Chapitre 7

Par Ozskcar

On dit d’Harren qu’il fut le premier Enfant doté du don de prescience.
Nombreuses furent les enveloppes qui accueillirent son esprit,
et nombreux furent les noms qu’il se choisit.
Clavarina est à notre monde la mémoire et le cœur ;
son don est celui de la connaissance,
de l’omniscience
– rien de ce qui appartient au passé n’échappe à ses yeux.

On dit que ses facettes successives furent toujours fidèles à sa conscience originelle,
et jamais elle ne changea de nom.

Les Vaisseaux du Code par Neven


 

Quand Le Major ouvrit la porte du bloc, Hart, armée d’un scalpel, surgit brusquement de sa cachette, l’assaillant par surprise. Une grimace de douleur la défigura lorsqu’elle sentit une main saisir son bras et le tordre dans son dos : immobilisée, Hart lâcha ce qui lui servait d’arme. Le Major attendit quelques secondes puis resserra sa prise :

- Puis-je vous lâcher sans craindre de vous voir recommencer vos bêtises ? demanda-t-elle.

Comme Hart ne disait rien, l’autre tira davantage sur l’articulation de la jeune femme – il lui aurait fallu mettre davantage de force pour lui déboîter l’épaule, mais la mise en garde lui semblait suffisante. Hart, sentant la douleur croître, finit par céder, et l’autre la libéra. Elle fit mine d’ignorer le regard assassin de sa prisonnière et s’approcha du lit :

- Vous n’avez rien mangé, constata-t-elle en remarquant le plateau repas sur la table mobile. Et vous n’avez pas touché aux tests que l’on vous a donnés à faire.

Une liasse de feuilles censées s’assurer que Hart avait la pleine maîtrise de ses capacités cognitives gisait sur le lit. Certaines feuilles étaient froissées, l’une d’elles, déchirée, avait été roulée en boule et lancée à travers la pièce. Craignant que ce fût par frustration, le Major se retourna vers Hart :

- Le test vous aurait-il posé des difficultés ?

Hart, le regard fuyant, recula de quelques pas. L’on eut dit un animal blessé se blottissant dans les recoins de la pièce.

- Est-ce que vous vous souvenez de votre prénom ?

Comme elle ne répondait pas, le Major fit un pas en direction de la prisonnière :

- Hart ! s’écria cette dernière, craignant que l’autre ne se rapproche davantage. Je m’appelle Hart…

- Présentez-vous.

- J’étais académicienne aux Quartiers Maritimes, souffla Hart. J’y ai grandi et y ai été formée pour devenir historienne et archiviste.

Son ton monocorde était celui d’une enfant récitant sa leçon. Elle ne relevait d’ailleurs pas les yeux, se contentant de piétiner sur place. Le Major dut être satisfaite de la réponse car elle n’insista pas. Elle parcourut la pièce du regard : c’était une des chambres du Bloc. De nombreux prisonniers malades ou blessés avaient déjà séjourné entre ses murs gris et étroits, et un autre attendait de pouvoir y être soigné. Il allait falloir ramener Hart dans sa cellule.

- J’aurais aimé que vous preniez le temps de remplir le test, soupira le Major. Cela nous aurait permis de nous assurer que vous ne gardez aucune séquelle de votre… Interrogatoire. Le Code des Enfants laisse parfois des traces chez les individus inférieurs.

Hart ne répondit rien. Le passage de Clavarina dans sa conscience avait laissé au creux de sa chair une plaie béante. Des courants d’air s’y infiltraient, mordaient les contours de son être affaibli et transi de froid. Après que les mains de l’Enfant l’eurent effleuré, leurs ongles avaient éraflé ses souvenirs, laissant sur chacun d’eux une trace indélébile. Hart s’en sentait dépossédée, quand elle ne peinait pas, tout simplement, à se remémorer certains aspects de son passé. Elle ne broncha pas lorsque le Major tendit vers elle l’un des bracelets réservés aux détenus, et se laissa entraîner dans le couloir sans faire de vagues.

