Sans la moindre hésitation, je plante mon sabre dans le dos d’un enfant. Il pousse un cri mais je m’en désintéresse, le laissant dans une flaque de sang qui s’étend de plus en plus. Je me retourne pour, d’un geste vif, décapiter sa mère. Un cadavre de plus parmi les dizaines qui m’entourent. Je ne prends pas le temps de me reposer, je continue de faucher des vies en tentant d’ignorer la Corruption qui m'écrase de plus en plus la gorge. Je dois me dépêcher, je dois poursuivre, sinon… sinon tous ceux que j’aime vous mourir, j’entends leurs cris, au loin, porté par les brumes. Un bruit derrière moi. Par réflexe je me retourne et plante ma lame dans le même mouvement. Il s’agit de Glenn, qui me regarde, surpris et déçu de moi.
Je me redresse dans mon lit en hurlant.
Mes mains plaquées contre mon torse, il me faut un moment avant de réaliser que la douleur que je ressens n’a rien à voir avec la Corruption. Je tâtonne sur ma table de nuit pour retrouver le petit miroir. Mes yeux ne sont pas rouges. Tout va bien. Tout va bien putain.
Je m’effondre sur le lit en pleurant. Non, tout ne va pas bien. Mes cauchemars sont revenus.
Ça a commencé après mon premier combat contre un Yokai mineur. J’ai enchaîné les crises d’angoisse avec une violence rare. Je me suis blessé plusieurs fois moi-même dans un excès de panique. À l’hôpital, je suis resté un long moment sous sédation pour éviter d’aggraver mes blessures pendant mon sommeil. Lumi a ensuite pris le relais pour tenter de me calmer.
Après plusieurs insomnies et quelques coups involontaires, il a fini par réussir. Il a été d’une patience incroyable avec moi, adaptant son emploi du temps pour dormir avec moi, pour réagir rapidement en cas de soucis. Pendant cette période où je m’effondrais, il a été un pilier pour moi. Il l’a été à chaque combat contre un Yokai mineur où je rechutais. Sans lui, je n’aurai jamais pu continuer. Mais aujourd’hui… il n’en est pas capable.
Lumi ne parvient pas à se remettre des découvertes de la troisième base. Il essaie d’encaisser, de sourire et de faire comme si de rien n’était. Je le connais trop pour ne pas distinguer tous les signes qui trahissent à quel point il va mal. Une main qui tremble, un regard qui se détourne parfois, un comportement moins tactile, l’interprétation d’un morceau au piano hésitante… Tout hurle à quel point il ne se sent pas bien, au point qu’il semble malade. J’aimerais pouvoir en parler avec lui, le soulager, prendre un peu de sa peine.
J’en suis incapable. Cela me rappelle trop mes propres démons. Ces révélations, le fait de nous mettre devant le Choix… Ça a réveillé mes cauchemars. Seul, je ne peux pas lutter contre. Sauf que Lumi est face au pire dilemme de sa vie. J’en ai conscience. Je devrais décider pour lui, pour l’aider et le soutenir comme il a été là pour moi. Mais je ne peux pas. Je ne peux juste pas.
Pour sauver Lilian, il faut que le combat contre le Yokai majeur ait lieu le plus rapidement possible. Si l'affrontement est trop tôt, je ne serai pas prêt, je risque d’y passer et les conséquences seront très lourdes pour la ville. Et dans tous les cas… C’est me demander de lutter contre mes démons, de me replonger dans mes cauchemars. À chaque rechute, j’ai de plus en plus de mal à remonter la pente, Lumi en a conscience.
Au final… Lumi doit choisir entre favoriser les chances de survie de son frère ou les miennes. Je sais que c’est horrible comme décision, que cela le ronge, que je devrais prendre les choses en main, dans un sens ou dans l’autre. Mais je peux pas. Le simple retour de mes cauchemars suffit à me paralyser. Mon entraînement s'est cassé la gueule. J’ai beau y passer plus de temps pour fuir mes problèmes, la fatigue qui s’accumule et les pensées parasites n’aident pas. Je n’ai pas réussi de deuxième percée hors des brumes.
