Chapitre 8 – Les trois étoiles

Par Cerise

Hugo, la bouche sèche de son long récit, s’interrompit. Fostine reprit la parole, hésitante :

– Et donc tu as débarqué ici, à Lämird, avec Philidor.

– Oui.

– Le fils du Régent ?

– Oui.

Philidor, fils du Régent, voyant, pilote de dirigeable passable, mais dessinateur émérite. Hugo ressassait le peu qu’il avait pu apprendre de lui, depuis les quelques jours qu’il le connaissait. Profitant de cette pause inopinée, il se recala contre le dossier. Son estomac gargouilla, chatouillé par l’odeur des cuisines toutes proches, mais Fostine ne releva pas. Elle devait avoir déjà mangé, ce n’est pas en travaillant dans une brasserie qu’on risquait de mourir de faim.

La jeune fille absorba rapidement cette information, et coupant court à ses réflexions gustatives lui demanda :

– Je ne comprends toujours pas, qu’est-ce que vous êtes venus faire, ici, à Lämird ?

– Te retrouver.

– Me retrouver… moi ? Mais je ne le connais même pas !

– Lui non plus. Mais il t’a, ben, vue, d’une certaine manière.

Fostine écarquillait les yeux, amorça une parole, pour refermer la bouche aussitôt. Hugo ne savait plus très bien par quel bout dérouler la suite des événements et, se tortillant sur le banc de l’alcôve, fouilla dans son sac.

Il en sortit un mince carnet à la couverture en galuchat bleu-noir, fermé d’une boucle brillante. Ses coins cornés et ses pages irrégulières trahissaient un usage intensif, qui se confirma lorsqu’il s’ouvrit tout seul à peine posé sur ses genoux.

Sans attendre l’invitation d’Hugo, Fostine le lui prit des mains, et commença à le parcourir. Sur chaque feuillet, un portrait, parfois annoté, parfois non. Des hommes, des femmes, de tous âges. Très peu d’enfants. Sur une double page, deux mains, l’une nue, l’autre recouverte d’un gant. On l’avait dessiné avec un grand soin du détail, et l’alternance des matières entre la pulpe des doigts, la paume de la main, et le dessus, se devinait sans peine. Sanglé autour du poignet se trouvait un boîtier ouvragé, long comme le pouce, et à peine plus large. Plusieurs boutons répartis sur la surface supérieure s’enchâssaient au creux d’un motif de feuillage qui semblait, lui, purement décoratif.

– C’est l’artefact d’un tactile, je crois que son porteur est redessiné quelques pages plus loin.

– Je n’en ai jamais vu d’aussi beau !

– C’est rare qu’ils en aient. Ils n’en ont pas vraiment besoin, en fait, ça marche nettement moins bien que pour les voyants, ou les otiques. Enfin, je pense. Eux, ils peuvent propager ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent, avec leur artefact, les tactiles, ils ne peuvent transmettre que ce qu’ils touchent.

– Donc t’es un tactile.

Ce n’était pas une question, juste une constatation. Mais c’était un peu plus compliqué que cela. Il hésita. Peut-être était-ce le bon moment ? Mais si Philidor s’était trompé ? Si elle n’était pas celle qu’il croyait qu’elle était ?

Fostine continuait de feuilleter le carnet. L’instant était passé. Elle tournait les pages plus lentement maintenant, relevant la tête entre chacune pour fixer son regard sur Hugo. Il voyait bien, à quelques légers tiraillements de son visage, qu’elle mourrait d’envie de le presser de questions, mais qu’elle se retenait. Lui-même ne savait pas trop pourquoi il lui avait raconté tout ça, au lieu d’en venir directement au fait. Peut-être parce que ce qu’il avait à lui dire le concernait autant lui qu’elle-même ?

Pinçant les lèvres, elle feuilleta le carnet, remontant maintenant les pages, sans plus prêter attention aux visages qui l’avaient fasciné un instant plus tôt :

– Bon, et donc, tous ces gens, c’est qui en fait ?

