Chapitre 9 : ... il acquit la victoire

Par Rouky

- Six hommes fraîchement arrêtés, déclama le commissaire Barnet. Travaillant pour le comte Ambroise De Guise, éminent homme d’affaires et riche collectionneur d’objets précieux. Prêt à commettre quelques crimes et autres larcins pour obtenir ce qu’il veut. On avait seulement des soupçons, mais aucune preuve pour l’inculper. L’homme n’est pas très agressif, mais tout de même assez féroce pour s’offrir une certaine réputation dans le milieu criminel. Maintenant que le Vicaire nous a permis de cueillir ses hommes, De Guise risque de se révéler un adversaire bien plus dangereux. Pour lui, la guerre a été déclaré. En ce qui concerne le jeune homme poignardé dans votre jardin, nous l’avons identifié comme Solomon Chevallier. Un gamin des rues devenu assassin après avoir été recueilli par un homme de De Guise. Tout ce joli monde est en route pour la prison à l’heure qu’il est. Ils ne veulent pas parler, pour le moment. Mais il y en a bien un qui finira par craquer, c’est certain. Mais dîtes-moi, détective. Avez-vous résolu le cheminement de l’affaire du trésor ?

Gallant, assis près d’une fenêtre, hocha lentement la tête. C’était la première fois que je le revoyais depuis qu’il avait quitté la maison en direction de l’église.

Deux jours s’étaient écoulés. L’on m’avait soigné ma blessure avant de me convier au commissariat, auprès de Jacques Barnet, afin qu’il nous fasse un compte-rendu de la situation.

J’y avais alors retrouvé Gallant. Mais pas une seule fois le détective n’avait osé me regarder en face. Il ne m’avait même pas offert une seule parole, de politesse ou de réconfort.

- Oui, monsieur, répondit-il à Barnet. Voici ce que j’en ai déduis. Au départ, un échange était bien prévu entre le Vicaire et Ambroise De Guise. Le trésor contre de l’argent. Mais un homme de main du Vicaire a volé le trésor, probablement pour le revendre au plus offrant, s’assurant ainsi un bon revenu. Nous ignorons ce que contenait la poupée russe, mais c’était assez précieux pour que plusieurs personnes risquent leur vie pour son contenu. Deux hommes ont été envoyés à la poursuite du traître : un du Vicaire, et un d’Ambroise De Guise. Malheureusement pour lui, Monsieur Violon a trouvé le trésor, s’attirant leur foudre mortelle. Monsieur Violon a alors caché son trésor dans l’étui de son violon, puis est venu nous demander de l’aide. Mais Solomon Chevallier nous avait suivi, et il assassina Monsieur Violon. Il a volontairement laissé échappé le nom du Vicaire, afin d’éloigner tout soupçon sur monsieur De Guise, son employeur. Malencontreusement, il a aperçut la petite Margot.

Il s’interrompit quelques instants, le regard perdu dans le vide. Quand il reprit son récit, ce fut d’une voix maussade.

- Il a prévenu l’homme du Vicaire, le dénommé Léon. C’est celui-ci qui a assassiné Margot. Mais en voyant qu’elle avait déjà eu l’occasion de nous parler, le temps s’est mis à jouer contre eux. Ils devaient récupérer le trésor, et vite. Ils ont donc attendu que l’on rentre pour nous tendre une embuscade. Ils ne craignaient pas que l’on appelle la police. Ils venaient d’assassiner une enfant, ils ont prédit que la colère prendrait le pas sur la raison, et ils ne se sont pas trompés. Je n’ai pas réfléchi plus que ça. J’ai été stupide, et, à cause de moi, Thomas a été blessé.

Il s’arrêta une nouvelle fois et tourna ses yeux vers moi, m’offrant enfin une quelconque attention depuis deux jours. Mais, voyant le regard noir que je lui lançais, il baissa aussitôt la tête.

- Léon a pu récupérer le trésor et rejoindre l’église, poursuivit-il. Mais il y avait maintenant un autre problème. Ambroise De Guise, estimant qu’il était trop dangereux de procéder à l’échange, ne s’est pas montré. En homme impatient, le Vicaire a décidé de le punir en offrant tous ses hommes à la police. Je pense qu’il ne prévoit plus de vendre le trésor à son acheteur. Mais, au delà de toute cette histoire, nous avons maintenant la confirmation qu’il s’agit de bien plus que quelques assassins et voleurs. C’est de toute une organisation criminelle qu’il s’agit. Je suis prêt à parier que le Vicaire n’est qu’au bas de l’échelle, un receleur chargé de revendre les trésors qu’il vole. Mais au dessus de lui se trouve celui qu’il appelle “L’Evêque”. Allez savoir si quelqu’un ne se trouve pas encore au dessus de ce dernier.

Jacques Barnet hocha gravement la tête.

- En quelques jours, vous deux nous avez permis de récolter plus d’informations sur ce Vicaire que n’importe quel autre agent au cours des enquêtes précédentes. Soyez assuré que votre participation, passée et peut-être à venir, sera grandement récompensé. Désormais, les noms de Isen Gallant et de Thomas Laon ne resteront pas inconnus ni du monde criminel, ni du monde de la loi. Je vous le certifie.

Un agent toqua alors à la porte avant d’entrer.

- Monsieur Barnet, dit-il. Un appel pour vous.

- Très bien, j’arrive tout de suite.

Le vieux commissaire se leva et sortit, nous laissant tous les deux.

Tout au long de son récit, je n’avais pas quitté Gallant des yeux, mon regard d’assassin rivé sur lui. Jacques Barnet sorti, le détective daigna lever la tête, me regardant avec de grands yeux suppliants.

- S’il vous plaît, Thomas, pardonnez-moi, implora-t-il. Vous ne cessez de me dire de faire plus attention, et voilà que je me suis jeté à bras ouverts dans la gueule du loup.

- Vous devez avoir une bonne étoile qui veille sur vous, répliquai-je, pour toujours vous en sortir ainsi. En quelques jours, vous avez échappé cinq fois à la mort. Une fois sous le poignard de Solomon Chevallier, une fois face au pistolet de Léon, une fois par le courant de la Seine, une autre fois sous la lame de Léon, puis face au Vicaire et tous ses hommes. Cela ne vous suffit-il pas ?

Un maigre sourire apparut sur son visage.

- Si vous me permettez de vous reprendre, Thomas, c’est bien vous qui avez failli causé ma noyade dans la Seine.

- Comment aurai-je pu deviner que vous ne saviez pas nager ?! M’écriai-je en me relevant.

Voyant que sa plaisanterie n’avait pas eu l’effet escompté, il baissa à nouveau la tête. Il ressemblait à un chiot venant d’être grondé.

- Pardonnez-moi, murmura-t-il. Vraiment, je vous demande pardon. Plus jamais je ne me comporterai aussi bêtement...

- Faites ce que bon vous semble, désormais. Moi, je rentre à Londres. J’en ai assez de sans cesse devoir me faire un sang d’encre pour vous. C’en est trop.

Je tournais les talons, direction la sortie.

Mais la voix brisée qui s’éleva derrière moi me figea sur place.

- Pitié ! Thomas, ne me laissez pas seul, par pitié. Cette étoile qui veille sur moi, c’est vous. Sans vous, je serai mort cinq fois aujourd’hui.

Un ange passa.

Ses mots me firent le même effet qu’un crochet dans l’estomac.

Je réfléchis quelques instants. Etais-je prêt à endurer encore cette souffrance, ce risque de voir périr Gallant, s’approchant trop près d’un monde obscur, avalé par les ténèbres criminelles ?

- Je vous offrirai un chien, dit-il subitement.

Je me tournai vers lui, interloqué. Ses yeux sombres brillaient, mais je n’aurai su dire s’il s’agissait de larmes refoulées, ou si cela était dû au simple reflet de la lumière à travers les fenêtres du bureau.

- Quoi ? Demandai-je, éberlué.

- Je vous offrirai un chien, répéta-t-il lentement. C’est ce que vous m’avez dit, lorsque j’ai ramené Sergent Miaou. Vous préférez les chiens. Alors je vous en offrirai un. Mais, par pitié, je vous en supplie, ne m’abandonnez pas...

Son regard était si triste, son ton si larmoyant, que j’en eu le cœur serré. Comptais-je donc autant à ses yeux ? Nous nous connaissions depuis seulement quelques mois, et voilà qu’il me suppliait hardiment de ne pas l’abandonner ? L’idée de m’éloigner réellement de lui et de rentrer à Londres me paraissait... insupportable.

Je restais pantois de longues secondes. Puis, lentement, je hochai la tête.

- D’accord, dis-je. Mais n’exagérons rien, je ne vous ai sauvé la mise que trois fois, sur ces cinq tentatives. Et ma bousculade dans la Seine n’avait pour seul but que de vous sauver. Mais plus d’actions aussi bêtes et irréfléchies à l’avenir ! Promettez-le moi.

- Oui ! S’écria-t-il en se relevant, un grand sourire éclairant son visage triste. Je vous le promets, Thomas !

- Et puisqu’on y est, j’ai un faible pour les chiens de grande taille. N’allez surtout pas m’offrir un chihuahua, ou je rentre directement en Angleterre.

- Bien que cela soit tentant, je vous promets de ne pas vous offrir un chihuahua.

Je ris aux éclats, bientôt suivi par le détective. Mais nous nous arrêtâmes en voyant revenir le commissaire Barnet. Son visage sombre n'indiquait rien de bon.

- Messieurs, l’on vient de m’annoncer une nouvelle terrible. Effroyable.

- Que se passe-t-il ? Demandai-je.

- Le véhicule qui transportait les prisonniers a été attaqué.

- Et ? S’enquit Gallant, l’air inquiet. Dîtes-moi qu’il y a des survivants, je vous en prie.

Jacques Barnet secoua la tête.

- Les hommes de De Guise, ainsi que les trois agents pénitenciers, tous, sans exception, ont été retrouvés décapités.

- Décapité ?! M’indignai-je. Mais quelle horreur ! Quelle profanation !

- Je ne pensais pas que De Guise irait jusque là pour empêcher toute information menant à sa capture, dit Gallant.

- Vous pensez qu’il s’agit de lui ? Demanda le commissaire. Et pourquoi pas le Vicaire ? Il s’agirait plutôt de son œuvre.

- Non, ce n’est pas lui. Tout d’abord parce qu’il a lui-même permis la capture de ces hommes-là. Chose qu’il n’aurait jamais faite s’il n’était pas certain qu’aucun d’entre eux ne possède une quelconque information cruciale à son sujet. Alors pourquoi se serait-il risquer à les assassiner maintenant ? De Guise avait bien plus à perdre si ses hommes finissaient par parler. De plus, arrêtez-moi si je me trompe, mais aucune lettre signée du Vicaire n’a été retrouvé sur la scène, n’est-ce pas ?

- Vous avez raison. Aucune lettre. Mais, dans ce cas, pourquoi ne pas ramener ses hommes avec lui dans sa tanière ? Pourquoi les avoir tué ?

- Vous disiez qu’il n’était pas très dangereux. De toute évidence, vous vous trompiez. Il préfère faire décapiter des hommes incompétents plutôt que de les reprendre sous son aile.

- Attendez, dis-je. Et Solomon Chevallier, alors ? A-t-il été décapité, lui aussi ?

Jacques Barnet haussa les épaules, l’air vaincu.

- C’est là que réside un mystère. Solomon Chevallier a disparu. Son corps n’a pas été retrouvé, alors nous supposons qu’il n’a pas été tué.

- Pourquoi pas lui ? Qu’avait-il de plus que les autres ?

- Nous allons tâcher de le découvrir, répondit Gallant.

- Attendez, interrompit Jacques Barnet. Vous ne pouvez pas officiellement vous emparer de cette affaire. C’est la police qui s’en occupe. A l’origine, vous n’étiez même pas censé connaître l’existence du Vicaire. J’ai pris un risque en vous révélant les dessous de cette enquête. Mais aujourd’hui, vous n’êtes plus concernés par tout cela.

- Mais c’est insensé ! M’emportai-je. Gallant s’est approché plus près du Vicaire qu’aucun de vos hommes. C’est à lui de reprendre cette enquête !

- Je suis désolé, rétorqua le commissaire, mais mes ordres sont clairs. Je ne peux laisser deux détectives s’emparer d’une affaire qui touche directement à certaines personnes très hauts-placées. Je continuerai de vous fournir des éléments sur l’avancée de l’enquête, je vous le promets. Mais, officiellement, votre travail est terminé.

J’ouvris la bouche, prêt à invectiver l’homme de loi, mais Gallant m’empoigna le bras et m’emmena vers la sortie, tout en s’adressant au commissaire.

- Je vous remercie, monsieur. Nous serions ravis que vous continuiez à nous informer des nouveaux éléments à votre charge. En attendant, je vous souhaite une agréable journée.

Sous le regard interloqué de Jacques Barnet, nous sortîmes du commissariat.

- Pourquoi avoir lâché l’affaire ? Demandai-je une fois à l’extérieur.

- Pourquoi ne pas vouloir la lâcher ? Répondit Gallant dans un grand sourire. Tu me demandes de faire plus attention à ma personne, et abandonner cette affaire est certainement le meilleur moyen pour ne pas me mettre à nouveau dans de sales draps.

Le tutoiement dont il fit soudain preuve me coupa le souffle. Je rougis jusqu’aux oreilles, ce dont il s’aperçut.

Il éclata d’un rire qui me fit chaud au cœur en cette journée froide et pluvieuse.

Il passa un bras sous le mien et se mit à marcher tranquillement, comme deux amis se connaissant de longue date.

- Si nous devons nous retrouver une nouvelle fois mêlés à cette enquête, dit-il, alors c’est elle qui viendra à nous. Pour notre part, nous nous contenterons des meurtres de salon.

- Meurtre de salon ? Répétai-je, ayant encore du mal à associer sa familiarité soudaine.

- Oui, c’est cela. Mais, pour le moment, une mission bien plus importante doit accaparer notre attention.

- Quelle est-elle ?

Il tourna son regard pétillant vers moi, son sourire toujours plaqué sur ses lèvres.

- Il faut te trouver un chien, mon ami !

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Hylm
Posté le 08/04/2025
Je suis très fan cette histoire, l'ambiance y est assez différente des deux autres, beaucoup d'action, de suspens et de rebondissements, c'était presque un film d'action !
Je n'ai plus aucune peur pour Gallant en tant que personne, on l'a vu au plus haut et au plus bas dans cette affaire et il paraît tellement plus humain que dans la première histoire. Laon aussi en étant plus autoritaire, actif etc... donc super arc pour nous faire découvrir un peu plus qui ils sont.
Par contre, cela s'est fait un peu au détriment des personnage secondaires de ce chapitre, monsieur violon et Margot ont au final très peu de temps de caractérisation, et du coup les quelques dialogues qu'ils ont font artificiels, monsieur violon avait finalement peu des blessures que laisse la vie dans la rue, si ce n'était pas dit, j'aurai difficilement pu deviner qu'il était sdf. Margot est un peu 'là', comme elle n'a quasi aucun lien ou d'existence en dehors de l'affaire elle m'a paru plus comme un outil que comme une petite fille avec ses défauts et qualités de petite fille qui vit dans la rue.
La menace tout au long de l'histoire est bien réalisée, les deux assassins sont dangereux et efficaces, et le fait qu'ils gagnent à chaque affrontement physique pourrait presque être souligé par Laon pour bien démontrer que l'audace de Gallant ne fonctionne pas, que ce n'est pas une tactique viable contre des adversaires de leur envergure.
Le mystère est plus leger mais c'est normal, la place est limitée par le rajout de l'action et l'introduction du Vicaire. Je trouve quand même que mettre le trésor dans l'étui est un peu simple, et presque trop facilement vérifiable par Gallant et Thomas, mais surtout par les assassins qui connaissent monsieur Violon, en voyant l'étui chez les detectives ce serait la première chose à fouiller logiquement.
L'affrontement final dans l'église est sympa, la tenue (masque vénitien surtout) du Vicaire est un peu 'déjà vu' mais rien de grave. On sent que c'est une scène qui est là pour solidifier la menace du Vicaire et c'est efficace, mais parfois un peu moins subtile que ce à quoi tu m'as habitué. Il paraît presque trop extravagant, il ne réagit pas comme les autres, n'est pas comme les autres physiquement, fait une tirade pour affirmer qu'il est humain en invoquant le diable etc... L'équilibre est super dur à trouver pour un personnage comme lui, et c'est bien pour ça que je ne pense pas qu'on puisse t'en tenir rigueur évidemment. J'aurais peut-être atténué certains détails, en soulignant à quel point il est 'humain comme les autres malgré les meurtres' au moment de sa tirade, en faisant sa desription à travers les yeux de Gallant ("des yeux marrons rappelant ceux de Margot" par exemple, ou "un très leger embonpoint comme le commissaire"). EN fait, il apparaît un peu comme Gallant à la première histoire, intouchable et 'parfait', on sent que tout est fait pour appuyer son charisme etc... et parfois le lecteur se sent 'forcé'.
Thomas et Gallant sont trop mignons. Je retiendrai de l'Histoire qu'ils sont de très bons amis.
Après cette histoire ils ont un adversaire tout désigné, et il commence à y avoir un certain nombre de personnages qui en veulent à leur vie. Ca donne de l'ampleur à l'histoire et à leurs affaires, c'est agréable mais un défi pour l'auteur pour garder impliqué le lecteur dans les prochaines affaires (qui paraîtront forcément moins graves). Hâte de voir comme tu t'y prends.
Tes histories se lisent vite, donc je lirai sûrement le début de la prochaine dans pas trop longtemps. Tu as l'air d'avoir un rythme de production super soutenu, bravo mais n'hésite pas à faire un break ou à ralentir si besoin, plume d'argent ne disparaîtra pas tout de suite et moi non plus
Merci encore pour cette histoire ! Et à bientôt :)
Rouky
Posté le 08/04/2025
Merci beaucoup pour ton commentaire !

Je vais commencer par la fin, en te rassurant sur le fait que j'avais déjà écrit les 5 premières aventures de Gallant il y a un moment, donc après le 5 je n'aurai plus de rythme aussi soutenu.
Je comprends totalement ce que tu veux dire sur les personnages "outils", j'étais moi-même un peu mécontente pendant l'écriture, mais je n'arrivais à trouver les bonnes scènes ou la bonne écriture des personnages pour les rendre plus utiles, plus attrayants. Autant ça m'est venu naturellement pour les deux premières histoires, autant je me suis plus concentrée sur l'évolution de Gallant, Laon et les méchants pour cette troisième histoire, au détriment des personnages secondaires.

J'aime beaucoup ton idée sur le fait de rendre le Vicaire plus humain en lui comparant par exemple les yeux avec ceux de Margot ! Et tu as raison pour le côté illogique des assassins qui ne regardent pas l'étui à violon, je vais arranger ça, en faisant peut-être caché l'étui dans un endroit discret...

Encore merci pour ton commentaire et ta fidélité à cette histoire ! En espérant te revoir bientôt sur la prochaine histoire ! :-)
Vous lisez