Ewannaël dut frapper une deuxième fois à la porte pour qu’Armen accoure enfin, seulement vêtue d’une robe de chambre de velours. Elle avait les cheveux encore mouillés et tenait une brosse dans la main. Elle les regarda avec agacement.
— Vous voilà enfin ? Où étiez-vous donc ?
Devant le regard noir de Jolyn, le corps sans vie d’Edenn et les pleurs de Faè, la vieille femme regretta ses paroles. Ewannaël avait les poings serrés et le regard fou, il avança d’un pas menaçant. Armen claqua la porte avant qu’il puisse la rejoindre et tourna le verrou. Son ancien hôte se jeta sur la porte mais elle fut trop vive. Il frappa à grands coups de poings en vain ; l’ouvrage était trop solide. Sa douleur intérieure était telle qu’il ne sentit pas son index gauche se casser, sa peau s’ouvrir et le sang couler. Les pleurs de Faè redoublèrent devant la violence des coups de son père.
Comme la porte ne cédait pas, Ewannaël perdit toute raison et les bribes de contrôle qui demeuraient. Il sauta et attrapa la rambarde de la fenêtre, se hissa d’une traction. Un effort dont il aurait été incapable dans toute autre circonstance. Il se jeta sur la fenêtre comme une bête sauvage, sans même écarter les volets. Dans une explosion de verre brisé, Ewannaël tomba sur le tapis de la chambre d’Armen. Il s’arrêta un instant, paralysé par la vue du lit où il avait tant souffert, mais il en aurait fallu davantage pour s’opposer à son tourment. Il claqua la porte en se ruant vers l’escalier.
Effrayée par son raffut, Armen se cacha. Lorsqu’il entra dans le salon, nulle trace de la vieille femme. Ewannaël poussa un hurlement de colère et de frustration. Il renversa une table basse et son service de thé, jeta un miroir contre le mur. Des éclats de porcelaine et de verre se répandirent partout dans le salon. Il ouvrit l’armoire, attrapa les assiettes une à une et commença à les briser, sans se soucier des entailles sur ses doigts. Détruire ne le guérirait pas mais lui permettait de repousser sa souffrance. Après avoir jeté les soldats de plomb au sol et déchiré un rideau, Ewannaël marcha d’un pas lent jusqu’à la cuisine. Ses oreilles bourdonnaient, il n’entendait plus que son propre souffle. Il voulait détruire toute cette maison maudite et punir celle qui avait provoqué la mort de son fils en l’emmenant en enfer.
La porte claqua en sortant de ses gonds, laissant apparaître la silhouette tremblante d’Armen. La vieille femme s’était réfugiée derrière une table et tenait un long couteau effilé à la main. Sans sa furie, Ewannaël se serait rappelé l’avoir vu s’en servir pour découper des tranches de viande. Il aurait été plus prudent : cette arme pouvait le tuer. À cet instant, ivre de vengeance, il se jeta contre celle qu’il haïssait tant.
La lame pénétra dans son épaule avant de se bloquer dans sa clavicule. Il ne ressentit d’abord qu’une piqûre puis une sensation de froid, comme si l’on avait planté un pic de glace dans sa chair. Cela n’arrêta pas son poing qui s’enfonça dans le visage d’Armen. Elle s’effondra en hurlant, laissant son arme plantée dans le corps ennemi. Une douleur sourde commença à pulser dans l’épaule d’Ewannaël tandis que le froid devenait brûlure. Il arracha la lame de son corps mais la douleur demeura. Voyant le sang qui coulait, il se rua à nouveau vers sa victime, lui donna un coup de pied dans les côtes. Les os fragiles de la vieille femme craquèrent et elle gémit. Une onde de satisfaction sauvage traversa Ewannaël, qui se réjouissait d’enfin se venger de celle qui l’avait tant humilié, de celle qui avait voulu faire de lui sa marionnette, de celle qui l’avait forcée à trahir l’amour de sa vie. Il donna de nouveaux coups de pied, profitant de chaque cri, de chaque gémissement. Son rythme ne baissa que lorsque sa victime se tut.
Ce fut alors le silence.
Il eut la violence d’une claque. Il crut retrouver la vue et regretta de ne pas être resté aveugle. Pour la première fois, son regard croisa celui de sa victime. Armen était terrifiée. Ewannaël avait déjà vu des gens avoir cette peur ; celle de celui qui craint pour sa vie. Il l’avait lue dans les yeux de Briennec en pleine tempête, dans celle de son cousin mourant après un accident de chasse, dans celui d’un cadavre retrouvé enseveli sous la glace après une tempête de neige. Cette épouvante, il l’inspirait.
Il vit aussi le sang qui coulait le long des joues d’Armen, les contusions sur son front, sa dentition défaite, sa mâchoire pendante, son nez écrasé. La vieille femme se tenait en boule dans une pathétique tentative de se protéger. Ewannaël regretta chacun de ses coups, se prit de colère contre lui-même. Une douleur aigüe venue de l’épaule irradia tout son être. Il en voulut à Armen d’avoir fait de lui un bourreau. Il la haïssait, se haïssait regrettait chacun des actes qui l’avaient mené jusqu’à cet instant.
