Chapitre 6 - partie 5

Par Ozskcar

- Harren ? balbutia-t-il.

Comme Lyslir s’approchait, Soren fit également un pas en avant, ravalant des larmes qui menaçaient de poindre.

- Qui d’autre ? ironisa-t-il.

Et une voix cria en lui, la sienne, cette fois : Soren, comme spectateur de son propre corps, sentit soudain une avalanche de remords poindre en lui. Mais Lyslir, déjà, avait saisi les barreaux de sa geôle entre ses mains frêles. Et Soren les recouvrit des siennes : il avait réussi.

Sa conscience fusa comme une flèche, et il s’abandonna aux souvenirs de Lyslir. La solitude de cet homme pétrifié hors du temps l’envahit, tel un étau brûlant et serré contre sa poitrine. Par instinct, comme s’il voulait le réconforter, Soren raffermit la pression de sa main contre celle de cet enfant qui, en quelques secondes, avait pris les traits d’un jeune homme.

- On a peu de temps, murmura Soren. Et j’ai besoin de toi.

Il s’apprêtait à expliquer les manœuvres de Gaetano quand Lyslir, perdu, l’interrompit. Il plongea son regard dans celui de Soren : ces yeux, ces traits, lui étaient inconnus :

- Harren est mort, articula-t-il difficilement, davantage sur le ton de la question que de l’affirmation.

Soren avait espéré ne pas en arriver là, préférant laisser à cet inconnu l’intimité que l’on doit à des étrangers. Mais je dois survivre… Aussitôt, il replongea sa conscience dans le tissu de cellules de Lyslir. Si Clavarina était faîte de strates, d’agrégats de conscience, Lyslir, au contraire, était un bloc uni, et les souvenirs gravés dans sa chair en étaient d’autant plus nets. Comme l’on se laisse emporter par le courant d’un torrent, Soren disparut. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était nourrisson. Des pleurs naquirent dans sa gorge, une frustration terrible qu’il libéra en étirant ses membres, et comme il allait crier, il vit deux yeux, à ses côtés, et se perdit dans leur contemplation. C’était Ellias. Comme une balle qui rebondit, l’image du vieil homme abattu, flottant dans son propre sang, se superposa sur celle de ce cinquantenaire qui s’approchait, le regard doux.

- Voilà… Tout va bien, murmurait-il en prenant le nourrisson dans ses bras.

Et une vague de chaleur, de réconfort calma les nerfs du tout jeune garçon qui ne tarda pas à s’endormir, bercé. L’instant d’après, il avait cinq ans, et il rencontrait Harren. Quelques années plus tard, il se réveillait aux côtés de cet ami qu’il enjambait, tâchant de le laisser dormir. Mais alors qu’il ouvrait la porte de leur chambre, Harren grognait quelque chose en se redressant.

- Quelle heure ? demanda le garçon âgé, soudain, d’une douzaine d’années.

- L’heure d’aller manger. Bouge !

Et Harren s’emmaillotait de nouveau dans ses couvertures, assailli, bientôt, par les mains chatouilleuses d’un Lyslir mi-amusé mi-agacé :

- Debout ! Ou Ellias va encore me faire son laïus sur la ponctualité.

- De toute façon, j’ai rien à craindre : même quand c’est moi qui fais une bêtise, c’est toi qu’on dispute… Aïeuh ! cria Harren en sentant des doigts lui pincer les hanches. Mais arrête !