Elle referma sèchement le cahier, croisa les bras sur sa poitrine, et se cala contre le dossier, ses yeux plantés dans les siens.

Hugo reprit son bien comme il aurait bercé un jeune animal blessé. Il en était venu à y tenir à ce petit livret. Il le connaissait presque par cœur désormais, et rapidement il trouva les pages qu’il cherchait : presque à la fin, sur plusieurs feuilles, les boucles de Fostine envahissaient l’espace. Il le leva à hauteur de ses yeux. Aussitôt ses mains se dénouèrent pour s’en saisir de nouveau, et elle se pencha tellement qu’elle loucha presque. Hugo chuchota :

– Dans ce cahier, Philidor a dessiné tout plein de personnes, qu’il a apperçues dans des espèces de visions. Car depuis quelque temps, dans ces épisodes, il voit des gens, des tas de gens, qui envahissent tout, et par-dessus tout, et bien… toi.

– Ah. Moi...

Elle n’avait pas levé les yeux du carnet, et du bout de l’index effleura le papier. Elle retira le doigt aussitôt, et replia la main. Hugo entendit sa respiration s’accélérer mais elle resta stoïque. Un peu dépité de son manque d’enthousiasme, il poursuivit :

– En fait, Philidor s’est rendu compte que toutes les personnes qu’il a dessinées ont un point commun : toutes, ce sont des doubles-talents.

Vive comme une chatte, Fostine se redressa. Ces quelques paroles prirent la priorité sur le reste, et immobile elle se tut, laissant Hugo poursuivre. Hugo attendait aussi : qu’elle démente, qu’elle assure que non, pas du tout, elle, une double-talent? Et en même temps, il espérait qu’elle ne nie rien du tout. Car alors, cela signifierait que Philidor avait raison. Qu’il y avait bien des doubles talents. Et donc, qu’il n’était pas le seul.

Le silence s’éternisa, la poussée chaude qui lui était remontée du ventre jusqu’à la poitrine lorsqu’il avait prononcé ces derniers mots refluait doucement, ne laissant que son cœur qui persistait à battre bien trop fort. Et Fostine qui, toujours, ne bougeait pas.

D’un seul coup, comme si de rien n’était, elle se réadossa contre la banquette, sans pour autant lâcher le carnet.

– Admettons. Disons que je suis une, comment il dit ? Une double-talent. Et alors ? Tu m’as trouvé, tu prévois quoi maintenant ?

Ainsi donc, Philidor avait raison. Il n’était pas le seul ! Il y en avait d’autres ! Un sentiment diffus de soulagement se déposa sur lui, impalpable, mais aussi présent qu’un chaud rayon de soleil après l’orage. Sans qu’il puisse se retenir, un large sourire s’étendit sur son visage.

Fostine attendait toujours. Il se reprit, et chercha quelque chose à lui répondre, mais il se rendit compte qu’il n’en avait aucune idée. Il s’était retrouvé emmené dans cette histoire improbable sans en maîtriser tous les éléments. Le gouvernail, c’était Philidor. Pas lui.

Hésitant, il hasarda :

– En fait, je ne sais pas trop. On n’a pas vraiment eu le temps de discuter de ça, tu vois, on a été un peu pris par les événements. La seule chose qu’il avait en tête, c’était qu’il fallait commencer par te retrouver. Après… il semblait penser que toi, tu nous les donnerais, les réponses.

Un rire presque faux, à mi-chemin entre le dédain et la pitié, l’arrêta :

– Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Tu crois quoi, que j’étale partout que j’ai deux talents ? Pour ce que ça m’a réussi… Et toi alors, pourquoi tu t’es laissé emmené par cette salamandre en langes ?

Hugo se sentait contaminé par cette réticence, et plus découragé que jamais. Emporté par sa détermination, il avait naïvement cru que tout se passerait tel que Philidor le lui avait dit, qu’en trouvant et rencontrant Fostine, ils obtiendraient des réponses. Mais des réponses à quoi ? Elle le regardait à peine maintenant, perdue dans l’observation des portraits fidèles, mais figés que Philidor avait croqués. Il tenta :

– En fait, je suis venu un peu contraint, mais je suis resté parce que… disons que moi aussi, je suis un double-talent.