Lyslir était éveillé lorsque le duo apparut au détour du couloir où se trouvait sa cellule. Inquiet qu’il soit arrivé quelque chose à Hart, il s’approcha de ses barreaux et la dévisagea : il n’eut aucun mal à identifier les empreintes du Code sur ses traits. Elle avait cette expression lasse et apathique qu’affichaient ceux à qui l’on avait altéré la mémoire. Lyslir connaissait les effets du Code sur les personnes ordinaires, et plusieurs fois, il avait vu des individus évidés de leur personne, devenus de simples amas de chair, et le contact de ces entités-fantômes l’effrayait à chaque fois. Aussi chercha-t-il dans le regard de la jeune femme la preuve qu’elle le reconnaissait. Il crut d’abord, à l’air étonné qu’elle affichait, qu’elle l’avait oublié, mais lorsque le Major fut reparti, Hart prononça son nom, comme si elle cherchait la confirmation qu’elle se trouvait bien en présence de l’enfant qu’elle avait rencontré en ces lieux. Elle reconnaissait derrière sa mâchoire et son nez les formes encore peu développées du garçon d’alors, mais seuls demeuraient identiques ses cheveux blancs où brillaient quelques mèches argentées. Lyslir avait désormais l’apparence d’un homme. Quand il en prit conscience, il eut un sourire amusé :

- Tu sais, je sors pas souvent d’ici ; y a peu de chances que tu trouves quelqu’un d’autre à ma place.

Hart esquissa un triste sourire.

- Est-ce que tu vas bien ? reprit le garçon.

La jeune femme ne sut quoi répondre. Elle aurait voulu exprimer son trouble, cette sensation de vide qui l’envahissait ; elle se contenta de balbutier qu’elle avait froid.

- Est-ce que tu sais ce qu’ils t’ont pris ?

Comme Hart levait un regard étonné vers Lyslir, celui-ci s’expliqua :

- Clavarina a utilisé son Code sur toi, pas vrai ? Est-ce que tu te sens différente ? Est-ce qu’il y a des choses dont tu ne te souviens plus ?

- C’est… Comme si mes souvenirs étaient plus loin qu’avant ; que je devais tendre davantage le bras pour les ressaisir. Et… Surtout, j’ai l’impression qu’ils ne sont plus à moi.

- T’as été sondée. Ça veut dire que Clavarina a parcouru ta mémoire pour vérifier si tu étais ou non une menace. J’imagine qu’elle devait espérer trouver des informations sur la résistance.

Sauf que désormais, elle ne leur sert plus à rien. Et pourtant, ils l’ont ramenée ici… Lyslir considéra la jeune femme, tentant de comprendre la raison de sa présence. La vue de ses cernes et de son corps grelottant suffit à souligner l’évidence : Hart est réceptive au Code. Ils comptent sans doute se servir de son corps pour abriter la souche d’un autre Enfant… Lys songea à ses compagnons, ses frères et sœurs avec lesquels il avait partagé les jours de son enfance ; lequel d’entre eux ressurgirait au travers des traits de Hart ? Lesquels, d’ailleurs, étaient encore en vie ? Pas un, sans doute, ne se souvenait réellement de lui.

Harren. Harren se souvient.

Aussi sourde que fut la joie de cette nouvelle, elle fut fugace ; déjà, Lyslir doutait, craignant de ne nourrir que de faux espoirs, qu’un énième piège ne se referme sur lui et l’abandonne de nouveau au creux de sa cellule. Depuis le départ des deux Enfants, Lys n’avait eu de cesse d’osciller, tel un pendule, entre l’euphorie et le désespoir ; il s’accusait d’être naïf, regrettait chacun de ses mots – il aurait dû insister, demander davantage de preuves – mais l’instant d’après, il se surprenait à rêvasser, à remâcher chacun des mots échangés : Harren était revenu. Émergé dans les visions de sa propre conscience, Lys ne remarqua pas tout de suite l’expression avec laquelle Hart le fixait.

- Qu’est-ce que tu fais là, exactement ? demanda-t-elle enfin.

