Alors que j'étais en plein milieu de mon travail, Heather m'avait demandé de venir en urgence. Quelque chose n'allait pas et elle avait besoin de moi. Cette situation était assez étrange. J'étais persuadé que jamais, au grand jamais, elle ne demanderait de mon aide. Elle préférerait se débrouiller seule.
Pourtant, sur le coup, je me posai peu de questions. De toute manière, elle était incapable de faire du mal à quiconque. Bien trop gentille. Ceci me confirma l'idée de venir immédiatement.
Je me dirigeai vers sa chambre. Je ne la voyais pas, mais j'entendis quelques bruits provenant de la salle de bains. Elle était là. Alors que je m'apprêtai à entrer dans celle-ci, elle en sortit, vêtue de sous-vêtements plutôt élégants. Jamais elle n'avait été aussi excitante depuis notre rencontre. Elle qui tentait du mieux qu'elle pouvait de cacher ses formes.
Elle portait un ensemble noir ou d'un rouge tellement sombre qu'il en paraissait noir. Il lui remontait les seins et soulignait ses hanches sensuellement et avec discrétion.
— Tu peux m'expliquer ? lui demandai-je comme si je ne comprenais pas la situation qui était pourtant claire et évidente.
— Couche avec moi, m'ordonna-t-elle d'un ton qui se voulait ferme, mais qui était vraiment hésitant.
— Ne sois pas ridicule Heather... Rhabille-toi...
Je pris une de mes chemises traînant par ici et la lui lançai. Elle la rattrapa aussitôt, bien que mal à l'aise. Elle n'était même plus elle-même.
— Pourquoi tu refuses soudainement de coucher avec moi ? Tu en mourrais d'envie au début ! s'exclama-t-elle, outrée.
— Et toi pourquoi tu t'attaches autant à moi alors que tout ceci n'est que du faux ?
Elle sembla surprise, elle ne comprenait plus rien à la situation. Tu venais de te perdre Heather.
— Si je me montre gentil, c'est pour que tu acceptes mon offre. Pas pour que tu couches avec moi. Je préfère me taper des putes.
Elle baissa la tête et commençait à avoir les larmes aux yeux. Elle vivait dans un monde d'illusions. Elle s'était trompée à mon sujet, comme n'importe qui.
— Heather, tu n'es qu'une idiote qui vit encore dans un monde de papillons. Grandis un peu...
— Je croyais que tu n'étais pas un connard, lâcha-t-elle d'une voix tremblante, à la limite de pleurer.
— Tu te trompes, comme d'habitude, rétorquai-je sèchement, quitte à la blesser.
— J'ai cru que tu pouvais être quelqu'un de bon et que finalement, tu n'étais qu'en train de souffrir...
— Je ne souffre pas, objectai-je aussitôt.
Pourquoi pensait-elle que je souffrais ? Ça n'avait aucun sens. Elle voulait juste prouver que certains de mes comportements avaient une origine. C'était sans intérêt et une totale perte de temps. Elle cherchait des excuses.
— Je t'ai vu bourré et dans ta salle de bain, j'ai vu des lames de rasoir ensanglantées. Alors ne me dis pas que tu n'es pas en train de souffrir ! Parce que pour moi, ça me prouve clairement que tu as des problèmes.
Me voir ivre ne signifiait rien. Mais comment avait-elle vu ces lames ? Il me semblait vraiment avoir tout rangé. Elle avait fouillé. Elle était comme n'importe qui.
Je tentais de ne pas être déstabilisé et de ne rien laisser paraître. Alors, je restai placide du mieux que je pouvais, ne devant pas réagir à ses propos.
— Tu ne comprends rien, tu n'as jamais rien compris, prétendis-je.
— Peut-être que je ne comprends rien... mais je m'en vais. Je ne vais pas rester ici !
— Ok. Fais comme tu veux, déclarai-je d'un air presque sarcastique.
— Et je ne veux plus avoir affaire à toi ! renchérit-elle, furieuse
— C'est impossible, la contredis-je d'un sourire narquois.
