En début d’après-midi le jour suivant, Amélia décida qu’il était grand temps pour elle d’agir. Debout devant son armoire, la jeune fille se mit à fouiller dans ses nombreuses robes à la recherche de quelque chose de simple. Personne ne devait savoir ce qu’elle s’apprêtait à faire, et surtout pas sa mère. Elle osait à peine imaginer les conséquences si Azura venait à apprendre que sa fille se baladait seule dans les rues les plus dangereuses de la capitale !
Dans le Quartier des Fées, la misère était monnaie courante, elle ne devait pas avoir l’air d’une enfant de la haute société, ce serait bien trop dangereux.
Son plan était simple dans les faits. Mais Amélia ne pouvait s’empêcher d’être inquiète. Et si on la voyait ? Si on la reconnaissait ?
La sorcière devait donc être discrète. Pour cela, elle enfila la robe de ville et les bottines les plus sobres qu’elle possédait. Elle releva ses cheveux en une queue de cheval bien serrée et s’observa un moment dans le miroir.
– Bien, soupira-t-elle. Ça devrait le faire…
Un dernier coup d’œil dans la glace et elle se tourna vers la porte.
Amélia quitta sa chambre en silence et parcourut le plus discrètement possible les couloirs du manoir. Une fois parvenue en haut des escaliers donnant sur le hall, la jeune fille ne put s’empêcher de jeter un regard alentour.
Personne à l’horizon. Parfait.
Amélia dévala les marches à toute vitesse et se précipita vers la porte d’entrée. Mais alors qu’elle posait les doigts sur sa cape, des bruits de pas derrière elle la firent sursauter.
– Amélia ?
L’adolescente se retourna d’un bond, paniquée à l’idée de croiser sa mère. En apercevant Anita Norwood à la place, elle laissa échapper un profond soupir de soulagement. La sorcière se tenait debout à l’entrée de la salle à manger, un plateau de thé et de biscuit dans les mains.
– Anita… souffla Amélia une main sur le cœur. Tu m’as fait peur.
– J’ai vu ça, s’amusa la guérisseuse avec un sourire. Dis-moi plutôt, pourquoi filais-tu ainsi en catimini ?
– Hum…
Le regard d’Amélia se posa sur sa cape, toujours entre ses mains, qu’elle se dépêcha de remettre à sa place sur le porte-manteau. Anita leva un sourcil interrogateur.
– Tu ne chercherais quand même pas à me fuir ?
– Mais non, ricana l’adolescente mal à l’aise.
La guérisseuse la scruta attentivement, perplexe. Il y eut un long silence gênant puis Amélia se souvint du plateau dans les mains de son amie.
– Et toi ? questionna-t-elle à brûle-pourpoint. Qu’est-ce que tu fais ici ? Ce n’est pourtant pas le jour de la visite médicale.
– C’est vrai, admit la sorcière avec un sourire. Ta mère nous a invité à prendre le thé dans l’atrium. Tu veux te joindre à nous ? Je suis sûre qu’Azura en serait ravie.
Amélia aurait adoré refuser, mais elle sentait, à la manière dont Anita la fixait, qu’elle ne lui en laisserait pas la possibilité. Vaincue, la jeune fille soupira et répondit du bout des lèvres :
– Eh bien… oui, pourquoi pas ?
– Parfait ! s’enthousiasma la guérisseuse. Suis-moi, je suis sûre que Rosita et Théodora seront ravies de te revoir.
Anita se détourna aussitôt et se dirigea d’un pas joyeux vers la cour intérieure. Amélia la suivit de mauvaise grâce, une moue boudeuse sur le visage. La jeune fille n’avait aucune envie de participer à ce genre de réunions ennuyante. Rosita Stone passait encore, mais Théodora Gossen…
Toutes deux étaient des amies proches de Mica Moonfall, la grand-mère d’Amélia. Mais ça ne l’empêchait pas d’éprouver une certaine antipathie envers l’une d’elles.