Incapable de dormir, je tourne dans l’appartement toute la journée, sans parvenir à m’occuper. J’ai décalé mon rythme de vie pour m’entraîner la nuit et aussi pour éviter Lumi, mais les insomnies sont longues et éprouvantes. Je ne peux pas prendre l’air. Même si je peux me cacher dans les dababs, les éclairages sont beaucoup plus puissants et j’ai plus de chance d’être surpris. Je ne suis pas en état de gérer un incident, surtout que je sais que je risque beaucoup plus de commettre des erreurs.
L’impression d’étouffer se renforce au fil des heures. Me dépenser avec des exercices physiques ne suffit plus. J'ai conscience que c’est une connerie, mais je finis par sortir de l’appartement, en écrivant juste un mot à Lumi au cas où il rentrerait tôt, même si je n’y crois pas. Une prise de sang est prévue aujourd’hui — ça fait des années que je m’en occupe moi-même —, mais lui aussi me fuit. Après une hésitation, je laisse ma montre derrière moi. Même si cela va paraître suspicieux, je n’ai aucune envie que les Lames de Sang s’amusent à me suivre dans un moment pareil. J’ai besoin de temps pour réfléchir et oublier un peu. Pas me sentir comme un animal traqué.
J’erre entre les différents niveaux. Les dababs chantent pour moi et essaient de me convaincre de tout abandonner derrière moi, d’enfin juste m’occuper de moi. De laisser le reste. J’ignore cette Tentation avec une facilité déconcertante. J’hésite à rendre visite à Glenn de loin.
Je finis par me retrouver au niveau du sol, sans trop savoir pourquoi. Au-dessus de moi, les misturs sont particulièrement denses. Elles semblent fuir la lumière, se contracter et se concentrer au niveau 0. Une fois les éclairages éteints, elles s’étendront de nouveau, comme un organisme à la respiration lente.
Et d’un coup, l’idée.
La manœuvre à laquelle je m’entraîne a pour but de réussir à émerger des moyas. Je ne l’ai jamais tenté en journée pour éviter les gêneurs et être plus tranquille. Mais si la contraction des brumes me facilite la tâche ? Avant même de le réaliser, j’aspirer la mistergie et je me projette vers le haut. L’expérience est déroutante, très différente des fois précédentes. En plus de ma trajectoire et de mon impulsion, je dois aussi gérer le fait que personne ne me voit, esquiver les lieux les plus populaires et peuplés. La fatigue accumulée n’aide clairement pas, mais étrangement, c’est plus simple. Ma peur semble anesthésiée. Si je me perds dans le ciel, ça réglerait mes problèmes.
Un Nodachi essaie de me suivre, sans y arriver. Les dababs s’agitent et des Tachis entrent en jeux. Pas pour m’empêcher ma tentative, mais pour couvrir mes traces. Je ne sais pas si mon initiative est approuvée ou si je vais être réprimandé, mais je continue. Filer comme une flèche vers les sommets, aspirer puis rejeter l’énergie, sentir le vent siffler autour de moi, mon sabre frapper contre ma cuisse… Je ne pense plus qu’à cela et cela me fait un bien fou.
La dernière partie est particulièrement ardue, à cause de la faible concentration des moyas. Malgré toute la vitesse accumulée, je suis certain d’échouer, quand, d’un coup… J’émerge . Je me retrouve de nouveau suspendu entre brume et ciel, immobile, encore plus haut. Je trouve la vue magique. Le ciel d’une couleur différente, plus clair, éclairé par le fameux soleil ; l’immensité qui s’étend à perte de vue… Tout est beau. Juste beau.