En bas, Jolyn criait. Il avança sans un mot vers la porte d’entrée, la déverrouilla. Son épouse avança devant lui, les bras tendus, comme pour l’empêcher de frapper à nouveau. La crainte qu’il vit dans ses yeux écarquillés lui enfonça un deuxième couteau, dans le cœur. L’image qu’elle lui renvoyait de lui-même l’horrifiait, le désolait. Pourtant, il l’aurait fait une deuxième fois sans hésiter si cela avait pu ramener Edenn. Malheureusement, rien ne le pouvait.
Ewannaël se laissa doucement tomber à genoux, la tête entre ses paumes. La colère s’était évanouie et seule la tristesse demeurait. Elle était comme un gouffre immense et terrifiant, dépourvu d’espoir.
*
Son esprit le poussait à demeurer immobile et silencieux, à cesser de vivre pour ne pas avoir affronter les conséquences de ses actes. Devant son absence de réaction, Jolyn le secoua. Elle avait vu le corps d’Armen et paniquait à son tour. Ses jambes se redressèrent et il se laissa entraîner par son épouse. Elle lui cria quelque chose mais il ne perçut qu’un grondement sourd. Alors, elle lui mit le corps d’Edenn dans les bras et lui jeta un regard où se mêlaient la colère et la supplication. Il lut dans ses yeux une volonté pressante de fuir la terre maudite où s’était brisée leur famille. À regret, il la suivit. Avant de quitter la pièce, il jeta un regard vers la pièce voisine pour s’assurer qu’Armen vivait toujours. Il ne vit qu’un corps inanimé.
Tout en l’entraînant, Jolyn avait pris Faè sur son épaule avec une force fantastique. Elle parvint presque à courir lorsqu’ils sortirent à l’extérieur, déployant une énergie sensationnelle. À cet instant, son mari n’avait qu’une pensée en tête, qu’une question : Faè l’avait-elle vu devenir une bête sanguinaire ? Il avait si honte de lui-même que si sa petite fée le savait, il préfèrerait disparaître. Elle avait perdu son frère, il refusait de lui enlever son père. Même s’il était peut-être déjà trop tard.
Le reste de la fuite ne fut à ses yeux qu’une suite confuse de mouvements, à ses oreilles les pleurs de Faè, à ses pieds le battement de ses semelles sur le pavé, à sa peau le souffle du vent marin. Jolyn conduisit son mari et sa fille jusqu’à la passerelle de bois où ils avaient débarqué quelques mois plus tôt. Ils marchèrent entre les vagues tandis que des dizaines de mouettes volaient dans le ciel. Le corps d’Edenn était un fardeau insupportable. Ewannaël garda les yeux baissés et ne vit la file d’attente qu’au dernier moment.
Il y avait plusieurs dizaines de personnes vêtues chiquement, avec de grands chapeaux et des ombrelles pour se protéger du soleil de l’après-midi. Hommes et femmes portaient de longues robes et tuniques colorées avec des ceintures noires et violettes. La majorité des personnes avaient la couleur de peau des privilégiés et jetèrent un regard soupçonneux vers les nouveaux venus. Tous portaient de lourds bagages, en prévision d’un long voyage. Au fond du quai, un immense bateau à la coque noire et blanche les attendait. Il faisait la taille de deux maisons et la longueur de cent voiliers, dégageait une épaisse fumée noire. À la vue du paquebot, une lumière éclaira l’esprit embrumé d’Ewannaël. Ces gens partaient pour Losival.
Soudain, Jolyn lui arracha Edenn, puis lui mit Faè dans les bras. Ses gestes étaient trop brutaux pour être innocents et Ewannaël leva les yeux. Son épouse avait un regard à la fois déterminé et fermé. Sans son état second, il aurait compris qu’elle prévoyait une folie. Malheureusement, il ne le comprit que trop tard. Jolyn embrassa Faè en séchant ses larmes avec ses pouces. Puis elle caressa la joue de son mari en disant :
— Rentre avec Faè, je vous rejoins. Je reste avec Edenn.
Encore choqué par la mort d’Edenn et sa confrontation avec Armen, Ewannaël se contenta d’acquiescer. Il obéit sans réfléchir, ignorant le mépris de ses voisins. Ses pas le menèrent progressivement vers les deux colosses en uniforme bleu qui contrôlaient les voyageurs avant leur embarcation. Il ne se demanda même pas comment il pourrait entrer. Si Jolyn lui avait dit d’avancer, c’était possible.
Au moment où il aurait dû se présenter, un cri vint de l’arrière. Un voyageur venait de plonger, provoquant la panique dans la foule. Une petite fille d’à peine dix ans tomba à son tour en hurlant. La furie qui l’avait poussée s’attaquait à présent à un vieil homme, malgré ses coups de coude. C’était Jolyn. Ewannaël comprit soudain que son épouse tentait de faire diversion pour leur permettre de passer. Qu’elle se sacrifiait pour leur offrir l’espoir d’échapper à cette ville maudite, de se rendre vers cette capitale dépeinte par Armen comme la cité de tous les possibles. Son premier réflexe fut de refuser ce geste qu’il ne méritait pas, de revenir l’aider. Puis il sentit le petit poing de Faè contre son ventre.
