillés, la magicienne recula vers la terre, entre les poteaux branlants. Sa robe était bloquée entre les planches, la clouant à un pas de la sécurité des docks ; sans plus de lumière, il serait impossible de détacher le tissu avant que le ponton ne se disloque complètement. L’onde sombre montait, hurlait, puait, remplissait peu à peu l’esprit de Kaeldra où une idée peinait à trouver sa place. Puis ce fut comme un feu dévorant, une illumination qui s’imposa et manipula son corps recroquevillé.
Étouffant un cri de douleur, la magicienne planta ses doigts dans le dos de sa main gauche, et en écarta les cristaux secs pour laisser rayonner l’intérieur de sa chair. La lumière attisée déchira les embruns, la grogne de la tempête se suspendit un instant et l’on put, enfin, y voir.
Au clair de sa propre main, Kaeldra arracha le bas de sa robe d’un coup sec, et se jeta sur la terre. Elle se releva avec difficulté, puis une fois debout elle se retourna pour regarder l’écume dévorer les restes du vieux ponton. La mer était une chose effrayante pour une enfant de Tarissin, mais de là où elle était l’étrangère ne craignait plus cette eau ni les abysses qui s’y dissimulaient. Grondez donc, vagues de malheur ! Vous n’emporterez pas la magicienne aux doigts rouges, car c’est à la terre qu’elle confiera sa vie sacrée !
Portant fièrement le rameau d’Ildarifyël devant elle, la jeune fille s’éloigna de la berge, s’enfonçant dans les brumes que dissipait son sceptre de bois blanc. Il brillait comme une torche écarlate dans les rues abandonnées, avec pour seule énergie celle qu’il puisait dans sa porteuse. Une à une, elle remonta les marches qui menaient à Cylrien.
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Tulengrad était un ville très horizontale, comparée à Talma. Bien sûr, il n’y avait pas ce roc immense qui forçait les habitants des montagnes à entasser leurs constructions depuis des siècles, mais surtout l’architecture filiforme des plus beaux quartiers de la capitale laissait admirer un disque immense de toits, de marchés, de ruelles, aux bords flous. On eut dit que le monde s’était allongé aux pieds de l’Empereur, ce qui était probablement le cas. Debout sur la terrasse principale, dans son armure d’officier, Vaalrièn se trouva mélancolique devant l’exotisme de ce paysage qu’elle avait tellement fantasmé ; elle avait décidément fait un long voyage depuis le Nord. Et maintenant ? Fallait-il partir à la recherche de Kaeldra dans tout le Sud, comme Deuynir l’avait suggéré ? Moryhné s’y était catégoriquement opposé : si Ildarifyël avait fait s’échapper sa protégée, il ne fallait pas s’y opposer, et seuls les païens de l’Empire pourraient braver ses décisions sans craindre sa colère. C’était un théologien parmi les plus éminents de l’ordre, alors les chevaliers n’avaient pu que le suivre dans son raisonnement. Un doute persistait pourtant dans l’esprit de la Talmalite.
Deuynir était un grand sage, plus encore que le théologien, mais ni l’un ni l’autre n’avaient déjà voyagé, ils n’avaient jamais fait le guerre, ils n’étaient pas capable d’imaginer à quel point tout était incertain en-dehors des Vangûls. Et si les mercenaires ne retrouvaient jamais la fille ? Et si elle décidait de ne pas se laisser retrouver ? Et si elle utilisait son pouvoir à mauvais escient ? C’était par foi en Ildarifyël que l’ordre n’avait pas profité des siècles de paix pour reconstruire les murailles de Talma plus hautes, mais Ildarifyël n’avait été d’aucun secours contre l’armée Skaâle. Il était leur guide, pas leur protecteur, et ce guide était loin au Sud. Rester à Tulengrad sans nouvelles de Kaeldra, c’était prendre un risque inconsidéré ; même si le théologien avait raison, il était sûrement préférable de risquer la colère d’Ildarifyël que sa disparition.
Vaalrièn n’avait aucun pouvoir auprès de ses deux camarades de Talma. Elle était la plus jeune, l’immigrée, la femme anonyme dans ce petit groupe de survivants aux noms légendaires. Deuynir de Mendéloen était l’Homme du Désert, celui qui s’était relevé dans la tempête pour sauver les portes de la cité, qui avait forgé les relations avec la Cour d’Ezinmart, qui avait gravit le mur des Vangûls pour apprendre la magie auprès des nuages les plus orientaux d’Adynehil. Il était le fils d’un illustre astronome, celui-là même qui avait calculé l’âge d’Ildarifyël au reflet des étoiles contre son tronc. Le chevalier Amnoptis venait, lui, d’une dynastie de bâtisseurs, la plus vieille famille de Talma et la plus riche de l’ordre ; il avait appris et corrigé tous les quantiques grâce à des décennies de méditation dans les sombres couloirs sous l’arbre sacré, son nom avait été gravé sur l’escalier du temple à côté de ceux des prêtres fondateurs bénis par Ildarifyël un millénaire avant lui. Mais elle, qui était-elle dans l’Histoire ? La fille d’un seigneur du Nord, la veuve d’un officier de l’Empire ? Celle qui avait hérité et occupé dix ans les fonctions de son époux ? Celle qui, mortellement malade, avait achevé son pèlerinage à Talma à la recherche d'un miracle ? Celle qui avait laissé mourir l'un des derniers Chevaliers par négligence ? Rien de tout cela ne faisait un nom. La guerrière devait bien plus à l’ordre et à l’arbre qu’elle ne pourrait jamais leur rendre, et l’armée impériale lui avait appris à se taire. Alors, elle se tut.
Il faisait déjà nuit quand la chevaleresse cessa de contempler Tulengrad. Des lanternes brillantes sillonnaient chaque rue, éclipsant la lune et ses suivantes dans un océan blanc que seul brisait le serpent qui coulait vers le Sud et la Mer des Caprices. L’Age des Empires avait laissé sa cicatrice de gigantisme sur la capitale ; il n’était pas l’Age de ceux qui n’ont pas de nom, et il regretterait bientôt son obsession pour le grandiose. Il était temps de partir.
Le style n'a pas changé, c'est toujours très finement écrit. J'ai eu l'impression que les dialogues s'étaient améliorés.
Le duo Chotov Cagtha est assez prometteur. C'est mon passage préféré du chapitre, j'aurais bien aimé les voir un peu plus longtemps xD
La deuxième partie de chapitre m'a un peu moins plu, il y a beaucoup de noms propres et il faut vraiment s'accrocher.
Après ça ne va pas non plus jusqu'à noyer l'histoire mais faire l'impasse sur 2, 3 chevaliers ou évènements passés me paraît judicieux.
Je n'ai pas vu de fautes.
Un vrai plaisir de te lire,
Maintenant que c'est reparti faut enchaîner (=
A bientôt !
Oui, à bientôt j'espère, et merci d'être toujours là !