Chapitre 7 - retour a l'histoire

Notes de l’auteur : Attention ce chapitre n'est peut-être pas corrigé

Quelques jours après au petit-déjeuner :

«-Nous devons aller à la ville des Rins pour faire notre rapport au chef sur la construction de la nouvelle ville, explique Tchoquo.

-Deux d’entre nous devront venir, je propose que son allié du pacte vienne, rajoute Flicka.

-Bonne idée, Flicka et Tchoquo vous partez avec Léa et moi. On laisse ici Salomé, sa fille, Émilien et leurs alliés, approuve Julien.

-On part aujourd’hui, prévient Tchoquo, le trajet est long. »

Avec Julien, nous faisons nos bagages pour les deux jours de voyage. Il est à peine dix heures quand nous partons vers l’ouest. Je fais une remarque à Tchoquo :

«-Votre ville n’est pas au nord normalement ?

-Si, mais il y a une forêt impénétrable entre nous et la ville. »

Nous bavardons et Tchoquo nous décris sa ville :

«-C’est une gigantesque maison-ville. Il y a des centaines de cuisines, de toilettes et de salles de bain. Chacun a sa chambre, les murs sont fait d’un matériaux isolant ressemblant à du métal. »

Dans la journée nous apprenons tous sur cette ville et nous ne nous rendons pas compte que le soir arrive. Tchoquo nous rappelle à l’ordre :

«-Il faudrait établir le camp pour dormir »

Alors tout de suite nous installons le camp. Même pas un caillou dans la plaine. Tchoquo dit qu’il faut creuser un trou car la nuit les vents peuvent soulever une tonne et donc t’emporter et te tuer. Nous acquiesçons et Tchoquo nous aide à creuser. Le trou fait, nous nous installons au fond et nous mettons des branches au dessus de nous. Nous mangeons nos rations et très vite nous dormons. La nuit est agitée, le vent souffle en emportant le moindre relief. Des rochers volent sur des centaines de kilomètres jusqu’au pied de la montagne. Les rochers se fracassent les uns contres les autres, se brisent jusqu’à devenir des cailloux insignifiants qui disparaissent. Au matin rien ne dépasse, les rochers n’ont fait que passer, c’est magique. Nous partons vers l’est de cette plaine sans fin et arrivons dans une forêt luxuriante mais sans un seul animal. Des cadavres d’animaux traînent. Tchoquo presse le pas et prend un air soucieux. Nous restons dans la forêt jusqu’au coucher du soleil. Quand nous en sortons un affreux spectacle nous attend. Tchoquo cour et crie. Devant nous s’étale les reste d’une maison gigantesque éventrée en deux puis déchiquetée. Nous comprenons : le peuple des Rin à été massacré par des loups. L’odeur de cadavre, de sueur et de bête féroce flotte dans l’air. Des centaines de cadavres barbouillés de sang, à moitié mangés traînent par-ci par-là. Au centre, des dizaines de cadavres de bébés traînent par terre. Tchoquo pleure ainsi que Flika. Il expliquent :

« -Les Ermite était déjà là et tout le monde est mort ce qui veut que nous sommes les dernier descendant du peuple des Rin! explique Tchoquo.

-On pourrait enterrer chacun dans sa propre tombe, je propose.

-Non, nous les enterrons tous dans une fosse commune, riposte Flika.

-T’es sur, hésite Julien

-Sur et certaine, assume Flika. »

Nous commençons a faire un gigantesque trou dans les ruines de la ville. Tchoquo et Flicka pleurent en silence. Nous posons petit à petit les corps au fond de leurs tombes puis refermons le trou au petit matin sans avoir dormis. Nous allons tous nous coucher après cette nuit blanche. Mais à midi, nous repartons vers notre plage. Avant Tchoquo et Flicka plantent mille étoiles dans le sol pour honorer leurs morts. Nous rentrons lentement et dormons dans la forêt. Julien et moi préparons tout. Tchoquo et Flicka sont abattus et ils mangent à peine et ne parlent pas. Puis Tchoquo dit quelque chose la bouche pleine :

«-Leche morchi bont pêtre bardou, marmonne-t-il.

-Quoi, j’insiste.

-Les morts vont, balbutie Flicka avant de s’effondrer en pleurant. »

Nous allons nous coucher sur ce mot, Flicka pleure sur mon dos. Au petit matin, ils veulent mourir avec les autres. Mais nous les traînons de force, Flicka hurle, s’accroche où elle peut, fait tout pour rester. Nous retournons dormir dans le trou que nous avons creusé il y a déjà deux jours. Tchoquo arrête de pleurer et dit ces quatre mots :

«-Trésor plage de you »

Nous rentrons le jour suivant au camp.

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