La petite avait cessé de pleurer, sans doute consciente de l’importance du moment. Ewannaël le saisit aussi. S’il n’embarquait pas, les uniformes s’empareraient de toute sa famille, lui feraient payer son agression sur Armen. S’il n’embarquait pas, il perdait pour toujours l’espoir de mettre sa petite fée à l’abri. L’enfant tant chérie pour qui il avait commencé ce calvaire. Cela lui était insupportable. Abandonner Jolyn l’était tout autant. Alors que les deux uniformes laissaient l’entrée libre pour aller intervenir, il n’avança pas. Après ce qu’il avait fait, il peinait à imaginer un avenir positif. Sans Jolyn, il peinait à imaginer un avenir tout court.
Ce fut sa voix qui le sortit de l’impasse. Son cri :
— Je vous rejoins !
Du moins ce fut les mots qu’il crut entendre, qu’il avait besoin d’entendre. Son pied droit se posa sur la rambarde, suivi du gauche. Il gravit les marches en maintenant le regard fixé droit devant lui. Regarder Jolyn aurait rendu toute progression impossible. Il ne se hâta pas, conscient qu’il serait débarqué aussitôt. Lorsqu’il arriva sur le pont, il répondit d’un hochement de tête au salut d’un jeune couple. Son pas le mena vers l’intérieur des cabines, désertées par les voyageurs. Tous se tenaient sur le pont pour regarder le départ de Maëlval, installés sur leurs chaises longues avec des verres à la main. Rester au milieu d’eux avec ses guenilles aurait revenu à se trahir.
Il traversa un long couloir obscur avec Faè dans les bras, puis descendit plusieurs escaliers. Il s’enfonça aussi bas que possible dans les entrailles du navire. Son errance le mena finalement à une petite pièce où étaient entreposés cordes et objets de navigation. Ewannaël avança puis se ménagea une cachette derrière un coffre. Il lui faudrait seulement ne pas être vu pendant les premières heures, pour être certain que le navire ne fasse pas demi-tour. Il s’assit contre le bois dur, le regard fixé sur une corde au sol qui lui semblait dessiner un visage. Après quelques instants de silence, il eut l’impression de revivre une des innombrables matinées où il était demeuré seul avec sa fille, après le départ de Jolyn et Edenn pour la mine. Malheureusement, il savait trop bien que ni son épouse ni son fils ne reviendraient. Il pouvait tout au plus espérer que Jolyn embarque pour Losival quelques semaines après eux et qu’ils se retrouvent dans la capitale. Sans cet espoir, il se serait effondré.
Après une attente interminable, des sifflets et des cris retentirent. Le paquebot produisit un vacarme effrayant en se mettant en route. Effrayée, Faè vint se serrer contre son père. Il en tira une maigre consolation : malgré les horreurs qu’il avait commises, sa fille ne le détestait pas. Il lui rendit son étreinte en fermant les yeux, plus épuisé qu’il ne l’avait jamais été. Ils demeurèrent accrochés ainsi jusqu’à ce que les bruits se taisent. Lorsque le silence eut établi son règne, Faè demanda à Ewannaël :
— Maman arrive ?
— Oui, elle nous rejoint.
— Papa, quand est-ce qu’on revient à la maison ?
Ewannaël resta bouche-bée devant cette question. Il n’avait pas soupçonné que sa toute petite ait pu garder un souvenir de leur terre d’origine, d’où ils étaient partis alors qu’elle n’avait que quelques mois. Incapable de lui offrir une réponse, il murmura d’une voix nouée par le chagrin :
— Je ne sais pas.
*
Peu de temps après le départ, un homme de grande taille entra dans la pièce. Il prit un long instrument de métal de la forme d’un harpon, puis ressortit sans se douter un instant de la présence de clandestins. Après avoir claqué la porte, il verrouilla la serrure et Ewannaël entendit son pas résonner dans le couloir. Ce fut la seule visite que le père et la fille reçurent au cours de cette journée. Seul l’écho de conversations lointaines animait leur solitude. Faè finit par s’endormir et Ewannaël l’imita sans même rendre compte.
D’affreux cauchemars le saisirent dès qu’il eut clos ses paupières, où se mêlaient le visage ensanglanté d’Armen, le corps d’Edenn dans son linceul de fortune, le dernier cri de Jolyn. Son corps assommé d’épuisement refusa le réveil. Il ne reprit conscience qu’en entendant la voix de Faè :
— Papa, j’ai faim.
Le retour à la pleine conscience fut brutal. Le plus affreux des rêves n’a pas le pouvoir de nuisance de la mémoire. Ewannaël demeura sans voix, parcouru d’un flot d’émotions négatives. Depuis tout petit, il avait appris à voir la douleur comme un obstacle à surmonter mais ce jour-là, rien ne pouvait l’éloigner. Il n’était même pas sûr de pouvoir le faire, conscient qu’il méritait ses souffrances. C’était lui qui avait pris la décision d’emmener les siens vers la mer, qui les avait entraînés chez Armen et dans la mine, qui avait provoqué leur fuite de Maëlval. La perte de Jolyn et d’Edenn n’étaient que le juste châtiment de ses erreurs. Il n’aurait même pas dû avoir Faè avec lui.
Ewannaël songea à ce que son frère lui aurait dit s’il avait été à ses côtés. Briennec aurait invoqué la toute-puissance des esprits et du destin, affirmé que son aîné n’y était pour rien. Ewannaël aurait repoussé cette idée tentante, refusé de fuir ses responsabilités. Nul esprit n’était à blâmer pour ses impardonnables erreurs.
— J’ai faim, répéta Faè, un sanglot dans la voix.
Son père ne put bafouiller que deux syllabes :
— Pardon.
Faè se leva, parcourant la pièce dans une vaine quête de victuailles. Son père la laissa vadrouiller, demeurant inerte, le regard perdu dans le vague. Il garda les yeux ouverts mais son esprit s’assoupit, comme pour le protéger de lui-même. Ses seules pensées se concentrèrent sur son souffle pesant et régulier. Il ne sentait plus ni la faim, ni la soif, ni la fatigue. Seul, il se serait laissé mourir. Cependant, Faè revint à ses côtés, ne le regardant pas comme la loque qu’il était devenu. Il vit des larmes couler dans ses petits yeux tristes.
Cela le ramena à la vie.
On commence par une catharsis. Ça fait du bien, mais c’est très fugace. La satisfaction que procure l’acte de vengeance, dans le cœur du protagoniste cette fois, se dissipe aussi très vite. Vient alors le temps du regret. Ces sentiments sont très bien rendus et suscités dans ton texte.
Ewannaël traverse plusieurs états psychologiques, tous dans le même registre, états qui sont eux aussi adéquatement communiqués au lecteur : prostration, culpabilité, apathie, regrets, remords jusqu’à ce que les larmes de sa fille lui fassent recouvrer du courage.
Je ne m’attendais pas du tout à cet épisode et à ses éléments constitutifs. Tout surprend le lecteur. Je m’étais donc trompé, Edenn est bel et bien mort.
Jolyn s’est sacrifiée.
Une page se tourne. Que va-t-il rester de cette famille ?
Un détail : « vu sans servir », mettre « vu s’en servir ».
Merci Édouard et à plus.
En effet, pas un chapitre agréable non plus celui là. Top si la catharsis ne prend pas le pas sur le regret. C'était une grosse difficulté de trouver l'équilibre, je me questionne encore sur certains détails. En tout cas merci de ton éclairage !
"Je ne m’attendais pas du tout à cet épisode et à ses éléments constitutifs. Tout surprend le lecteur. Je m’étais donc trompé, Edenn est bel et bien mort." Plutôt content que l'histoire t'emmène vers ce que tu n'avais pas anticipté. Et tu as raison, une page se tourne...
Merci à toi,
A bientôt !
Difficile de ne pas dire que l'on ressent une satisfaction à lire la bonne raclée que se prend Armen. Par contre j'imagine qu'il y aura des conséquences à cet accès de violence.
Et dire qu'ils sont partis pour avoir une meilleure vie....
Le choix de séparer Jolyn et Ewannaël est très bon. Cela ouvre plein de possibilités dans l'histoire.
En tout cas encore bravo! Yu arrives à nous faire passer par beaucoup de sentiments différents et j'en oublie de noter s'il y a des petites erreurs! ;-)
C'est excellent!
Merci!
Oui, c'est clairement des actions satisfaisantes et en même temps difficile à cautionner.
"Et dire qu'ils sont partis pour avoir une meilleure vie...." Cette phrase résume beaucoup de choses...
Oui, on est au chemin des possibles. (=
Merci beaucoup de ton retour !
A bientôt (=
Voilà un chapitre qui annonce bel et bien la fin d'une partie, avec ce nouveau départ amorcé à sa fin. C'est dur pour Ewannaël d'être encore séparé d'un membre de sa famille. Surtout que je ne vois aucune raison de penser que Losival sera mieux. Bon, le fait qu'il s'en soit pris à Armen justifie bien le besoin de partir rapidement ceci dit.
J'ai pas mal de petites remontées à te faire sur ce chapitre. J'y ai trouvé nombre de choses qui me semblent incohérentes, que ce soit au sein même du chapitre ou par rapport aux précédents :
○ "aurait dû la rejoindre dans sa chambre une heure plus tôt" -> il n'aurait pas dû la retrouver la veille ? Il n'est pas resté presque vingt-quatre heure à attendre Jolyn devant la mine ?
○ "Soudain, une main se posa sur le dos d’Ewannaël" -> ?? La main de Jolyn ? Comment est-elle entrée ? La porte était fermée à clé. A-t-elle escaladé avec sa petite et le corps d'Edenn par la fenêtre brisée ?
○ "Il ne se demanda même pas comment il pourrait entrer sans argent ni billet." -> Mais elle n'était pas censée avoir suffisamment d'argent pour deux billets ? Elle le lui a dit, en plus. Donc il m'aurait paru complètement sensé qu'elle achète les dits billets et décide, comme il n'y en avait pas assez pour trois, de rester en arrière.
○ "Au moment où il aurait dû se présenter, un cri vint de l’arrière. Un voyageur venait de plonger, provoquant la panique dans la foule. Une petite fille d’à peine dix ans tomba à son tour en hurlant. C’était Jolyn." -> ce passage n'est vraiment pas clair. Le cri, ce n'est pas Jolyn qui tombe ? Pourquoi "c'était Jolyn" vient après cette mention d'une petite fille de dix ans qui tombe ?
○ "Lorsqu’il arriva sur le pont, il répondit d’un hochement de tête au salut des uniformes bleus." -> ils ne le voient pas monter alors que leurs collègues sont partis ? Idem pour les autres passagers de la file ?
○ "un souvenir de leur terre d’origine, d’où ils étaient partis alors qu’elle n’avait que quelques mois." -> en effet, ce n'est pas possible d'avoir de vrais souvenirs, nets, avant l'âge de deux ans, voire même un peu plus tard (bon, je mets cette remarque en suspens, comme tu m'as dit que tu avais prévu de vieillir les jeunes personnages).
Quelques remarques sur les formulations aussi :
○ "Elle regarda ses hôtes" -> ses invités / convives. L'hôte est celui qui accueille.
○ "ressentit à cet instant davantage de colère contre lui-même qu’il n’en avait jamais subi dans sa vie entière" -> la formulation est un peu lourde je trouve.
○ "à ses oreilles que les pleurs de Faè, à ses pieds que le battement de ses semelles sur le pavé" -> "que" n'est pas très joli dans la phrase à mon sens. Ça ne fait pas très soutenu et tranche avec le reste.
○ "d’aller à cette capitale" -> de se rendre vers cette capitale ?
Et une phrase qui m'a particulièrement plu :
"Il lut dans ses yeux une volonté pressante de fuir la terre maudite où s’était brisée leur famille." -> ♥
Je te dis à bientôt pour la suite :)
D'autant qu'ils ne sont pas encore arrivés à Losival^^
Merci de toutes ces remarques, j'ai fait pas mal de modifs grâce à ton commentaire.
A bientôt !
j'aime beaucoup ce chapitre. la raclée que reçoit cette vieille pie est bien méritée. évidemment, je sais bien que la violence n'est pas la meilleure solution, mais dans son cas c'est très jouissif. Après il est vrai que les choses se corsent. Bon j'ai bien compris que la roue du destin va leur faire vivre les plus vils infamies, et comme ton roman ne me laisse pas du tout indifférente, je vais plonger jusqu'à la lie. J'ai vraiment envie de voir jusqu'à où tu vas les faire souffrir. En même temps si il y a des règlements de compte tout le long de ton récit, ça ne serra que justice. J'espère tout de même qu'il va retrouver sa femme très bientôt, sinon quel intérêt de perdre toute sa famille ? en tout cas, ton récit m'a vraiment marqué, j'ai plus que de la peine pour cette adorable famille.
J'ai une petite remarque : à quel moment il enlève le couteau planté dans sa clavicule, j'ai beau relire, ce n'est écrit nulle part !
Yes, compliqué de s'empêcher de ressentir de la joie, même si user la violence risque plus de compliquer la situation d'Ewannaël qu'autre chose.
Oui, ils plongent très bas dans cette partie du roman... Mais il y aura aussi des moments plus positifs à l'avenir (enfin peut-être ^^)
Tu as raison, je vais l'ajouter !
Merci de ton retour,
A bientôt (=
Me voilà pour la suite, qui est aussi riche en rebondissements dis donc ! Quand est-ce que notre pauvre famille va pouvoir enfin se reposer au milieu de tous ces drames et ces malheurs ? Jamais sans doute x)
Le sacrifice de Jolyn fait de la peine, et en même temps il fait sens. J'ai cru un instant qu'elle aurait pu récolter assez d'argent pour qu'ils puissent tous les 3 embarquer légalement mais apparemment pas... Il faut dire qu'elle ne travaille pas dans la mine depuis si longtemps que ça donc ça semble normal, surtout vu qu'ils doivent être payés une misère pour ce boulot.
Le craquage d'Ewan face à Armen fait sens aussi, on sent vraiment toute sa frustration et sa colère qui explosent enfin maintenant qu'il considère sans doute qu'il n'a plus rien à perdre, après avoir perdu son fils.
Petite remarque cependant : dans les paragraphes décrivant son pétage de câble quand il la poursuit dans la maison puis qu'il la frappe, il y a beaucoup de répétitions du terme "souffrance", ce qui a tendance à faire ptet un peu "trop", donc je te conseillerais de peut-être essayer de varier un peu ou alors carrément décrire la douleur et la souffrance qu'il ressent par d'autres moyens, par le biais de sensations internes par exemple pourquoi pas :)
Petite question de chronologie ensuite : dans ma tête ça fait seulement quelques semaines, grand max un mois qu'ils sont partis de leur ville natale, mais du coup Fae parle déjà, alors qu'Ewan dit clairement qu'avant leur départ elle n'avait que quelques mois. Du coup deux questions : est-ce qu'il s'est passé bien plus de quelques semaines depuis le départ des persos ? Et dans ce cas, je trouve qu'on ressent pas trop le passage du temps, enfin tout parait très rushé, sauf quand ils arrivent chez Armen où là on a l'impression qu'ils restent assez longtemps. Ou alors, est-ce que Fae parle pas trop jeune ? Normalement avant un an et demi c'est impossible pour un bébé de construire des phrases, du coup ça m'a paru vraiment très prématuré ^^ Et s'il s'est vraiment passé un an et demi depuis le départ des persos alors là je trouve qu'on ressent pas trop le temps qui a passé depuis le début ^^ Donc à toi de me dire !
"Devant le regard noir de Jolyn, le corps sans vie d’Edenn et les pleurs de Faè, la vieille femme regretta ses paroles." -> ah donc elle en a pas rien à foutre lol
Mes p'tites remarques :
"Sa douleur intérieure était telle qu’il ne sentit pas son index gauche se briser, sa peau s’ouvrir et le sang couler." --> un doigt cassé juste pour avoir frappé trop fort contre une porte ? C'est peut-être un peu beaucoup non ? Je sais pas quand quelle mesure ce serait possible mais à voir ^^
"Ce geste avait la douceur d’une caresse de vent mais pour lui, il eut une violence inouïe." --> "eut une violence inouïe" c'est une formulation un peu maladroite je trouve, je pense que tu peux trouver mieux :)
"Il avait si honte pour lui-même" --> de lui-même ?
Voilààààà ! Toujours un plaisir de te lire et d'avancer avec tes personnages, et on a hâte qu'ils puissent se poser un peu ahah ^^
A bientôt pour la suite ;)
Oui, je ne les épargne pas....
Top si ce chapitre et ses événements fait sens à tes yeux.
Pour l'âge des enfants, il y a une première ellipse après le chapitre 1 et plusieurs autres par la suite. Au delà de ça, j'ai aussi fait un mauvais choix en les introduisant tout petits, je vais les grandir à la réécriture parce que comme tu le notes, on ne sent pas le passage du temps en seulement quelques chapitres.
"ah donc elle en a pas rien à foutre lol" ahah
Bien noté et corrigé tes remarques !
A très bientôt (=
A bientot ;)
Bon, à un moment donné il va falloir songer à être plus sympa avec Ewan, hein ? Le pauvre, tu vas vraiment le faire passer par tous les drames connus de l'histoire de la littérature x)
Humour à part, j'ai bien aimé ce chapitre. À ce stade de l'histoire, voir Armen subir le courroux d'Ewan et récolter ce qu'elle mérite, c'est presque jouissif. Je dis presque car j'étais trop affligé par l'explosion de rage d'Ewan pour vraiment le savourer.
Au passage, je trouve que cette partie du chapitre est un peu moins bien écrite que le reste : répétitions à plusieurs reprises du mot "épaule" en quelques lignes, et la fin de ce paragraphe est assez confuse et maladroite je trouve :
"Il en voulut à Armen d’avoir fait de lui un bourreau, de l’avoir conduit cet instant. Il aurait voulu la frapper, l’humilier davantage, si cela avait pu apaiser un peu sa souffrance intérieure. Il se haïssait, la haïssait regrettait chacun des actes qui l’avaient mené jusqu’à cet instant. Si cela avait pu calmer la terrible peine d’avoir perdu son enfant."
C'est sans doute à cause des répétitions successives de "si cela avait pu", "de l'avoir conduit à cet instant / mené jusqu'à cet instant", "il en voulut / il aurait voulu", etc... Il n'y a pas grand chose à corriger mais j'ai trouvé ce passage assez indigeste à la lecture.
L'embarquement à bord du paquebot est bien raconté, le sacrifice de Jolyn pour leur permettre de monter à bord est déchirant, mais ça colle plutôt bien avec ce qu'on connait du personnage. Elle est prête à tout pour protéger sa famille. J'imagine que la partie II du récit sera consacrée à leur nouvelle vie dans la capitale et aux efforts du couple pour se retrouver.
Au plaisir,
Ori'
J'avoue que le pauvre Ewan morfle bien...
Content que tu aies ressenti cette ambiguité entre le plaisr d'enfin libérer sa colère et le fait de culpabiliser d'en arriver à la violence.
Je suis d'accord, ce passage est assez indigeste. J'ai coupé deux, trois morceaux de phrases pour alléger.
Content que l'embarquement t'ait convaincu. Et oui, cette partie 2 va explorer une nouvelle vie. quant à savoir si ce sera dans la capitale...
Merci de ton retour !
A bientôt (=
La mort, la séparation, c'est bon tout y est ?
Heureusement que Faè ma chouchou va bien ! Enfin si on peut dire ça : elle aussi tu vas la traumatiser à vie !
Je trouve que le travail de Jolyn l'a changée : elle est devenue plus forte dans le sens où s'est un peu elle qui mène la famille, quand Ewannaël perd les pédales.
Après ça peut se comprendre : humainement parlant, une femme résiste mieux aux coups du sort contrairement à ce qu'on pourrait penser.
la réaction violente de son époux fait plaisir à lire, enfin ! Pourquoi a-t-il fallu une tragédie pour qu'il dise stop ?
Bon en tout cas je continue, même si la séparation de la famille me déchire.
As-tu déjà entendu parler de ce qu'on appelle communément une "happy end" ? songes y un peu quand même...
Ahah oui, j'avoue que sur cette histoire j'y suis allé fort. Cependant, ce n'est pas pour rien. Ca sert le propos de l'histoire (=
Yes, Faè est la seule à s'en tirer sans dommage (du moins au niveau physique...)
Jolyn est en effet un personnalité assez forte, et porte beaucoup sa famille dans ce marasme.
