Chapitre 8 : Père et Mère

Au cœur de la petite chambre, nos fouineurs étaient complètement paralysé par la peur. Le regard de la demoiselle semblait les avoir pétrifiés comme celui de Médusa, sed nos héros n’avaient pas le courage de Persée ni les outils que lui avait confié Hermès et Athéna.

— Kobin...Tu penses qu'elle peut aussi pétrifier les gens sans même les toucher...Je crois que ça...ça expliquerait pourquoi je n'arrive plus à bouger...

— Moi non plus je ne peux pas bouger Vaan... mais ce n’est pas à cause de la peur...

En effet ce n’était pas l’effroi qui alimentait notre protagoniste, mais une étrange joie, un singulier bonheur, un insolite émoi. Un vent mystérieux émanait de la gamine, Kobin en la regardant ressentait la proximité du lointain, il était enveloppé par une aura.

— Oh ! Kobin allons-nous en ! Vite on ne doit pas rester ici, je ne veux pas mourir !

Dans toute cette agitation la porte de la maison s’ouvrit, monsieur et madame Etch faisaient leur apparition. C’est avec beaucoup d’affliction qu’ils remarquèrent que leur maison était désormais en perdition.

— Mince, ils sont de retour, je ne sais pas comment ils pourraient réagir, cachez-vous en attendant.

Les intrus s’exécutaient, ils glissaient sous le lit et ne firent pas un bruit, ils semblaient avoir complètement disparu.

— D'ailleurs moi c'est Fehryel ravie de vous rencontrer Kobin et Vaan, révéla la demoiselle à la peau couleur basane.

Les deux adultes eux avancèrent dans les couloirs de la demeure, et ils constatèrent les dommages causés pas les deux bestiaux avec terreur. Le couple finit par atteindre la chambre de leur protégée, celle-ci était debout au milieu de la pièce l’air rêveur.

— Fehryel que s’est-il passé ? Tu n'as rien ?

— Rien, oui ça va tatie.

La femme dans toute son excitation remarqua la statuette féline au sol, et ramassa l’objet avec hésitation.

— Je vois c’est triste...Au moins ça nous ferra une nouvelle œuvre pour notre collection.

Au même instant sous le lit, le jeune Vaan eut une révélation.

— Eh Kobin tu penses que les deux statues à l'entrée du village....

— Non ce n’est pas possible...C’est un homme et une femme….

« Elle aurait « tué »….des humains ».

— Ça pourrait être possible je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a un étrange symbole sur la statue du chat comme sur les statues de l'entrée, une sorte de V.

— Alors Fehryel les auraient tués ?!

La perturbation de Kobin attira l’attention.

— Qu'est-ce que c'était que ça ? quémanda madame Etch en s’approchant du matelas.

Vaan prit de terreur sur le moment sortit de la cachette en hurlant, suivit par Kobin qui se tenait là en tremblant.

— Pourquoi cachez-vous un tel pouvoir ici ! vociféra l’aspirant cowboy en sortant sous son lit.

— Mais qui es-tu jeune homme ? 

La voix grave du mari resonna dans la petite maisonnette, et un silence assourdissant s’installa.

— Que se passe-t-il ici bon sang ?  Que font ces gamins ici ?!

— Oncle, tante, calmez-vous, laissez-les…

— Ne m’approche pas !

L’imposant bucheron avec dégout recula, et le visage de la gamine se décomposa.

— Comment pouvez-vous agir avec un mépris aussi intense ! ?! cria le fils de Ciego en sortant de son silence.

— Excuse-moi Fehryel...

— Pardonne-le mon enfant c'est juste que depuis l'accident de tes parents, et la perte de son frère, ton père, il n'est plus vraiment le même.

— Quel accident ? Est-ce que ça aurait un rapport avec les deux statues à l’entrée du village ?

— Je suis sûr que Kobin a vu juste, enfaite toutes vos statues en bois c’est grâce aux pouvoirs de Fehryel !

— C’est faux, ma femme et moi taillons nos statues depuis des décennies, mais pour celle à l’entrée du village vous avez vu juste…Il y a quelque mois durant notre livraison annuelle pour la capitale, Los oros, ça faisait longtemps que je n’avais pas de nouvelle de mon frère, Marie et moi-même avions donc décidés de leur faire une surprise. Mais au finale la surprise fut pour nous, car en ouvrant la porte après n’avoir obtenue aucune réponse. Nous avons découvert la statue de mon frère et de sa femme l’un dans les bras de l’autre, enfin face à cet horrible spectacle leur fille qui étaient en larme et bien affaiblie.

— Après cette triste découverte, nous avons ramenés Fehryel ici avec nous, mais personnes ne devaient savoir pour sa présence, ni même son existence. Nous ne savons rien sur ses pouvoirs ou que très peu, alors nous devons la protéger elle, nous et les autres, c’est notre mission, compléta la dame du bucheron.