Rosita Stone était l’une des plus grandes sorcières de la cour ainsi que l’une des marraines de l’Atelier des Artistes. Véritable boute-en-train, l’adolescente se plaisait à la comparer à sa tante, Luvenia. Malgré son grand âge, elle ne cessait de bouger et démontrait une énergie étonnante, surtout lorsqu’il s’agissait de son école préférée ou de faire de l’humour. Amélia avait toujours eu de la peine à croire qu’elle ait un quelconque lien de parenté avec Kaspar Discord. Et pourtant, elle était indubitablement sa grand-mère…
Tout à son contraire, Théodora Gossen était plus froide que le vent polaire qui soufflait dans les Terres du Nord. Femme au cœur de pierre et à l’âme de glace, elle était l’un des êtres les plus acariâtre et revêche que la jeune fille n’ait jamais connu. Et comme Azura, elle n’appréciait guère les frasques de la jeune fille. Elle ne manquait d’ailleurs jamais une occasion pour le lui faire savoir…
Je savais que j’aurais mieux fait d’emprunter l’un des passages secrets du manoir, songea lugubrement la jeune fille en arrivant devant la porte donnant sur l’atrium.
– Oh, ta grand-mère est là aussi, l’informa soudainement la guérisseuse avec un sourire.
Toute à ses pensées, Amélia mit un moment à comprendre ce qu’elle venait de dire.
– Grand-mère Mica ? s’étonna-t-elle en relevant les yeux.
– Oui. Elle est rentrée hier soir de son séjour trimestriel à Verona. J’ai pu parler à l’elfe guérisseur qui l’a reçu. Tu seras ravie d’apprendre qu’elle va beaucoup mieux. Il me semble d’ailleurs qu’elle a très hâte d’assister au Festival d’Aurora.
– C’est vrai ?
– Puisque je te le dis, lui sourit Anita en lui jetant un regard par-dessus son épaule.
Un sourire illumina le visage d’Amélia. Grand-mère Mica était une femme sage et douce ainsi que la meilleure grand-mère du monde. L’adolescente l’adorait. Malheureusement, sa santé déclinait doucement depuis quelques années. La grande sorcière commençait à fatiguer et ne pratiquait presque plus la magie. Sous les conseils d’Anita, elle avait commencé l’an dernier un traitement dans la grande ville de Verona au sud d’Osha. La capitale elfique bénéficiait d’un environnement calme et reposant très apprécié des malades, parfois bien plus que la station balnéaire de Lightfell qui se retrouvait bondée dès l’arrivée des beaux jours.
L’esprit un peu moins sombre après cette bonne nouvelle, Amélia et Anita arrivèrent dans la cour. L’adolescente plissa les yeux, éblouie. Elle papillonna des paupières un instant, s’habituant doucement à la lumière du jour qui filtrait à travers l’imposante coupole de verre qui trônait au-dessus de leurs têtes. Devant elle, la guérisseuse commençait à la distancer et Amélia dû trottiner pour la rattraper.
L’atrium était sans conteste la plus grande pièce du manoir, tant par sa surface que par sa hauteur. Il avait été conçu comme le cœur même du manoir et était constamment baigné de lumière. Amélia devait bien reconnaître que cet endroit, bien que monstrueusement luxueux, était de toute beauté avec ses couleurs clairs et ses plantes colorées. Une fontaine avait même été installé quelques années plus tôt dans le fond de la pièce.
Amélia se souvenait encore du jour où elle et son frère y avait introduit des poissons exotiques offert par l’animalerie Animalgique. Le vampire qui tenait la boutique leur avait expliqué que leur ancien propriétaire avait dû s’en séparer pour d’obscurs raisons. Lui-même aurait bien voulu les garder, mais il craignait que son chat, une grosse boule de poile grise aux yeux mauves, ne finisse par les manger. Il n’en fallu pas plus aux enfants pour décider de les prendre chez eux.
Quand elle les avait vu dans sa toute nouvelle fontaine, Azura avait d’abord hurlé en menaçant de s’en débarrasser. Puis, par un heureux hasard, elle avait fini par approuver leur choix quand, quelques jours plus tard, des fleurs de lotus avaient commencés à pousser à la surface de l’eau. Depuis ce jour, la maîtresse de maison prenait elle-même grand soin de ce petit coin de nature.
À quelques mètres de là, installées à une sublime table de jardin à l’ombre d’une ombrelle géante ensorcelée, Amélia discerna enfin l’assemblée de sorcières.
Azura trônait au bout de la table, le port altier pareil à une reine. À ses côtés, l’air revêche et guindé, Théodora buvait le reste de son thé, cet air sévère toujours gravé sur le visage, son nez de rapace planté dans sa tasse. Toutes deux se tenaient si droites, paraissaient si concentrée sur leurs gestes maniérés que c’en devenait presque ridicule.
Debout un peu plus loin, Luvenia était en train d’expliquer les règles d’un nouveau jeu magique à Arya et Rosita sous le regard attendri de Mica, assise à l’autre bout de la table.
Amélia sentait déjà monter en elle un certain malaise. Malgré sa joie de retrouver sa grand-mère après tout ce temps, l’adolescente se sentit soudain nerveuse. Percevoir le regard noir de sa mère sur elle passait encore mais elle craignait un peu plus les remarques blessantes de Théodora. Cette sorcière n’avait pas son chic pour vous humilier en bon et due forme.
– Regardez qui j’ai trouvé dans le hall ! s’exclama Anita en déposant le plateau sur la table de jardin.
Amélia blêmit un peu en voyant Théodora et Azura se tourner lentement vers elle. Les autres la rejoignirent, le sourire aux lèvres. À cet instant, la jeune fille aurait tout donné pour se trouver ailleurs. Elle s’avança timidement alors que la guérisseuse déposait théière fumante, assortiments de gâteaux et biscuits, couverts à dessert et petits pots de sucre et de confiture sur la table avant de s’y installer pour servir le thé.
– Amélia, sourit joyeusement Rosita en boitillant vers elle, cela faisait si longtemps !
Elle la serra dans ses bras frêles avant de lui claquer la bise. Non, décidément Amélia ne lui trouvait aucune ressemblance avec Kaspar. Plutôt petite, la peau pâle, de magnifiques yeux bleu clair. Elle avait des cheveux d’un roux foncé magnifique, presque auburn, tout juste parsemé de mèches grises. Elle portait l’une de ses toilettes à froufrous exubérante aux mille et une couleurs parfaitement assortie à l’immense ombrelle enchantée qui flottait au-dessus de leurs têtes en tournoyant doucement.
– Comment vas-tu ? lui demanda-t-elle en s’écartant.
Ses mains noueuses enserraient toujours les bras de la jeune fille, comme pour s’empêcher de basculer. Amélia sentit une pointe d’inquiétude lui serrer le cœur en la voyant ainsi diminuée.
– Bien et vous ? J’ai entendu dire que vous aviez dû vous rendre à l’hôpital il y a peu. Tout va bien ?
– Comme toujours tu es bien informée, ricana la sorcière en reprenant place à la table. Ne t’inquiète dont pas mon enfant, ce ne sont que les aléas de la vieillesse. Mes articulations ne sont plus ce qu’elles étaient !
– Ne dites pas ça, sourit Anita en lui tendant une tasse de thé. Je n’ai jamais vu une sorcière aussi en forme à votre âge !
– C’est parce que je bois tous les jours un verre de liqueur de baie de feu, chuchota Rosita à l’oreille d’Amélia, la forçant à se baisser. Mais ne le répète pas, sinon elle va me gronder.
Amélia sourit alors que la vieille dame lui fit un clin d’œil. Rosita Stone était vraiment un drôle de numéro. Peut-être que la tante Luvenia avait passé un peu trop de temps avec elle quand elle était plus jeune.
L’attention de l’adolescente se tourna alors vers sa grand-mère qui la regardait en souriant. La jeune fille sentit son cœur bondir en la voyant, elle lui avait tant manqué !
– Amélia, comme je suis contente de te revoir, lui sourit la sorcière au côté de Luvenia.
– Grand-mère !
La jeune fille contourna la table et vint serrer la vieille femme dans ses bras, heureuse de la retrouver. Elle s’écarta pour la regarder de plus près. Le sourire d’Amélia vacilla un instant quand elle remarqua les quelques nouvelles rides qui creusaient son beau visage. Il lui sembla aussi qu’elle avait un peu maigrit et paraissait plus pâle. Ses longs cheveux, du même blond vénitien que Luvenia, étaient coiffés en un élégant chignon. La jeune fille les trouva pourtant plus terne que lors de sa précédente visite. Et les nouvelles mèches blanches qui venaient éclaircir sa chevelure ne lui échappèrent guère.
Amélia fut toutefois soulagée en croisant le regard de sa grand-mère. Car les yeux de Mica, d’une magnifique couleur verte, et contrairement au reste de son corps, brillaient toujours de ce même éclat de vie. Son sourire non plus n’avait pas changé, aussi doux et chaleureux que dans son souvenir.
– Je suis si contente de te revoir, Grand-mère. Comment te sens-tu ?
– Anita trouve que je me porte comme un charme, dit-elle d’une voix douce.