Oui, il a fallu aller jusque là malheureusement... Mais est-ce que cette réaction était la bonne ?
"As-tu déjà entendu parler de ce qu'on appelle communément une "happy end" ? songes y un peu quand même..." Non jamais, je vais me renseigner xD
Merci beaucoup de ton commentaire !
A bientôt (=
Depuis le temps que j'attendais qu''Armen ait le retour de ce bon vieux karma ! Que ce soit Ewannaël qui s'en charge personnellement, c'est jouissif, la victime renverse la balance et c'est la coupable qui ramasse, je dis OUI !
Par contre, que Jolyn ne les suive pas, je ne comprends pas. Certes, elle vient de perdre son fils, un traumatisme dont aucun parent ne se remet jamais. Mais laisser partir ceux qui lui reste ? C'est bizarre, ça ne correspond pas à la Jolyn que tu nous a dépeint jusque-là. Surtout qu'elle laisse la dépouille d'Edenn derrière elle 😕 Je sais pas, il y a quelque chose qui ne va pas avec son caractère.
Deux autres remarques et pas des moindres :
1) "La lame pénétra dans son épaule avant d’être bloquée par les os de son épaule." Deux fois le mot "épaule" dans la même phrase, tu peux en virer un, et l'écrire du style comme ça : "La lame pénétra dans son épaule, mais elle se heurte aux os." ?
2) "Le reste de la fuite ne fut à ses yeux qu’une suite confuse de mouvements, à ses oreilles que les pleurs de Faè, à ses pieds que le battement de ses semelles sur le pavé, à sa peau la souffle du vent marin. Jolyn conduisit son mari et sa fille jusqu’à la passerelle de bois où ils avaient débarqué quelques mois plus tôt. Ils marchèrent entre les vagues tandis que des dizaines de mouettes volaient dans le ciel. Ewannaël garda les yeux baissés et ne vit la file d’attente qu’au dernier moment." Beaucoup de pronoms interrogatifs dont tu peux te défaire dans ce paragraphe. La scène est peut-être lourde en raison du drame et de l'intensité des émotions, la fluidifier permettrait aussi d'appuyer sur le plus fort. La première phrase est bizarrement tournée, surtout en ce qui concerne les pleurs de la petite, il y a quelque qui ne va pas.
Si jamais ça t'intéresse, je te mets juste là une correction approximative --> :"Le reste de la fuite fut à ses yeux une suite confuse de mouvements, seuls les pleurs de Faè parvinrent à ses oreilles, ses pieds martelèrent le sol de ses semelles, l'air marin glissa sur sa peau. Jolyn conduisit son mari et sa fille jusqu’à la passerelle de bois où ils avaient débarqué quelques mois plus tôt. Ils marchèrent entre les vagues tandis que des dizaines de mouettes volaient dans le ciel. Ewannaël garda les yeux baissés et vit la file d’attente au dernier moment."
J'espère qu'on aura des nouvelles de Jolyn, si ce n'est son point de vue ou alors ce n'est pas à l'ordre du jour !
Hâte de te voir poster la suite !
Ahah oui, j'avais bien compris que vous attendiez la déchéance d'Armen avec impatience xD
J'ai modifié le fait qu'ils abandonnent le corps d'Edenn par rapport à vos commentaires.
Quant au sacrifice de Jolyn, je pense perso qu'il colle plutôt bien avec son caractère. se sacrifier pour sauver les siens... Elle sait que de graves ennuis les attendent avec l'agression d'Armen (d'autant plus qu'ils sont en présence illégale à Maëlval)
J'ai modifié le passage sur l'épaule ! Quant aux pronoms interrogatifs, j'avoue que ça ne me choque pas plus que ça, mais c'est peut-être un tic d'écriture. Je vais y faire gaffe en relisant.
Je ne peux rien te dire sur le futur de Jolyn à ce stade mais c'est un gros enjeu de la suite !
Merci beaucoup de ton retour !!
A bientôt (=
Bon, finalement je te pardonne déjà la mort d’Edenn. Il me manque toujours ce petit, mais J’ADORE CE CHAPITRE !!!
Voir Ewannaël défoncer Armen, c’était l’éclate totale !!! Je suis fan de ce passage ! <3 <3 <3
Merci beaucoup pour ce moment grandiose, que je reviendrais probablement relire ! (oui j’aime à ce point quand les méchants s’en prennent plein la gueule...)
J’ai juste un minuscule détail à signaler :
« La lame pénétra dans son épaule avant d’être bloquée par les os de son épaule. »
> Répétition du mot « épaule » qui fait bizarre.
« Une douleur sourde commença à pulser dans l’épaule d’Ewannaël tandis que le froid devenait brûlure. Voyant le sang qui coulait de son épaule, il se rua à nouveau vers sa victime, lui donna un coup de pied dans les côtes. »
> Encore une répétition d’épaule… Qui coulait de sa blessure ?
Bref, c’était génial de voir qu’Ewannaël ne se laisse plus faire face à Armen. C’est triste qu’ils laissent le corps d’Edenn derrière eux, mais Jolyn ne peut pas l’emmener tout en portant Faè et les vivants sont prioritaires. Trop triste aussi qu’elle se sacrifie pour sa famille, mais c’est bien son genre de faire ça. Reste plus que le père et la fille maintenant, en route vers l’inconnu... Jolyn les rejoindra-t-elle un jour ? Affaire à suivre.