Leurs rires s’évaporèrent, faisant écho à ceux qui résonnaient dans les rues du bourg, entre les murs délabrés de la Tour. Quand ils ne chapardaient pas de la nourriture, ils la fourraient dans des balluchons de voyage pour s’aventurer dans les recoins les plus éloignés et mystérieux de l’édifice. Ils gambadaient des journées durant, vagabondant entre les bosquets, descendant des escaliers interminables, s’enfonçant parmi les immenses colonnes de pierres que la Tour faisait jaillir au milieu de vastes espaces vides et balayés par les bourrasques. Parmi les paysages se cachaient parfois des temples, des villes abandonnées, des lieux inhabités et délaissés au milieu de cette végétation qui semblait émerger du centre de la Tour. Ces lieux étranges étaient souvent les berceaux de mythes et d'histoires merveilleuses que les deux garçons s'amusaient à retracer en marchant sur les pas des anciens héros. Un livre à la main, ils recherchaient les similitudes, les endroits qui auraient pu inspirer certaines histoires ou qui, au contraire, regroupaient des représentations diverses : temples, fresques, statuaires, etc. Dans le contre-jour, les deux amis n'étaient plus que deux silhouettes noires, bras dessus bras dessous - et leur profil, parfois, se découpait sur le soleil – ils riaient, se regardaient, bavardaient sans se soucier de rien.

Leur chambre était habitée par les souvenirs de leurs escapades : ils avaient dessiné des cartes placardées aux murs, les corrigeaient selon les besoin, les complétaient, ajustant les nomenclatures, en inventant de nouvelles. Harren dessinait les panorama, Lys les décrivait dans son carnet, notant à chaque découverte les caractéristiques de la faune ou de la flore qui naissait encore.

- Où est-ce qu'on va, cette fois ? demanda Harren, un soir.

Lyslir était à leur bureau, occupé à étudier des cartes et des manuels. Harren entoura de ses bras les épaules du garçon et se pencha vers ses notes. Plusieurs croquis représentaient le prototype d’un parachute navigable à l’envi selon les courants des vents. Les dessins de Lyslir étaient de plus en plus précis, et ses récentes inventions de plus en plus ambitieuses. Harren attrapa l'un des crayons qui traînait et ajouta quelques détails qu'il montra ensuite à Lyslir, ébauchant des hypothèses afin de perfectionner le projet. À tour de rôle, ils échangeaient les propositions.

Quelques jours plus tard, le prototype était terminé. Radieux, Lyslir grimpa sur le lit, dérangeant les couvertures ainsi que le sommeil d'Harren. Celui-ci s’éveilla douloureusement et maugréa quelques reproches que son ami balaya de son enthousiasme : il lui exposa tout le trajet de leur future excursion, lui montrant les chemins, les illustrations des mythes à la recherche desquels ils partiraient.

- On ne sera jamais descendu aussi bas, répondit Harren en baillant, se laissant tomber en arrière au milieu des oreillers. On va finir par descendre tout en bas de la Tour, un de ces jours.

Lys se surprit à rêver des étages inférieurs : où la Tour prenait-elle racine ? Que trouveraient-ils, alors ? Un monde hospitalier ? Des espaces infinis de verdure, de poussière, d’eau… Songeant aux mythes des Bâtisseurs, le garçon s'arrangea une petite place au milieu des draps, étant lui-même engourdi par la fatigue. Quelques paroles plus tard, il s'était endormi au milieu d'une phrase. Cela fit sourire Harren qui arrangea les couvertures avant de s'en retourner à son tour dans sa nuit écourtée, lové contre Lys dans un même sommeil. Plusieurs années plus tard, Lys et lui fuyaient les étages colonisés à bord de leur invention, la boule au ventre.

Ces étages, remarqua Soren, n’étaient nullement des champs de ruines, mais des villes reconstruites peu à peu par les Colons ; plus modernes, plus denses, elles grouillaient de vie, et leurs recoins ne lui semblaient pas étrangers : Harren y avait vécu quelque temps avec Lyslir et d’autres Enfants. Et pourtant ils avaient fui ? Seuls, sans Clavarina… Pourquoi ? Soren voulut fouiller davantage, mais les secondes s’écoulaient, et il sentit le regard de Lyslir le dévisager. De nouveau, Soren retrouva ses sensations : le froid des prisons, le contact chaud des mains de Lys, la présence de Clavarina, derrière lui.