– Et c’est vrai ! renchérit la sorcière en croquant dans un biscuit.
La guérisseuse postillonna quelques miettes, provoquant le regard courroucé de Théodora et les rires des autres convives. Anita sourit, s’excusant d’une petite voix en se cachant derrière un mouchoir. Amélia dut se mordre la joue pour ne pas rire en apercevant la rougeur de ses joues qu’elle tentait vainement de cacher derrière son carré de tissu.
Luvenia s’écarta, faisant de la place entre elle et Mica et fit apparaître d’un geste de la main une chaise et des couverts supplémentaires. Amélia la gratifia d’un sourire avant de prendre place à son tour au côté de sa grand-mère.
Une fois tout le monde installé, l’adolescente eut un frisson. Théodora ne cessait de la toiser de son regard acéré. Amélia fit son possible pour l’ignorer, essayant de s’intéresser à la conversation que Luvenia venait de commencer, mais ce fut peine perdue. Du coin de l’œil, elle voyait la sorcière froncer son nez aquilin avant de boire une gorgé de thé.
Et n’oublie pas de t’étouffer avec, ne put s’empêcher de penser Amélia en lui jetant un regard en coin.
Il n’y avait pas à dire, l’adolescente n’aimait vraiment pas cette femme.
Tout chez elle était froid et sec. À commencer par son visage, d’une longueur impressionnante, les traits durs comme coupés au couteau et le menton si pointu qu’elle aurait pu percer n’importe quoi. Ses cheveux gris foncé étaient tirés en arrière, dévoilant un grand front aux rides prononcées. Sa peau parcheminée était si claire qu’elle semblait presque diaphane alors que ses pommettes paraissaient si saillantes qu’elles auraient pu être coupante. Sa robe noire cintré à la taille ne faisait qu’accentuer sa pâleur et sa minceur presque squelettique. Plus qu’à une sorcière, elle ressemblait à une vieille vampiresse ou à une momie tant sa peau paraissait tirée sur ses os.
Ses longs doigts grêles ne cessaient de se serrer et desserrer autour de sa tasse. Amélia songea que ses mains ressemblaient à deux immenses araignées qui ne rêvaient que d’une chose : sauter dans ses cheveux en lui disant à quel point elle était mal coiffée.
Finalement, Théodora releva son menton proéminent et planta ses yeux verts de gris sur Amélia.
– Encore habillée comme une paysanne, grinça-t-elle les dents serrées. À croire que tu préférerais en être une.
La froideur de ses mots donna des frissons à Amélia qui baissa les yeux sur sa propre tasse. Sa voix, comme tout chez elle, était râpeuse et désagréable.
Personne ne prêta attention aux propos de la sorcière, ce fut à peine s’il y eut un silence après qu’elle eut ouvert la bouche. Pourtant, l’adolescente ne put s’empêcher de remarquer les quelques regards noirs que la vieille femme récolta. Luvenia à côté d’elle, par exemple, tremblait presque de fureur alors qu’elle tentait de poursuivre sa discussion, un sourire quelque peu crispé sur le visage.
Du coin de l’œil, Amélia observa sa mère. Elle fut presque surprise de ne pas la voir lui jeter un regard dédaigneux avant d’approuver les dires de Théodora. À la place, la sorcière semblait ailleurs, les yeux plongés dans le thé qu’elle ne cessait de remuer d’un air absent. Son regard, d’ordinaire si alerte et perçant avait l’air troublé, comme préoccupé par quelque chose.
Amélia fronça les sourcils. Voilà qui était étrange de la part de sa mère.
– Qui veux encore des biscuits ? lança joyeusement Anita par-dessus les conversations en prenant le plateau vide de sur la table.
– Oh, moi, s’il te plait Anita ! s’exclama Rosita, sautant presque sur sa chaise. Ce bon vieux M. George est un vrai cordon bleu, peut-être devrais-je le débaucher ?
– Rosita ! gronda Luvenia non sans un sourire.
Les deux femmes se regardèrent un instant avant d’éclater d’un grand rire. Anita se leva, le plateau dans les mains et s’en alla vers la cuisine.
Azura n’avait même pas réagit, se contentant de se masser les tempes distraitement. Amélia sentit une pointe d’inquiétude monter en elle. Sa mère était-elle souffrante ?
– Voyons, un peu de tenue mes dames, les rabroua Théodora.