Elle enfila rapidement la chemise, prit un jean au passage, puis quitta la pièce. Je fus plutôt étonné qu'elle ne pleure pas, ça aurait été bien son genre. Cependant, ça ne changeait rien à son attitude.
Innocente.
*
Le lendemain, je reprenais mes bonnes habitudes en changeant un unique paramètre. Jordana n'étant pas ici ce mois-ci, je dus me contenter d'Ivana, une de ses proches. Elles avaient un physique similaire, de belles rondeurs, grande, fine. Cependant, Ivana était brune au contraire de Jordana qui était blonde. Ceci ne me gênait pas. Tant qu'elle faisait son travail.
Ivana s'approcha de moi et m'embrassa langoureusement, d'une manière qui m'avait tellement manquée ces derniers temps. Rien qu'avec sa langue elle était capable de me faire l'amour à l'intérieur de ma bouche.
— Quelque chose ne va pas ? me demanda-t-elle d'un air inquiet.
Jordana lui avait sûrement fait passer le message comme quoi elle pouvait discuter avec moi tout en espérant gagner plus. Quand il s'agissait d'argent, elles savaient bien mieux s'y prendre, et c'était tout à fait normal dans le fond.
— Baise-moi et ferme ta gueule, c'est trop demander ? lançai-je, assez irrité.
— Écoute mon chou... Je peux t'aider, me rassura-t-elle d'une douce voix pour que je m'ouvre à elle alors que j'attendais tout le contraire.
— Ce que je veux, c'est du sexe, c'est tout.
Je la pris fermement contre moi pour l'embrasser sauvagement. Elle prolongea mon baiser aussi intensément que la première fois. Elle était aussi douée que Jordana. Je m'arrêtai subitement. Elle me regardait avec beaucoup de tendresse et jouait de ses longs cils pour accentuer ses yeux de biche. Elle n'avait pas juste cet air provocateur comme la plupart des putes, non, celle-ci avait un air presque mignon.
— Jordana m'avait dit qu'on pouvait parler avec toi, avoua-t-elle d'une voix enjôleuse.
— Je ne suis pas d'humeur aujourd'hui.
— Pourquoi donc ?
— Disons que mon plan part en couilles, dis-je tout en faisant parcourir mes mains le long des courbures de son corps.
— Tu trouveras une solution, je te le jure.
Je m'emparai du bas de son débardeur puis commençai à la déshabiller. Sa poitrine était ronde, bien ferme et sûrement refaite. Mais ça ne me gênait pas. Je n'étais pas très attaché à ce qui était authentique.
— Je ne sais pas pourquoi, mais j'essaie d'obtenir une femme inaccessible qui ne veut pas de moi, me confessai-je presque à contrecœur.
Je la retournai pour qu'elle soit dos à moi. Je posai mes mains sur ses hanches, déboutonnai sa jupe puis la fis tomber au sol. Elle tentait de me regarder par-dessus son épaule, voulant garder un certain contact visuel entre nous. C'était inutile.
— La plupart de ce genre de femmes sont des menteuses, susurra-t-elle, sachant pertinemment de quoi elle parlait.
— Peu importe, lançai-je plus ou moins concentré par ce qu'elle disait.
Je l'embrassai langoureusement dans le cou. Elle se laissait totalement faire. Rien de plus plaisant. Elle me laissait être maître de la situation, elle se soumettait totalement à moi. Elle était mon jouet.
— Vous devriez vraiment avoir une discussion sérieuse vous deux, m'affirma-t-elle, sûre de ce qu'elle avançait.
Je la plaquai contre mon corps, posai mes mains sur son ventre puis les descendis jusqu'à sa culotte. J'y glissai quelques doigts et caressai son sexe.
— Peut-être bien... Mais je vais sûrement passer à autre chose... Maintenant assez parlé...
Je la tournai vers moi. Elle valait bien Jordana, mais elle était bien plus douce... bien plus innocente...