— Mais si j’ai bien compris il n’y a que sa main gauche qui transforme les choses en bois, et pas celle-ci, ajouta le Trueno en agrippant la main droite de la fillette qui s’en réjouit.

— Kobin non sa main, pourquoi l’avoir saisi…, chuchota son ami.

— Je vous l’ai déjà dis-nous ne pouvons pas prendre de risque…Or désormais vous aussi vous connaissez le secret…

—  Ma chérie, on peut toujours faire en sorte de les transformer en statues de bois eux aussi, suggéra monsieur Etch d’un ton concis.

— Alors là non ! Pour qui tu me prends ?! Je compte pas mourir ici ! Je compte bien explorer Batalla-Batalla un jour, et y faire régner l’ordre en tant que cowboy, donc je vais pas clamser ici monsieur le barbue !

— Je rigole, reprit ce dernier avant de s’assoir sur le lit, A vrai dire je disais à ma femme que c’était mauvais pour un enfant de son âge de rester enfermé. Qui plus est, j’ai toujours su qu’on ne pourrait pas la cacher éternellement ici.

— Les garçons je pourrais avoir vos noms ?

—  Oui madame, moi c’est Kobin.

— Moi c’est Vaan et je compte bien compter parmi les plus grands héros que le continent, non le monde ait connu et cela par-delà le temps !

— Je vois, rétorqua Maria, Bien bien, les garçons que diriez-vous de devenir les amis de notre petite Fehryel, du moins si elle est d’accord pour ça.

La gardienne de la vie et de la mort affichait de la résistance, elle chantait en haut et fort la mélodie du silence. 

— Tu verras il y a plein d’endroit fantastique à découvrir dans la forêt et même dans le village, affirma l’asthmatique.

— D’accord, marmonna celle qui avait Hel comme consort.

— Ok cependant, Kobin c’est bien ça ?

— Oui monsieur !

— Je crois que tu peux lâcher sa main maintenant.

— Heu oui, effectivement.

— Bon on y va alors ! Elle a plein de truc à découvrir ! En avant ! commenta celui qui rêvait d’être un héros par-delà le temps.

Le trio de marmot avançait dans la maison avec agitation, si bien qu’ils ne prêtèrent que peu d’attention au chaos causé par le chat et l’oiseau.

— Ok et faites bien attention !

— Bon ma chère Maria, maintenant il va falloir trouver une explication à donner aux autres habitants.

— Eh Fehryel tu viens ?! On te présenter à tante Elyncia.

— Oui j’arrive Kobin.

Elle détourna le regard de la statue en bois qui représentait une femme tenant un homme dans un bras, et qui semblait repousser ou se protéger de quelque chose avec une main. L’enfant s’éloignait de la sculpture oubliant pour l’instant son passé et acceptant son destin. 

— L’énantiodromie ou « la course vers le contraire », chuchota Vaan en fixant le soleil qui n’allait pas tarder à se coucher avant de regarder celle qu’il prenait pour une sorcière, De la vie naît la mort, de la mort naît la vie. C’est par cette règle universelle que la nature soumet tous les êtres à son règne arbitraire.

— Et Vaan dépêche-toi !

— Oui Kobin !

Au même moment loin de là, c’est avec le bruit du tonnerre qu’un individu encapuchonné quittait la capitale de Los oros, et galopait en direction du fameux village frontière.

« Il semblerait que l’ancien original de la vie soit mort et qu’il ait confié son pouvoir à quelqu’un. Et après mes recherches je n’ai rien trouvé à la capitale, mais je trouverai bien vite cette personne à qui tu as confié tes pouvoirs. Si Sion pense que ça pourrait nous être utile pour renverser ce gouvernement et permettre à notre cher groupe des Lames de la rédemption d’accomplir son but, alors je réussirai cette mission. De toute façon il est bien difficile pour nous autres originaux de cacher nos pouvoirs bien longtemps et ce dans n’importe quel endroit. » telles furent les pensées de l’être avec le chiffre 8 inscrit à l’horizontale dans son œil droit.

J'ai saisi la vie

Et je l'ai trouvée amère

J'ai fui cette terre

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Deslunes
Posté le 16/01/2022
Je suis là,
nos fouineurs étaient complètement paralysé - nos fouineurs étaient complètement paralysés.
Vaan prit de terreur sur le moment sortit de la cachette en hurlant, suivit par Kobin qui se tenait là en tremblant. -Vaan pris de terreur sur le moment sortit de la cachette en hurlant, suivi par Kobin qui se tenait là en tremblant.
Tu ne prends pas le temps de te relire. Peut-être es-tu déçue car tu as peu de commentaires mais tu as beaucoup de vues donc de lecteurs. Et c'est ça qui est important.
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