Je regarde vers le bas, vers les moyas moutonneuses. Pour la première fois de ma vie, elles m’effraient. La peur me saisit d’un coup, inexplicable. Je suis hors des brumes, hors de leur influence, elles ne peuvent plus me parler, plus rien m’indiquer. C’est comme… comme découvrir le visage caché d’un ami de toujours. L’horreur m'agrippe. Les notes de pianos, celles que j’entendais si souvent quand j’étais plus jeune, en fixant les brumes… Elles sont de retour, plus claires que jamais. Les larmes me montent aux yeux.
Des images surgissent. Un laboratoire gigantesque. Des enfants en suspensions dans des tubes étranges. Une fourmilière de personnes en blouse blanche. Des tests inhumains. On a été traité comme des bêtes. Ils ont été traités comme des monstres. J’ai été traité comme… ?
Ce ne sont pas les brumes qui me font peur. C’est la ville qui me terrifie.
L’instant de grâce se termine et ma descente s’amorce. Sans perdre mon calme cette fois-ci, je bascule sur moi-même, tête la première, et je me sers de mes bras pour orienter ma chute libre. Malgré ma confusion, je n’ai pas oublié mon objectif initial, l’adresse donnée par cette femme étrange. Ce n’était pas prévu, mais vu que je n’ai pas ma montre, que personne n’a réussi à me suivre hors des brumes… C’est le moment ou jamais.
Je replonge dans les moyas dans un quartier éloigné. J’aspire de nouveau de la mistergie pour contrôler ma trajectoire et masquer mes traces. Il ne faut pas que les Lames de Sang puissent me pister, c’est tout l’intérêt de la manœuvre. Qu’Érika pense que je me suis écrasé quelques étages plus bas à cause de la panique, ça sera crédible.
Je me dirige vers le nord de la ville et je laisse défiler les niveaux jusqu’au quatrième. Autour de moi, les volutes et les néons colorés se succèdent. L’horreur ainsi que les images d’un peu plus tôt disparaissent. Les dababs dansent, chantent, me rassurent, m’indiquent qu’il ne s’agissait que du vertige, que je ne dois pas avoir peur. Je me glisse dans ce bien être sans y prêter attention. Plus tard je réfléchirais. Une nouvelle fois, les souvenirs s’estompent. Seules les notes de piano restent, elles gagnent même en puissance. Cette mélodie… Même dans mon enfance, elle n’était pas aussi claire, je sens que je pourrai m’en rappeler pour une fois. Malgré l’excitation, j’essaie de la laisser de côté. Là, il y a plus urgent.
Je parviens jusqu’à mon objectif, un ancien centre aquatique fermé depuis quelques années pour rénovation. Il ne pourra pas rouvrir avant plusieurs décennies, puisque les matériaux servent en priorité à reconstruire les tours détruites lors de la dernière attaque du Yokai majeur. Un endroit parfait pour se terrer en sécurité. Je reste dans l’obscurité, le temps de vérifier que personne ne me suit. Aucun mouvement suspect, aucune Lame de Sang n’utilise la mistergie près de moi.
J’émerge de ma cachette et je me dirige vers les coordonnées précises transmises par l’étrange femme, sûr de moi. Même s’il s’agit d’un piège, j’ai mon sabre. Je laisserais juste des cadavres inexpliqués derrière moi. Le bâtiment semble désaffecté. La porte est fermée par une lourde chaîne et un cadenas. Pas grave, je passe par une fenêtre déjà brisée sans la moindre hésitation.
À l’intérieur… Une petite communauté m’attend. Ou plutôt, est figée de stupeur à ma vue. Ils ne savaient pas que je venais. Moi non plus en même temps. Il y a des personnes de tout âge, des adultes, des enfants et des personnes vieillissantes. Leurs vêtements accusent des signes d’usures, mais ils ont été bien entretenus. Même s’ils manquent du confort moderne — pas la moindre trace d’électronique visible —, ils ne semblent pas mal installés. Des sortes de huttes délimitent des espaces à l’intérieur.