*
Elle venait tout juste de partir et je me retrouvais de nouveau seul. J'étais désormais seulement accompagné de ma cigarette.
Même après Ivana, Heather était toujours dans mon esprit. Elle s'était offerte à moi, pourquoi l'avais-je soudainement repoussée ?
Elle était banale, elle n'avait rien de particulier, rien qui pourrait la différencier parmi une foule. Une femme comme une autre. Ni moche, ni extrêmement belle. Ni stupide, ni très intelligente. Néanmoins, elle avait quand même du caractère... et un sourire presque mignon.
Je fus rapidement interrompu par la sonnerie de mon téléphone. Avant de l'ignorer, je vérifiais de qui il s'agissait.
Vitalik.
Si seulement c'était quelqu'un d'autre, j'aurais pu l'ignorer. À contrecœur, je répondis en espérant que ça vaille vraiment le coup.
— Où es-tu ? me demanda-t-il comme s'il était furieux.
— Dans mon lit, je viens de m'éclater, répliquai-je, l'air de rien.
— J'aurais dû me douter que tu allais oublier notre sortie à l'opéra.
En effet, je l'avais complètement oubliée. Normal quand on détestait ce genre de "sortie".
Malheureusement, j'avais encore le temps et je dus me résilier à m'y rendre.
Après lui avoir fait comprendre que j'allais bel et bien venir, je raccrochai et remis rapidement mes vêtements en place. Se déshabiller entièrement pour le sexe était inutile. C'était de la perte de temps. Tout ce que je voulais c'était quelque chose de brutal et rapide pour aussitôt l'oublier. En réalité, je n'avais qu'une raison de le faire. Les vêtements cachaient tout, ils masquaient toutes les cicatrices, qu'elles soient passées ou futures.
Un bref coup de peigne encore une fois pour cacher les apparences, prétendre que je ne venais pas de sauter une pute de la manière la plus animale qui puisse exister.
Environ un quart d'heure me suffit pour rejoindre les lieux. Personne n'était encore rentré et une foule commençait à se former. Je trouvai bien rapidement Vitalik parmi celle-ci et me rapprochai de lui. Il affichait un sourire malin, sûrement parce qu'il avait réussi à me faire venir. J'ignorais même pourquoi j'avais accepté l'invitation. Peut-être parce que c'était donnant-donnant. Il me suivait dans un bar douteux, je devais le suivre dans ce genre d'endroit sans intérêt.
— Ne fais pas cette tête, dit-il d'un air presque narquois. Ce n'est pas si horrible que ça l'opéra.
Je soupirai. Je haïssais l'opéra. J'avais beau avoir l'argent pour me le payer et avoir la meilleure place, et que, apparemment, quand on avait de l'argent, c'était ce qu'on faisait, mais je n'étais pas ce genre de personne.
— J'avais mieux à faire, renchéris-je d'un air hautain.
— Du sexe, je suppose, soupira-t-il.
Je hochai légèrement la tête, presque avec fierté. J'aimais avoir une vie sexuelle remplie qui me comblait plus ou moins bien.
— Je ne te comprendrais jamais, ajouta-t-il, levant les yeux.
Il avait bien trop de valeurs familiales à mon goût. Au moins, il pensait à ses enfants.
Les portes s'ouvrirent et nous nous installâmes. Il avait choisi des places de luxe. En hauteur et au centre. Je savais combien coûtait cet emplacement sans même avoir mis les pieds dans un opéra bien souvent.
Les sièges étaient suffisamment confortables pour dormir. Si seulement m'endormir était aussi simple.
Nous avions une belle vue sur la scène. Nous pouvions l'apercevoir en détail sans aucune tête encombrante devant nous. Ça aurait été un avantage si j'aimais l'opéra. Je ne comprenais pas comment on pouvait trouver ça émouvant. Juste un truc de snobs...
Je me tournai vers Vitalik qui feuilletait la documentation, celle que j'avais immédiatement jetée dans la première corbeille que j'avais croisée sur mon passage. Sûrement celle où on aurait pu y trouver une traduction, mais peu importe.
