Chapitre 9 - Tentative

Par Belara

Les possibilités d’échappatoires étaient désespérément limitées. Il n’y en avait d’ailleurs que trois : la porte d’entrée - devant laquelle se tenaient les malfrats - et les deux fenêtres à croisillons, par lesquelles ni Charlie, ni Gwen ne pouvait espérer se faufiler. 
Charlie pensa à son père, qui avait pour habitude de dire qu’il existait une solution à chaque problème. Elle aurait bien voulu la connaître, la solution à celui-ci, mais il fallait se rendre à l’évidence : elles étaient coincées ici. 
Des larmes au goût amère lui montèrent aux yeux. Elle était en colère. En colère contre elle-même, pour ne pas avoir mesuré les risques ; en colère contre le chat, qui avait cru qu’il suffisait de lui balancer qu’elle était une magicienne pour qu’elle lui obéisse au doigt et à l’œil ; en colère contre sa famille, qui n’avait pas jugé bon de protéger les personnes auxquelles elle tenait le plus. Rien de tout cela ne serait arrivé s’ils avaient joué franc-jeu avec elle. 
Alors que les deux hommes pénétraient dans le cabanon, Charlie agrippa Gwen par le bras. L’un d’eux leur ordonna de s’assoir sur le canapé, titillant la crosse de l’arme qu’il portait à la ceinture. L’autre resta planté devant la porte d’entrée, les bras croisés, comme un chien surveillant son territoire.

— Qu’est-ce que vous nous voulez ? siffla Charlie, le souffle court.

— Restez tranquilles, répondit le chien de garde, vous allez avoir de la visite.

Les deux jeunes filles se lancèrent un regard interrogateur. Ces hommes ne pouvaient qu’appartenir à la Ligue, mais qui attendaient-ils ?

Si Ezra disait vrai quant à leurs intentions, elles n’allaient pas tarder à visualiser de près le canon du pistolet, désormais posé sur la table de la salle à manger. Elle frissonna à l’idée que cette image soit la dernière. 
Charlie se rappela que Gwen n’avait certainement aucune idée de ce qu’il se passait et se détesta de ne pas lui avoir donné de nouvelles depuis sa dernière visite. Elle ne pouvait accepter une fin telle que celle-ci et, encore moins, d’entraîner son amie dans sa chute. 
Alors que l’homme armé pianotait sur son téléphone, confortablement adossé contre sa chaise, Charlie se rapprocha de Gwen dont elle pouvait percevoir les tremblements.

— Ils sont là pour moi, chuchota-t-elle, je vais te sortir de là.

— Pour toi ?

— C’est en rapport avec la magie, je ne t’ai pas tout dit.

— Charlie... La magie ! s’exclama Gwen après un court instant de réflexion.

— Silence ! articula l’homme qui gardait la porte d’entrée et qui n’avait même pas pris la peine de se retourner.

La magie, bien sûr ! Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Après tout, elle avait déjà réussi à mettre le feu à une bibliothèque. Trouver une diversion pour leur permettre de s’enfuir devrait, si son raisonnement s’avérait exact, être un jeu d’enfant. Il ne leur fallait que quelques petits instants ; assez pour prendre de l’avance sur les deux malfrats et atteindre la rue. Bien sûr, il n’était pas question de tenter d’allumer ne serait-ce qu’une étincelle, c’était beaucoup trop risqué. Elle pensa alors à ce rêve, qui ne cessait d’habiter ses pensées depuis le soir de sa rencontre avec le chat. S’il avait été capable de la plonger dans un sommeil profond sans prononcer le moindre mot, peut-être y arriverait-elle aussi ? Cela leur laisserait bien plus de temps que nécessaire. Pour autant, Charlie n’était pas sure de savoir comment s’y prendre. Elle ne connaissait rien de la magie, et encore moins de la façon dont celle-ci se manifestait. Il n’y avait aucune formule, incantation, ou autre qualificatif sur lesquels s’appuyer, mais elle se devait d’essayer.

— J’ai une idée, murmura-t-elle à l’intention de Gwen. Tiens toi prête à décamper d’ici !

Charlie vit l’espoir renaître dans le regard de son amie et y puisa l’énergie qui, après tant de mésaventures, lui manquait cruellement. D’un bond, elle se leva pour faire face à l’homme, trop occupé par son téléphone pour la remarquer. Elle ferma les yeux, afin de supprimer toute distraction de ses pensées. Il n’y avait plus qu’elle, sa détermination et le néant. Elle se concentra longuement sur cette ardeur qui ne l’avait plus quittée depuis l’incendie et qui s’était nichée dans les profondeurs de son esprit. Elle pouvait la sentir monter en elle, se rapprocher, l’envelopper. C’était maintenant ou jamais. Elle imagina les deux hommes, étendus par terre, terrassés par un sommeil profond dont ils ne se réveilleraient pas de si tôt. Elle y pensa avec tant de conviction, qu’un mot s’échappa de sa bouche.

— Dormez ! scanda-t-elle, les paupières encore closes.   

 

Des applaudissements vigoureux, rapidement rejoints par des éclats de rire, ponctuèrent son intervention. Elle ouvrit les yeux et découvrit qu’un invité surprise s’était joint aux festivités. Un petit bonhomme au crâne dégarni, de l’âge de ses parents, se tenait face à elle, entouré par les deux colosses.

— Quel spectacle, commenta-t-il. Je vous félicite, vous nous avez offert une représentation magistrale de... rien !

Il était vrai que, vu de l’extérieur, la situation devait être digne d’un navet à petit budget. Charlie s’empourpra. Elle se vit, debout devant ces deux hommes qui pesaient certainement trois fois son poids chacun, leur hurlant avec conviction de dormir. 
Un sentiment de honte la submergea. Comment avait-elle pu penser que cela marcherait ? Comment avait-elle pu croire qu’elle y arriverait, elle qui n’excellait en rien et qui avait toujours dû se battre pour atteindre ses objectifs ? Malgré la menace qui la guettait, elle n’arrivait pas à faire abstraction de son envie de se terrer au fond d’un trou, pour ne jamais en ressortir.

— Trêve de plaisanteries, enchaîna le petit homme. Howard d’Hugues, pour vous servir.

Il s’inclina, laissant apparaître une calvitie avancée. D’apparence inoffensive, il émanait de lui une aura malveillante, qui ne fit que renforcer la tension ambiante. Son expression faussement sympathique s’estompait, à mesure que Charlie prenait conscience du danger qu’il représentait. Les deux chiens de garde n’étaient qu’un avant-goût. La Ligue, c’était lui. 
Elle se tourna vers Gwen, toujours assise sur le canapé, qui observait la scène d’un air absent. La priorité était de s’assurer que son amie ne risquait rien.

— Si vous voulez que je coopère, il va falloir la laisser partir, déclara-t-elle avec toute l’assurance qu’elle pouvait feindre.

— Que vous coopériez ? ricana Howard. Je n’ai pas besoin de votre coopération.

— Alors, qu’attendez-vous de moi ?

— Mais je n’attends rien de vous, ma petite. Vous n’êtes qu’un pauvre rappel de la légitimité de notre combat. Une minuscule ombre au tableau de notre prospérité. Pour ainsi dire, rien. Pourtant, certains de mes associés pensent que vous représentez un danger. Ils changeraient certainement d’avis s’ils avaient vu votre ridicule démonstration de tout à l’heure, mais là n’est pas le sujet. Allons, hâtons-nous, vos admirateurs vous attendent avec impatience.

Il tourna les talons, s’attendant certainement à ce que Charlie le suive sans poser de questions. Bien sûr, elle n’en fit rien et se colla à Gwen, l’entourant de ses bras d’un geste réconfortant. L’homme armé soupira. Le visage inexpressif, il se dirigea vers le canapé, la prit par le bras et lui asséna un coup au visage. Gwen étouffa un cris d’horreur, alors que Charlie tentait désespérément de ne pas perdre conscience. Il avait frappé au nez, qui souffrait encore de l’attaque de la porte.

— Allons messieurs, un peu de tenue ! Gardez votre soif de sang pour plus tard. 
Un clin d’œil en direction de Charlie ponctua son intervention.

— Faites ce que vous voulez de moi, mais laissez mon amie tranquille, balbutia-t-elle dans un sanglot désespéré.

— Je vous en prie, s’offusqua exagérément Howard, nous ne sommes pas des tortionnaires ! J’aime à penser que notre travail est d’utilité publique, et le seul tord de votre amie est... d’être votre amie. Ne vous attendez pas à autant de clémence, votre cas est bien plus complexe. 
Il tourna les yeux vers Gwen, la dévisageant de son regard moqueur. 
— Haut les cœurs, Mademoiselle ! poursuivit-il. Vous vous en remettrez.

L’homme qui tenait fermement Charlie la poussa à avancer. Elle jeta un dernier regard à Gwen, soulagée de la savoir à l’abris de ces fanatiques. Les jours à venir s’annonçaient sombres pour son amie, mais Howard avait raison : elle s’en remettrait. 
Il était temps de se préoccuper de son propre sort. Une multitude d’hypothèses défilaient dans son esprit et aucun scénario n’était à exclure. Le chat l’avait prévenu que la Ligue ne reculerait devant rien pour éviter que la prophétie ne se réalise. Elle se demanda alors ce qui pouvait motiver tant de haine à l’égard de la magie. Ils n’avaient pas hésité à tuer lors de la Grande Guerre, et n’hésitaient pas aujourd’hui à battre et kidnapper une jeune fille, qui n’avait pour seule défense qu’un caractère bien trempé. Était-ce vers la mort qu’elle se dirigeait à son tour ? Cette idée ne cessait de s’imposer dans son esprit depuis qu’elle avait vu le pistolet dépasser de la ceinture de l’un des deux hommes. Quoi qu’il en soit, ils ne semblaient pas vouloir en finir ici et maintenant. Peut-être allait-elle offrir le spectacle de sa mort à toute une ribambelle de dégénérés, qui finiraient par danser autour de son corps sans vie en se félicitant d’avoir gagné ce dernier combat contre la magie. Elle se sentit soudainement comme un animal qu’on menait à l’abattoir, incapable de lutter contre un destin dont elle n’était désormais plus maître. 
Alors que le groupe traversait la veille maison, Charlie aperçut derrière l’entrebâillement de la porte de la cuisine, deux jambes potelées étendues sur le sol. Elle plaqua ses mains contre sa bouche, pour étouffer le hurlement de colère qui grondait dans ses entrailles. Quel type de danger la pauvre Madame Steadworthy pouvait-elle bien représenter pour mériter un tel sort ? Ces hommes n’étaient effectivement pas des tortionnaires, ils étaient pire ! Des monstres, qui se sentaient libre d’agir à leur guise pour atteindre leur but. 
Une décharge électrique lui parcourut le corps, comme pour la réveiller de l’état second dans lequel elle se trouvait. Quelque chose n’allait pas. Elle se tourna, s’attendant à voir le deuxième colosse leur emboîter le pas, mais il avait disparu. Gwen ! Sans réfléchir, animée par la rage et le désespoir, elle se dégagea violemment de l’emprise de son oppresseur et détala en direction du cabanon, talonnée de près par des hurlements. 
 

Éblouie par la lumière du jour qui contrastait avec l’obscurité de la maison, elle aperçut à nouveau, étendue devant l’entrée, une silhouette inanimée.

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dcelian
Posté le 02/03/2021
Coucou !!! Désolé pour ce retard, j'ai eu à faire. Enfin bon, je suis là, t'en fais pas, je suis de retour avec mes pavés habituels ;)
Je me dans mes notes sans plus attendre :

"ni Charlie, ni Gwen ne pouvait espérer se faufiler." pouvaient* !

"Elle était en colère. En colère contre elle-même" Evidemment, y a une répétition alors je relève ;) J'aime !
"En colère contre elle-même, pour ne pas avoir mesuré les risques" ici par contre, "pour" ne va pas. Elle est en colère contre elle-même DE ne pas avoir...

"si son raisonnement s’avérait exact" petit pléonasme ici : quand un truc est "avéré", il est déjà exact. "si son raisonnement était avéré/exact" suffit ici !

"Charlie n’était pas sure de savoir" sûre :)

"Elle ne connaissait rien de la magie, et encore moins de la façon dont celle-ci se manifestait." Je remplacerais les "de" par des "à", je pense. "elle ne connaissait rien à la magie, et encore moins à la façon dont..."

"aucune formule, incantation, ou autre qualificatif" formule et incantation sont des noms, pas des qualificatifs, du coup dire "autre qualificatif" me chafouine un peu ^.^

"Charlie vit l’espoir renaître dans le regard de son amie et y puisa l’énergie qui, après tant de mésaventures, lui manquait cruellement" J'aime !

"D’un bond, elle se leva pour faire face à l’homme" Je pense que je chipote (mais je crois que je suis là pour ça hihi) : y a deux hommes, du coup quand tu dis juste "l'homme", on ne sait pas duquel tu parles. Evidemment, on peut le déduire du contexte, mais un petit qualificatif à chacun pourrait être judicieux pour les différencier plus facilement ! Simple suggestion évidemment.

"Il n’y avait plus qu’elle, sa détermination et le néant" joli

"Elle pouvait la sentir monter en elle, se rapprocher, l’envelopper." Se rapprocher me dérange un peu. L'ardeur dont tu parles est déjà en elle, donc elle ne peut pas vraiment "se rapprocher" plus. Je comprends l'intention d'accumuler les verbes, par contre, j'aime beaucoup ce genre de constructions ! Pourquoi pas "grandir" ?

"Je vous félicite, vous nous avez offert une représentation magistrale de... rien !" aw, trop déçu, je croyais qu'elle avait réussi ;-;

"elle n’arrivait pas à faire abstraction de son envie de se terrer au fond d’un trou, pour ne jamais en ressortir." Franchement, je la comprends très bien. Tu retranscris parfaitement sa honte, moi aussi j'ai envie d'aller faire un tour sous terre x)

"Howard d’Hugues, pour vous servir." Rien que ça, dites donc !

"Ils changeraient certainement d’avis s’ils avaient vu votre ridicule démonstration de tout à l’heure" ça me gêne un peu, parce que sa démonstration s'est vraiment produite il y a à peine un instant. "Tout à l'heure", ça fait comme si c'était passé il y a un moment déjà.

"Gwen étouffa un cris" Cri (moi aussi j'ai étouffé un cri, c'est sûrement pour ça, le S)

"Une multitude d’hypothèses défilaient dans son esprit et aucun scénario n’était à exclure." Je te suggère une virgule après "esprit", pour rendre la phrase plus facile à lire.

"Cette idée ne cessait de s’imposer dans son esprit depuis qu’elle avait vu le pistolet dépasser de la ceinture de l’un des deux hommes." Hmm formulation un peu maladroite peut-être, on "s'impose à" plus qu'on ne "s'impose dans", je crois.

"Elle se sentit soudainement comme un animal qu’on menait à l’abattoir" Ici, je crois qu'il vaut mieux mettre "mènerait", mais je suis pas sûr de moi, je trouve juste que ça sonne mieux x)

J'ai aussi lu le commentaire de ModesteContesse, et je suis d'accord avec toutes les remarques qu'elle a faites, donc je t'embête pas plus parce que nos deux messages vont se recroiser sinon !

En tout cas, c'est un chapitre tendu. Le dialogue avec ce nouveau personnage intriguant, ce Howard, est plein de tact et de fluidité (même si c'est un personnage qui se révèle être assez antipathique par ailleurs !). Il m'a l'air très bien, d'ailleurs, ce Howard. Il a cette petite apparence un peu ridicule et ce manque de charisme naturel que je le vois bien compenser par autre chose. Ce qui est certain, c'est qu'il donne une forte impression, on lui sent une poigne de fer et une confiance en lui et en sa cause presque absolues.
Et puis, cette fin, aussi !!!
Ohlalaaaa, qu'est-ce qui est arrivé à Gwen ? Suspense...

Merci pour ce chapitre super chouette, et vivement la suite. J'ai hâte de voir comment évoluera l'opposition entre Charlie et Howard, et comment elle va réussir (si elle réussit, hahah ^^') à se sortir de ce sacré pétrin.
A bientôt pour la suite :D
dcelian
Posté le 02/03/2021
Pardon, j'ai oublié de préciser pour le "pouvaient" : je suis pas du tout sûr de moi, ça reste à confirmer !
Contesse
Posté le 28/02/2021
Une découverte intéressante d'un nouveau personnage ! Tu as fait d'Howard un potentiel "méchant" (je n'aime pas ce terme manichéen mais il est pratique) pas cliché du tout ! Qui utilise l'humour comme menace (j'ai beaucoup aimé le clin d'oeil), c'est assez sympathique ! Ça me fait penser à certains excellents méchants chez Disney. Et les antagonistes pour moi sont la CLE d'une bonne histoire ! Ce représentant de la Ligue fait admirablement le job pour l'instant ! (Pour l'anecdote, il me fait penser à un "méchant" dans un animé japonais excellent (Monster) il s'agit d'une sorte de mafieux très cruel, qui enchaine blague sur blague et a une apparence un peu ridicule, qui cache un immense pouvoir !)
Une chute qui maintient le suspens... J'espère que tu sauras nous surprendre dans le prochain chapitre, en répondant à cette question ;)

Propositions de corrections (autres que celles soulevées par mon/ma camarade du dessous ^^):
"Elle frissonna à l’idée que cette image soit la dernière. " --> puisse être non ? "Soit" ça sonne vraiment comme une fatalité, ça tue un peu le suspens je trouve, mais ce n'est que mon avis :)
"Elle ne pouvait accepter une fin telle que celle-ci et, encore moins, d’entraîner son amie dans sa chute." --> pas besoin des virgules encadrant le "encore moins" selon moi ! Cela coupe la phrase et ce n'est pas nécessaire je pense :)
"Charlie n'était pas sure" --> sûre
"ou autre qualificatif" --> ça, ça sonne plus comme une réflexion d'auteure que comme une réflexion de personnage ^^ Il faut trouver un synonyme d'incantation ici à mon avis comme sort ou sortilège ?
"Tiens toi prête" --> tiens-toi
"Elle y pensa avec tant de conviction, qu’un mot s’échappa de sa bouche." --> virgule pas utile ici aussi, je pense !
"Alors, qu’attendez-vous de moi ?" --> encore une fois, virgule pas nécessaire ;) Tu aimes vraiment beaucoup les virgules ahah x)
"Il avait frappé au nez" --> il l'avait frappée au nez ? ou alors, il avait frappé le nez ? Le mélange sonne étrangement ^^
"et le seul tord de votre amie" --> tort
"Était-ce vers la mort qu’elle se dirigeait à son tour ?" --> le "à son tour" pas nécessaire ici, cela diminue l'impact dramatique de la phrase à mon sens :)
"la veille maison" --> vieille
"Charlie aperçut derrière l’entrebâillement de la porte de la cuisine, deux jambes potelées étendues sur le sol." --> encore une fois, virgule pas nécessaire ;)
"talonnée de près par des hurlements." --> répétition de hurlement, écrit quelques lignes plus haut ! Je te conseille de trouver un synonyme pour celui du dessus : "un hurlement de colère", qui est plus facilement modifiable que celui-ci ;)

Voilà ! Désolée pour la longueur de ce commentaire, mais j'espère qu'il t'aura été utile ! A bientôt j'espère pour la suite ;)
Sklaërenn
Posté le 28/02/2021
Ahah mais c'est quoi cette fin qui laisse un gros doute sur ce qui arrive à Gwen XD !

J'aime le fait qu'elle ai comme un éclair de lucidité pour se sortir de ce mauvais pas, mais comme elle est encore trop immature dans la maîtrise de ces pouvoirs, forcément ça fait un flop. Mais c'est bien, parce que ça leur fait baisser la garde et quand elle se rend compte que finalement Gwen est en danger contrairement à ce qu'ils disent, ça fait comme un électrochoc qui laisse ses pouvoirs émerger et ce sont maintenant ces émotions ( et la magie ) qui guide ces actions et non plus la raison. Je pense qu'ils ne la jugeront plus aussi facilement et seront plus sur leur garde par la suite avec elle. Je pense qu'Ezra n'est pas loin non plus et donc va aider par la suite à ce qu'elle se dépatouille de tout ce bazar, mais une belle montée en tension pour ce chapitre en tout cas.
AnonymeErrant
Posté le 26/02/2021
Coucou !

Petite lecture hebdomadaire pour clôturer la semaine =D

Montée en tension dans ce chapitre ! Ces hommes appartiennent donc bien à la Ligue. Howard à l’air charmant x) Il ne manque pas d’assurance, c’est certain. Mais quel est son rôle exact et comment a-t-il retrouvé Charlie ? Blair ou l’oncle et la tante n’auraient pas fait ça, n’est-ce pas ? La dénoncer ? Arf, je m’arrête, je vais encore monter des théories sinon.

J’aime à nouveau beaucoup la réaction de Charlie. D'abord avec sa pointe de colère, ensuite avec son envie de recourir à une magie qu’elle ne maîtrise pas. C’est cohérent qu’elle y songe. Et... c’est bien que sa tentative tombe à l’eau. Je crois que je préfère la voir évoluer et acquérir ses capacités au fur et à mesure plutôt que de devenir surpuissante d’un seul coup, juste parce qu’elle a désormais déclenché ses pouvoirs. Il me semble aussi qu’il faut une incantation pour que ça fonctionne. Enfin, on le découvrira en même temps qu’elle, durant son apprentissage avec Ezra. Si elle sort des griffes de la Ligue…

Mais Charlie a l’air d’avoir de la ressource. Les Men in Black n’ont qu’à bien se tenir. En plus, elle a un chat (râleur) qui parle maîtrisant la magie, lui, et qui s’est probablement lancé à sa recherche avec le reste de la famille après qu’elle ait filé à l’Anglaise.

Cette fin est méchante. Parce que « une silhouette », ça peut aussi bien être Gwen que quelqu’un d’autre !

Trois fois rien :

Des larmes au goût amère => amer, non ? Il me perturbe au féminin xD

Gwen étouffa un cris => un cri

…de la savoir à l’abris => à l’abri

A bientôt pour la suite !
Belara
Posté le 26/02/2021
Hello ! En parlant de lecture hebdomadaire... ça fait bien longtemps que je ne t’ai pas vu publier un nouveau chapitre. J’espère vraiment que tout se passe bien pour toi niveau écriture (et dans tous autres domaines d’ailleurs ahah).

Merci beaucoup pour ton retour. Pour la tentative d’utilisation de la magie, c’était un peu à double tranchant. A la place du lecteur, j’aurai tout à fait pu fermer violemment un bouquin pour moins que ça, sans même donner une chance à la suite, de peur qu’elle y arrive.
Bien sûr qu’elle n’allait pas réussir à utiliser la magie, mais à situation désespérée, tentative désespérée ? :p
Merci également pour tes corrections, je modifie ça de suite :)

A très vite :D
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