- Harren est mort.

Comment ? songea Soren. Il lui fallait chercher davantage, trouver comment les deux garçons s’étaient séparés, à partir de quand leurs chemins s’étaient-ils scindés en deux routes différentes… Mais pour cela, il lui fallait gagner du temps…

- Un corps est mort, oui… répondit-il. Mais pas…

- Je t’ai vu, l’interrompit Lys. Je t’ai vu l’esprit délavé, la mémoire occultée : tu ne me reconnaissais plus, tu ne…

Sa voix s’éteignit, brisée par la colère – et la tristesse, remarqua Soren : une tristesse ténue, à peine audible, mais résonnant avec cette solitude, cet abandon dont Lyslir était la proie.

- Tu n’as pas cillé quand ils m’ont emmené ici. Tu étais là : tu as vu les gardes, tu m’as vu, moi. Et tu ne m’as pas reconnu. De ce jour tu n’as rien fait, rien.

- Je ne me rappelle pas, avoua Soren. Je ne sais pas de quoi tu parles.

Pour y remédier, ce dernier tenta de faire défiler les vies antérieures qui le constituaient : il trouva bien des visages, des lieux, des temps disparates. Il lui sembla apercevoir la silhouette de Lyslir, loin, très loin : il criait alors qu’on le traînait hors du palais, et Soren l’observait sans comprendre, Gaetano à ses côtés. Il eut beau, ce jour-là, demander qui était ce garçon, on ne lui répondit jamais ; et c’est à partir de ce moment que les Portes ne purent plus compter sur lui. Toujours, quelque chose se réveillait cet esprit de révolte, cette rage incontrôlable, dirigée à l’aveugle. Jusqu’à présent, il n’avait jamais su l’origine de ce sentiment de défiance qu’il ressentait vis-à-vis de l’Empire ; désormais, il savait. Lyslir avait reconnecté en lui la multitude de présences ; par le contact de leurs deux foyers de souvenirs, les coutures de sa vie se reformèrent, et tout le temps vécu lui apparut dans son unité, sa continuité. Les voix ne furent plus des entités mais des prolongations de lui-même, et la peur de s’abandonner à elle s’étiola quelques secondes : Soren n’était plus, sinon l’unité de consciences qui l’avaient traversé. Seul un visage parvint à sa hauteur, s’extrayant de cette mare vaseuse et bruyante : Harren. Il ne fut visible qu’un court instant, mais Soren sentit son sang se glacer à la vue de son expression, à la fois si tranquille et si menaçante. Par réflexe, Soren ferma sa conscience et s’extirpa de ses visions. Comme l’on verrouille une porte, il éloigna de lui cette silhouette hyaline et l’expulsa derrière des barreaux imaginaires. Mais Harren demeurait là. Il était partout, un esprit tapageur qui se glissait derrière son oreille, contre son épaule, pour lui murmurer de prendre garde :

- Car c’est moi le maître de ce corps…

Soren se rendit compte que ces mots avaient été murmurés par sa propre bouche. Aussitôt, il se ressaisit, et pour calmer les doutes de Lyslir, il expliqua :

- J’ai été… Tellement de gens. C’est pour ça que j’ai besoin de toi. Il n’y a que toi qui peux m’aider à modifier ma structure cérébrale.

- Pour te rendre à toi-même ?

La voix de Lyslir était plus douce – il avait ce ton, dans la voix, que Soren reconnut pour être celui qu’employait le garçon lorsqu’il s’adressait à Harren. Clavarina également, remarqua ce détail, et si Soren le réceptionna avec soulagement, la jeune femme, en retrait, lutta contre l’envie de révéler les manigances qui se tramaient. Mais Harren est mort, se persuada-t-elle. Soren a le droit de vivre, désormais… Aussi baissa-t-elle les yeux, consciente qu’elle souhaitait au garçon le sort qu’elle se souhaitait à elle-même. Soren, lui releva les siens, et plongea son regard dans celui de Lyslir :

- Non. Pas tout de suite. D’abord, il faut que tu m’aides à reconquérir ma liberté. Gaetano s’est arrangé pour effacer ce que je suis au moindre soupçon de trahison de ma part ; c’est quelque part, dans mon cerveau. Je dois absolument m’en débarrasser.