— Je te préviens, je dors, annonçai-je aussitôt.
— Ne sois pas aussi rabat-joie. Laisse une chance à l'opéra, me sermonna-t-il sans se détourner de son papier. En plus, c'est une représentation très privée. On a de la chance de pouvoir y assister.
— J'ai déjà laissé des chances à beaucoup trop de choses et j'en ai été déçu, rétorquai-je fermement.
Il leva les yeux au ciel. Pourquoi cherchait-il à me changer ? C'était inutile.
Rapidement, le désastre commença. Je ne comprenais rien. Ce devait être dans une autre langue. J'ignorais laquelle. L'anglais me suffisait et je n'avais jamais vraiment suivi les cours de langue à l'école. Vitalik me confirma rapidement que c'était de l'italien. J'étais déjà allé en Italie, mais visiblement, je n'avais rien retenu de leur langue.
Une femme chantait ou hurlait, je ne saurais dire, en italien. De quoi parlait-elle ? Aucune idée. Comment pouvait-on s'impliquer dans quelque chose qu'on ne comprenait pas ? J'aurais peut-être dû garder ce stupide prospectus.
Contrairement à moi, Vitalik avait appris de nombreuses langues, dont la langue des mafieux. Cela l'arrangeait bien en ce moment même. J'avais essayé de lui demander à de nombreuses reprises la signification jusqu'à ce qu'une femme derrière moi me réprimande. Je lui adressai un faux sourire néanmoins charmeur. Elle n'eut pas la moindre réaction. Snob.
Je tentais de suivre, mais je n'y comprenais toujours rien. Je ne pus m'empêcher de rire quand un homme se lança dans une braillerie aiguë. Le regard de Vitalik se durcit. Il n'était pas du même avis que moi.
— Tu as bu ? murmura-t-il d'un ton réprobateur.
— Même pas en plus, répondis-je en tentant de retenir mon rire.
La femme derrière moi gémit. Visiblement, tout le monde appréciait être ici, sauf moi. Je tentais de me calmer ou de dormir, au choix.
*
Après des heures qui m'avaient semblé une éternité, nous étions posés à l'extérieur. J'avais immédiatement allumé une cigarette.
— Je vois que tu n'as pas changé d'avis sur l'opéra, lança-t-il, presque déçu.
— Je n'en comprends toujours pas l'intérêt.
— C'est dommage, c'était intéressant.
Je pris une brève bouffée avant de le contredire.
— Ça parlait d'amour, je présume ? Ça ne m'intéresse pas justement.
— Tu ne changeras pas d'avis à ce que je vois. Tu comptes vraiment garder cette vie pendant des années ? Quand tu auras quarante ans, tu comptes encore agir ainsi ?
— Complètement, répondis-je avec désinvolture.
Dans le fond, je n'arrivais même pas à me projeter dans le futur. J'étais persuadé de mourir avant cet âge-là. Mourir jeune était une évidence selon moi. Je n'avais pas une vie saine pour la longévité.
— Je crois que c'est d'ailleurs pour ça que je ne suis pas allé plus loin avec cette rouquine, ajoutai-je. Elle veut absolument une relation stable.
— Tu es encore sur elle ? Je pensais que tu l'aurais bien plus rapidement laissée tomber, me fit-il remarquer, un sourire en coin.
En réalité, je l'avais bel et bien abandonnée. Cette femme ne m'attirait en aucun point. Et je ne comprenais toujours pas son petit sourire, celui qui commençait vraiment à m'agacer.
— Elle est bien trop gentille, trop innocente, soupirai-je. Le genre de femme avec qui il est impossible de coucher dix fois avec pendant une journée...
Il écarquilla brièvement les yeux à l'annonce de ce nombre, mais se retint de la moindre remarque. Dans le fond, c'était vraiment arrivé, et pas qu'une fois. Enfin, ça avait plutôt été de longues et interminables heures de sexe.
— Si je devais parier, je parierais que vous vous reverriez, supposa-t-il d'un air presque moqueur.