– Et bien grand bien te fasse. Moi j’ai décidé d’être goûteuse, et c’est tout. Le reste, personne le sait.

Hugo se sentit meurtri. Elle, plus que n’importe qui, elle aurait du l’écouter, le comprendre. Il aurait voulu pouvoir le lui expliquer, la souffrance ressentie enfant de s’entendre dire qu’il n’était pas comme les autres, mais un sans-talent. Puis la désillusion de se rendre compte que la nature s’était jouée de lui, et lui en avait donné deux. Et enfin, la lâcheté, sa lâcheté, de préférer laisser tout le monde dans l’ignorance, plutôt que de passer, encore plus, pour une bête curieuse. Il n’avait jamais connu quiconque comme lui. Et aujourd’hui, alors que cette rencontre se réalisait, voilà que cette fichue fille jetait tout cela à terre.

Il courba les épaules, bras croisés, et énuméra mentalement les différents moyens de rentrer à Ardtus. Il lui restait un peu d’argent, peut-être assez pour prendre un aéronef assurant la liaison avec la capitale. Ou alors pourrait-il remonter dans un bateau, comme avec Philidor, en payant sa place cette fois. Mais il se doutait un peu que les quelques piécettes au fond de son sac ne suffiraient pas.

La voix de Fostine le sortit de ses ruminations :

– Dis voir... Philidor pensait que j’aurais la réponse, c’est ça ? Et bien je crois que la voilà !

Son timbre avait changé, pour retrouver son tintement clair et sautillant. Elle était parvenue aux toutes dernières pages, crayonnées en hâte à l’hôtel, et tapotait de l’index un jeune homme au visage carré et aux pommettes couvertes de taches de rousseur. Il rappelait quelqu’un à Hugo, quelqu’un en dehors du cahier, mais il avait croisé tellement de monde ces derniers jours qu’il était incapable de se souvenir qui.

Fostine s’était redressée, excitée, et, lançant un regard de côté pour vérifier qu’ils étaient toujours seuls, lui demanda :

– C’est tous des doubles-talents, alors, là-dedans ?

– Je crois, oui. En tout cas, c’est tous ceux que Philidor a vus dans…

– Et donc Léonce serait un double talent. Ça expliquerait plein de choses…

Elle se redressa, referma le carnet relié d’un geste propriétaire, et l’empocha avant qu’Hugo ait pu réagir.

– Hé ! Tu fais quoi ?

– Tu voulais des réponses ? On va les chercher, tes réponses. Je suis sure que lui, il en a !

Sans attendre Hugo, elle se releva, abandonnant là son panier. Elle se dirigeait d’un pas rapide vers la sortie, évitant sans même les regarder les chats tentant de se frotter à ses jambes. Pris de court, il dut louvoyer entre les tables au pas de course afin d’être certain de ne pas la perdre. Et dans son sillage, il essayait de se remémorer où il avait bien pu voir ce visage.


 

Hugo suivait Fostine dans les rues de Lämird, tentant d’imiter sa démarche chaloupée semblable à celle de tous les habitants de la ville. Si les pieds de la rousse trouvaient d’eux-mêmes un chemin au sec, se posant naturellement sur le moindre îlot pavé émergeant de l’océan d’eau sale ; les siens, cherchant à maintenir son rythme rapide, s’y immergeaient invariablement.