Une fois la stupéfaction passée, quelques adultes valides se précipitent sur des armes à feu conservées en évidence. Je saisis à mon tour mon sabre. Je n’étais pas venu pour ça, mais je ne me laisserai pas tuer. Lumi m’engueulerait trop. Les hurlements déchirent le silence, la panique enfle et les mouvements désordonnés terminent de plonger la situation dans le chaos, ce qui ne peut que m’avantager. Les premiers coups de feu partent lorsqu’une voix rauque tente de crier par dessus le vacarme.
— Non, ne tirez pas ! C’est lui, c’est…
Une quinte de toux interrompt la tirade. Un homme en blouse se précipite vers une femme usée qui s’est écroulée à la sortie d’une hutte. Je reste perplexe. Un instant, j’ai cru que… Mais elle paraît beaucoup plus vieille que la personne croisée en boite de nuit et la voix sonne différemment, beaucoup trop rauque. Je m’approche tout de même, sur mes gardes mais non agressif. À son ordre, tous les autres se sont figés et plus personne n’ose me tirer dessus.
Même si j’ai du mal à la reconnaître, il s’agit bien de celle que j’ai rencontrée quelques semaines plus tôt. Sauf que là, elle semble avoir quarante ans de plus et vivre depuis des années avec une maladie dégénérative. Comment son état à pu se dégrader aussi vite ? C'est peut-être juste quelqu’un qui lui ressemble, de sa famille ? Les brumes m’indiquent que non. Brumes qui dansent de manière très amicale autour d’elle. Je tique. Ce genre de comportement est très rare. Plus que cela même. Je le vois souvent près de moi, bien sûr, mais je ne l’avais jamais constaté sur quelqu’un d’autre.
La quinte de toux continue et l’homme en blouse blanche essaie de transporter la malade à l’intérieur. Sans un mot, je la prends dans mes bras et je l'emmène jusqu’à un lit sommaire. Un verre d’eau plus tard, sa crise s’est calmée. Elle pose des yeux fatigués sur moi, mais son large sourire éclaire tout son visage.
— Je… Je savais que tu viendrais. Je suis soulagée que cela soit avant...
Elle s’interrompt pour respirer profondément. Des hommes armés pénètrent dans la pièce, sur leur garde. Est-ce qu’ils espèrent avoir une chance contre moi parce qu’ils sont à bout pourtant ? Bande d’idiots.
— Voix des Brumes, c’est une Lame de Sang, il ne peut pas…
— C’est l’héritier d’Yvanna. Les brumes ne se sont jamais trompées… Donnez-lui… Donnez-lui mes notes…
Une nouvelle toux. Elle parle aux brumes ? Est-ce qu’elle parvient instinctivement à aspirer la mistergie et à communiquer avec ? Elle n’a pas les yeux rouges, mais si c’est assez léger… Cela pourrait expliquer son état de santé, la Corruption la rongerait petit à petit. Le meilleur moyen de tester serait que Lumi tente une purification, mais c’est juste impossible. Je ne vois pas comment il serait envisageable de conduire Lumi ici ou de la ramener à l’appartement sans que les autres Lames de Sang s’en rendent compte.
Elle essaie de se redresser et de m’attraper les mains, mais elle a du mal. Elle est trop faible. Même sans vérifier son pouls, je peux sentir que son cœur a des ratés. Elle n’en a plus pour longtemps à vivre.
— Il faut que tu remplisses la Promesse faite à la Terre à la fondation de Néo-Knossos… Yseult… Yseult avait promis de respecter la planète mais il a été trahi. Les autres Palladiums l’ont souillée et il a été tué. C’est… C’est Yvanna qui l’a tué, mais elle ne l’a pas fait exprès.
Je tique mais j’essaie de le cacher. Comment ces gens sont au courant de l’existence d’Yvanna ? Et du lien entre Yvanna et Yseult ? C’est hallucinant, est-ce qu’ils ont vraiment été formés par Yvanna, comme l’affirmait John ?