- Même si j’acceptais, comment je fais ça ?

Clavarina s’avança, un carnet à la main. Sur l’une des pages, elle y avait expliqué la structure moléculaire du programme de Gaetano, sur l’autre, une hypothèse de vaccin : un anticorps agressif avec une seule et unique cible en joue.

- J’ai ramené de quoi prélever un peu de ton sang pour en faire un vaccin, expliqua-t-elle.

Lyslir parcourut les notes du regard : c’était pour lui une manœuvre facile.

- Dès que je serai libre, je trouverais un moyen de te faire sortir d’ici. Et ensemble on réfléchira à un moyen d’effacer mes consciences parasites sans abîmer mon Code, assura Soren.

Il avait la nausée, s’attendait à tout moment à ce que Clavarina le dénonce ; mais elle obtempéra quand Lyslir lui tendit son bras à travers les barreaux. Comme Soren sentait que Lyslir cherchait son regard, il lui adressa un sourire. Lyslir hésita une dernière fois :

- Tu m’as dit de descendre, de ne jamais remonter, articula-t-il. Je me suis toujours demandé : est-ce que tu… Tu avais vu ce que j’allais devenir, si je revenais te chercher ?

Durant ces années de solitude, Lys s’était persuadé qu’Harren avait, par ses visions, parcourut ce destin à ses côtés ; c’est une manière pour lui de ressentir une présence, un soutien au creux de cette cellule froide et sombre. Soren voulut répondre, mais la présence d’Harren l’envahit, pesante, telle une ombre immense cachée derrière lui. Par bonheur, des bruits de pas se firent entendre au bout du couloir.

- Il faut se dépêcher, souffla Clavarina.

Lyslir hocha la tête ; son regard changea un instant, comme si dans ses yeux naissaient des reflets vert et rouge. L’instant d’après, il faisait signe à Clavarina d’injecter la seringue qu’elle tenait dans une main. Quand un garde s’approcha, elle fourra le précieux instrument sous le pans de sa cape et se tourna vers le nouvel arrivant : le Major la considérait, sceptique.

- On m’a dit que vous étiez ici. N’y a-t-il pas, pourtant, une célébration où vous devriez vous rendre ?

- Un simple contretemps m’a obligé à descendre. Mais vous avez raison, cependant, le temps file, et je dois me dépêcher de rejoindre les miens.

Le Major ne semblait pas dupe, mais qu’importe, Clavarina tira Soren derrière elle, lequel peinait à reprendre le total contrôle de son corps : Harren le menaçait de toute sa hauteur, mais comme la silhouette de Lyslir disparaissait au loin, sa présence sembla s’évaporer.

Tandis qu’ils remontaient par une navette, Clavarina et Soren, penauds, n’échangèrent pas un mot. Nulle fierté, nulle victoire ne redressait leur sourire.

- Ton bras, souffla Clavarina.

Soren obéit, et sentit l’aiguille s’infiltrer dans sa chair.

- Ce sera efficace dans combien de temps ?