— Pas du tout, parce que je vais très bien faire sans elle. Je ne vais pas insister auprès d'elle alors qu'il y a des tas d'autres personnes disponibles.
Son sourire était toujours présent et c'en était presque gênant. Je lâchai alors un rire nerveux et il fit de même à son tour, mais c'était un rire bien plus apaisé que le mien. Puis, avant que cette discussion ne reprenne de plus belle, il me proposa de prendre un dernier verre chez lui que j'acceptai avec plaisir.
*
Il me tendit un verre de vodka. Il m'avait énuméré pendant cinq bonnes minutes toutes les qualités de cette boisson originaire de son pays. Sûrement pour ça que j'aimais traîner avec un russe, il avait du bon alcool.
Je le bus comme il se devait, cul sec. Il fit de même. Notre sujet de discussion devint rapidement celui des affaires. Rien ne changeait. Toujours des histoires d'argent qui ne trouvaient jamais de fin. De toute manière, les nombres n'ont pas de fin.
Nous fûmes interrompus par l'entrée de Myriam, sa fille cadette. Elle venait tout juste de passer la majorité, mais avait déjà le physique d'une femme bien plus mature.
Je me levai pour la saluer. Elle se pencha pour me faire la bise, une habitude qu'elle seule avait. J'avais compris ses intentions, en particulier les sous-entendus. Cette femme voulait baigner dans l'argent en passant d'un père riche à un mari riche. Elle m'avait dans son viseur depuis quelques années, même malgré son jeune âge.
— Cole, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, dit-elle d'un ton enjôleur.
Son père devait être de son côté. Je n'étais certainement pas le gendre idéal, au contraire.
— J'ai entendu du bruit depuis l'étage, je me demandais ce qu'il se passait, expliqua-t-elle d'un air innocent.
— Nous venons tout juste de rentrer de l'opéra, répliqua son père.
Elle m'adressa un charmant sourire qui laissa apparaître quelques fossettes dans son fin visage. Elle avait un physique de mannequin. Elle était grande, séduisante, même si elle n'avait que peu de formes. Elle repoussait une mèche de ses longs cheveux blond platine, à la limite du blanc.
— C'était bien ? me demanda-t-elle, curieuse.
— Fatigant, soufflai-je. D'ailleurs, je devrais peut-être rentrer chez moi.
Elle sembla légèrement déçue, elle tenta de le cacher et espérait déjà me revoir. Seul mon argent l'intéressait réellement, comme la plupart des femmes.
Je partis assez précipitamment et m'approchai de ma voiture. Je fus alors arrêté par l'intervention de quelqu'un. En me tournant vers cette personne, de nouveau, il s'agissait de Myriam.
— Que veux-tu ? l'interrogeai-je, déjà fatigué qu'elle vienne me reparler.
— On ne pourrait pas juste parler tranquillement ?
— Je suis un peu pressé, prétendis-je pour m'éloigner d'elle assez rapidement.
— Ne joue pas les prudes avec moi, je sais qui tu es, affirma-t-elle en s'approchant sensuellement de moi.
Elle plaqua alors ses lèvres sur les miennes, me volant un baiser langoureux. Je le prolongeai et elle posa ses mains sur mon cou. Je la pris par la taille et la plaquai contre mon corps.
Nous nous arrêtâmes et elle m'imposa son regard perçant.
— Ne me dis pas que ça ne te plaît pas, insista-t-elle dans un murmure.
Comme si j'allais refuser une partie de jambes en l'air... Même s'il s'agissait de la fille de mon ami. On reverra l'éthique pour plus tard.
Je caressai sa joue puis m'emparai de son visage pour l'embrasser de nouveau. La partie était ouverte. Évidemment, cela ne signifiait rien et son père n'en saurait jamais rien.
De toute manière, je l'oublierai bien rapidement le lendemain, comme d'habitude...
Les mecs et leurs cerveaux ! incompréhensible
Il va se foutre dans une belle merde, comme toujours c: