Chapitre 8

Les cours défilent, mais je ne les écoute pas, je suis préoccupé. Diaval ne me parle pas, je suis sûr qu’il m’en veut, je lui envoie des messages chaque soir, mais il ne me répond pas. On est vendredi et c’est l’heure pour moi d’aller à son cours et je suis arrivé à l’heure cette fois. Tout le monde rentre et s’assoit à sa place.

-Bien, j’ai plusieurs choses à vous annoncer.

Oh, mince, il ne va pas faire ce que je pense ?

-Je voulais vous annoncer que le premier concert donné par mon projet se passera ici dans le gymnase à la rentrée des vacances qui commence ce soir. Puis un deuxième plus tard dans la salle de spectacle de la ville si c’est une réussite.

Mince, j’avais oublié que les vacances commencent ce soir.

-Donc je ferais en sorte que le chanteur soit entraîné pendant les deux prochaines semaines.

Quoi !? Non ne me dis pas que je vais du coup rester chez lui deux semaines !?

-Tiens en parlant du chanteur…

Oh s’il te plaît Diaval ne dit rien, je ne veux pas mourir sous les coups de Jean.

-J’ai reçu des plaintes disant que j’avais choisi Axel par préférence. Eh bien Sachez que c’est faux, je vous ai dit le pourquoi du comment je ne vous ai pas choisi. Travaillé ce qui a besoin d’être amélioré et je verrai. Mais je n’ai jugé personne par préférence, mais seulement professionnellement est ce que je me suis bien fait comprendre ?

-Oui Monsieur !!! A dit toute la classe sauf moi.

Le cours reprend et c’est le calme absolu jusqu’à la fin. Tout le monde sort sauf moi.

-Eh Diaval…

-Va chercher tes affaires, je te rejoins.

-Euh…. Oui entendu.

Je fais ce qu’il me dit, je pense vraiment qu’il m’en veut vu le ton froid qu’il vient d’employer. Je vais à mon casier pour prendre mes affaires cela étant fait, je referme mon casier. Quand je croise une tête de con oups pardon, les enfants qui lise ne dite jamais ça.

-Tu n’as pas pu t’en empêcher.

-De quoi ?

-De tout lui raconté donc comme promis, je vais de nouveau t’en mettre une.

Merde, il me lance un coup que j’esquive de justesse, mais je me retrouve bloqué entre le mur et les casiers, je le vois lancer son coup. Mais un pied vient se loger sur la face droite du visage de Jean qui le fait voltiger de quelques mètres.

-Qui a osé ? Que je le bute !

-C’est moi qui ai osé sale morveux.

Cette voix, c’est Diaval, je le vois, il s’avance vers Jean avec un regard noir.

-Alors comme ça, on s’attaque aux personnes qui ne sais pas se défendre correctement Servian ?

-Euh non, monsieur…

-Ne te fous pas de moi, je t’ai vue et puisse-que tu veux te battre prendre quelqu’un à ta hauteur. Alors qu’attends-tu ? Viens te battre.

Jean cette relève avec sur son visage de la peur, je dois dire que moi aussi le regard de Diaval est dévastateur.

-Bien puisse que tu ne veux attaquer, je vais le faire.

Après ces paroles Diaval, inflige différents coups à une vitesse hallucinante laissant tomber Jean le nez en sang. Il ne se met à genoux et le prit par les cheveux avant de lui dire :

-Que je ne t’y reprenne plus sinon se sera encore plus douloureux que ce que je viens de te faire.

Il le lâche avant de commencer à partir avant de poser son regard légèrement adouci sur moi.

-Allons y Axel.

-Oui monsieur.

Nous repartons en direction de sa voiture pour aller chez lui. Durant le trajet où le silence se fait pesant, je lui demande.

-Diaval je…

-Comme tu as pu l’entendre durant le cours, je vais t’entraîner durant les deux prochaines semaines pour le concert. Comme tu n’es pas stupide, tu sais ce que ça signifie.

-Que je vais devoir rester chez toi deux semaines au lieu de deux jours.

-Tu as tout compris gamin.

-Sinon pourquoi tu ne répondais pas à mes messages ?

-J’ai mes raisons.

-Tu m’en veux ?

-On a déjà eu cette discussion, il n’y a pas si longtemps, je crois non ?

-Euh oui.

-Mon argument de ce moment-là est toujours le même.

-Eh bien entendu.

Nous arrivons chez lui. Je vais donc ranger mes affaires dans ma chambre avant de m’allonger dans mon lit. Oui, comme je vis un peu ici, je le considère comme mon lit, mais quelque chose m’interpelle. Pourquoi mon lit à l’odeur de Diaval ? Son odeur n’y était pas quand je suis parti.

Se peut-il qu’il s’y soit couché durant la semaine. Il a dû ce trompé ou alors je lui ai manqué. Je ne sais pas et je ne le saurai jamais vu comment il est depuis mercredi. Je renifle son odeur et les souvenirs de mercredi reviennent. Mon corps devient chaud quand le souvenir de ses touchers resurgit.

En présence de son odeur ou de lui-même, mon corps change surtout quand je suis seul avec lui, il devient chaud, je ne comprends pas tout, pourquoi en sa seule présence ? Au fond, j’ai peur, mais de quoi. Dire que je vais devoir passer deux semaines avec lui. Comment contrôler mon corps en sa présence.

-Axel vient manger !

Non pas maintenant que dois-je faire ? Aller Axel, tu peux le faire.

-J’arrive !

Je vais dans la cuisine où nous mangeons en silence. Mais après Diaval décide qu’on doit aller se coucher, car dès la première heure, on commence l’entraînement. Avant je vais quand même me laver où je remarque que je bande, je m’empresse de m’en débarrasser en vains. Depuis mercredi, j’ai remarqué que je n’arrive pas à me soulager sans la présence de l’odeur de Diaval.

-Arg ce n'est pas vrai.

Je finis vite de me laver pour aller dans ma chambre, mais en ouvrant la porte Diaval est là à attendre.

-Enfin fini, je me demandais ce que tu faisais.

-Me laver en t’autre.

-Oui bon à mon tour bonne nuit.

-Oui bonne nuit Diaval.

Il est toujours aussi froid dans ses paroles et j’espère qu’il n’a rien vue. Je retourne dans ma chambre. Ça me fait mal, trop mal, je prends le foulard de Diaval, mais rien y fait son odeur à du partir avec le temps elle n’est plus aussi présente qu’avant. Ma dernière solution est le lit. Je m’y couche et commence mon affaire en essayant de rester le plus silencieux, ce n’est que cinq minutes plus tard que j’arrive enfin à me soulager avant de m’endormir entourer de son odeur.

Les jours suivants se ressemblent, mais Diaval reste d’une certaine manière distant, on ne dort plus ensemble et on ne s’embrasse même plus. Je suis sûr qu’au fond, il m’en veut. Mais au fond je ne suis pas prêt, même si mon corps le réclame.

Les entraînements sont deux fois plus durs depuis ça aussi ses coups de cravache surtout il ne laisse rien passer. Ce n’est qu’en présence du sang qui décide de s’arrêter. Il sait que je ne dirai rien que c’est pour réaliser mon rêve que je l’endure et il le voit dans mes yeux.

-Merde ce n’est pas vrai !!!

-On arrête là gamin.

-Ça suffit !!!

-Hein… ?

-Combien de temps comptes, tu m’éviter ainsi ?! D’une certaine manière, toi aussi, tu me laisses seul je ne peux plus le supporter au fond, tu me manques Diaval !

-Axel… Reste là, je vais chercher le désinfectant.

Je l’attrape par le poignet pour l’arrêter.

-Ça ira ne t’en fait pas, mais ne me laisse pas, je n’en peux plus de ce jeu Diaval.

-Je ne joue pas.

-Alors pourquoi tu m’évites ?

-…

-C’est parce que je refuse de m’offrir à toi ?

-…

-Mais répond Diaval.

-Non !

-Alors c’est quoi ?

-C’est vrai que j’étais fâché parce que tu refuses mes avances.

-Diaval comprend moi, je ne me sens pas vraiment prêt pour ça.

-Je vois, je pensais que tu ne voulais pas parce que j’étais ton prof ou pas quelqu’un de ton âge.

-Ne dis pas ça, tu es celui que j’aime le plus, rien ne pourra le changer.

Il me tourne le dos la tête basse. Je décide de le faire tourner dans ma direction et viens l’embrasser ses lèvres m’ont manqué d’une certaine manière. Il est surpris au début, mais ne résiste pas, je place une de mes mains dans sa nuque pour amplifier le baiser. La deuxième vient se loger dans son dos. Nous nous séparons par manque d’oxygène. Je le prends alors dans mes bras et pose sa tête contre mon torse où mon cœur bat à la chamade.

-Je t’aime Diaval.

-Moi aussi Axel.

-On continue l’entraînement.

-Non, tu as la main en sang ça suffis.

-En fait, ce n’était pas une question Caporal.

-Depuis quand tu me donnes des ordres ?

-Depuis maintenant.

-Ne prends pas trop la confiance gamin.

-Puis la faute à qui si ma main est en sang ?

-Tu n'as qu’à faire moins d’erreurs.

-Oui, oui, bon continuons s’il te plaît Caporal.

Les jours continuent de passer tout est redevenu comme avant, mais mes pulsions reviennent de temps en temps souvent quand je suis près de Diaval. C’est embêtant surtout que je dois m’en débarrasser vite sinon j’ai très mal. Je sors des toilettes après mettre soulager comme je peux quand :

-Dit donc gamin depuis quand tu voles mes affaires ?

Je me retourne pour faire face à Diaval.

-De quoi tu parles ?

-Ne te fous pas de moi, j’ai retrouvé mon foulard dans tes affaires.

-Oula…

-Tu m’expliques gamin ?

-Je te l’ai pris, car en faisant mes affaires pour retourner chez moi la première fois, je suis tombé dessus. Puis en m’approchant pour le regarder, j’ai remarqué que ton odeur y était très présente. Je l’ai emmené de façon à penser à toi quand tu n’es pas là. Puis aussi grâce à ça la semaine où j’étais chez moi, j’ai retrouvé le sommeil, car quand je me réveillais ton odeur, me calmais et m’aidais à me rendormir comme si tu étais près de moi.

-Et c’est tout ?

-Oui pourquoi ?

-Tu n’as rien fait d’autre avec ?

-N-non !

Je ne vais pas lui dire qu’il me servait à me soulager, j’ai bien trop honte de ça.

-Je me disais aussi pourquoi je ne le retrouvais pas. Maintenant, je sais où il était. Sinon tu as le ticket que je t’ai donné l’autre fois à la fin de ton heure de colle ?

-Oui, il est dans mes affaires.

-Bien, car le concert de ton groupe favori est prévu demain à 20 heures.

-C’est vrai ?! Je n’ai rien vue à la télé.

-On a beaucoup travaillé ces derniers jours ont à pas regardé les infos, c’est normal.

-Je vois, donc comment tu le sais ? 

Il marque un temps de pause avant de dire :

« -Une amie m'a envoyé un message elle les connaît bien et comme je lui ai parlé de toi, elle me l’a dit, c’est tout.

-Oh, je vois et tu viens avec moi ?

-Désolé comme elle me l’a dit que ce matin, je n’ai pas pu avoir un billet.

-Dommage.

-Je t’y emmènerai et je viendrai te chercher ne t’inquiète pas, envois moi juste un message quand ce sera fini.

-Entendu Diaval.

-D’après ce que l’on m'a dit ton billet te situe juste devant la scène.

-C’est vrai !

-Oui

-Je vais pouvoir le voir de prêt, j’ai trop hâte de le voir en vrai.

-Je vais finir par être jaloux, tu sais Axel.

-C’est vrai que j’aime ce chanteur, mais toi, je t’ai en vrai, c’est mieux.

-En fait, tu m’aimes moins que lui.

-Mais non je me suis mal exprimé.

-Explique-toi alors.

-Eh bien, comment dire.

-J’attends gamin.

-Bah toi, tu es celui que j’aime qui m’entraîne avec qui je vis la plupart du temps alors que pour le chanteur de The faceless lui, je ne pourrai jamais avoir tout ça même si je l’aime seul lui est maître de sa vie. Puis au fond, c’est toi et toi seul qui m’a sorti de mon cauchemar dans lequel j’étais et c’est toi que j’aime le plus, tu m’as tant donné, tu me combles de bonheur Diaval.

-Merci gamin.

-Puis quand il a refait surface, il a dit qu’il revenait grâce à quelqu’un cette personne est sûrement celle qu’il aime.

-Je pense que tu as raison.

Je viens le prendre dans mes bras où il amplifie l’étreinte. Je viens ensuite l’embrasser lui prouvant mon amour pour lui. Mais nous dûmes nous séparer pour respirer. C’est ainsi que ce fini cette journée.

Le lendemain, je suis tout excité à l’idée d’être ce soir, je vais enfin le voir. Ahh, je suis en pleine extase, je n'imagine pas, je suis déjà dans cet état rien qu’à l’imaginer. Ça va être quoi pendant le concert, et même après ?

-Axel, il va être l’heure, on y aller avant sinon il va y avoir trop de monde.

-Ok, j’arrive je finis de faire ma toilette.

-Tsss dépêche.

Enfin prêt, il est temps pour moi de rencontrer mon idole.

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