Elle avait vu le corps de Lyslir se métamorphoser à l’envie, de même qu’elle l’avait entendu parler avec tant de familiarité de l’Histoire des Portes, de leurs grandes familles. Lyslir n’appartenait pas au Temps ; il ne pouvait être qu’un Enfant. Mais que faisait un Enfant derrière les barreaux ? L’éducation que Hart avait reçue fit ployer son regard ; elle ne pouvait imaginer que l’on enferme une divinité des années durant, que l’on aille jusqu’à effacer son nom des récits et légendes. Lyslir remarqua soudain la déférence avec laquelle Hart le regardait, et dans ses manières, il décela celle propres aux dévots. Il garda pour lui ses sarcasmes et préféra simuler l’ignorance. Hart ne pouvait, en effet, faire abstraction des valeurs qu’on lui avait transmises, mais il regretta, cependant, qu’elle ne puisse plus le considérer comme avant, comme une personne normale :

- Comme toi, répondit-il. Trahison envers l’Empire.

Un éclat brilla dans les yeux de la jeune femme. Par bien des aspects, Lyslir et Kholia se ressemblaient : tous deux étaient des Enfants trahis par l’Empire, en lutte contre ce dernier. Elle se plut à se dire que quelques jeux du destin l’avaient conduite ici-bas, que l’Histoire reprenait ses droits et remettait chaque chose à sa place. Mais les barreaux qui découpaient la silhouette de Lyslir lui réapparurent, et avec eux les images du garçon à terre.

- Tu es là depuis longtemps ? osa demander Hart.

L’expression du garçon lui fit regretter sa question, et pendant un court instant, son regard parvint à aller au-delà des apparences : ce ne fut plus un enfant, mais un vieillard à demi-fou qu’elle distingua derrière le masque de ces cellules malléables à l’envie. Son empathie prit le relais de sa vision, et vint nourrir ce tableau qu’elle peignait pour elle-même : elle s’imagina un instant, perdue dans l’immensité du temps, mais résignée à n’habiter qu’un espace sombre et minuscule, et le vertige d’une telle possibilité la fit vaciller. Car si le garçon lui avait posé toutes ces questions sur l’Empire, s’il avait semblé à la fois si bien renseigné, et si ignorant de l’histoire contemporaine, c’est qu’à la différence de Kholia, il n’avait jamais dû mourir.

- Mais comment ? reprit la jeune femme. Tu ne peux pas vieillir ?

- De tous les Enfants, je suis le plus faible, finit par expliquer Lyslir. Mais de tous, je suis le seul à avoir eu autant de temps pour apprendre à maîtriser mon Code. Je peux mourir, bien sûr, mais pas de la main du Temps. Alors oui, je suis là depuis longtemps. Quand j’ai été enfermé, l’Empire n’existait pas encore, et les Portes étaient en pleine guerre civile. Ce n’était pas de mon fait, bien sûr, mais j’ai profité de l’occasion pour remonter et tenter de libérer un ami. Sauf que lorsque je l’ai retrouvé, il m’avait oublié. Il m’a dénoncé et j’ai atterri ici.

- Comme moi, soupira Hart.

Lyslir faillit opiner, mais une lueur se rappela à lui : Harren reviendrait. Il allais le libérer, lui et Hart, si celle-ci se trouvait toujours là. Il voulut, radieux, faire part à la jeune femme de la bonne nouvelle, mais alors qu’il ouvrait la bouche, le sol sous ses pieds se mit à trembler violemment. L’ensemble de la Tour se mit à gronder, et durant quelques secondes, rien d’autre que le grincement des murs ne fut audible. Les prisons furent alors plongées dans le noir avant que les néons ne furent réalimentés par un groupe électrogène de secours. Les lueurs rougeâtres tombèrent sur l’expression incrédule de Lyslir ; ces tremblements ne lui étaient pas étrangers, mais aucun garde n’avait jamais daigné lui en expliquer la cause. Hart devina son ignorance :

- Un portail vient de disparaître, expliqua-t-elle.

- Un portail ? répéta Lyslir sans comprendre.

- Ça veut dire que l’un des mondes reliés aux Portes vient de se résorber sur lui-même. Ça arrive de plus en plus souvent, ces dernières années.