- Exactement, je ne sais pas. Rapidement, j’espère. Autrement, on aura fait tout ça pour rien…

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Tac
Posté le 18/05/2023
Yo !
Ce chapitre est super bien réussi ! Franchement, je suis épatéo par la manière dont tu gères les souvenirs et et flashbacks. Je trouve rare, en particulier dans des premiers jets / projets en cours de développement, que les flashbacks soient bien gérés, et je trouve que tu t'en sors avec brio. C'est vraiment très agréable je trouve.
J'ai remis le doigt sur ce qui me perplexifiait auparavant : j'avais compris que Clavarina avait le pouvoir de remonter les souvenirs, c'est pour ça que Soren ne voulait pas la toucher, mais en fait c'est le pouvoir de Soren... je sais pas pourquoi j'avais compris l'inverse, mais je tenais à le signaler si jamais j'étais pas la seule personne de mal comprendre !
J'aime aussi d'autnat ce (bout de ) chapitre, qu'on sent que les choses avancent, on rentre vraiment dans le vif du sujet, et là on commence, je trouve, à sentir qu'on est lancé dans la pente, y a plus de machine arrière possible. Tout schuss ! :P
Plein e bisous !
Ozskcar
Posté le 18/05/2023
Hello !
Merci ! *^* En un sens, comme le monde est mieux construit que l'intrigue en elle-même, les flashback sont presque plus faciles à écrire. C'est un peu le socle de l'histoire, ce que je connais le mieux. Peut-être que c'est pour ça qu'ils fonctionnent ?
Quant au Code de Clavarina et Soren, initialement, ils se ressemblent beaucoup. Ils peuvent tous les deux voir les souvenirs de la matière, simplement Clavarina peut modifier les souvenirs passés alors que Soren peut influer leur trajectoire. Y en a un qui contrôle le passé et l'autre l'avenir, en gros.
Edouard PArle
Posté le 28/03/2022
Coucou !
Beaucoup de souvenirs s'entremêlent, on devine la richesse de la relation qui unissait Harren et Lyslir. La confrontation avec Soren était intéressante. Notre protagoniste a ce qu'il veut et maintenant, comme lui, on attend de voir le résultat...
Le Major qui débarque, est-ce que ce n'est qu'une fausse alerte ? Attention tout de même à ne pas trop se relâcher vis à vis de l'Empire...
Rien à dire sur la forme de ce chapitre...
Un plaisir,
Bien à toi !
Ozskcar
Posté le 28/03/2022
Hello !

Merci pour ton retour !
Il y a des chances, en effet, que Le Major donne l'alerte. Qui sait quelles en seront les conséquences... ;) J'espère que la suite te plaira ; normalement tu devrais en apprendre davantage sur l'Empire et ses membres.

A bientôt !
Baladine
Posté le 19/03/2022
Promis, pas de commentaire à rallonge pour cette fois-ci. Juste te dire que je trouve cet chapitre très touchant, très poétique, très soigné.
Un coup de coeur pour cette phrase : "Lyslir avait reconnecté en lui la multitude de présences ; par le contact de leurs deux foyers de souvenirs, les coutures de sa vie se reformèrent, et tout le temps vécu lui apparut dans son unité, sa continuité."
Et trois coquillettes, sinon c'est pas drôle :)
- assaillis, => assailli
- navigable à l'envie => envi (même si c'est bien plus beau avec un -e !)
- leurs chemins s'étaient-ils séparé => séparés
Ozskcar
Posté le 20/03/2022
T'en fais pas, tes commentaires, quel que soit leur longueur, sont toujours un plaisir à lire !
Content, en tout cas, que ce chapitre t'ait été agréable à lire. C'était assez délicat, d'entremêler les temporalités, de mêler les souvenirs, d'en dire assez sans trop en dire, etc. Je suis donc assez soulagé que le tout ait fonctionné !
Je corrige les coquillettes ! Merci encore et à bientôt !
Baladine
Posté le 20/03/2022
Mais t’es au taquet en ce moment, encore un chapitre !
Ozskcar
Posté le 20/03/2022
Et tu ne sais pas tout : j'en ai encore un en stock. Je profite tant que j'ai le temps d'écrire pour avancer le plus possible. J'essaie de ne pas tout publier d'un coup. Mais ma patience est mise à rude épreuve...
Baladine
Posté le 20/03/2022
Ah mais moi ça me convient parfaitement !
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