Je sens que j’ai pas fini d’être obsédée par cette histoire… Edouard, tu sais que depuis que j’ai posé les yeux sur le chapitre 1, je pense tous les jours à Ewannaël et sa famille ? Maintenant, tous les romans qui j’essaye de lire à côté, sur PA ou ailleurs, me paraissent fades... Je peux pas m’empêcher de faire des comparaisons incessantes et de trouver tout moins bien que Les Yeux de la Nuit. C’est simple, j’ai deux vies en parallèle en ce moment : la vraie, et celle où je suis aux côtés d’Ewannaël. Je n’arrive plus à décrocher. (en même temps c’est tellement immersif…)
J’ai donc décidé de m’auto-proclamer fan n°1 de ce roman. Personne ne peut plus me ravir le titre, c’est trop tard, désolée autres lecteurs, fallait se manifester avant !
Comment dire qu’il me faut absolument la suite. Je sais pas du tout ce qui va se passer dans le deuxième « arc », mais ce dont je suis sûre, c’est que ça va être génial !
A bientôt ! <3
Ca fait trop plaisir !!
Ahah je comprends, ça apporte une satisfaction très particulière^^
Oui, le sacrifice de Jolyn est triste. Est-ce qu'on la reverra ? Tu t'imagines bien que ça va être un gros enjeu de la deuxième partie...
Je sens que j’ai pas fini d’être obsédée par cette histoire… "Edouard, tu sais que depuis que j’ai posé les yeux sur le chapitre 1, je pense tous les jours à Ewannaël et sa famille ? Maintenant, tous les romans qui j’essaye de lire à côté, sur PA ou ailleurs, me paraissent fades... Je peux pas m’empêcher de faire des comparaisons incessantes et de trouver tout moins bien que Les Yeux de la Nuit. C’est simple, j’ai deux vies en parallèle en ce moment : la vraie, et celle où je suis aux côtés d’Ewannaël. Je n’arrive plus à décrocher. (en même temps c’est tellement immersif…)"
Wow, je suis touché. Vraiment. Merci beaucoup ! Je suis tellement heureux de lire que cette histoire te fasse cet effet là !!
"J’ai donc décidé de m’auto-proclamer fan n°1 de ce roman. Personne ne peut plus me ravir le titre, c’est trop tard, désolée autres lecteurs, fallait se manifester avant !" Le titre est accordé par le jury (=
Ahah, je vais essayer de poster la suite régulièrement xD J'espère que ce sera à la hauteur xD
Merci beaucoup de ton retour !
A bientôt !
Je viens de terminer ma relecture de la première partie de ton roman et c’était génial ^^ Même en connaissant le déroulé des évènements, j’étais ravie de retrouver l’ambiance des terres glacées du début et la petite famille au complet. Moins contente de revoir l’atroce Armen… même si c’est un excellent personnage de méchante. Par contre c’était très chouette de relire le passage où elle se fait tabasser par Ewannaël !! Et bizarrement, maintenant j’adore le chapitre de l’effondrement des mines, même s’il est d’une grande tristesse.
Je continue ma relecture !
A bientôt ^^
C'est très intéressant d'avoir le ressenti d'une 2e lecture. Ca fait plaisir de lire ça ! J'avoue que les terres glacées me manquent un peu parfois, que ce soit celle de l'histoire ou de Finlande en général xD
"Et bizarrement, maintenant j’adore le chapitre de l’effondrement des mines, même s’il est d’une grande tristesse." Intéressant que tu aies eu cette impression !
Merci beaucoup de ce retour, hâte de lire les prochains !
Je te fais mes petits commentaires au fil de l'eau :
"Une onde de plaisir pervers traversa son bourreau" --> pour le coup, je trouve que le terme est mal choisi. C'est elle le bourreau dans cette situation et, même si avec du recul le terme pourrait éventuellement s'appliquer à lui, la scène est trop dans l'action pour qu'un tel recul ait du sens.
"Ewannaël regretta chacun de ses coups" --> Je me demande si cette réaction est logique. Sa souffrance est grande. Il a perdu son fils - en partie à cause d'elle. Je l'aurais plutôt vu en grand désarroi mais sans un profond remords. La culpabilité oui, mais pas forcément de regrets vis-à-vis de sa violence... Mais je suis aussi une grande fan de "angst".
L'abandon du corps d'Edenn me fait non seulement bizarre, parce que c'est très triste, mais aussi peu semblable à la Jolynn que j'ai lu auparavant. Je ne l'aurais pas imaginé abandonner le corps de son fils, même pour protéger le reste de sa famille.
AH ! Incroyable de la part de Jolyn de se sacrifier ainsi. Du coup, j'aimerais pouvoir lire plus de son point de vue...
Je suis très intriguée par ce qui va se passer ensuite.
À bientôt :)
Merci de ton commentaire, j'ai fait pas mal de modifs grâce à lui.
J'ai changé les tournures et j'ai enlevé l'abandon du corps. Edenn est emporté dans la fuite, seulement abandonné au moment de l'embarquement.
Oui, le pdv de Jolyn serait passionnant...
Merci beaucoup de ton retour !
A bientôt (=