— Il faut… Il faut respecter la planète. Sinon… Elle continuera à être rongée, murmure-t-elle de plus en plus laborieusement. Et si cela ne s’arrête pas… Le feu divin s’abattra sur nous et les envahisseurs viendront nous punir.
Mon esprit se vide l’espace d’une seconde. Feu divin ? Envahisseurs ? C’est quoi ce putain de bordel ? Elle me parle d’extra-terrestres là ? Jusqu’à maintenant, j’étais mal à l’aise, certain en un sens que cette fameuse « Voix des Brumes » disait la vérité. Mais là… C’est un peu gros à avaler, elle délire juste à cause de la Corruption, non ? Le regard des autres personnes présentes est fuyant. Ils n’y croient pas non plus.
— Il faut… Il faut remplir la promesse d’Yseult.
La Voix des Brumes referme doucement les yeux et la pression sur les mains disparaît. Le médecin se précipite vers elle pour vérifier son pouls. Je n’ai pas besoin d’attendre son diagnostic. Elle est juste évanouie. Mais vu comme elle délire… Je n’ai pas envie de rester ici plus longtemps. J’attrape le paquet de feuilles qu’un homme me tend et, sans un mot, je quitte les lieux.
Je ne sais pas si je suis satisfait ou non de cette rencontre.
→ On déroule les vérités une à une. Impressionnante, la vision qu'Ombre a lorsqu'il s'élève au-dessus des brumes. J'ai trouvé ça étrange que Voix des Brumes s'évanouisse précisément quand Ombre est là et lui parle. Peut-être que ce serait plus vraisemblable si la femme était déjà allongée à demi-consciente à son arrivée, ou si elle lui disait simplement de partir et lire pour mieux comprendre ?
→ Les pièces du puzzle s'assemblent, en tout cas, et je sens que tout va faire sens bientôt !
"Je ne sais pas si je suis satisfait ou non de cette rencontre." > En tout cas, moi je le suis !
Bon chapitre qui se lit bien. J'ai particulièrement apprécié le premier passage avec les états d'esprit d'Ombre qui sont bien retranscrit.
La découverte de la seconde partie et de cette dame mystérieuse introduit encore plus de doute sur la version officielle qu'on nous vomi depuis le début ! Clairement il y a un gros mystère derrière toutes ces brumes. Je veux savoir ce que c'est! Petites infos balancées par ci par là maintiennent le lecteur en alerte. C'est bien géré tout ça !
Petite remarque : comment Ombre trouve le point GPS du lieu secret si il n'a pas de montre pour le guider?
Autres remarques :
"Les dababs chantent pour moi et essaient de me convaincre de tout abandonner derrière moi, d’enfin juste m’occuper de moi." > la triple répétition de "moi" est un peu lourde
"Des enfants en suspensions dans des tubes étranges." > suspension
"Plus tard je réfléchirais" > réfléchirai
"Leurs vêtements accusent des signes d’usures" > usure
"Les premiers coups de feu partent lorsqu’une voix rauque tente de crier par dessus le vacarme." > par-dessus
"Mais elle paraît beaucoup plus vieille que la personne croisée en boite de nuit et la voix sonne différemment, beaucoup trop rauque" > Utilisation de l'adjectif rauque juste au-dessus, peut-être un autre?
Au plaisir de lire la suite !
PS : les trajectoires d'Ombre dans le vide, l'absorption de mistergie, les brumes qui parlent source de magie, tout ce passage là m'a fait penser à Fils des Brumes de Brandon Sanderson.
Contente que la première partie te plaise, j'avais peur que ça fasse un peu trop tell avec de gros sabots ^^"
Pour la deuxième partie, j'espère juste que ça ne devient pas trop frustrant de pas encore avoir toutes les réponses ^^'
Pour les coordonnées GPS, il a appris la position avant, il existe des plans de la ville et il savait où aller ^^
Pour Fils de Brume, je m'en suis rendu compte un peu après coup des ressemblances, mais ça a clairement dû jouer inconsciemment ^^"
Merci pour toutes les coquilles relevées et pour ton commentaire =D