Amélia se sentit de plus en plus mal à l’aise. Son estomac se retourna quand elle croisa enfin le regard de sa mère. Celle-ci avait soudain relevé la tête et plongeait des yeux sombre sur sa fille. L’adolescente cessa aussitôt de respirer.
Ce regard était si étrange venant d’Azura, perturbant même, presque inquiétant. L’azur de ses yeux semblait orageux. Pendant un instant, Amélia eut l’impression que sa mère voulait lui dire quelque chose, quelque chose de visiblement important. Elle ouvrit la bouche, la referma, se ravisa finalement et laissa échapper un profond soupir avant de se retourner vers son thé. C’était à peine si elle essayait de prendre part au débat à présent houleux qui semblait faire se dresser sur sa tête les cheveux si bien coiffés de la vieille Théodora.
Deuxième remarque, tu utilises "Jeune femme" pour décrire Anita et Azura, et cela m'a un peu perturbée. La première a un neveu de l'âge d'Amélia, si je ne me trompe pas et est l'ainée de sa famille. La deuxième a deux enfants adolescents. Peut-être qu'ils se marient jeunes, mais le terme "jeune femme" peut tromper le lecteur.
Coquilles :
« Anita se détoura aussitôt et se dirigea au pas de course vers la cour intérieure.” --> détourna
« La capitale elfique bénéficiait d’un environnement calme et reposant très apprécié des les malades,” --> des malades?
« Le vampire qui tenait la boutique leur avait expliqué que leur ancien propriétaire avait dû s’en séparer pour d’obscurs raisons.” --> obscures
« une grosse boule de poile grise aux yeux mauves,” --> poils
Pour ce qui est des mots "jeune femme", si je suis tout à fait honnête, c'est juste que je ne savais pas trop comment décrire d'autre les sorcière, elles sont dans une tranche d'âge ou elle ne sont plus vraiment jeune mais pas non plus vieille alors c'est compliqué, enfin, surtout pour moi. Comment qualifierais tu une dame de 38/39 ans ? La dame plutôt que la jeune femme ? Peut-être...
À bientôt !
Si j'avais une petite remarque à faire, ce serait en ce qui concerne les descriptions des personnages. Honnêtement je les trouve très bien. On imagine directement à quoi il ressemble et on a une idée de leur passé. Ce qui m'a un peu dérangé vient dans la manière dont tu les présentes. J'ai parfois trouvé que cela faisait très bloc. Un personnage, une description, un personnage, une description. Si cela avait été pour une seule personne, cela m'aurait sans doute moins dérangé, mais ici comme il y a en beaucoup que tu présentes, j'ai trouvé cela un peu répétitif, surtout pour Théodora et Rosita qui ont droit à deux descriptions chacune (passé et description) à deux endroits différents. Peut-être réfléchir à une manière de varier un peu la forme pour donner un peu plus de dynamisme à ces passages ?
Quoi qu'il en soit, c'est toujours aussi agréable de te lire !
Merci pour ton commentaire, c'est vrai que j'en ai mis une sacrée couche pour décrire Rosita et Théodora ! J'ai prévu une relecture bientôt, je verrai si je ne peux pas alléger tout ça. On dirait bien que ces derniers temps j'ai la main un peu lourde pour les descriptions ^^' enfin, ça peut toujours s'arranger !
A bientôt !
PS : je suis désolée, j'ai aussi un peu délaissé la lecture de ton histoire, il faudrait que je m'y remette mais j'ai tellement de truc à faire! (T~T)
On dirait qu'Azura a encore en tête la vieille LeRouge et qu'il s'est passé autre chose dont Amélia n'est pas au courant.
Théodora me répugne, ce n'est pas possible de n'avoir que la perfection en tête, elle est horrible au possible ! J'espère qu'elle ne gênera pas la jeune fille dans ses recherches.
L'enquête allait commencé, mais il a fallu qu'on la trouve avant qu'elle n'est pu sortir ! Amélia est décidée, bientôt elle pourra découvrir la vérité et trouver l'assassin de toutes ces fées.
Je suis vraiment contente, d'autant que tu as de très bonnes intuitions ! ^^
Pour le personnages de la vieille Théodora, j'ai voulu en faire une bonne vieille caricature, donc tes mots m'ont fait sourire, c'était l'effet escompté ! Mais ne t'inquiète pas trop, cette vieille harpie aura bientôt ce qu'elle mérite ;)
Hâte d'avoir ton avis sur la suite ! :)