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Tac
Posté le 18/05/2023
Yo !
Ou devrais-je dire : TIN TIN TIIIIIIIN (à lire en musique, évidemment !)
je sais pas si c'est moi qui suis rentréo dans le texte, si c'est toi qui a pris tes marques au cours de l'écriture, mais même si le début était chouette et fluide, là je te sens dans tes pompes, si je puis le formuler comme ça, et y a un truc qui se dégage du texte, je trouve, que j'arrive pas à formuler précisément mais y a une âme, je trouve, et c'est génial ! Je passe vraiment un bon moment à lire ces chapitres en ce moment !
Je me demande comment se débrouille l'Empire, car le principe des Enfants c'est de pouvoir exploiter leur Code, mais si à chaque fois qu'ils 'renaissent' il faut qu'ils réappennent comment l'utiliser, c'est pas forcément pratique... et en même temps si c'est le seul moyen de s'assurer leur loyauté... jai une question pragmatique, je ne sais pas si c'est quelque chose que tu as prévu de révéler mais ça serait bien, je trouve : d'où vient la conscience des Enfants qui renaissent ? Si la mémoire de la personne présente dans le corps est censée s'écraser, si la mémoire des Enfants précédents est pas censée revivre, d'où vient la conscience de Soren (par exemple) ? Ou y a un truc dans le process que j'ai mal compris ? (ne répond pas à mes questions stp xD c'est juste pour te transmettre ce qui me traverse) (sauf si j'ai mal capté le processus de renaissance! je veux bien que tu m'expliques dans ce cas)
Sinon j'aime vraiment beaucoup le prénom Lyslir. J'oublie à chaque fois de le préciser, mais voilà.
Plein e bisous !
Ozskcar
Posté le 18/05/2023
Ow. Merci beaucoup pour ce retour ! Ça me fait tellement plaisir que la lecture te soit agréable, tu t'imagines pas. Je pense que c'est un peu l'objectif de toute histoire de faire voyager ou de créer des personnages attachants. C'est un peu comme si tu donnais vie à un monde que j'aimais beaucoup rien qu'en le lisant, et c'est super réconfortant comme sensation.
Initialement, les Enfants étaient moins souvent reboot. Mais l'histoire se passe à la suite de deux incidents majeurs : Kholia et l'enfant des Maart dont tu entendras un peu plus parler. Ca a rendu tout le monde assez frileux à l'idée de les utiliser. Je crois que c'est un truc qui se développe davantage par la suite, la façon dont les Enfants sont perçus etc.
Quant à ta question sur la nature des esprits des Enfants... J'hésite à donner ma réponse, en fait. Sorent, Clavarina et Lyslir n'ont pas la même perception de leur identité. J'ai bien ma petite idée, mais je n'ai pas vraiment envie d'imposer ma lecture, car elle empêcherait, ou bien de considérer qu'on a une âme inaliénable, ou bien de considérer qu'on a une nature empirique qui se construit en fonction des événements.
Tac
Posté le 18/05/2023
Ha ! j'iame bien cette réponse ; elle annonce que tu vas travailler la question au cours de l'histoire sans, a priori, donner de réponse toute faite ; je retrouve là un peu une caractéristique du précédent texte que j'avais lu de toi. J'ai d'autant plus hâte de voir comment tout ça va se déployer !
Edouard PArle
Posté le 30/03/2022
Coucou !
Sympa d'en apprendre un peu plus sur Lyslir. Je crois qu'il est officiellement mon perso préféré. On sait encore très peu sur les raisons de son enfermement finalement mais c'était quand même sympa de savoir que ça date d'avant la fondation de l'Empire.
J'ai eu un doute sur le major, c'est un homme ou une femme ? (foutus nom de métier sans règle de grammaire précise xD) Peut-être que la majore s'écrit, à vérifier ^^
En même temps, j'ai pas envie qu'Hart devienne le corps hébergeant d'un enfant et en même temps ce serait un rebondissement super intéressant. A voir donc xD
Mes remarques :
"et nombreux furent les noms qu’il se choisit." je trouve que le "se" casse un peu le rythme, je ne sais pas si la phrase est correcte si tu l'enlèves par contre^^ "Il allais le libérer," -> allait
Un plaisir,
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 31/03/2022
Hello !