La figure de ce Léonce dans le cahier semblait avoir dissipé toute sa méfiance. Pourtant, elle ne le connaissait pas vraiment, lui avait-elle dit, tout au plus avait-il mangé quelques fois à la brasserie, mais elle assurait pouvoir le retrouver. Hugo avait l’impression qu’elle attendait depuis longtemps d’avoir une bonne raison de le chercher, une impatience mal dissimulée rendait sa voix plus aiguë et ses yeux plus dansants. Cela ne s’annonçait pas simple pourtant : pour le joindre, lui avait-elle expliqué, elle n’avait qu’à suivre les trois étoiles. Comme Hugo levait la tête vers le ciel voilé de la fin de l’après-midi, par pur réflexe plus que par réflexion, elle poussa un soupir feint, et lui asséna :

– Vous, les tactiles, vous êtes tellement terre-à-terre. Vous ne voyez pas ce qui est pourtant sous votre nez !

Et elle lui avait montré, caché sous une encoignure, un symbole étrange presque effacé. Fostine repassa avec une craie le dessin : un œil barré surmontait une flèche pointant derrière eux.

– Ça veut dire quoi, ça ?

– Ça, ça signifie que la ruelle dont on vient n’est pas visible des sentinelles.

– Normalement, elles voient tout, partout… enfin, presque, ajouta-t-il, se souvenant de sa discussion avec Philidor.

– À Ardtus, peut-être, mais ici, c’est parfois un peu plus difficile. Et, lâcha-t-elle d’un ton presque narquois, tout le monde ne leur facilite pas la tâche.

Semblable aux illusionnistes aux manches pleines de surprises, elle tira d’une poche un immense foulard sombre qu’elle enroula autour de sa tête à la mode des lavandières. Les boucles plaquées sous le tissu, elle faisait plus que son âge, et ressemblait maintenant à une anonyme travailleuse aux mains rougies par l’eau chaude.

Ainsi grimée elle reprit son chemin. Hugo peinait à la suivre, et pas seulement pour éviter les flaques :

– Pourquoi tu te caches la tête ?

– Pas envie que tout le monde sache tout ce que je fais.

Elle réajusta une boucle récalcitrante sous un pli du tissu, et poursuivit sa marche. Hugo ne comprenait toujours pas :

– Mais pourquoi ? Tu ne fais rien de mal ! Enfin, j’espère ? C’est quoi d’abord ces symboles, que tu traces ?

Sans quitter son cap, sans presque ralentir l’allure, deux autres dessins avaient été ravivés à la faveur de leur passage sous les doigts de Fostine. Elle sortait et rangeait sa craie à une telle vitesse que Hugo n’avait pas encore pu repérer d’où elle la tirait. Se retournant à demi, elle lui répondit, du ton qu’on prend pour expliquer aux petits enfants pourquoi il ne faut pas abuser des bonbons au miel :

– Ce n’est pas ce qu’on voit que tu fais, qui importe, mais ce qu’on veut voir. Tu pourrais être aussi innocent qu’un bébé, suffit qu’une sentinelle en ai après toi, et elle trouvera mille raisons de te faire tomber. La seule solution, c’est qu’elle ne te voit pas. Et ça, conclue-elle en pointant sa tête enturbannée, ça permet qu’on ne me voit pas, moi.

Hugo voulut répliquer, mais il se tut. Plus tôt, avant tout cela, il se serait récrié, arguant l’impartialité des sentinelles, la droiture de l’Ordre Panoptique. Sauf que depuis, il en avait fait les frais, enfin, plus Philidor que lui-même. Et il pouvait difficilement nier que si les tours-sentinelles ne l’avaient pas retrouvé, lui, au milieu de la ville, le fils du Régent cheminerait en ce moment même avec eux, afin de rencontrer Léonce.

Léonce ! Et si c’était lui la raison poussant Fostine à se cacher ainsi ? Qui était-il, après tout ? Il s’apprêtait à lui poser la question lorsqu’elle s’arrêta net, le déséquilibrant.

– Là, regarde, je savais que je les avais vus ici !

Tout excitée, elle pointait quelques traits tracés au charbon. De son côté, Hugo tirait sur sa chaussure, les orteils recroquevillés à l’intérieur afin qu’elle adhère plus à son pied qu’à la vase dans laquelle elle s’était enlisée, et tentait en même temps de reconnaître le dessin. Il gagna contre les sables mouvants dans un bruit de succion peu élégant, et feignit d’être très intéressé :

– On dirait trois soleils alignés, ou bien…

– Ce sont les trois étoiles de Léonce ! Avec une direction ! On doit plus être très loin. Viens, on continue par là !

« Par là » pointait directement vers le quartier de Montcaï, entrelacs de rues mornes aux maisons délabrées. Il sembla à Hugo que la brume prenait une densité différente, plus opaque, plus solide. Il n’y voyait plus grand-chose, mais Fostine ne paraissait pas gênée outre mesure, et Hugo se demanda si, en plus d’être goûteuse, elle n’était pas voyante. Après tout, elle avait admis son double-talent.


 

Le demi-jour de fin d’après-midi pelliculait les bâtiments alentours d’ombres visqueuses. Fostine ne cessait de murmurer pour elle même : « On y sera bientôt » ; Hugo quant à lui portait son attention sur les pas de sa guide dans une ultime tentative de percer enfin le secret des habitants de Lämird. Il s’en sortait de mieux en mieux, et en tirait une petite fierté.

Il avait renoncé à chercher les trois étoiles leur servant de balise : Fostine décelait tout, chaque empreinte cachée, chaque indication secrète, bien avant lui. Quelques instants plus tôt, il supposait tout au plus qu’elle se rangeait du côté des voyants tout autant que des goûteurs ; il en était maintenant convaincu.

– C’est là !

Elle se tenait bien droite face à une habitation singulière qui se hissait un étage plus haut que ses voisines sur des pilotis déjà surdimensionnés. Hugo ne savait dire qui des intempéries ou du temps avait causé le plus de dommages, et surtout pourquoi, après avoir accordé tant de soin à sa construction, elle se trouvait dans un tel état de décrépitude. Les poutres de la façade à colombage mangées par les termites ne retenaient plus qu’à grand-peine les briques garnissant ses figures géométriques. Fostine poussa sans hésiter le portillon aux gonds grippés par l’humidité et l’oxydation. Il en était encore à détailler l’avant de la bâtisse lorsqu’il comprit : sur le fronton triangulaire, dans l’alignement de la double porte d’entrée, une fantaisie de maçon, une lubie de constructeur : trois étoiles de briques claires incrustées dans le brun rouge du mur.

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Gwenifaere
Posté le 13/03/2020
J'aime beaucoup l'univers que tu as développé encore ici, ces signes clandestins partout, le fait de faire découvrir lentement à Hugo et donc au lecteur comment ça se passe avec les sentinelles ; je suis très intriguée par ce Léance.

Mais par contre... Ouh là, le début m'a complètement perdue ! J'ai dû vérifier où je m'en étais arrêtée, mais non pourtant : il manque clairement une scène vis-à-vis de la fin du chapitre précédent ? Autant certains sauts dans le temps de la narration ne me gênaient pas, autant celui-là je le trouve trop gros. En plus là je suis frustrée, je m'étais habituée à suivre l'histoire de Hugo et de Philidor, je m'attendais à ce que ça nous mène jusqu'au moment où Philidor a été capturé... Et du coup je me retrouve encore sur ma faim à devoir attendre.

Hugo se pose beaucoup de questions dans ce chapitre, qui ont au fond trait à la structure de l'histoire jusqu'à présent, je pense... En effet, pourquoi est-ce qu'il lui raconte tout ça ? Pourquoi s'arrêter là ? Pourquoi a-t-il suivi Philidor aussi aveuglément ? Le problème c'est qu'en tant que lectrice, je n'ai pas non plus de réponse à ces questions, donc ça ne me fait pas voir Hugo d'un très bon oeil...

Après, c'est vrai que j'ai une lecture hachée vu que je ne peux lire que chapitre par chapitre de temps en temps, donc mes remarques sont à prendre avec ce fait à l'esprit. En tout cas, j'aime toujours autant la couleur de tes descriptions, et j'ai hâte d'en savoir plus sur ce Léonce !
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