C'est vrai que tu ne sais pas encore trop comment est-ce que Lyslir a atterri en prison... Il y a des indices, dans le chapitre où Soren fouille dans les souvenirs de Lyslir, mais j'ai écourté le flashback le concernant - ça devenait trop long. La réponse viendra, en tout cas. ;)
Le Major est bien une femme. Tu l'as sans doute oublié parce que ça date, mais on la voit dans le premier chapitre. C'est elle qui essaie de tuer Lyslir - sans trop de succès, du coup. Quant à la façon de genrer son statut... Je sais pas. Je n'ai pas trouvé "la Major" mais si ça peut rendre la lecture plus claire, pourquoi pas l'inventer...
Et concernant Hart... Je te laisse découvrir son destin par toi-même. ;)
Je corrige les coquilles. Merci de les avoir noter !

A bientôt !
Baladine
Posté le 21/03/2022
Hello !
Je prends enfin le temps de savourer ce chapitre. Super, pour le chapeau ;). J'ai été un peu déroutée par l'ellipse pendant deux phrases (quoi, j'ai manqué un épisode !!) mais heureusement le flashback est venu à la rescousse. Toujours touchant, le personnage de Lyslir, et contente de retrouver Hart et de voir qu'elle s'en sort pas si mal. Le danger se resserre. La suite, c'est quand tu veux :)
Mes remarques, ça a l'air long comme ça, mais y a à peine deux coquillettes et demi, à bien y regarder.
- le Major ou la Major ? (je pense que tu t'es déjà posé la question, mais je la repose ^^)
- " grandi et y ai été", pour le plaisir de pinailler, ça fait trop de voyelles à la suite, une prouesse articulatoire, un enchaînement inouï de quatre hiatus à la suite, plus imprononçable que "Höchstwarhscheinlich" avec un carambar collé aux dents :D
- Après que les mains de l’Enfant l’eurent effleuré => effleurée
- Quand j’ai été enfermé, l’Empire n’existait pas encore, et les Portes étaient en pleine guerre civile. Ce n’était pas de mon fait, bien sûr, mais j’ai profité de l’occasion pour remonter et tenter de libérer un ami. Sauf que lorsque je l’ai retrouvé, il m’avait oublié. Il m’a dénoncé et j’ai atterri ici. => là c'est pas très clair, on dirait qu'il a été enfermé deux fois ?
- il allais le libérer, lui et Hart => allait les, Hart et lui?
- Les prisons furent alors plongées dans le noir avant que les néons ne furent réalimentés par un groupe électrogène de secours. => je suggérerais de rester dans l'instant présent et d'oublier le groupe électrogène de secours, mais ce n'est que mon avis !
Voilà pour les retours, à très vite !
Baladine
Posté le 21/03/2022
J'ai fait une faute sur "Höchstwahrscheinlich", tu l'avais vue ?
Ozskcar
Posté le 22/03/2022
Hello !

Hart a la mémoire en gruyère mais ça devrait s'arranger. Espérons tout de même qu'elle trouve un moyen de ne pas se faire réquisitionner son corps pour un autre Enfant. C'est drôle que tu te sois attachée à Lys. On le voit toujours dans des scènes de dialogues dépourvues d'action, du coup j'avais peur qu'il ne paye pas de mine, qu'il ait l'air un peu inutile au sein de l'intrigue. Moi qui l'aime bien, ça me fait plaisir qu'il retienne ton attention ! ^.^

Pour le/la Major, je ne sais pas. Je ne trouve pas de mention de madame Major et du coup je n'ai pas la moindre idée de comment est-ce qu'on est censé les désigner. J'imagine qu'au pire, même si ce n'est pas d'usage, un La Major ne fera de mal à personne. Et ça sera plus clair.
Je corrige le reste des coquilles !

Ps : Non, je n'avais même pas lu le mot en entier... x)

A bientôt !
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